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    Impact des nouvelles recommandations du traitement médicamenteux de l ostéoporose post-ménopausique (Étude rétrospective des patientes vues en consultation Ostéoporose au CHU de Rouen entre 2006 et 2012)

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    L ostéoporose est une maladie généralisée du squelette responsable d une fragilité osseuse exagérée et donc d un risque élevé de fracture. Le diagnostic et le traitement de l ostéoporose font encore défaut à ce jour puisqu on estime que seuls 20% des patients en bénéficient après une fracture. Les nouvelles recommandations du traitement médicamenteux ont été éditées en 2012 sous l égide de la SFR, du GRIO et de différentes sociétés savantes, remplaçant les dernières recommandations de la HAS de 2006. Le but de notre étude est d évaluer l impact des nouvelles recommandations du traitement médicamenteux de l ostéoporose post-ménopausique dans le cadre d une pratique quotidienne au sein d une consultation ostéoporose . Matériel et méthodes - Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, au sein d une consultation ostéoporose réalisée au sein du service de Rhumatologie du CHU de Rouen. Nous avons sélectionné les patientes ménopausées, sans ostéoporose secondaire, vues en consultation entre Janvier 2006 et Décembre 2011. Les données épidémiologiques et cliniques des patientes ont été recueillies, permettant de justifier l indication d un traitement de l ostéoporose pour chaque patientes avec les recommandations 2006 et 2012. Résultats 231 patientes ont été incluses, 85 dans le groupe non fracturé , 47 dans le groupe fracture non sévère et 99 dans le groupe fracture sévère . 187 patientes (80,1%) avaient une indication au traitement médicamenteux avec les recommandations 2006 contre 173 (75,9%) avec les recommandations 2012. Pour 26 patientes (11,3%) il existe une discordance dans l indication au traitement avec les deux recommandations. Pour 24 de ces 26 patientes (92,3%), la discordance est liée au calcul du score FRAX®. Conclusion - Les nouvelles recommandations du traitement de l ostéoporose postménopausique ont un faible impact sur l indication au traitement de l ostéoporose postménoapusique. Le score FRAX® confirme son rôle majeur lorsque son calcul est indiqué, entraînant une diminution des indications au traitement avec les recommandations de 2012 par rapport à celles de 2006.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Intérêt de l évaluation systématique de la micro-architecture osseuse par technique BMA en complément de la densitométrie osseuse dans une population de patients fracturés

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    L ostéoporose est une maladie diffuse du squelette associant baisse de la densité minérale osseuse et altérations microarchitecturales. L ostéodensitométrie, examen de référence pour le diagnostic d ostéoporose n évalue pas spécifiquement ces altérations. De nouveaux outils d imagerie sont développés afin de les étudier de manière non invasive, parmi lesquels le BMA , technique basée sur l analyse fractale. Matériel et méthodes : 77 patients fracturés ont répondu à un questionnaire évaluant les facteurs de risques d ostéoporose et bénéficié d une ostéodensitométrie au rachis lombaire, col fémoral et avant-bras et d une mesure de la microarchitecture osseuse par BMA (D3A Medical Systems) au col fémoral et à l avant-bras. Résultats : Nous retrouvons un lien entre paramètres densitométriques et microarchitecturaux aux deux sites de mesure, avec une corrélation négative au col fémoral. Il existe une corrélation positive entre paramètres densitométriques au col fémoral et microarchitecturaux à l avant-bras. Nous retrouvons une corrélation entre les trois paramètres microarchitecturaux sur un même site, mais pas entre paramètres de deux sites différents. Nous mettons en évidence une corrélation positive entre paramètres densitométriques aux deux sites et paramètres morphologiques, et négative entre ceux-ci et les paramètres microarchitecturaux au col fémoral. Enfin, nous ne retrouvons pas de corrélation entre paramètres microarchitecturaux au col fémoral et score FRAX. Conclusion : L évaluation de la microarchitecture osseuse par BMA à deux sites de mesure permet d apporter des informations complémentaires à l ostéodensitométrie, notamment chez des patients en surpoids ou obèses pour lesquels les paramètres densitométriques seuls ne reflètent souvent pas complétement le risque fracturaire.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Gene profiling in white blood cells predicts infliximab responsiveness in rheumatoid arthritis

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    As indicators of responsiveness to a tumour necrosis factor (TNF)α blocking agent (infliximab) are lacking in rheumatoid arthritis, we have used gene profiling in peripheral blood mononuclear cells to predict a good versus poor response to infliximab. Thirty three patients with very active disease (Disease Activity Score 28 >5.1) that resisted weekly methotrexate therapy were given infliximab at baseline, weeks 2 and 6, and every 8th week thereafter. The patients were categorized as responders if a change of Disease Activity Score 28 = 1.2 was obtained at 3 months. Mononuclear cell RNAs were collected at baseline and at three months from responders and non-responders. The baseline RNAs were hybridised to a microarray of 10,000 non-redundant human cDNAs. In 6 responders and 7 non-responders, 41 mRNAs identified by microarray analysis were expressed as a function of the response to treatment and an unsupervised hierarchical clustering perfectly separated these responders from non-responders. The informativeness of 20 of these 41 transcripts, as measured by qRT-PCR, was re-assessed in 20 other patients. The combined levels of these 20 transcripts properly classified 16 out of 20 patients in a leave-one-out procedure, with a sensitivity of 90% and a specificity of 70%, whereas a set of only 8 transcripts properly classified 18/20 patients. Trends for changes in various transcript levels at three months tightly correlated with treatment responsiveness and a down-regulation of specific transcript levels was observed in non-responders only. Our gene profiling obtained by a non-invasive procedure should now be used to predict the likely responders to an infliximab/methotrexate combination

    Association between the TNFRII 196R allele and diagnosis of rheumatoid arthritis

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    Tumour necrosis factor (TNF)-α plays a key role in the pathogenesis of rheumatoid arthritis (RA). It binds to two receptors, namely TNF receptor (TNFR)I and TNFRII. Several studies have suggested an association between TNFRII 196R/R genotype and RA. The objective of the present study was to evaluate the predictive value of the TNFRII 196R allele for RA diagnosis and prognosis in a cohort of patients with very early arthritis. We followed up a total of 278 patients recruited from the community, who had swelling of at least two joints that had persisted for longer than 4 weeks but had been evolving for less than 6 months, and who had not received disease-modifying antirheumatic drugs or steroid therapy. At 2 years, patients were classified according to the American College of Rheumatology criteria. All patients were genotyped with respect to TNFRII 196M/R polymorphism. Radiographs of hands and feet (read according to the modified Sharp method) and the Health Assessment Questionnaire were used to quantify structural and functional severity. The cohort of 278 patients was found to include 156 and 122 RA and non-RA patients, respectively. The TNFRII 196R allele was found to be associated with RA (P = 0.002). However, progression of radiographic severity and Health Assessment Questionnaire scores over 1 year did not differ between carriers of the 196R allele and noncarriers. Our findings suggest that the TNFRII 196R allele may be associated with RA diagnosis but that it does not predict early radiographic progression or functional severity in patients with very early, unclassified arthritis

    Peut-on prédire la progression de l'atteinte structurale à 2 ans devant un rhumatisme inflammatoire débutant? (intérêt des marqueurs ostéo-cartilagineux dans la cohorte VErA (Very Early Arthritis))

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    Objectif : Etudier l'intérêt des marqueurs ostéo-cartilagineux pour prédire la progression de l'atteinte structurale à 2 ans chez des patients présentant un rhumatisme inflammatoire débutant (RID). 310 adultes (âge moyen 52 ans ; 68.5% de femmes) ont été inclus à partir d'un recrutement de type population générale . Etait retenu comme RID, la présence d'au moins 2 articulations gonflées pendant au moins 4 semaines, depuis moins de 6 mois (durée médiane : 4.1 mois). Aucun traitement de fond ou corticothérapie préalable n'était reçu. A l'inclusion ont été colligées : données cliniques, biologiques (VS, CRP, facteurs rhumatoïdes (FR), anti-CCP, Pyridinoline (PYD), Déoxypyridinoline (DPD), CTX sérique, Cartilage Oligomeric Matrix Protein (COMP), Ostéoprotégérine (OPG)), et radiologiques (Score de Sharp érosion, modifié par Van Der Heidje, par 2 lecteurs,avec séance de consensus). Les données ont été étudiées en analyse univariée puis en analyse en composante principale. Le critère de jugement à 2 ans était un delta du score de Sharp érosion >= 1. RESULTATS : L'analyse à 2 ans a porté sur 213 patients (1 décès, 1 perdu de vue, 29 refus de continuer, 61 autres rhumatismes classés, 5 données radiologiques manquantes). Parmi ces 213 patients, seuls 42 étaient évolutifs (19.7%). En analyse univariée, il existe une association significative de la COMP (p=0.01,7), de la VS (p=0.036), du FR IgG et IgA (p=0.007et p=0.044) et des anti-CCP (p=4.16 10-5) avec la progression de l'atteinte structurale. L'association de la PYD et du FR IgM est à la limite de la significativité (p=0.05.~. L'OPG, le CTX sérique, la DPD et la CRP ne sont pas associés à l'aggravation structurale. En analyse en composante principale, 75% des patients sont classés correctement en progresseurs ou non progresseurs à l'aide de ces 5 marqueurs. La COMP permet un gain de sensibilité (Se=61.5%) dans la détection des patients à risque (Se=52% pour les autres marqueurs). CONCLUSION : Devant un RID, la progression de l'atteinte structurale à 2 ans peut-être prédite à l'aide des paramètres suivants : Anti CCP, FR Ig A et IgG, VS et COMP, permettant ainsi d'identifier plus de 75% des patients à risque d'avoir une progression de l'atteinte structurale.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Prévention secondaire de l'ostéoporose chez des patients fracturés (résultats de la "filière ostéoporose" au CHU de Rouen)

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    La prévention secondaire de l'ostéoporose fracturaire est un enjeu majeur de santé publique. Cette prévention est actuellement insuffisante du fait d'un défaut prescription et d'une faible observance des traitements anti ostéoporotiques : moins de 20 % des patients bénéficient d'un traitement et presque un patient sur deux l'arrête avant la fin de la première année. La mise en place de filières de prise en charge de l'ostéoporose est une solution proposée pour y remédier. Nous rapportons ici l'expérience d'une filière de prise en charge de l'ostéoporose au CHU de Rouen. Patients et Méthodes. Etude observationnelle, de cohorte, prospective, menée pendant 18 mois, réalisée avec la coopération des services de chirurgie orthopédique et de traumatologie, de soins de suite, et de rhumatologie. Les patients âgés de plus de 50 ans, présentant une fracture à basse énergie récente se voyaient proposer une densitométrie osseuse et une consultation spécialisée dédiée à l'ostéoporose, puis un suivi à 6 mois en consultation, et par entretiens téléphoniques à 12 et 18 mois. 269 patients ont été inclus dans la filière pour 331 convoqués (81.3 %) L'âge moyen des patients inclus était de 73.7 ans pour les femmes et 70.4 ans pour les hommes. 238 d'entre eux présentaient une fracture ostéoporotique. Les plus fréquentes étaient celles de l'extrémité supérieure du fémur (43 %), du poignet (22 %) et de l'humérus (12 %). 70.1% des patients convoqués (92.3 % des patients ayant une fracture ostéoporotique) ont été traités, dont 72 % par bisphosphonate. La persistance des traitements était de 78.5 % à 6 mois, de 82.7 % à 18 mois. Les principales causes d'arrêt des traitements étaient l'intolérance (28 %), l'absence de renouvellement d'ordonnance (21 %), et les contraintes liées aux traitements (20 %). Cette filière de prévention secondaire de l'ostéoporose après une fracture à basse énergie, a permis la prise une charge de 81.3 % des patients convoqués et le traitement de 70.1 % d'entre eux. Un suivi spécialisé, avec notamment une consultation à 6 mois, était associé à une persistance du traitement supérieure à 80 % à 18 mois.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Prévention secondaire de l'ostéoporose chez des patients fracturés (résultats préliminaires de la "filière ostéoporose" au CHU de Rouen)

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    La fracture, conséquence majeure de l'ostéoporose du fait de sa morbi-mortalité, constitue une opportunité de prévention secondaire chez des patients à haut risque de nouvelle fracture. Alors que moins de 20 % des patients subissant une fracture à basse énergie ont une prise en charge de l'ostéoporose, plusieurs équipes ont tenté, avec plus ou moins de succès, de mettre en place une filière de soins afin d'optimiser cette prévention secondaire. Nous décrivons ici l'expérience de ce type de filière après 12 mois de fonctionnement. Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle, prospective, menée pendant un an, et réalisée grâce à la coopération d'un service de chirurgie orthopédique et de traumatologie, d'un service de soins de suite et d'un service de rhumatologie ; des patients âgés de 50 à 85 ans ayant subi récemment une fracture à basse énergie étaient signalés par une attachée de recherche clinique. Un rendez vous de consultation dédiée à l'ostéoporose, comprenant un examen clinique et une densitométrie osseuse, leur était proposée puis un traitement adapté était instauré. Une consultation de suivi à 6 mois était proposée. Résultats : 149 patients, âgés en moyenne de 72.9 ans pour les femmes et de 68.6 ans pour les hommes, ambulatoires (89 %) ont été vus en consultation. Les sites de fracture les plus fréquents étaient le col du fémur (41 %), le poignet (23 %), et l'humérus (10%); 91,3 % des patients avaient au moins un facteur de risque d'ostéoporose ou de fracture, 90 % présentaient une ostéoporose ou une ostéopénie. Un traitement anti-ostéoporotique a été proposé à 73,5 % des patients convoqués et les bisphosphonates étaient les plus prescrits (72 %). 66 patients ont été revus à 6 mois, avec une persistance thérapeutique de 75 %. Conclusions : La mise en place d'une filière de soins de prévention secondaire de l'ostéoporose a permis de traiter 73,5 % de patients ayant subi une fracture à basse énergie. Le succès de ce type de prise en charge est à confirmer à large échelle et à plus long terme.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Prévention des récidives de fractures chez les personnes polyhandicapées (enquête multicentrique française)

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    Le polyhandicap est caractérisé par l'association de déficiences motrice et mentale sévères qui conduisent à une restriction extrême de l'autonomie, et à une fragilité osseuse qui se manifeste par des fractures récidivantes, lors de contraintes mécaniques de faible énergie. Cette fragilité osseuse est multifactorielle, favorisée par une absence d'appui, des troubles du tonus postural, une dénutrition, un mauvais état général et des comorbidités notamment infectieuses, un traitement anticonvulsivant. Elle peut être aggravée par une carence en vitamine D ou en calcium. Nous avons réalisé une enquête rétrospective multicentrique dans 13 centres pour enfants et adultes polyhandicapés en France métropolitaine. Nous avons étudié les dossiers de 78 patients ayant présenté au moins une fracture ostéoporotique. Nous avons recensé 167 fractures, dont 87 % sans cause identifiée, prédominant aux membres inférieurs. Les patients les plus jeunes présentent surtout des fractures métaphysaires des genoux, alors que ceux qui ont fracturé à l'âge adulte ont surtout des fractures distales des 4 membres. Nous avons observé que la sévérité de la déficience motrice, la nutrition entérale, et l'absence d'exposition au soleil constituent des facteurs de risque de fracture. 98 % des patients ont bénéficié d'une prévention de la carence en vitamine D. 42 de ces patients ont reçu un traitement anti-ostéoporotique qui pouvait être un bisphosphonate oral ou intraveineux, du tériparatide, du ranélate de strontium, ou du raloxifène. Tous ces traitements ont été bien tolérés. 37 des patients traités ont été suivis de 1 à 14 ans après le traitement (moyenne 5,1), 28 n'ont présenté aucune récidive, 9 ont présenté 13 fractures survenant dans les 2 premières années de traitement. La prévention des facteurs de risque de fractures et la prévention des carences vitamino-calciques sont essentielles dans cette population, et les traitements anti-ostéoporotiques semblent réduire le risque fracturaire.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Facteurs prédictifs osseux et cartilagineux de la progression structurale à cinq ans dans un rhumatisme inflammatoire débutant (cohorte VErA (Very Early Arthritis))

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    Objectif: définir les facteurs prédictifs biologiques osseux et cartilagineux et densitométriques d'une progression structurale à cinq ans dans un rhumatisme inflammatoire débutant. Patients et méthodes : 140 patients ayant un rhumatisme inflammatoire débutant ont été suivis pendant cinq ans. Ils ont été divisés en deux groupes : progresseur, défini par une différence positive entre le score total de Sharp modifié par van der Heijde à cinq ans et celui à l'inclusion, et non progresseur en cas de différence nulle. A l'inclusion, outre les marqueurs inflammatoires et immunologiques, des marqueurs ostéo-cartilagineux ont été dosés. La densité minérale osseuse des mains a été mesurée tous les ans. Résultats : la VS, les facteurs rhumatoïdes, les anti-CCP, la COMP et le CTX-I sérique à l'inclusion sont les seules variables significativement différentes selon le groupe progresseur ou non progresseur. En régression logistique, les anti-CCP et le facteur rhumatoïde Ig-A sont prédictifs de progression structurale à 5 ans. La diminution de la densité minérale osseuse des mains sur la première année de suivi du rhumatisme est plus importante dans le groupe progresseur. La diminution de la densité minérale osseuse moyenne des mains est corrélée avec l'élévation du score de Sharp total et érosion sur les 5 ans. Conclusion : bien que la COMP et le CTX-I soient associés à la progression structurale à cinq ans, les anticorps anti-CCP et le facteur rhumatoïde Ig-A sont les facteurs prédictifs les plus forts de l'évolution radiologique d'un rhumatisme inflammatoire débutant.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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