69 research outputs found

    Politique de la prevocation chez les Hussards /

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    Reservoir computing with nonlinear micro

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    Deep Dynamic Neural Networks for Multimodal Gesture Segmentation and Recognition

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    This paper describes a novel method called Deep Dynamic Neural Networks (DDNN) for multimodal gesture recognition. A semi-supervised hierarchical dynamic framework based on a Hidden Markov Model (HMM) is proposed for simultaneous gesture segmentation and recognition where skeleton joint information, depth and RGB images, are the multimodal input observations. Unlike most traditional approaches that rely on the construction of complex handcrafted features, our approach learns high-level spatiotemporal representations using deep neural networks suited to the input modality: a Gaussian-Bernouilli Deep Belief Network (DBN) to handle skeletal dynamics, and a 3D Convolutional Neural Network (3DCNN) to manage and fuse batches of depth and RGB images. This is achieved through the modeling and learning of the emission probabilities of the HMM required to infer the gesture sequence. This purely data driven approach achieves a Jaccard index score of 0.81 in the ChaLearn LAP gesture spotting challenge. The performance is on par with a variety of state-of-the-art hand-tuned feature-based approaches and other learning-based methods, therefore opening the door to the use of deep learning techniques in order to further explore multimodal time series data

    France défaite et indifférence passionnée : Roger Nimier

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    Les autres avaient un idéal, la politique, l’hart [sic], la reuligion [sic], que sais-je. Mais nous ne pensions qu’à des tendresses vivantes ou des visages disparus. Voilà notre faute.Lettre inédite à Yvon Pierron, 13 février 1946. Pour Roger Nimier, la vingtième année coïncide avec les deuils de la Seconde Guerre mondiale et la surprise d’une idylle. Le « bleu » qui s’était engagé – mais trop tard pour combattre – découvre à son retour la disparition ou la dispersion de ses amis ; au même mo..

    Philippe Vilain ou le goût des sentiments

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    Né en 1969, Philippe Vilain a publié depuis 1997 neuf livres d’inspiration autobiographique qu’il qualifie de « romans/confessions », après avoir défendu l’autofiction (Défense de Narcisse, 2005). Quelques prix littéraires et des travaux universitaires lui donnent un début de légitimité. Or, ses fictions se caractérisent par la conjonction entre écriture et vie des sentiments, selon une pente autobiographique qui, après avoir été considérée comme fictionnelle, s’oriente depuis 2011 vers un contrat de type romanesque, avec Pas son genre (Prix Scrivere per Amore en 2012). Assiste-t-on, par l’autofiction comme par le roman, à une simple résurgence du roman d’analyse à la française, sous la protection de Benjamin Constant ? Dans le même mouvement se développent des figures d’antihéros et une éthique des sentiments, mais aussi une stylistique et une poétique. « L’écriture ne permet pas de revivre le passé, ni de retrouver ce que nous avons perdu, tout juste permet-elle, à celui qui n’attend pas trop d’elle, de sauver par des mots quelque chose de sa vie, de voler à l’oubli qui menace des images » (Paris l’après-midi, Grasset, Paris 2006, p. 82)

    L’hypothèse d’une écriture feuilletée : à propos des « années cinquante »

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    Les manuels d’histoire de la littérature, justiciables selon Clément Moisan d’une histoire en tant que genre, sont des productions décisives en ce qu’elles présentent une pratique exhibant des choix. Or, parmi les périodisations internes au xxe siècle qui y sont retenues, la génération ou la durée séparant les guerres semblent les types les plus fréquents de découpage, alors que la décennie fait presque figure d’exception. Une réflexion utile pourrait donc s’amorcer en examinant, à propos de ..

    Roman et histoire : errances, vérités

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    Historiens et créateurs se sont employés, particulièrement dans les décennies 1980 et 1990, à démasquer les totalitarismes du xxe siècle. Les fictions narratives ont alors assumé la perspective d’une histoire sans fin dernière et l’appel d’une éthique de la mémoire. En notre début de millénaire, des œuvres émergent et d’autres se renouvellent, qui usent elles aussi du référent historique, ouvrant la voie à des approches singulières, élaborant des formes décalées. Après sa période plutôt forma..

    Mélancolies dans le roman et histoire du dernier demi-siècle

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    Depuis les années 1980, il a été beaucoup question de la fin : des idéologies, des avant-gardes, de l’histoire, entre autres, et c’est là que mon étude prend source : parmi ce champ thématique du malaise et de la dépression, où se détachent formes et manifestations de la mélancolie. Des mélancolies, faudrait-il dire, puisqu’il ne s’agit pas d’un concept ni d’une idée, mais d’un mal du corps et/ou de l’esprit dont la perception a traversé l’histoire de l’Occident. Sa pluralité et son actualité..

    Les Hussards et l’Action française

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    Lancé en 1952 dans la revue de Sartre Les Temps modernes, le terme Hussards est censé désigner alors un jeune groupe littéraire « fasciste » comprenant Roger Nimier, romancier du Hussard bleu en 1950, Antoine Blondin et Jacques Laurent. Cette mouvance informelle à laquelle se rattache bientôt Michel Déon, se démembre en 1962 avec la mort précoce de Nimier. Sans reprendre la métaphore, Raoul Girardet avait situé Nimier et Laurent dès 1957 dans « l’héritage de l’Action Française ». La présente étude, s’attachant aux quatre auteurs, tente de retracer les relations qu’ils ont entretenues avec l’Action française pendant l’après-guerre et la guerre : étroites pour les aînés Laurent et Déon, d’imprégnation diffuse pour les deux cadets dont les options divergent face à Vichy et à la Collaboration. Aussi l’après-guerre fait apparaître des singularités, cependant que l’épuration suscite des convergences. La revue de Laurent dirigée contre Sartre, La Parisienne, réputée fief des Hussards, entretient une apparente unité autour du « dégagement » en littérature. Cessant de paraître au printemps 1958, elle en marque les limites. Progressivement, les quatre écrivains passent à une hostilité déclarée contre de Gaulle et sa politique algérienne. Au total, le libertinage intellectuel des Hussards, leur vision de l’Histoire et leur sensibilité classique semblent bien se placer dans la descendance du mouvement de Maurras.Coined in 1952 inn Sartre’s review Les Temps modernes, the term ‘hussars’ is supposed to designate a young literary group of ‘fascists’ among whom one finds Roger Nimier, the novelist who wrote the Blue Hussar in 1950, alongside Antoine Blondin and Jacques Laurent. This informal movement, to which Michel Déon soon becomes associated, breaks apart in 1962 with the premature death of Nimier. Without explicitly using the metaphor, Raoul Girardet had situated Nimier and Laurent within the AF tradition as early as 1957. This chapter studies all four authors and looks into the relations they had with AF during and after the war. Laurent and Déon were quite heavily involved in AF, while the two younger authors, whose attitude towards Vichy and collaboration vastly differed, were more distantly associated with it. After 1945, their paths diverged even more, even if the épuration elicits some degree of convergence among them. Laurent’s review, La Parisienne, which is constituted in response to Sartre’s, is allegedly the stronghold of the Hussars. It united them around the banner of literary disengagement. An unsuccessful venture, it folded in the spring of 1958. Little by little, all writers become opponents of De Gaulle and of his Algerian policy. All in all, the Hussars’intellectual libertinage, their vision of history and their classical sensibility show they are all inheritors of Maurras
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