33 research outputs found

    Estimated incubation period distributions of mpox using cases from two international European festivals and outbreaks in a club in Berlin, May to June 2022

    Get PDF
    Background Since May 2022, an mpox outbreak affecting primarily men who have sex with men (MSM) has occurred in numerous non-endemic countries worldwide. As MSM frequently reported multiple sexual encounters in this outbreak, reliably determining the time of infection is difficult; consequently, estimation of the incubation period is challenging. Aim We aimed to provide valid and precise estimates of the incubation period distribution of mpox by using cases associated with early outbreak settings where infection likely occurred. Methods Colleagues in European countries were invited to provide information on exposure intervals and date of symptom onset for mpox cases who attended a fetish festival in Antwerp, Belgium, a gay pride festival in Gran Canaria, Spain or a particular club in Berlin, Germany, where early mpox outbreaks occurred. Cases of these outbreaks were pooled; doubly censored models using the log-normal, Weibull and Gamma distributions were fitted to estimate the incubation period distribution. Results We included data on 122 laboratory-confirmed cases from 10 European countries. Depending on the distribution used, the median incubation period ranged between 8 and 9 days, with 5th and 95th percentiles ranging from 2 to 3 and from 20 to 23 days, respectively. The shortest interval that included 50% of incubation periods spanned 8 days (4–11 days). Conclusion Current public health management of close contacts should consider that in approximately 5% of cases, the incubation period exceeds the commonly used monitoring period of 21 days

    Les facteurs associés au surpoids de l'enfant de 5 à 7 ans à la Réunion

    No full text
    TOURS-BU Médecine (372612103) / SudocSudocFranceF

    Part des syndromes du canal carpien attribuable à l’activité professionnelle parmi les professions et secteurs d’activité à risque, dans deux départements français

    No full text
    National audienceIntroduction – En France, le taux de sous-déclaration du syndrome du canal carpien (SCC), deuxième pathologie reconnue en maladie professionnelle, a été estimé en 2015 à 43%. L’objectif était de déterminer les fractions de risque de SCC attribuables chez les exposés (FRAE) à l’activité professionnelle, au sein des professions et secteurs d’activité à risque.Matériel et méthodes – Les données des patients opérés d’un SCC issues de deux études menées dans le Maine-et-Loire (2002-2003) et dans les Bouches-du-Rhône (2008-2009) ont été colligées pour le calcul des FRAE aux professions ou secteurs d’activité (emploi au moment de l’intervention) chez les patients y étant exposés. Le calcul était basé sur la détermination du risque relatif de la profession ou du secteur ajusté sur l’âge, selon la méthode de Mantel-Haenszel.Résultats – Chez les ouvriers et les ouvrières, les trois quarts des cas de SCC seraient attribuables à l’excès de risque associé à l’exercice de la profession. Les secteurs d’activité avec les FRAE de SCC les plus élevées étaient le secteur de l’industrie du cuir et de la chaussure chez les hommes (FRAE=93%) et le secteur de l’industrie automobile chez les femmes (FRAE=89%). Pour les professions précises, il s’agissait des couvreurs qualifiés chez les hommes (FRAE=97%) et des ouvrières du maraîchage et de l’horticulture chez les femmes (FRAE=94%). Au sein d’un même secteur d’activité, certaines professions avaient des fractions de risque attribuables au travail plus élevées que d’autres, y compris dans des secteurs ne présentant pas globalement d’excès de risque de SCC.Discussion – Le calcul des FRAE aux différents secteurs d’activité et/ou professions de SCC permet, lorsque ce calcul est possible, d’identifier des emplois à risque et contribue ainsi au ciblage de ces emplois pour les actions de prévention en milieu professionnel, en complément des statistiques de maladies professionnelles

    Étude de la survenue et de l’évolution de la lombalgie selon la situation de travail pendant le confinement lié à l’épidémie de Covid-19, du 17 mars au 10 mai 2020, en France métropolitaine

    No full text
    National audienceIntroduction – Avec le confinement mis en place pour lutter contre l’extension de l’épidémie deCovid-19, l’organisation professionnelle de la plupart des Français a fortement été modifiée, avec notamment des interruptions de travail et un déploiement massif du télétravail. L’objectif est ici de mesurer les effets de la modification de l’organisation du travail liée au confinement, sur la survenue et l’évolution de la lombalgie.Matériel et méthodes – Au cours de trois vagues de l’enquête CoviPrev menées par internet(panel BVA) en population générale entre le 8 juin et le 8 juillet 2020, les personnes en activité (n=3 224) ont été interrogées rétrospectivement sur leur situation de travail pendant le confinement et leurs symptômes du bas du dos (courbatures, douleurs, gêne), avant et à l’issue du confinement.Résultats – Le taux de survenue d’une lombalgie chez les travailleurs qui en étaient indemnes avant le confinement (n=2 113) était de 10,4% (IC95%: [9,1-10,7]). La situation de travail pendant le confinement était associée à la survenue d’une lombalgie avec un risque significativement augmenté chez les personnes qui étaient nouvellement placées en télétravail, et chez celles qui avaient continué à travailler à l’extérieur du domicile avec un rythme plus soutenu que d’habitude (vs celles qui avaient continué à travailler à l’extérieur du domicile au rythme habituel ; odds-ratio respectivement de 2,81 [1,77-4,46] et 2,76 [1,50-5,09]). La situation de travail pendant le confinement était également significativement associée à l’évolution des symptômes de lombalgie chez les travailleurs qui en souffraient avant le confinement (n=1 111, 34,3% [32,7-36,0]) avec un risque augmenté d’aggravation pour le travail à l’extérieur avec un rythme plus soutenu (odds-ratio 3,39 [1,38-8,31]) et plus de chances d’amélioration pour les travailleurs habituellement en télétravail (odds-ratio 1,86 [1,00-3,43]).Conclusion – Alors que l’épidémie de Covid-19 est de nouveau dans une phase croissante, des mesures pourraient être proposées aux travailleurs pour prévenir un nouvel accroissement de la lombalgie et de ses conséquences

    Psychosocial work factors and sleep problems: findings from the French national SIP survey

    No full text
    International audienceObjectivesThis study aimed at exploring the cross-sectional and prospective associations between psychosocial work factors and sleep problems.MethodsThe study population consisted of a national representative sample of the French working population (SIP survey). The sample sizes were 7506 and 3555 for the cross-sectional and prospective analyses. Sleep problems were defined by either sleep disturbances or insufficient sleep duration at least several times a week. Psychosocial work factors included classical (job strain model factors) and emergent factors (recognition, insecurity, role/ethical conflict, emotional demands, work–life imbalance, etc.). Occupational factors related to working time/hours and physical work environment were also included as well as covariates related to factors outside work. Statistical analyses were performed using weighted Poisson regression analysis.ResultsIn the cross-sectional analyses, psychological demands, low social support, low recognition, emotional demands, perception of danger, work–life imbalance and night work were found to be associated with sleep problems. In the prospective analyses, psychological demands and night work were predictive of sleep problems. Using a less conservative method, more factors were found to be associated with sleep problems. Dose–response associations were observed, showing that the more frequent the exposure to these factors, the higher the risk of sleep problems. No effect of repeated exposure was found on sleep problems.ConclusionClassical and emergent psychosocial work factors were associated with sleep problems. More prospective studies and prevention policies may be needed

    L’exposition professionnelle aux facteurs de risque biomécaniques : impact de l’ordonnance de 2017

    No full text
    National audienceObjective: We aimed to assess the number, the prevalence and the socio-occupational characteristics of the employees who were allowed to benefit from prevention measures due to their exposure to occupational biomechanical factors before and after the modification, by the reform (order no. 2017-1389), of the law dealing with occupational health and safety preventive measures.Methods: This study was based on the French national survey on occupational exposures (Sumer 2010). Almost 48,000 employees, representative of the French population, were included. Exposure to the four biomechanical factors, initially included in the law and associated with a minimum exposure threshold, were assessed during the employee’s interview by the occupational physician.Results: Before the reform, 31.2% of men and 23.6% of women were likely to benefit from measures of prevention due to their exposure to occupational biomechanical factors. Following the reform, 11,6% of men and 13,7% of women employees are still able to benefit from these occupational preventive measures, leading to an overall decrease of 3.3 million of beneficiaries.Conclusions: Although musculoskeletal disorders (MSD) remain the first cause of recognition as an occupational disease, the exclusion, by the reform, of three biomechanical occupational risk factors of MSDs from the preventives measures in occupational health and safety risk assessment will substantially decrease the number of employees exposed to biomechanical factors that could benefit from these preventive and compensatory occupational measures.Objectif : Cette étude vise à évaluer le nombre, la prévalence et les caractéristiques socioprofessionnelles des salariés en capacité d’acquérir des droits au titre d’une exposition à un facteur de risque professionnel de trouble musculo-squelettique (TMS) avant et après la réforme du dispositif de prévention de la pénibilité par l’ordonnance n° 2017-1389.Méthodes : Les analyses ont été réalisées à partir de l’enquête Surveillance médicale des expositions aux risques professionnels (Sumer 2010). Près de 48 000 salariés représentatifs de la population française ont répondu. Les expositions aux quatre contraintes biomécaniques initialement présentes dans le dispositif et associées à un seuil minimal d’exposition étaient évaluées pendant l’interview du salarié par le médecin.Résultats : Avant la réforme, 31,2 % des hommes et 23,6 % des femmes salariés étaient susceptibles d’acquérir des droits au titre d’une exposition à une contrainte biomécanique. Suite à la réforme, seuls 11,6 % des hommes et 13,7 % des femmes salariés sont toujours en mesure de bénéficier du dispositif de prévention de la pénibilité au titre d’une exposition à une contrainte biomécanique, soit une baisse globale de 3,3 millions de bénéficiaires, soit une baisse de 3,3 millions de bénéficiaires. Les hommes salariés du secteur de la construction et les femmes du secteur de la santé humaine et action sociale sont les plus concernés.Conclusions : Modifier la prise en compte des facteurs de risque professionnels biomécaniques de TMS n’est pas sans conséquence sur le nombre de bénéficiaires de prestations du dispositif de prévention de la pénibilité alors que les TMS restent la première cause de reconnaissance en maladie professionnelle
    corecore