27 research outputs found
Community Unionism: Organising for Fair Employment in Canada
More Canadian workers are in and out of work or in insecure jobs, prompting the (re)emergence of community unionism. We understand community unionism as a form of mobilization that occupies the centre range along a continuum of community organizing and trade union organizing. After contrasting the currently dominant model industrial unionism to the process-oriented community development mode of organizing, we illustrate the power of drawing on elements of both trade union and community organizing with a case study of Toronto Organizing for Fair Employment (TOFFE). Community unionism, like efforts of union renewal, can help build a stronger labour movement
Precarious Employment in the Canadian Labour Market: A Statistical Portrait
'Precarious employment' is a better concept for understanding labour market insecurity than the dominant concept in Canada, 'non-standard work.' We examine dimensions of precariousness between and within mutually exclusive forms of employment. The growth of 'non-standard work' is fuelled by increases in forms of employment that lack regulatory protection, such as own- account self-employment. Wage work falls along a continuum of precariousness measured as regulatory protection, control and income. Finally, employment in precarious forms is shaped by social location. White men are concentrated in the least precarious forms of employment, while white women, women of colour and youth are concentrated in the more precarious forms
The Gender of Precarious Employment in Canada
Nota: Las reglas de escritura de las referencias bibliográficas pueden variar segĂşn los diferentes dominios del conocimiento. Este documento está protegido por la ley de derechos de autor. La utilizaciĂłn de los servicios de Érudit (comprendida la reproducciĂłn) se rige por su polĂtica de utilizaciĂłn que se puede consultar en el UR
Self-Employed Workers Organize: Law, Policy, and Unions
Over a million self-employed Canadians work every day but many of them not entitled to the basic labour protections and rights such as minimum wages, maternity and parental leaves and benefits, pay equity, a safe and healthy working environment, and access to collective bargaining. The authors of Self-Employed Workers Organize offer a multi-disciplinary examination of the legal, political, and social realities that both limit collective action by self-employed workers and create huge impediments for unions attempting to organize them.
Through case studies of newspaper carriers, rural route mail couriers, personal care workers, and freelance editors - four groups who have led pioneering efforts to organize - the authors provide a window into the ways political and economic conditions interact with class, ethnicity, and gender to shape the meaning and strategies of working men and women and show how these strategies have changed over time. They argue that the experiences of these workers demonstrate a pressing need to expand collective bargaining rights to include them.https://digitalcommons.osgoode.yorku.ca/faculty_books/1162/thumbnail.jp
The Gender of Precarious Employment in Canada
Cet article Ă©tudie la relation entre le sexe, les types d’emploi et l’ampleur de la prĂ©caritĂ© d’emploi au Canada. L’emploi prĂ©caire se dĂ©finit comme Ă©tant des formes d’emploi comportant des contrats d’emploi atypique, des avantages sociaux restreints, peu de droits en vertu de la loi, de l’insĂ©curitĂ©, de l’anciennetĂ© faible, des conditions de travail mĂ©diocres et un risque Ă©levĂ© au plan de la santĂ© physique. En faisant appel Ă des donnĂ©es d’enquĂŞte pour illustrer la « fĂ©minisation des normes du travail » (Vosko 2000), cet essai Ă©value le caractère sexuĂ© de l’augmentation de l’emploi prĂ©caire au sein de la main-d’oeuvre canadienne.L’article comprend quatre parties : la première passe en revue les termes retenus pour dĂ©crire et expliquer les changements survenus au plan de la relation d’emploi. Au Canada, il existe une tendance Ă l’effet de grouper ensemble un spectre assez large de formes d’emploi et d’amĂ©nagements du travail en une seule et mĂŞme catĂ©gorie, Ă savoir « le travail atypique » (Conseil Ă©conomique du Canada 1990 ; Krahn 1991). Cependant, on reconnaĂ®t d’importantes diffĂ©rences tant Ă l’intĂ©rieur qu’entre ces formes atypiques d’emploi (Bourhis et Wils 2001 ; Duffy et Pupo 1992 ; Fudge, Tucker et Vosko 2003 ; Lowe, Schellenberg et Davidman 1999 ; Mayer 1996 ; VallĂ©e 1999 ; Vosko 2000 ; Zeytinoglu et Muteshi 1999). Au contraire, les statisticiens et les universitaires en Europe ont abordĂ© le problème du dĂ©clin de la relation d’emploi standard en mettant en Ă©vidence la notion de l’emploi prĂ©caire (Rodgers et Rodgers 1989 ; Silver 1992). Beaucoup d’efforts de recherche malgrĂ© tout nĂ©glige encore de considĂ©rer le lien entre le sexe et la prĂ©caritĂ© d’emploi. Le « sexe » est ici dĂ©fini comme le processus par lequel les significations culturelles et les inĂ©galitĂ©s en termes de pouvoir, d’autoritĂ©, de droits et de privilèges en viennent Ă ĂŞtres associĂ©es avec une diffĂ©rence sexuelle (Lerner 1997 ; Scott 1986).Nous avons dĂ©veloppĂ© l’idĂ©e de relations d’emploi contemporaines comme Ă©tant caractĂ©risĂ©es par une fĂ©minisation des normes de l’emploi (Vosko 2000, 2003), un processus qui implique Ă la fois la continuitĂ© et le changement dans les tendances tant raciales que sexuĂ©es de la main-d’oeuvre. La fĂ©minisation est typiquement associĂ©e avec l’entrĂ©e des femmes dans la force de travail, encore que la fĂ©minisation des normes de l’emploi renvoie Ă des tendances plus vastes du marchĂ© du travail qui coĂŻncident avec la dĂ©tĂ©rioration de la relation d’emploi standard comme Ă©tant la norme et les formes non standard qui dĂ©montrent des qualitĂ©s d’emploi prĂ©caire associĂ©es aux femmes et Ă d’autres groupes marginaux (Vosko 2003). La fĂ©minisation des normes d’emploi comporte une multitude d’aspects, dont deux sont analysĂ©s ici : (1) la polarisation entre les femmes et entre les hommes et les femmes, façonnĂ©e par le sexe, la race et d’autres rapports sociaux ; (2) la sexualisation des tâches de façon Ă ce qu’elle ressemble Ă ce qu’on appelle « du travail pour les femmes » plus prĂ©caire, c’est-Ă -dire du travail reliĂ© Ă la dispense de soins et du travail non rĂ©munĂ©rĂ© dans la sphère domestique. Cependant, Ă cause des faiblesses des donnĂ©es, cette Ă©tude ne peut analyser la façon dont les relations ethniques contribuent Ă la fĂ©minisation des normes de l’emploi depuis que l’EnquĂŞte sur la population active et l’EnquĂŞte sociale gĂ©nĂ©rale recueillent des donnĂ©es fiables sur les sortes d’emploi qui se situent Ă l’extĂ©rieur de la relation d’emploi standard, mais elles ne parviennent pas Ă recueillir des donnĂ©es adĂ©quates touchant la race ou l’appartenance ethnique.La deuxième partie de cet article dĂ©crit l’approche mĂ©thodologique, qui comporte deux Ă©tapes. En vue d’établir si les formes d’emploi plus prĂ©caires augmentent parmi les hommes et les femmes, nous avons scinder l’emploi total en utilisant une typologie de formes mutuellement exclusives. Ce qui implique un effort de diffĂ©rencier les employĂ©s de ceux qui sont des travailleurs autonomes, une distinction qui renvoie au degrĂ© de protection lĂ©gislative. Les gens qui sont des travailleurs autonomes sont Ă leur tour rĂ©partis en deux catĂ©gories : ceux qui sont des employeurs et ceux qui travaillent Ă leur compte (ils n’ont pas de salariĂ©s). L’analyse porte alors sur le degrĂ© de certitude d’un travail continu en les catĂ©gorisant par le statut d’employĂ©s temporaires ou d’employĂ©s permanents. Finalement, chaque forme d’emploi retient la distinction entre un emploi Ă temps plein et un emploi Ă temps partiel, parce que cette distinction occupe une place centrale dans toute analyse du sexe de la prĂ©caritĂ©. La deuxième Ă©tape de l’analyse aborde la relation entre les formes de travail salariĂ© et les indicateurs de trois aspects additionnels de la prĂ©caritĂ© d’emploi : (1) la petite taille de l’entreprise (moins de 20) Ă titre d’indicateur de la protection lĂ©gislative ; (2) l’étendue de la syndicalisation comme indicateur du contrĂ´le sur le procès de travail et sur la protection lĂ©gislative ; (3) le salaire horaire comme indicateur de revenu.La troisième partie analyse le sexe et la prĂ©caritĂ© d’emploi au Canada en recourrant Ă des donnĂ©es tirĂ©es de l’EnquĂŞte sur la population active et l’EnquĂŞte sociale gĂ©nĂ©rale. Au cours de la pĂ©riode 1989-2001, pour les hommes et les femmes, le travail salariĂ© Ă plein temps et permanent a diminuĂ© alors que le travail salariĂ© temporaire et Ă plein temps et l’emploi des travailleurs Ă leur compte ont augmentĂ©Â ; on a observĂ© des augmentations significatives du travail salariĂ© temporaire Ă temps partiel dans le cas des femmes. En 2001, les hommes Ă©taient plus susceptibles que les femmes d’occuper des emplois permanents Ă temps plein, alors que les femmes avaient tendance Ă se retrouver dans des emplois Ă temps partiel, soit permanents, soit temporaires.Les employĂ©s permanents Ă temps plein sont les moins susceptibles d’oeuvrer dans des petites entreprises non syndiquĂ©es et ils gagnent des salaires plus Ă©levĂ©s que ceux gagnĂ©s par des personnes qui s’adonnent Ă d’autres formes de travail salariĂ©, encore qu’il existe aussi des diffĂ©rences entre des employĂ©s temporaires et ceux Ă temps partiel qui rĂ©sultent en un continuum de travail salariĂ© prĂ©caire. La prĂ©caritĂ© d’emploi s’accroĂ®t selon l’ordre suivant : les employĂ©s permanents Ă plein temps constituent la cohorte des moins prĂ©caires ; suivent les employĂ©s temporaires Ă plein temps, les permanents Ă temps partiel et les employĂ©s temporaires Ă temps partiel qui constituent le groupe des plus prĂ©caires. En analysant les diffĂ©rences propres au sexe en suivant ce continuum, on illustre ainsi la fĂ©minisation des normes d’emploi qui demeurent caractĂ©risĂ©e par Ă la fois la continuitĂ© et le changement dans les relations entre les personnes de sexe diffĂ©rent. Le changement se traduit par une « sexualisation des occupations » parmi les employĂ©s temporaires et ceux Ă temps partiel, lĂ oĂą quelques hommes, plus particulièrement les jeunes, bĂ©nĂ©ficient d’une protection lĂ©gislative rĂ©duite et possèdent moins de contrĂ´le tout comme beaucoup de femmes de tous les âges. Il existe une Ă©vidente continuitĂ© de la persistance des inĂ©galitĂ©s chez les employĂ©s permanents Ă plein temps, oĂą les hommes obtiennent un meilleur score que les femmes sur les trois indicateurs retenus. Cette continuitĂ© est Ă©galement Ă©vidente en termes de polarisation entre les hommes qui exercent une occupation salariĂ©e permanente Ă plein temps, d’un cĂ´tĂ©Â ; entre les femmes et les hommes dans un travail salariĂ© permanent Ă temps partiel et temporaire Ă temps partiel, d’un autre cĂ´tĂ©.La dernière partie consiste, en guise de conclusion, en une prĂ©sentation des rĂ©sultats clef. ConsidĂ©rĂ©es dans leur ensemble, ces donnĂ©es sur la sexualisation des tâches, la polarisation de la rĂ©munĂ©ration et la diffusion des formes prĂ©caires d’emploi reflètent bien le phĂ©nomène de fĂ©minisation de l’emploi prĂ©caire. Bien que les hommes dans des tâches rĂ©munĂ©rĂ©es Ă temps partiel et temporaires s’en tirent plutĂ´t mal, plus de femmes que d’hommes se retrouvent dans des types d’emploi oĂą des dimensions multiples de la prĂ©caritĂ© convergent. La participation des femmes dans le type le plus prĂ©caire de travail salariĂ© (temporaire Ă temps partiel) s’est accrue vers la fin des annĂ©es 90. Pour une analyse plus approfondie de la fĂ©minisation des normes d’emploi, d’autres travaux devront Ă©tudier comment varie l’emploi prĂ©caire selon d’autres facteurs, tels que la race et l’ethnie, selon les contextes sociaux importants, tels que l’occupation et le secteur d’activitĂ©s.This article examines the relationship between gender, forms of employment and dimensions of precarious employment in Canada, using data from the Labour Force Survey and the General Social Survey. Full-time permanent wage work decreased for both women and men between 1989 and 2001, but women remain more likely to be employed in part-time and temporary wage work as compared to men. Layering forms of wage work with indicators of regulatory protection, control and income results in a continuum with full-time permanent employees as the least precarious followed by full-time temporary, part-time permanent and then part-time temporary employees as the most precarious. The continuum is gendered through both inequalities between full-time permanent women and men and convergence in precariousness among part-time and temporary women and men. These findings reflect a feminization of employment norms characterized by both continuity and change in the social relations of gender.Este artĂculo examina la relaciĂłn entre el genero, las formas de empleo y las dimensiones del empleo precario en Canadá, utilizando datos de la Encuesta sobre la fuerza de trabajo y la Encuesta social general. El trabajo asalariado a tiempo completo ha disminuido tanto por las mujeres que por los hombre entre 1989 y 2001, pero las mujeres mantienen una probabilidad mayor que los hombres de ser empleadas a tiempo parcial y ocupar empleos temporales. Si procedemos a una clasificaciĂłn escalonada de las formas de trabajo asalariado segĂşn los indicadores de protecciĂłn reguladora, control e ingresos, se obtiene un continuum donde los empleados a tiempo completo figuran como los menos precarios, seguidos de los trabajadores temporales a tiempo completo y de los permanentes a tiempo parcial, mientras que los temporales a tiempo parcial representan los trabajadores mas precarios. Este continnum adopta un genero cuando se considera las desigualdades entre mujeres y hombres con empleo permanente a tiempo completo y la convergencia entre la precaridad de las mujeres y hombres con empleo a tiempo parcial o a estatuto temporal. Estos resultados reflejan la feminizaciĂłn de las normas de empleo que encarnan la continuidad y el cambio en las relaciones sociales de gĂ©nero