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    Évaluation de la prise en charge de la douleur à domicile par cathéter périnerveux pour la chirurgie ambulatoire du pied

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    Evaluation de la prise en charge de la douleur à domicile par cathéter périnerveux dans le cadre d'un réseau ville-hôpital pour la chirurgie ambulatoire du pied. Introduction : La chirurgie du pied est pourvoyeuse de fortes douleurs post-opératoires. L'analgésie post-opératoire en ambulatoire par cathéter d'analgésie périnerveux sciatique en position poplitée a montré son efficacité dans cette indication [1,2]. Le but de notre travail était de développer un réseau ville-hôpital de suivi de patients bénéficiant d'une analgésie périnerveuse sciatique en ambulatoire, en s'assurant de la sécurité (objectif principal) et de l'efficacité (objectif secondaire) de cette prise en charge. Matériel et Méthodes : Les patients bénéficiant d'une chirurgie d'Hallux-Valgus au CHU de Rouen et éligibles à une prise en charge ambulatoire ont été inclus dans le travail. Ils bénéficiaient de la mise en place d'un cathéter péri-sciatique tunnelisé en position poplitée. L'analgésie post-opératoire via le cathéter était assurée par un réservoir de ropivacaïne 0,2% connecté au cathéter avec un débit de 7 ml/h. Le lendemain et le surlendemain, le patient bénéficiait d'une visite à domicile par une infirmière diplômée d'Etat (IDE), encadrée par un réseau de soins à domicile, chargée de surveiller le cathéter et de rechercher une complication définissant notre paramètre principal (échelle visuelle analogique (EVA) > 60/100, signe(s) de toxicité des anesthésiques locaux (AL), signes infectieux). Par ailleurs, la prise d'antalgiques par voie systémique, tous problèmes concernant le cathéter ou la présence d'un bloc sensitivomoteur étaient colligées. Le cathéter était retiré à13.-L'ensernble des données était recueilli par l'IDE à domicile. Les résultats sont présentés sous forme de moyenne et écart-type pour les variables quantitatives et de pourcentage pour les variables qualitatives. Résultats : Soixante-dix patients ont été inclus entre janvier 2010 et décembre 2012 (85% de femmes, âge moyen de 45 ans +/- 15 ans). Six patients (8,5%) ont présenté une EVA > 60/100, dont deux ont nécessité une réhospitalisation pour gestion de l'analgésie. Aucun signe infectieux ou de toxicité systémique des AL n'a été relevé. Les EVA moyennes étaient de 14/100 +/- 19/100 à J1 et de 15/100 +1- 20/100 à J2. Des antalgiques systématiques ou de secours ont été pris dans 43% des cas à J1 et 60% à J2. Un bloc sensitivo-moteur complet a été observé chez 19% patients mais aucune complication trophique n'a été relevée. Aucun problème matériel n'a été signalé en dehors d'un retrait de cathéter jugé difficile par l'IDE sans nécessité d'hospitalisation. Discussion : Nous avons observé un taux d'échec d'analgésie de 8% dans notre étude, ce qui est comparable aux taux observés dans le cadre de la prise en charge analgésique par cathéter périnerveux dans la chirurgie du pied, en hospitalisation ou à domicile [1,2,3]. Aucune autre complication majeure n'a été relevée. Bien que notre étude porte sur une petite cohorte, ces résultats semblent encourageants et incitent à développer l'analgésie périnerveuse continue ambulatoire dans le cadre d'un réseau ville-hôpital pour d'autres indications chirurgicales orthopédiques. 1. Anesth Analg 1997; 2 : 383-6 2. Anesthesiotogy 2002; 4: 959-65 3. Acta Anaesthesioi Scand 2004; 3 : 337-41ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Répercussions respiratoires néonatales de l'utilisation de Remifentanil au cours d'un protocole d'anesthésie générale pour césarienne en urgence

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    Introduction: Des études récentes ont montré que l'utilisation du rémifentanil au cours des césariennes programmées sous AG chez des patientes à terme et sans pathologie obstétricale permettait d'assurer une meilleure stabilité hémodynamique, notamment lors de l'intubation orotrachéale'. Par ailleurs, ce protocole n'entraînait pas de répercussion majeure sur la fonction respiratoire chez le nouveau né. Une étude contre placebo a confirmé l'efficacité du rémifentanil sur la stabilité hémodynamique chez des patientes pré éclamptiques sévères, mais avait mis en évidence un score d'Apgar et un état respiratoire altérés chez les nouveaux nés soumis au rémifentanil. Le but de notre étude était d'évaluer les répercussions néonatales de l'utilisation du rémifentanil dans le cadre de l'AG en urgence, notamment sur des nouveaux nés prématurés. Matériel et Méthodes: Il s'agissait d'une étude préliminaire cas/témoin historique incluant de façon consécutive les enfants nés lors d'une césarienne réalisée en urgence et sous AG. Les données concernant les enfants nés dans un contexte de pré-éclampsie ont été exclues. Le protocole anesthésique était débuté, après préoxygénation, par l'administration d'un bolus de rémifentanil (0,5 g/kg sur 30 secondes) puis poursuivie en entretien à la dose de 0,1 g/kg/minute jusqu'à l'hystérotomie. Dès le bolus d'induction de rémifentanil terminé, l'administration de thiopental (5 mg/kg) suivie de celle de succinylcholine (1,5 mg/kg) étaient réalisées. Le critère de jugement principal était la survenue d'une détresse respiratoire chez le nouveau-né nécessitant une ventilation au masque. Les paramètres secondaires étaient les manoeuvres de réanimation chez le nouveau né ainsi que le score d'Apgar. Les sujets et cas témoins étaient appariés sur le terme, l'indication chirurgicale, puis sur le poids à la naissance. Les résultats sont représentés sous forme de moyenne (+- SEM) et la comparaison entre les 2 groupes réalisés par un test du Khi2. Résultats: Trente enfants issus de 27 grossesses ont été inclus dans le groupe rémifentanil. Le terme moyen était de 35,9(+-0.6) semaines d'aménorrhée contre 36,2 (+-0,6) dans le groupe contrôle, le poids moyen était de 2658(+-156) g dans le groupe rémifentanil et de 2606 (+-150) g dans le groupe contrôle (us). Discussion: Notre étude cas/témoin historique ne retrouve pas plus de détresse respiratoire chez les nouveaux nés de césariennes en urgence dans le groupe rémifentanil par rapport au groupe contrôle, n'ayant pas reçu de morphinique. Ces résultats préliminaires, bien qu'encourageants, doivent être confirmés par une étude prospective randomisée.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Intérêt du dosage plasmatique de l'Urotensine II dans le diagnostic du vasospasme post-hémorragie sous arachnoïdienne

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    Introduction : Le vasospasme des artères proximales est une complication de l'hémorragie sous arachnoïdienne (HSA). Il est impliqué dans la survenue d'une ischémie cérébrale retardée, responsable d'une morbi-mortalité importante. Les traitements préventifs et curatifs restent limités. Des progrès dans la connaissance de la physiopathologie du vasospasme et de l'ischémie cérébrale sont donc nécessaires pour améliorer la prise en charge de ces patients. L'Urotensine II est le vasoconstricteur le plus puissant connu à l'heure actuelle. La participation du système urotensinergique dans les complications de l'HSA a été mise en évidence dans des modèles murins d'HSA. Objectif : L'objectif de l'étude était de déterminer le taux plasmatique seuil d'UII des patients atteints d'une HSA développant un vasospasme des artères proximales. Type d'étude : Travail ancillaire d'un protocole de recherche débuté au CHU en Février 2010. Etude monocentrique, prospective et observationnelle. Patients et Méthodes : Les patients admis en réanimation pour une HSA d'origine anévrysmale, évaluée WFNS II à IV, ayant bénéficié de la pose d'une dérivation ventriculaire externe (DVE) et d'une exclusion anévrysmale dans les 3 jours suivant la prise en charge hospitalière étaient incluables. Des prélèvements sanguins ont été réalisés de J0 (date de pose de la DVE) à J8 pour les patients inclus. Parallèlement, une imagerie cérébrale était réalisée entre J8 et J11 pour rechercher un vasospasme et une ischémie cérébrale retardée. La courbe ROC et l'aire sous la courbe ROC (AUC) ont servi à déterminer l'intérêt du dosage plasmatique de l'UII dans la survenue d'un vasospasme et d'une ischémie cérébrale post HSA. L'indice de Youden (IY) a permis de définir une valeur seuil de la concentration plasmatique d'UII permettant de discriminer les patients développant un vasospasme. Résultats : Depuis juin 2011, sept patients ont été inclus. Trois patients avaient présenté un vasospasme et deux d'entre eux avaient aussi développé une ischémie cérébrale retardée. Un autre patient avait développé une ischémie cérébrale post-HSA sans vasospasme associé. La courbe ROC suggère que l'élévation de la concentration d'UII plasmatique est un facteur discriminant dans la survenue d'un vasospasme des artères proximales (AUC à 0,94). Le taux plasmatique seuil d'UII identifié est de 5,8 pg/100 L (IY à 0,83). La survenue d'une ischémie cérébrale retardée ne semble pas être reliée à des modifications des concentrations plasmatiques d'UII (AUC à 0,56). Conclusion : Dans ce travail reposant sur un petit effectif, l'augmentation du taux plasmatique d'UII semble corrélée avec la survenue d'un vasospasme. Si ce résultat était confirmé, cela serait le premier travail chez l'Homme à impliquer le système urotensinergique dans la survenue d'un vasospasme après une hémorragie sous arachnoïdienne. L'UII pourrait ainsi être utilisé comme biomarqueur dans cette pathologie.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Taux de colonisation bactérienne des cathéters périnerveux posés sous échographie (étude prospective)

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    INTRODUCTION : L'anesthésie locorégionale par cathéter périnerveux (CPN) périphérique est recommandée pour l'analgésie postopératoire précoce notamment après chirurgie orthopédique douloureuse. Le maintien du cathétérisme pendant plusieurs jours expose à un risque infectieux. L'introduction de l'échoguidage pour la mise en place de ces dispositifs pourrait influencer ce risque. Il n'existe aucune donnée dans la littérature concernant la répercussion de l'échoguidage sur le risque infectieux lié au CPN. Cette étude observationnelle prospective avait pour objectif d'évaluer l'impact de l'échoguidage sur la colonisation bactérienne des CPN. MATERIEL ET MÉTHODES : Tous les patients bénéficiant d'un CPN pour une chirurgie orthopédique au CHU de Rouen ont été inclus sur une période de 10 mois. Les CPN étaient mis en place dans des conditions strictes d'asepsie selon le libre choix du praticien soit sous échoguidage et neurostimulation associés, soit sous neurostimulation seule. L'analgésie continue était obtenue par l'administration de Ropivacaïne à 0.2% par un infuseur élastomérique. Le paramètre principal était le taux de colonisation des CPN obtenu par une technique de Brun Buisson. Les facteurs de risque de colonisation étaient par ailleurs étudiés. RÉSULTATS: L'étude a inclus 177 patients consécutifs bénéficiant d'un CPN, composés de 47% de femmes et de 52% d'hommes. d'âge moyen 48,2 +- 19 ans. Parmi ces 177 CPN, 95 ont été mis en place sous neurostimulation seule et 82 sous échoguidage et neurostimulation associés. Le taux de colonisation globale était de 8,3%. Parmi les 95 CPN mis en place sous neurostimulation seule, 5(5,3%) étaient colonisés et parmi les 82 CPN mis en place sous échoguidage et neurostimulation associés, 7 (8,5%) étaient colonisés. Aucun signe local ou général d'infection n'a été rapporté. Le germe le plus fréquemment retrouvé était le Staphylocoque à coagulase négative (53,3% des germes). CONCLUSION : L'échoguidage est une technique en plein essor en anesthésie-réanimation grâce à une miniaturisation des appareils d'échographie. Dans notre étude, l'échoguidage est associé à un taux de colonisation bactérienne des CPN faible, non augmenté par rapport à celui de CPN mis en place sous neurostimulation seule. Ce résultat reste à être confirmé par la réalisation d'une étude randomisée de plus grande envergure. Par ailleurs, il serait intéressant d'évaluer sur une plus grande cohorte de patients l'influence de l'échoguidage, non pas sur la colonisation bactérienne, mais directement sur les infections liées aux CPN. Enfin, cette étude semble confirmer le bénéfice de la tunnelisation sur le taux de colonisation bactérienne des CPN au site fémoral.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Étude de l effet de la tunnellisation sur la colonisation bactérienne des catheters périnerveux en position fémorale

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    L analgésie par cathéter périnerveux (CPN) fémoral est une technique efficace pour diminuer la douleur post-opératoire après une chirurgie du genou et ainsi faciliter la réhabilitation du patient. Comme tout dispositif invasif, le CPN expose à un risque infectieux dont la première étape est la colonisation bactérienne du CPN. La technique de tunnellisation pourrait permettre de diminuer ce risque. L objectif de l étude était d évaluer l effet de la tunnellisation sous-cutanée sur la colonisation bactérienne des CPN fémoraux. MATERIEL ET METHODES : Il s agit d une étude bicentrique, randomisée, contrôlée. Tous les patients bénéficiant de la pose d un CPN en position fémorale pour la prise en charge de la douleur après une chirurgie du genou ont été inclus sur une période de deux ans et randomisés en deux groupes : tunnellisation versus non tunnellisation. Après respect des conditions d asepsie chirurgicale, le CPN était mis en place sous neurostimulation. La tunnellisation était réalisée à l aide d un cathéter veineux périphérique 18 gauges, inséré latéralement en sous-cutané sur un trajet de 2 à 3 cm. Après une dose d induction, l analgésie était entretenue par une infusion continue de ropivacaïne 0,2% à la vitesse de 7 ml/h. Lors du retrait du CPN, son extrémité distale était mise culture selon la technique de Brun-Buisson. Le critère principal de jugement était le taux de colonisation bactérienne. Les critères de jugement secondaires étaient l incidence des infections liées au cathéter, le temps de réalisation de la tunnellisation et les problèmes techniques liés à la tunnellisation. RESULTATS : Trois cent trente-six patients ont été analysés (166 dans le groupe bénéficiant de la tunnellisation versus 170 dans le groupe non tunnellisé). Les principales indications chirurgicales étaient la chirurgie prothétique du genou et la ligamentoplastie. Le temps moyen de réalisation de la tunnellisation était de 39,7 secondes (+- 35,1). Des difficultés techniques ont été rencontrées chez deux patients (plicature du CPN). Vingt-trois CPN ont été retirés accidentellement dans le groupe non tunnellisé versus 10 dans le groupe tunnellisé (p = 0,02). Trente-trois CPN étaient colonisés, soit 9,8%. Il y avait significativement deux fois plus de CPN colonisés dans le groupe non tunnellisé (13,5% versus 6%, p = 0,02). Les facteurs de risque de colonisation mis en évidence étaient une durée de maintien du CPN supérieure à 48 heures (p = 0,03) et la prise de Méthotrexate en pré-opératoire (p = 0,02). Le germe le plus fréquemment retrouvé était le Staphylocoque à coagulase négative, mis en évidence dans 61% des cultures. Des signes inflammatoires locaux ont été retrouvés chez 9 patients mais aucune infection n a été rapportée. CONCLUSION : La tunnellisation est une technique simple et rapide qui permet de diminuer par deux le taux de colonisation bactérienne. Elle améliore, par ailleurs, la fixation du CPN en diminuant le taux d ablations accidentelles.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Technique d'induction et risque d'inhalation chez les patients ayant bénéficié d'une chirurgie amaigrissante

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    Background: To our knowledge no study regarding the anesthetic risk of patients who have undergone bariatric surgery has been performed. We conducted a study including patients with gastric banding or gastroplasty who, previously underwent plastic or functional surgery to assess the risk of pulmonary aspiration in this population. Methoths: A retrospective case-control study was performed including all patients undergoing a plastic or functional surgery over 6 years period (2000 to 2005) at Rouen University Hospital. Two groups were defined: post-bariatric group included patients who had bariatric surgery (laparoscopic adjustable gastric banding or Mason's vertical gastroplasty) before underwent the plastic or orthopedic surgery, non-bariatric group were all the others patients. Data included anesthetic management were recorded in a computer database. Incidence of pulmonary aspiration was the outcome variable. Results: A total of 208 plastic and functional operations (72 cases and 136 controls) were performed. Pulmonary aspiration is significantly (p<0.005) higher in post-bariatric group (5 patients: 6.9%) than in non-bariatric group (0 patient). For this complication, all the patients had previously gastric banding. One who no received prokinetic prophylaxis, required intensive care for severe pulmonary alteration. Conclusion: The risk of perioperative pulmonary aspiration in a patient after weight loss due to bariatric surgery is very significant.ROUEN-BU MĂ©decine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Dosage plasmatique des endozépines chez le patient septique, non septiique et le volontaire sain

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    Le sepsis est une pathologie fréquente et grave des services d'hospitalisation et de réanimation, dont la précocité de prise en charge conditionne l'efficacité du traitement. Les biomarqueurs actuels du sepsis n'ont pas toujours la spécificité requise permettant de discriminer l'origine infectieuse à l'état inflammatoire observé. Les endozépines (EZ) sont des ligands endogènes des récepteurs des benzodiazépines dont le taux plasmatique est augmenté dans un modèle murin de sepsis par ligature perforation cœcale. L'objectif de cette étude était d'étudier l'effet d'un sepsis d'origine abdominale sur le taux plasmatique des EZ chez l'Homme. MATERIEL ET METHODES : Au cours de cette étude prospective, descriptive et monocentrique, les patients ont été inclus dans trois groupes: septique, volontaire sain et non septique. Le groupe septique comportait des patients hospitalisés porteurs de sepsis et sepsis sévère d'origine abdominale. Les volontaires sains étaient appariés aux patients septiques pour le sexe et l'âge (+/- 5 ans). Le groupe non septique comportait des patients hospitalisés porteurs de pathologies inflammatoires digestives non infectieuses. Le paramètre principal de cette étude était le taux plasmatique des EZ dans les trois groupes par un dosage radioimmunologique. Par ailleurs, pour chaque patient les marqueurs traditionnels du sepsis étaient dosés. Enfin. les trois principales cytokines proinflammatoires (IL-1, IL-6 et TNF-a) étaient mesurés par méthode Elisa. La prise de benzodiazépines dans les trois mois était un facteur d'exclusion. Les résultats étaient exprimés sous foi-me de médiane [25-75ème percentiles].RESULTATS: Entre novembre 2006 et janvier 2009, 31 patients septiques ont été inclus et analysés (24 péritonites, 7 angiocholites). 23 volontaires sains et 13 non septiques (10 pancréatites aiguës et 3 cholécystites aiguës). Les groupes sont comparables en ce qui concerne les caractéristiques démographiques. Le taux plasmatique des EZ est significativement différent entre patients septiques et volontaires sains (50,5 [32,7-113,6] vs 6.0 [0-24]; p<0,001) et entre patients non septiques et volontaires sains (48,5 [47-50] vs 6,0 [0-24]; p<0,01). Le taux plasmatique des EZ est supérieur en cas de sepsis sévère (n=5) par rapport au sepsis (n=26) (113,6 [72,7-285,5] vs 42,8 [31,7-84,5]; p=0.02). DISCUSSION : Ces résultats montrent une élévation du taux plasmatique des EZ chez l'Homme dans les situations inflammatoires et septiques d'origine abdominale. En comparaison avec les autres biomarqueurs du sepsis, les EZ plasmatiques semblent être un marqueur sensible mais non spécifique puisque leur taux plasmatique est augmenté dans les pathologies inflammatoires qu'elles soient d'origine septiques ou non. Les analyses étant effectuées sur des résultats partiels, il n'est pas possible de proposer pour le moment de valeur seuil du taux plasmatique des EZ pour discriminer les populations septiques ou non. Cependant les tendances observées ici vont dans le sens d'une corrélation entre taux plasmatique des EZ et gravité du sepsis. Pour finir, la mesure du taux plasmatique d'EZ en routine n'est pour l'instant pas possible puisque le dosage est réalisé de façon expérimentale par RIA et qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de technique type ELISA.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Impact d une formation supportée par une plate-forme informatique sur l enseignement des bases fondamentales en Anesthésie-Réanimation

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    Introduction : L e-learning émerge depuis plusieurs années dans la pédagogie médicale grâce à l essor d Internet et de l informatisation personnelle. Dans cette mouvance, il a été créé à partir du site Internet de la faculté de médecine de Rouen, une plate-forme informatique regroupant l enseignement des bases fondamentales d Anesthésie-Réanimation. L objectif de ce travail a été d évaluer si un enseignement de type blended-learning (plate-forme informatique associée à des cours présentiels) permettait l amélioration des résultats à l examen de fin d année. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude multi-centrique, non randomisée qui incluait les DESAR de 1ère année des facultés de médecine d Amiens, Caen et Rouen sur les années 2010, 2011 et 2012. L e-learning a été instauré en 2011 à Caen et Rouen, par contre à Amiens, l enseignement est resté traditionnel sous la forme de cours magistraux (groupe contrôle). En 2012, les DESAR Rouennais ont bénéficié de l e-learning alors que les DESAR de Caen et Amiens formaient le groupe contrôle. Le paramètre principal était la note médiane des internes à l examen de fin d année. Les paramètres secondaires étaient le temps de travail auto-évalué, la satisfaction des DESAR vis-à-vis de cet enseignement et le rang ECN des différentes cohortes. Résultats : En 2011, il y avait une différence significative entre le groupe e-learning et le groupe contrôle (p<0.001) sans différence significative en termes de rangs aux ECN (p=0,15). En 2012, la différence est également significative (p<0.05) entre les deux groupes, avec une différence significative au niveau des rangs ECN (p=0.02). Il y avait une augmentation du temps de travail entre les deux sessions, 5 à 10h pour la première contre près de 20h pour la deuxième. Conclusion : L e-learning a permis une amélioration des résultats à l examen de fin d année. Cela semble s expliquer en grande partie par une augmentation du temps de travail personnel stimulé par la plate-forme informatique.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Evaluation de l'impact d'une prescription d'antalgiques réalisée lors de la consultation d'anesthésie sur l'incidence de la douleur à domicile en chirurgie ambulatoire orthopédique

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    Objectif de l'étude : La douleur post opératoire (DPO) à domicile en chirurgie ambulatoire est une problématique majeure. Pour améliorer sa prise en charge, les recommandations formulées en 2009 par la SFAR soulignent l'importance de rédiger les ordonnances d'antalgiques lors de la consultation pré-anesthésique. Peu de travaux ont réellement évalué l'effet d'une telle mesure sur la prise en charge des DPO. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de la prescription sur l'incidence de la DPO à domicile en chirurgie ambulatoire orthopédique. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective de type évaluation des pratiques professionnelles au sein de l'unité de chirurgie ambulatoire (UCA) orthopédique du CHU de Rouen de juin 2007 à juin 2009. Nous avons mis en place une prescription systématique d'antalgiques lors de la consultation d'anesthésie de juin 2008 à juin 2009. Nous avons ainsi pu déterminer deux périodes d'un an, sans et avec prescription systématique d'antalgiques. L'évaluation de cette mesure a été effectuée par l'intermédiaire d'un questionnaire téléphonique réalisé le lendemain de l'intervention. Le paramètre principal était l'incidence de la douleur (définie par une échelle numérique (IN) > à 3/10) au cours des deux périodes. Les paramètres secondaires étaient : les données démographiques et anesthésiques, l'incidence des douleurs modérées (EN à 3 dans les 24 premières heures post-opératoires à domicile. II n'existe pas de différence entre les deux périodes (30% au cours de la première période versus 27% lors de la deuxième période (p = 0,47)). L'analyse de sous-groupes a montré que dans le groupe AG, 30% de patients ont eu une IN> lors de la première période versus 18% pour la deuxième (p = 0,01). Par ailleurs, 55% des patients ont exprimé une douleur modérée (EN 0,001). En ce qui concerne l'incidence des NVPO : 4Io des patients étaient nauséeux et 2% ont eu des vomissements. Discussion : En accord avec la littérature, nous retrouvons un taux important de patients présentant une DPO à domicile (28%). La prescription systématique d'antalgiques lors de la consultation pré-anesthésique ne permet pas de diminuer de façon globale l'intensité des douleurs modérées à sévères. Seul le groupe AG a bénéficié de cette mesure avec une diminution quasiment par deux du nombre de patients algiques. La problématique des patients bénéficiant d'une ALR est celle de l'anticipation de la levée de bloc qui n'est pas suffisamment prise en compte dans notre structure (nécessité de notifier les horaires de prise systématique d'antalgiques sur la prescription et de développer l'analgésie par cathéter péri-nerveux). Enfin, le nombre de patients présentant une douleur faible est diminuée par deux entre les deux périodes et ce probablement grâce à une meilleure observance.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Identification par le médecin anesthésiste réanimatur des facteurs de risque d'inhalation bronchique périopératoire dans un contexte d'anesthésie en urgence

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    L'inhalation bronchique de liquide gastrique est une complication majeure et redoutée en anesthésie-réanimation car il s'agit d'une des causes essentielles de morbidité et mortalité. L'urgence est une des situations majorant ce risque. Le non respect des bonnes pratiques de prise en charge des patients considérés à risque d'inhalation est retrouvé dans 2/3 des cas d'inhalation mortelle. L'autre problématique est l'identification des facteurs de risque d'inhalation par le médecin anesthésiste-réanimateur lors de la consultation pré anesthésique. paramètre qui n'a jamais été étudié dans la littérature. Cette étude se propose d'évaluer la proportion d'identification de ces facteurs lors d'une anesthésie en urgence. MATERIEL ET METHODES : Cette étude était réalisée da façon prospective, descriptive, monocentrique au sein du bloc d'urgence du CHU de Rouen. Le paramètre principal était l'évaluation de la proportion de patients identifiés par le médecin anesthésiste réanimateur comme étant à risque d'inhalation au cours de l'anesthésie. RESULTATS : Quatre cents patients ont été inclus dont 178 présentant un facteur de risque d'inhalation.. Plus des trois quarts des patients (75,8%) présentant un ou plusieurs facteurs de risque ont été identifiés comme tel par le médecin anesthésiste-réanimateur. Les situations avec des troubles de conscience (100%) ou une absence de vacuité gastrique certaine (91,1%) étaient nettement mieux identifiées que celles avec un traitement morphinique préopératoire (50%) ou un reflux gastro-oesophagien (38,9%). La procédure anesthésique (mesures préventives préopératoires, induction à séquence rapide et manoeuvre de Sellick) était totalement suivie dans 6,4% des cas. En présence d'une pathologie occlusive abdominale, une vidange gastrique préopératoire n'était réalisée que dans 36,1%. Une induction à séquence rapide était réalisée pour 93,8% des patients et était associée à une manoeuvre de Sellick dans 15,6% des cas. Six cas d'inhalation de liquide gastrique sont survenus. Cinq patients ont développé une pneumopathie dont trois se sont compliquées d'un SDRA et une patiente est décédée. CONCLUSION : La proportion d'identification des facteurs de risque d'inhalation dans cette étude reste probablement insuffisante. La procédure recommandée de prise en charge de ces patients est perfectible notamment avec la réalisation systématique d'une vidange gastrique avant l'induction anesthésique en absence de vacuité gastrique.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
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