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    Scoping Job Enlargement with the Cultural Dimension of Individualism: An Industrial

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    Job satisfaction and sustainable job performance require managers to find the right balance between job enlargement and the division of labor in designing the optimum scope of work toward a continuum of employee engagement. This dissertation explores the cultural dimension of “Individualism” and its’ implication in this balance. If a manufacturing line is transferred from the United States (91 mean individualism score) to China (20 mean individualism score) does the scope of the work need to change to ensure that a greater population of workers is engaged and that they have work passion toward sustained performance (Hofstede, n.d.)? Does the statement of work need to increase in detail and prescriptiveness or conversely in autonomy and diversity of tasks to match the mean cultural dimension of individualism corresponding with the target culture of the workforce? This study builds on the theory of job enlargement, and considers a cultural implication of individualism in international business

    Invasive species between biology and social sciences: what distinctive features for French overseas territories?

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    Invasive species are a major factor in the decline of biodiversity in the French overseas territories. Taking into account human factors is essential to a comprehensive understanding of the dynamics of these species and to develop effective management methods. This interaction between biological sciences and human sciences for the management of biological invasions should take into account the specificities of overseas territories. The insularity, the geographical distance, the relationship with the homeland and the attachment to a Western economic region, are all factors that influence both the evolution of ecosystems and societies. Mainly composed of tropical oceanic islands, French overseas territories belong to biodiversity hot-spots, and are particularly rich in endemic species, but also particularly susceptible to invasions by alien species. The balance between natural heritage and ecosystem services in the public policies of biodiversity conservation shows important differences between the homeland and overseas territories, with the value of the natural heritage being more important overseas. This can result from ecological or economic constraints, but can also reveal differences in the perception of environmental ethics. These features make the French overseas territories a laboratory for interdisciplinary studies between human and environmental sciences. Interdisciplinary studies focusing on common issues based on the management of invasive species overseas are a potential source of methodological and conceptual innovations in each discipline, and can help developing innovative solutions for their sustainable managementLes invasions biologiques sont l’un des principaux facteurs de l’érosion de la biodiversité de l’Outre-Mer français. Or la prise en compte des facteurs humains est indispensable à une compréhension globale de la dynamique de ces espèces et de l’élaboration de stratégies de gestion efficaces. Outre-Mer, cette interaction entre sciences de la nature et sciences de l’homme dans l’étude des invasions biologiques doit intégrer les spécificités écologiques et sociétales de ces territoires. L’insularité, la distance géographique, les relations avec la métropole et le rattachement à un espace économique occidental, sont autant de facteurs qui influencent aussi bien l’évolution des écosystèmes que celle des sociétés. Constitué majoritairement d’îles océaniques de la zone intertropicale, l’Outre-Mer français comprend plusieurs territoires situés dans des « hot-spots » de biodiversité particulièrement riches en espèces endémiques, mais aussi particulièrement sensibles aux invasions par des espèces introduites. Dans les politiques publiques de conservation de la biodiversité ultramarine, la notion de patrimoine naturel est prépondérante sur celle de services écosystémiques. Cette différence peut être interprétée au niveau biologique et économique, mais peut également provenir de perceptions éthiques différentes. Ces particularités font de l’Outre-Mer français un laboratoire pour les études interdisciplinaires des invasions biologiques. Focaliser ces études sur des questions communes basées sur la gestion des espèces invasives est potentiellement source d’innovations conceptuelles et méthodologiques au sein de chacune des disciplines, et peut permettre l’élaboration de solutions innovantes pour une gestion durable de ces espèce

    EVOLUTION DES USAGES DES AJONCS DANS LES ZONES D'ORIGINE ET ENVAHIES : QUELS IMPACTS SUR LA DYNAMIQUE ET LA GESTION ?

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    Version traduite en français de l'article publié en anglais dans la Revue d'Ecologie (Terre et Vie), Vol. 70, 2015 « Evolution of the uses of gorse in native and invaded regions : What are the impacts on its dynamics and management ? »L'introduction et l'expansion géographique des espèces invasives, comme leur régression, suivent souvent des processus où le rôle de l'Homme est central. C'est le cas de l'Ajonc d'Europe (Ulex europaeus) qui a été introduit volontairement dans plus de 30 pays différents, et est considéré comme l'une des « 100 of the world's worst invasive species » par l'UICN. Dans sa zone d'origine (principalement Grande-Bretagne, Bretagne, et Galice), il n'est pas perçu comme problématique car il fait l'objet d'une gestion régulière et efficace. L'ajonc y a longtemps servi d'auxiliaire agricole, fournissant notamment du fourrage, et les pratiques de gestion se sont développées parallèlement à ces usages. Cependant, la plupart de ces pratiques et usages n'ont pas été transposés dans les zones introduites. Notre étude a pour but de décrire l'évolution des usages et pratiques de gestion traditionnels et contemporains des ajoncs dans les zones d'origine comme dans les zones envahies, afin d'une part de retracer l'histoire et les motivations de son introduction de par le monde, d'autre part de proposer des pratiques de gestion novatrices et durables. Pour cela, nous avons été amenés à reparcourir les représentations et usages de la plante en zones d'origine comme en zones envahies. Les données historiques et contemporaines ont été recueillies par des recherches bibliographiques et documentaires. Nous avons également effectué un focus sur une zone d'origine (la Bretagne), et une zone envahie (l'île de La Réunion), à l'aide d'enquêtes par entretiens. Nous avons ainsi pu retracer le panorama des usages agricoles des ajoncs, les motivations de son introduction dans l'empire colonial européen, la perte progressive de ces usages, et les techniques contemporaines de contrôle. Nous avons également montré que les usages traditionnels de la plante et ses vertus demeurent connus dans la zone d'origine : les agriculteurs témoignent d'un intérêt pour tenter de recycler ses qualités fourragères, et les partenaires institutionnels et industriels pour en faire une ressource commercialisable (combustible, fourrage, fertilisant). On observe également des essais pour des innovations de gestion, dans les espaces naturels, comme dans les espaces agricoles. Ces travaux suggèrent des innovations possibles, ainsi que leurs limites, pour les zones envahies

    Les invasions biologiques entre écologie et sciences sociales: Quelles spécificités pour l'outre-mer français?

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    International audienceLes invasions biologiques sont l'un des principaux facteurs de l'érosion de la biodiversité de l'Outre-Mer français. Or la prise en compte des facteurs humains est indispensable à une compréhension globale de la dynamique de ces espèces et de l'élaboration de stratégies de gestion efficaces. Outre-mer, cette interaction entre sciences de la nature et sciences de l'homme dans l'étude des invasions biologiques doit intégrer les spécificités écologiques et sociétales de ces territoires. L'insularité, la distance géographique, les relations avec la métropole et le rattachement à un espace économique occidental, sont autant de facteurs qui influencent aussi bien l'évolution des écosystèmes que celle des sociétés

    Evolution of the uses of gorse in native and invaded regions: what are the impact on its dynamics and management?

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    International audienceThe introduction and geographic expansion of invasive species, as well as their possible decline, often follow processes in which humans play a central role. This is the case for gorse (Ulex europaeus), which was intentionally introduced into more than 30 countries and is considered as one of the " 100 of the world's worst invasive species " by the IUCN. Within its native range (Western Europe), it is very widespread in Great Britain, Brittany and Galicia, but it is not seen as a problem there as it is routinely and effectively managed. Gorse has long been used for agricultural purposes, and management practices have been developed in parallel to these uses. However, these practices and uses have not always been transferred to the introduced regions. The aim of our study was to investigate the changes in the use of gorse, as well as the traditional and contemporary management practices in its native and invaded ranges; partly to trace the history and motivations behind its introduction around the world, and partly to propose innovative and sustainable management practices. We retraced the history of the uses and perceptions of this plant in its native and invaded ranges by focusing on one native region (Brittany) and one invaded region (Reunion Island). Historical and contemporary data were collected using bibliographic and document searches as well as survey interviews. Thus, we were able to retrace the wide range of agricultural uses of gorse, the motivations behind its introduction into the European colonial empire, the gradual decline of these uses, and modern control techniques. We also show that the traditional uses of the plant and its virtues are still well-known in the native range: farmers are showing an interest in reemploying it for its fodder qualities, and institutional and industrial partners are interested in making use of it as a marketable resource (fuel, fodder and fertilizer). We also looked at tests for innovative management tools, in both natural and agricultural regions. These works suggest possible innovations, but also their limitations, for the invaded regions.Évolution des usages de l'ajonc dans ses régions d'origine ou envahies : quels impacts sur sa dynamique et sa gestion ?— L'introduction et l'expansion géographique des espèces invasives, comme leur régression, suivent souvent des processus où le rôle de l'Homme est central. C'est le cas de l'Ajonc d'Europe (Ulex europaeus) qui a été introduit volontairement dans plus de 30 pays différents, et est considéré comme l'une des « 100 of the world's worst invasive species » par l'UICN. Dans sa zone d'origine (principalement Grande-Bretagne, Bretagne, et Galice), il n'est pas perçu comme problématique car il fait l'objet d'une gestion régulière et efficace. L'ajonc y a longtemps servi d'auxiliaire agricole, fournissant notamment du fourrage, et les pratiques de gestion se sont développées parallèlement à ces usages. Cependant, la plupart de ces pratiques et usages n'ont pas été transposés dans les zones introduites. Notre étude a pour but de décrire l'évolution des usages et pratiques de gestion traditionnels et contemporains des ajoncs dans les zones d'origine comme dans les zones envahies, afin d'une part de retracer l'histoire et les motivations de son introduction de par le monde, d'autre part de proposer des pratiques de gestion novatrices et durables. Pour cela, nous avons été amenés à reparcourir les représentations et usages de la plante en zones d'origine comme en zones envahies. Les données historiques et contemporaines ont été recueillies par des recherches bibliographiques et documentaires. Nous avons également effectué un focus sur une zone d'origine (la Bretagne), et une zone envahie (l'île de La Réunion), à l'aide d'enquêtes par entretiens. Nous avons ainsi pu retracer le panorama des usages agricoles des ajoncs, les motivations de son introduction dans l'empire colonial européen, la perte progressive de ces usages, et les techniques contemporaines de contrôle. Nous avons également montré que les usages traditionnels de la plante et ses vertus demeurent connus dans la zone d'origine : les agriculteurs témoignent d'un intérêt pour tenter de recycler ses qualités fourragères, et les partenaires institutionnels et industriels pour en faire une ressource commercialisable (combustible, fourrage, fertilisant). On observe également des essais pour des innovations de gestion, dans les espaces naturels, comme dans les espaces agricoles. Ces travaux suggèrent des innovations possibles, ainsi que leurs limites, pour les zones envahies

    Premiers effets de la nouvelle politique des préretraites agricoles en Pologne

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    La Pologne met en œuvre depuis 2004 une mesure de préretraite cofinancée par l’Union européenne visant à restructurer les exploitations agricoles sur le modèle des politiques structurelles initiées en France et en Europe depuis les années 1960. Plus de 50 000 exploitations en ont bénéficié en trois années. Ce premier bilan montre les capacités très fortes de résistance et d’adaptation du modèle familial paysan polonais dans le contexte européen. Si le nombre des très petites exploitations diminue légèrement depuis 2005, le nombre de celles dont la surface est comprise entre 2 et 10 ha augmente, alors qu’elles sont souvent jugées non viables par les autorités polonaises. Les enquêtes menées dans quatre petites régions montrent que le niveau de vie permis par les revenus composites de ces ménages agricoles est équivalent à la moyenne polonaise ce qui est un élément fort expliquant la permanence de ces petites et moyennes structures difficilement viables sur la seule base de l’activité agricole. La mesure tend donc à conforter les stratégies paysannes de maintien économique et patrimonial des exploitations grâce à des revenus extra agricoles et à la solidarité entre générations. La modification de la mesure de préretraites prévue pour la période 2007-2013 qui impose une taille minimale des exploitations pour le cédant comme pour le preneur, cherche à recentrer cette mesure vers son objectif initial de restructuration.An early retirement measure co-financed by European Union has been achieved in Poland since 2004. It aimed to restructuring the farming sector by applying a measure inspired by modernisation policies initiated in France and Europe since the 1960’s. Over 50 000 polish farms obtained this early-retirement measure between 2004 and 2006. Recent observations show the strong capacities of resistance and adaptation of the polish family-farm model within the new European context. If the number of very small farms has slightly diminished since 2005, the number of structures comprised between 2 and 10 ha has increased in the meantime, whereas this category is often evaluated as non-viable by Polish authorities. An enquiry carried in four small polish regions shows that the level of livelihood obtained thanks to both those farms and to composite incomes is comparable to the national average: this is a strong element explaining the permanence of those small and medium-sized structures. The early retirement measure drives to consolidate the peasant-like strategies aiming to maintain the economical and patrimonial role of the farm thanks to complementary incomes, obtained through both extra-farming activities and to solidarity between generations. The modification of the early-retirement measure planed for the 2007-2013 period now imposes a minimal size for the transmitted farm as well as for the farm benefiting of the land transmitted: in other terms, the measure has been refocused around a restructuring aim

    Évolution des usages de l’ajonc dans ses régions d’origine ou envahies : quels impacts sur sa dynamique et sa gestion ?

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    L’introduction et l’expansion géographique des espèces invasives, comme leur régression, suivent souvent des processus où le rôle de l’Homme est central. C’est le cas de l’Ajonc d’Europe (Ulex europaeus) qui a été introduit volontairement dans plus de 30 pays différents, et est considéré comme l’une des « 100 of the world’s worst invasive species » par l'UICN. Dans sa zone d’origine (principalement Grande-Bretagne, Bretagne, et Galice), il n’est pas perçu comme problématique car il fait l’objet d’une gestion régulière et efficace. L’ajonc y a longtemps servi d’auxiliaire agricole, fournissant notamment du fourrage, et les pratiques de gestion se sont développées parallèlement à ces usages. Cependant, la plupart de ces pratiques et usages n’ont pas été transposés dans les zones introduites. Notre étude a pour but de décrire l’évolution des usages et pratiques de gestion traditionnels et contemporains des ajoncs dans les zones d’origine comme dans les zones envahies, afin d’une part de retracer l’histoire et les motivations de son introduction de par le monde, d’autre part de proposer des pratiques de gestion novatrices et durables. Pour cela, nous avons été amenés à reparcourir les représentations et usages de la plante en zones d’origine comme en zones envahies. Les données historiques et contemporaines ont été recueillies par des recherches bibliographiques et documentaires. Nous avons également effectué un focus sur une zone d’origine (la Bretagne), et une zone envahie (l’île de La Réunion), à l’aide d'enquêtes par entretiens. Nous avons ainsi pu retracer le panorama des usages agricoles des ajoncs, les motivations de son introduction dans l’empire colonial européen, la perte progressive de ces usages, et les techniques contemporaines de contrôle. Nous avons également montré que les usages traditionnels de la plante et ses vertus demeurent connus dans la zone d’origine : les agriculteurs témoignent d’un intérêt pour tenter de recycler ses qualités fourragères, et les partenaires institutionnels et industriels pour en faire une ressource commercialisable (combustible, fourrage, fertilisant). On observe également des essais pour des innovations de gestion, dans les espaces naturels, comme dans les espaces agricoles. Ces travaux suggèrent des innovations possibles, ainsi que leurs limites, pour les zones envahies.The introduction and geographic expansion of invasive species, as well as their possible decline, often follow processes in which humans play a central role. This is the case for gorse (Ulex europaeus), which was intentionally introduced into more than 30 countries and is considered as one of the “100 of the world’s worst invasive species” by the IUCN. Within its native range (Western Europe), it is very widespread in Great Britain, Brittany and Galicia, but it is not seen as a problem there as it is routinely and effectively managed. Gorse has long been used for agricultural purposes, and management practices have been developed in parallel to these uses. However, these practices and uses have not always been transferred to the introduced regions. The aim of our study was to investigate the changes in the use of gorse, as well as the traditional and contemporary management practices in its native and invaded ranges; partly to trace the history and motivations behind its introduction around the world, and partly to propose innovative and sustainable management practices. We retraced the history of the uses and perceptions of this plant in its native and invaded ranges by focusing on one native region (Brittany) and one invaded region (Reunion Island). Historical and contemporary data were collected using bibliographic and document searches as well as survey interviews. Thus, we were able to retrace the wide range of agricultural uses of gorse, the motivations behind its introduction into the European colonial empire, the gradual decline of these uses, and modern control techniques. We also show that the traditional uses of the plant and its virtues are still well-known in the native range: farmers are showing an interest in reemploying it for its fodder qualities, and institutional and industrial partners are interested in making use of it as a marketable resource (fuel, fodder and fertilizer). We also looked at tests for innovative management tools, in both natural and agricultural regions. These works suggest possible innovations, but also their limitations, for the invaded region

    PAC et transition agricole en Pologne et Roumanie : les nouveaux termes du processus

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    Dans les textes fondateurs justifiant aides agricoles européennes versées avant et après l’adhésion de la Roumanie et de la Pologne à l’Union, le terme "transition" a successivement reflété différentes phases du projet européen de restructuration du secteur agricole de ces deux pays. Toutefois, les ambitions affichées dans cette rhétorique contemporaine de justification des aides du 1er et 2nd pilier de la PAC ne sont que partiellement atteintes dans les faits : si le projet modernisateur dominant semble en bonne voie, les aides au développement rural durable, destinées aux zones et aux exploitations les plus paysannes, manquent leur cible.In the seminal texts justifying the European supports dedicated to agriculture before and after the entry of Romania and Poland in European, Union, the term of "transition" has successively reflected different phases of the European project for restructuring the farming sector of those two countries. However, the ambitions shown in the contemporary rhetoric of justification of the CAP 1st and 2nd pilar are only partially meat: if the dominant modernisation project seems in good way, the supports to sustainable rural development dedicated to the most peasant-like areas and farms miss their target
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