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    Large kidneys predict poor renal outcome in subjects with diabetes and chronic kidney disease

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Renal hypertrophy occurs early in diabetic nephropathy, its later value is unknown. Do large kidneys still predict poor outcome in patients with diabetes and Chronic Kidney Disease (CKD)?</p> <p>Methods</p> <p>Seventy-five patients with diabetes and CKD according to a Glomerular Filtration Rate (GFR, by 51Cr-EDTA clearance) below 60 mL/min/1.73 m<sup>2 </sup>or an Albumin Excretion Rate above 30 mg/24 H, had an ultrasound imaging of the kidneys and were cooperatively followed during five years by the Diabetology and Nephrology departments of the Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux.</p> <p>Results</p> <p>The patients were mainly men (44/75), aged 62 ± 13 yrs, with long-standing diabetes (duration:17 ± 9 yrs, 55/75 type 2), and CKD: initial GFR: 56.5 (8.5-209) mL/min/1.73 m<sup>2</sup>, AER: 196 (20-2358) mg/24 H. Their mean kidney lenght (108 ± 13 mm, 67-147) was correlated to the GFR (r = 0.23, p < 0.05). During the follow-up, 9/11 of the patients who had to start dialysis came from the half with the largest kidneys (LogRank: p < 0.05), despite a 40% higher initial isotopic GFR. Serum creatinine were initially lower (Small kidneys: 125 (79-320) μmol/L, Large: 103 (50-371), p < 0.05), but significantly increased in the "large kidneys" group at the end of the follow-up (Small kidneys: 129 (69-283) μmol/L, Large: 140 (50-952), p < 0.005 vs initial). The difference persisted in the patients with severe renal failure (KDOQI stages 4,5).</p> <p>Conclusions</p> <p>Large kidneys still predict progression in advanced CKD complicating diabetes. In these patients, ultrasound imaging not only excludes obstructive renal disease, but also provides information on the progression of the renal disease.</p

    Insuffisance rénale aiguë sur pyelonéphrite aiguë bilatérale (à propos de deux cas)

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    BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Absence de corrélation entre rigidité artérielle mesurée par la méthode du QKd et le débit de filtration glomérulaire isotopique dans une population de diabétiques insuffisants rénaux

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    INTRODUCTION : Les techniques de mesure de la rigidité artérielle permettent d'estimer l'artériosclérose. La rigidité artérielle est un paramètre clinique important. Elle a une valeur pronostique en morbimortalité cardiovasculaire. Elle est augmentée en cas de diabète et corrélée à la fonction rénale. Peu d'études ont cependant étudié ce lien avec des mesures isotopiques de la filtration glomérulaire, et aucune n'a été réalisée chez des patients tous diabétiques et insuffisants rénaux. METHODES : Une étude prospective de suivi de 47 patients diabétiques et insuffisants rénaux chroniques a été menée au CHU de Bordeaux. 20 d'entre eux ont pu bénéficier d'au moins une mesure de débit de filtration glomérulaire isotopique (DFGi) par clairance rénale du 51Cr-EDTA, et d'une mesure d'estimation de la rigidité artérielle par la méthode du QKd, développée par le Dr Philippe Gosse. Une revue rétrospective de tous les examens effectués ces 15 dernières années a permis de recruter 6 autres patients aux caractéristiques similaires. Chez ces 26 patients âgés de 64 +- 12 ans, dont 10 femmes, ont été étudiés le lien entre DFGi et QKd. RESULTATS : Pour les 26 patients, il n'y a pas de corrélation entre le DFGi et le QKd,par régression linéaire (R2 = 0,00058, p = 0,97). L'ancienneté du diabète n'influe sur le QKd que pour les diabétiques de type 2. CONCLUSION : Avec la limite de problèmes méthodologiques et d'un effectif réduit, l'absence de corrélation repose la question du lien entre DFGi et rigidité artéielle chez des patients diabétiques et insuffisants rénaux. Le caractère inédit de cette étude impose la réalisation d'autres études avec la technique du QKd, pour vérifier ce résultat discordant vis-à-vis des données de la littérature.INTRODUCTION : Evaluation of arterial stiffness allows estimation of arteriosclerosis. Arterial stiffness is an important clinical matter. Measures of arterial stiffness have showed ability to predict cardiovascular morbidity and mortality. Arterial stiffening, a physiological ageing process, is enhanced in diabetes mellitus (DM) and chronic kidney disease (CKD). Few studies have challenged the link between arterial stiffness and GFR, whn measured by isotopic markers (GFRi). None of them have been conducted only in diabetic patient with CKD. METHODS : A prospective study about 49 diabetic and CKD patients was carried out in the Bordeaux University Hospitals. At least one mesure of GFRi, and one of QKd, an arterial stiffness measure technique created by Dr Philippe Gosse, was available for 20 of these patients. 6 other patients were recruited, after a review of all that two examinations conducted on the last fifteen years. RESULTS : For the 26 patients, we observed no correlation between initial QKd and GFRi, by linear logistic regression (R2 = 0,00058, p = 0,97). Duration of DM had an effect on QKd, only when considering separately the type 2 DM patients. CONCLUSION : Our study was limited by a small sample size, and methodological matters about measures of GFRi and QKd. We did not observe a correlation between GFRi and arterial stiffness in diabetic and CKD patients. These negative results went against classical studies in the literature, which have been carried out with other techniques for arterial stiffness evaluation. Other studies must be carried out with the promising QKd technique, in diabetic and CKD patients.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Cahiers de Nutrition et de Diététique

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    Augmenter l’apport en végétaux, fruits, légumes, et diminuer les apports d’origines animale caractérisent les régimes à base de plantes. Les régimes végétariens (VG) et méditerranéens (MD) sont associés, en population générale, à une diminution de la survenue de la maladie rénale chronique (MRC). Cela peut être la conséquence de la diminution de l’hyperfiltration rénale par les protéines végétales, mais aussi de la diminution des comorbidités cardiovasculaires (diabète de type II, hypertension artérielle, syndrome métabolique). Chez les patients MRC, de nombreuses études s’intéressant à ces régimes retrouvent une diminution du risque de progression de la MRC. Il existe aussi un meilleur contrôle des complications liées à la MRC : acidose métabolique, troubles phosphocalciques, toxines urémiques et inflammation chronique. Cela s’accompagne d’une diminution de la morbidité et de la mortalité des patients MRC. Parallèlement, les risques d’hyperkaliémie et de dénutrition protéino-énergétique ne semblent pas limitants. De plus, ils sont en accord avec les recommandations établies chez les patients MRC. Cela place les régimes VG et MD comme des prescriptions alimentaires de choix chez les patients MRC.Increase the intake of plants, vegetables, fruits and decrease in animal intake characterize plant-based diet (PBD). Vegetarian diet (VG) and Mediterranean diet (MD) in general population are associated with lower incident chronic kidney disease (CKD). It may be in relation with a reduction in glomerular hyperfiltration and of cardiovascular comorbidities (diabetes mellitus, arterial hypertension, metabolic syndrome). Considering CKD patients, there are numerous evidence for an association between these diet patterns and slower CKD progression. In addition, VG and MD are associated with better management of CKD complications: better control of metabolic acidosis and calcium and phosphate homeostasis, reduction in uremic toxins and chronic inflammation. PBD is associated with a diminution of morbidity and mortality amongst CKD population. Hyperkaliemia and protein energy wasting conditions are not limiting introduction of these dietary patterns. Furthermore, PBD are in accordance with CKD nutritional recommendations. For these reasons, VG and MD should occupy a prominent place in CKD medical nutrition therapy

    Formation polyphasée des réservoirs karstiques aquitains : du paléokarst au fonctionnement actuel des aquifères karstiques.

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    International audienceLa bordure Nord-est du bassin sédimentaire aquitain est constituée de terrains jurassiques et crétacés supérieurs témoignant des deux vastes transgressions marines qui se sont produites au Mésozoïque. Les formations géologiques à dominante calcaire qui en résultent sont le siège de systèmes karstiques à la fois à l’affleurement en bordure du Massif Central et sous couverture au centre du bassin. La gestion des ressources en eau provenant de ces formations se heurte à des difficultés liées à la nature plus ou moins karstique de ces réservoirs carbonatés.Sur le terrain, on observe plusieurs types de karst créés au cours de plusieurs périodes de karstification : -Trois phases majeures de karstification épigène ont engendré la mise en place de karst gravifique et crypto-karstique en lien avec les variations du niveau de base, au cours du Crétacé inférieur, de l’Eocène et du Néogène ; -L’altération par fantômisation semble avoir pré-structuré de manière importante les systèmes karstiques depuis le Crétacé jusqu’à l’actuel ; -Des indices de karstification hypogène montrent un paléo-fonctionnement hydrogéologique à l’échelle du bassin, caractérisée par la circulation de fluides, parfois très chauds, depuis le centre du bassin vers les bordures.Au sein des formations du Jurassique, les formes de karstification héritées du Crétacé inférieur sont difficiles à identifier. Ce manque d’indices est dû à la longue évolution en domaine continental tout au long du Tertiaire qui en a gommé les traces. En effet, le karst actif affectant les formations du Jurassique, est aujourd’hui très structuré par l’histoire cénozoïque du décapage progressif de la couverture sédimentaire crétacée et tertiaire, dont le retrait a permis la formation de fenêtres hydrogéologiques qui ont évolué avec les variations du niveau de base.Du fait de la présence de nombreuses épontes au sein de la pile sédimentaire majoritairement gréso-carbonatée, les terrains crétacés ont à la fois le double rôle de couverture vis-à-vis du Jurassique sous-jacent et d’aquifères multicouches à caractère karstique. Bien qu’ayant subi une longue histoire karstique au cours du Cénozoïque, cet aspect « mille-feuille » a pour conséquence de segmenter le système en plusieurs réservoirs superposés et peu épais, limitant le développement vertical du karst. Malgré cette compartimentation de l’ensemble des grands systèmes aquifères crétacés et jurassiques, des connexions entre réservoirs intra-crétacés ou entre réservoirs crétacés et jurassiques se font ponctuellement, permettant des circulations ascendantes ou descendantes selon la charge des aquifères captifs de la pile sédimentaire mésozoïque. De plus, des structures karstiques, comme des pipes de brèches, des puits atypiques, ou encore les témoins de paléocirculations de fluides chauds sont autant d’indices qui révèlent un paléo-fonctionnement hypogène de circulations souterraines. Encore aujourd’hui, le karst actuellement présent à grande profondeur, témoigne d’un fonctionnement assuré par les drainances naturelles et actuelles qui s’opèrent à l’échelle du bassin, lui permettant de rester actif

    Cah Nutr Diet

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    La maladie rénale chronique (MRC) est une maladie fréquente, pouvant évoluer de manière progressive et irréversible vers le stade où un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale s’avère nécessaire. La dénutrition est une complication fréquente de la MRC et est associée à un sur-risque d’hospitalisation et de mortalité. Une surveillance diététique par le néphrologue et/ou un diététicien doit être réalisée régulièrement quel que soit le stade de la MRC. L’évaluation doit être multiple, se basant sur les données anthropométriques, la composition corporelle, des données biologiques et des enquêtes diététiques. Dans le but de ralentir la progression de la MRC et d’améliorer la qualité de vie, chez les patients stables métaboliquement présentant une MRC de stades 3b à 5, non dialysés, les apports en protéines doivent être réduits à 0,55–0,60 g/kg/j ou 0,3–0,4 g/kg/j associée à une supplémentation en céto-analogues, sous couvert d’apports caloriques suffisants entre 25 à 35 kcal/kg/j. Chez les patients dialysés, les apports en protéines doivent en revanche être augmentés entre 1,0 et 1,2 g/kg/j avec des apports caloriques identiques entre 25 à 35 kcal/kg/j. Une supplémentation orale doit être envisagée en première intention en cas de dénutrition ou d’apports caloriques insuffisants.Chronic kidney disease (CKD) is a common condition that can progressively and irreversibly progress to a stage where renal replacement therapy by dialysis or kidney trans-plantation is required. Protein-energy wasting (PEW) is a frequent complication in CKD patients and is associated with an increased hazard of hospitalisation and mortality. Dietary monitoring by the nephrologist and/or a dietician must be conducted regularly, whatever the stage of the disease. The assessment should be multiple, based on anthropometric data, body composition, biological data and dietary surveys. In order to slow CKD progression and improve quality of life in metabolically stable patients with CKD stages 3b to 5, not on dialysis, protein intake should be reduced to 0.55-0.60 g/kg/d or 0.3-0.4 g/kg/d in combination with keto-acid ana-logs, with adequate caloric intake of 25-35 kcal/kg/d. However, in dialysis patients, protein intake should be increased to 1.0-1.2 g/kg/d with the same caloric intake of 25-35 kcal/kg/d. Oral supplementation should be considered in first intention in cases of PEW or insufficient caloric intake.(c) 2022 Societe francaise de nutrition. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved
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