36 research outputs found

    Modifications of powders properties by dry-coating: some examples of processes and products characteristics

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    International audienceDry-coating appears to be an interesting way to create new composite materials in various application areas, avoiding the use of solvents involved in traditional processes, like granulation. Moreover, dry coating processes can be performed on smaller particles sizes. Typical applications include, but are not limited to, altering flowability, solubility, dispersibility, wettability (hydrophilic/hydrophobic properties), electric, electrostatic, magnetic, optical, color, flavor, shape, etc. Particles with relatively large particle size (host particles, 1-500 µm) can be mechanically coated with fine particles (guest particles, 0,1-50 µm) in order to create new functionality or to improve their initial characteristics. In this study we present results obtained with various products and in particular more accurately in the case of silica host particles coated by magnesium stearate using two processes: the Hybridizer NSH0 of the Nara Machinery company and the Cyclomix of Hosokawa company. In this paper we describe the experimental investigation of an application of dry coating technique to change the surface properties of silica gel particles (d50 = 55 µm) coated with different mass ratio of magnesium stearate (MgSt; d50 = 4,6 µm): 1%, 5% and 15%. The products properties were characterised though different methods: particles size distribution (in order to examine the adhesion quality of the fine particles on host particles), flowability, wettability, Atomic Force Microscopy (AFM), and Electron Microscopy (ESEM). The flowability of the samples was characterized by measurements of the tapped and aerated densities. It has been shown in particular that the flowability of silica gel treated with and without MgSt in Hybridizer was not significantly affected and remained good. The wettability of silica gel was determined by measurements of the contact angle between the water drop and the powder bed prepared for each sample. The results obtained have shown that the coating of silica gel powder by hydrophobic magnesium stearate, can improve its hydrophobic properties

    Vitalism and the Resistance to Experimentation on Life in the Eighteenth Century

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    There is a familiar opposition between a ‘Scientific Revolution’ ethos and practice of experimentation, including experimentation on life, and a ‘vitalist’ reaction to this outlook. The former is often allied with different forms of mechanism – if all of Nature obeys mechanical laws, including living bodies, ‘iatromechanism’ should encounter no obstructions in investigating the particularities of animal-machines – or with more chimiatric theories of life and matter, as in the ‘Oxford Physiologists’. The latter reaction also comes in different, perhaps irreducibly heterogeneous forms, ranging from metaphysical and ethical objections to the destruction of life, as in Margaret Cavendish, to more epistemological objections against the usage of instruments, the ‘anatomical’ outlook and experimentation, e.g. in Locke and Sydenham. But I will mainly focus on a third anti-interventionist argument, which I call ‘vitalist’ since it is often articulated in the writings of the so-called Montpellier Vitalists, including their medical articles for the Encyclopédie. The vitalist argument against experimentation on life is subtly different from the metaphysical, ethical and epistemological arguments, although at times it may borrow from any of them. It expresses a Hippocratic sensibility – understood as an artifact of early modernity, not as some atemporal trait of medical thought – in which Life resists the experimenter, or conversely, for the experimenter to grasp something about Life, it will have to be without torturing or radically intervening in it. I suggest that this view does not have to imply that Nature is something mysterious or sacred; nor does the vitalist have to attack experimentation on life in the name of some ‘vital force’ – which makes it less surprising to find a vivisectionist like Claude Bernard sounding so close to the vitalists

    Ourika ou les couleurs de la mémoire

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    Chamayou Anne. Ourika ou les couleurs de la mémoire. In: Cahiers Saint Simon, n°29, 2001. Des Mémoires au roman : le roman de la mémoire. pp. 31-40

    Prologue

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    À moins que l’on n’adopte la devise de Figaro qui s’empresse de rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer, force est d’avouer que la rumeur du monde est plus terrifiante que gaie. C’est à elle pourtant que l’on doit ce livre sur le rire européen dont l’actualité a fourni l’idée. Publiées le 30 septembre 2005 dans un journal danois, 12 caricatures avaient enflammé le monde, soulevant partout les mêmes scènes d’indignation et de fureur. Peu importe à la vérité de l’histoire que ces protes..

    Seuls de Wajdi Mouawad ou le coût de la panne

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    Dans l’œuvre de Wajdi Mouawad, Seuls, l’aventure est celle de la création : création intellectuelle, personnelle et artistique tout à la fois. Mais sur le chemin du personnage principal de la pièce, les pannes sont constantes : elles sont à la fois la défaillance et l’activation du processus créatif dans sa dimension objective et subjective, toute création renvoyant ici à la rencontre de soi. Certes la panne a un coût - déperdition de sens, incompréhension, perte d’identité - mais elle a aussi un prix, la redécouverte de la vraie voie, le retour vers le territoire intérieur qui est reflux de l’origine, réappropriation d’un langage et recouvrement d’un destin

    Henri Michaux : un humour belge ?

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    « Quand un homme s’est mis en alexandrins, il a beaucoup de mal à rentrer dans le civil »H. Michaux « Tout de même, aller prétendre que Rimbaud est français », tonnait Aragon dans son Traité du style. Tout de même, aller prétendre que Michaux est belge ! Examiné du point de vue d’Aragon, les deux déclarations –les deux provocations– se confondent et se valent, mais la première seule est ironique. Car Henri Michaux, on l’oublie souvent, fut réellement belge même s’il a passé sa vie à non seule..

    La Carte et le Territoire : du potin à l’autofiction

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    Dans ce roman, le très controversé Michel Houellebecq s’est servi des potins qu’il génère dans la presse française pour faire son autoportrait et pour construire un récit rempli de chausse-trappes. Etendant le domaine du potin aux célébrités médiatiques du Tout-Paris et jouant des effets miroir qui unissent le romancier et ses personnages, La Carte et le Territoire prend la vérité dans les reflets troublants de la fiction : Houellebecq y affirme la force du mensonge romanesque et l’autorité souveraine de l’écrivain dans le monde terrorisant de l’information en réseau et de la communication numérique

    Si le potin m’était conté… : l’affaire Wilkes dans la correspondance de Diderot

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    « Il ne me manque pas un mot de toute leur affaire. Elle est plaisante ; et si vous n’étiez pas plus pressés de vous coucher que moi, je vous la raconterais tout comme leur domestique l’a dite à ma servante, qui s’est trouvée par hasard être sa payse, qui l’a redite à mon mari, qui me l’a redite »,Jacques le Fataliste et son maître, éd. GF, p129. Si le potin n’existait pas, Diderot l’aurait inventé. Sans parler de ses talents de causeur dans lesquels les potins entraient pour quelque chose, s..

    Rêves d’infini : profusion et unité dans La Tentation de Saint Antoine

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    Je ne me souviens plus d’avoir parlé avec Françoise de La Tentation de Saint Antoine – nous avons tant parlé ! – La relisant pour elle, je suis frappée des affinités qu’il y a entre ce texte et son propre univers et même, dans une certaine mesure, entre le Flaubert de cette Tentation et la personnalité intellectuelle de Françoise : même curiosité insatiable, même agacement devant le conformisme, même attrait pour le visuel, même passion pour les idées. Et cette figure d’anachorète éprouvé par..

    Fantômes d’écrivains

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    Par quoi les écrivains sont-ils habités ? Souvent par d’autres écrivains. Pas seulement parce qu’ils s’influencent ou s’inspirent les uns les autres mais parce que parfois ils écrivent à l’ombre de l’œuvre d’un autre, à la lumière du rayonnement laissé par un confrère célèbre, vivant ou mort, qu’ils admirent, qu’ils fuient, qui les enrichit ou les entrave. Ils écrivent alors en contrepoint de l’œuvre d’un autre, en dialogue ou en résistance. Ils sont travaillés par la présence d’un aîné ou d’un contemporain qui est pour eux une autorité à honorer, à dépasser, à combattre. Ce rapport à l’écrivain est une occasion de fécondité, de rivalité, au pire un véritable empêchement. Dans tous les cas, cette intime obsession, cette hantise les oblige à trouver leur propre voix, chercher leur propre espace et plus largement, décider du sens qu’ils donnent à leur propre quête. Ces fantômes d’écrivains sont donc bien ce qui hante leur création : ils la visitent et l’inquiètent, la rendent plus vivante, plus personnelle, la forcent à affirmer ses contours, fût-ce dans la destruction de cette figure intérieure qu’elle porte en elle et que tout à la fois elle enfouit et exhibe. Il s’agissait donc de traquer les fantômes dont est peuplée la littérature… Les articles de ce recueil explorent divers cas de relation intime entre un écrivain et un autre, diverses conditions singulières de création « hantée »
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