21 research outputs found

    Análisis del desarrollo de la mediación familiar en Francia desde una perspectiva de género

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    Violences de genre et féminicides en Espagne.: Des catégories et des chiffres en débat

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    International audienceSpanish legislation on gender violence is often presented as one of the most advanced and comprehensive legislations in Europe. However, since its inception, feminist organizations and specialists have criticized the partial and restricted scope of the legal definition of gender violence, which is limited to domestic violence. One of the problems with this limited definition is the official count of femicides, which remains well below the number of women killed by men 'because they are women' in the country. This article will look at how this definition was included in the legislation and the problems it has subsequently caused, both in terms of the production of data on violence and of the victims' access to rights. It presents the discrepancies in femicide figures produced by the government and feminist civil society organizations, which are related to the definition of gender violence in Spain. It then discusses some of the main controversies that have attracted a lot of media attention and sometimes been debated in the Spanish Parliament, such as the invisibilization of women killed in the prostitution system. Finally, it shows how the counting of femicides in Spain is being rethought in response to the requirements of international conventions ratified by the state, such as CEDAW or the Istanbul Convention.La ley integral contra la violencia de género en España suele destacarse como una de las leyes más completas y vanguardistas sobre la violencia de género de Europa. Sin embargo, desde su creación, asociaciones y especialistas feministas han criticado el carácter parcial y restringido de la definición legal de violencia de género, que se reduce a las violencias conjugales. Uno de los problemas de esta definición limitada es el recuento oficial del número de feminicidios, que sigue siendo muy inferior al número de mujeres asesinadas por hombres "por ser mujeres" en el pa í s. En este artículo veremos cómo se estableció esta definición en la ley y los problemas que ha causado posteriormente, tanto en lo que respecta a la elaboración de datos sobre la violencia como en el acceso a los derechos de las víctimas. Presentaremos las discrepancias en la elaboración de las cifras de feminicidios según el gobierno y las asociaciones feministas de la sociedad civil, diferencias que se refieren más ampliamente a la definición de lo que es la violencia de género en España. A continuación, trataremos algunas polémicas clave que han sido muy mediatizadas y a veces discutidas en el Parlamento español, como la invisibilización de las mujeres asesinadas en el sistema prostitucional. Por último, veremos cómo se está replanteando el cómputo de feminicidios en España a raíz de las exigencias de los convenios internacionales ratificados por el Estado, como la CEDAW o el Convenio de Estambul.La loi-cadre contre les violences de genre en Espagne est souvent mise en avant comme l’une des législations les plus complètes et avant-gardistes en matière de violences de genre en Europe. Cependant, depuis sa promulgation, des associations féministes et des spécialistes ont critiqué le caractère partiel et restreint de la définition légale des violences de genre, qui restent réduites aux violences conjugales. L’un des enjeux de cette définition limitée est le comptage officiel du nombre des féminicides, qui demeure bien en dessous du nombre des femmes tuées par des hommes « parce qu’elles sont des femmes » dans le pays. Dans cet article, nous revenons sur la façon dont cette définition a été mobilisée dans la loi et les problèmes qu’elle a ensuite suscités, en termes de production des données sur les violences mais aussi d’accès aux droits pour les victimes. Nous présentons les divergences dans la production des chiffres des féminicides selon le gouvernement et les associations féministes de la société civile, divergences qui concernent plus largement la définition de ce qu’est la violence de genre en Espagne. Nous abordons ensuite quelques controverses-clés qui ont été très médiatisées et parfois discutées au sein du parlement espagnol, comme celle de l’invisibilisation des femmes tuées dans le cadre du système prostitutionnel. Enfin, nous voyons comment le comptage des féminicides en Espagne est en train d’être repensé à la suite des exigences des conventions internationales ratifiées par l’État, comme la cedef ou la Convention d’Istanbul

    Violences de genre et médiation en Espagne : entre l’interdiction légale et l’incertitude des professionnel·le·s

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    Cet article traite de l’interdiction légale de la médiation familiale dans les cas de violences de genre en Espagne et comment cette prohibition est gérée par les professionne·le·s sur le terrain. Partant de l’égalité, de l’autonomie et de la responsabilité des individus, la médiation est vue de manière très positive dans notre société de l’individualisme où hommes et femmes sont supposés être à égalité. Nous présentons les résultats d’une recherche menée en Catalogne à partir d’entretiens semi-dirigés auprès d’expert·e·s du travail social et juridique. Différentes manières de penser les violences existent et s’opposent, ce qui amène à des positionnements distincts sur l’usage ou non de la médiation dans les cas de violences. Il apparaît donc une incertitude quant à la mise en œuvre du système institutionnel de lutte contre les violences de genre en Espagne.This article is about the legal prohibition of family mediation in cases of gender violence in Spain and how professionals in the field manage it. Stemming from equality, autonomy and individual responsibility, mediation is seen very positively in our society of individualism, where men and women are assumed to be equal. We present the results of an investigation based on semi-structured interviews with social and legal experts in Catalonia. Various and opposite ways to think violence exist. That leads to different positioning towards the use or not of mediation in cases of violence. Therefore, uncertainty appears in the implementation of the institutional system of struggle against gender violence in Spain.Violencia de género y mediación en España : entre la prohibición legal y la incertidumbre de los y las profesionalesEste artículo trata de la prohibición legal de la mediación familiar en los casos de violencia de género en España y cómo esta interdicción es gestionada por los y las profesionales en el terreno. Partiendo de la igualdad, la autonomía y la responsabilidad de los individuos de sus conflictos, la mediación es vista de manera muy positiva en nuestra sociedad del individualismo dónde hombres y mujeres son supuestamente iguales. Presentamos los resultados de una investigación realizada en Catalunya a partir de entrevistas semi-dirigidas con expertos y expertas del trabajo social y del mundo jurídico. Existen maneras diferentes y opuestas de pensar las violencias, lo que lleva a posiciones distintas sobre el uso o no de la mediación en los casos de violencia. Se presenta así una incertidumbre en la puesta en marcha del sistema institucional de lucha contra las violencias de género en España

    D’une loi d’avant-garde contre la violence de genre à l’expérience pénale des femmes : le paradoxe espagnol ?

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    Cet article porte sur l’application de la Loi Organique 1/2004 du 28 décembre, dite de Mesures de Protection Intégrale Contre la Violence de Genre en Espagne, qui a introduit d’importantes réformes pénales, civiles et sociales. Dix ans après sa promulgation, nous visons à explorer deux aspects de la loi dans un contexte marqué par les politiques d’austérité. D’abord, nous analysons l’évolution de son implémentation de 2005 à 2015, à l’aide des données statistiques sur la judiciarisation des violences. Ensuite, nous exposons les expériences et les perceptions subjectives des femmes victimes de la violence de genre vis-à-vis du système pénal. Nous relevons les paradoxes dans l’application de cette loi ainsi que les obstacles pour que les femmes accèdent à la justice
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