9 research outputs found

    Metallo-β-lactamase-production in meropenem-susceptible Pseudomonas aeruginosa isolates: risk for silent spread

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    The aim of this study was to characterize two metallo-β-lactamases (MBLs)-producing Pseudomonas aeruginosa clinical isolates showing meropenem susceptibility. Antimicrobial susceptibility was assessed by automated testing and Clinical and Laboratory Standards Institute agar dilution method. MBL production was investigated by phenotypic tests. Molecular typing was determined by pulsed field gel electrophoresis (PFGE). MBL-encoding genes, as well as their genetic context, were identified by polymerase chain reaction (PCR) and sequencing. The location of blaIMP-16 was determined by plasmid electrophoresis, Southern blot and hybridization. Transcriptional levels of blaIMP-16, mexB, mexD, mexF, mexY, ampC and oprD were determined by semi-quantitative real time PCR. The P. aeruginosa isolates studied, Pa30 and Pa43, showed imipenem and meropenem susceptibility by automated testing. Agar dilution assays confirmed meropenem susceptibility whereas both isolates showed low level of imipenem resistance. Pa30 and Pa43 were phenotypically detected as MBL producers. PFGE revealed their clonal relatedness. blaIMP-16 was identified in both isolates, carried as a single cassette in a class 1 integron that was embedded in a plasmid of about 60-Kb. Pa30 and Pa43 overexpressed MexAB-OprM, MexCD-OprJ and MexXY-OprM efflux systems and showed basal transcriptional levels of ampC and oprD. MBL-producing P. aeruginosa that are not resistant to meropenem may represent a risk for therapeutic failure and act as silent reservoirs of MBL-encoding genes

    In the Artaud's Land of Tarahumaras : "One walks from the equinox to the solstice accomplishing one's own humanity"

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    A partir d’une analyse détaillée de « La danse du Peyolt » et « La Montagne des signes », textes formant l’ensemble D’Un Voyage au pays des Tarahumaras, initialement publiés dans des revues mexicaines et françaises entre 1936 et 1937, cet article s’attache à démontrer comment les nerfs d’Artaud ont enregistré les grands mythes en même temps que les grands moments de l’histoire universelle. La révolution au Mexique, les feux de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne, de l’Ethiopie, de la Chine sont autant de moments, où Artaud a pu faire prévaloir une conception matérialiste de l’esprit, qu’il rapporte à travers une vision du corps désagrégé dans la Sierra mexicaine. En parcourant les versants de la montagne, il trouve un appui dans la figure mythique du Jikuri indien et parvient à une régénération physique et spirituelle par l’écriture. Grâce au lien Jikuri, dans le rite de purification du Peyotl, Artaud transcende, par la langue, un « faire-corps » en un « faire-peuple » (Raymonde Carasco : 2009) via les images d’un paysage halluciné. Cet article parut dans une version anglaise en 2016, dans la revue indépendante finlandaise Rab-Rab Press, supportée par Frame visual art Finland. En synthétisant les résultats de l'analyse textuelle avec ceux de la recherche, l’auteur tente de démontrer, qu’au Mexique, Artaud bascule dans le délire conjointement au monde, et que sa poésie prend des intonations prophétiques en "adhérant à l’Histoire". La contamination sémantique entre les termes des Tarahumaras et le lexique de l’homme européen oblitère le sens du mot pour lui redonner immédiatement toute sa force d’énonciation, sa dimension matérielle et son souffle. Tandis qu’Hitler "adjoint la race à l’agent pathogène", Artaud, témoin du discours hygiéniste, en retour, s’y oppose par la "ruse formelle" (Florence de Mèredieu : 2014). Dans le Voyage, il résiste à toutes les formes qui pourraient contrecarrer le "nettoyage de son esprit". En déclarant le retour d’antiques « rapports perdus », il invente un rapport entre l’esprit et le corps qui interrompt l’errance de ce délire historique. Artaud Antonin, Messages révolutionnaires ; D’un voyage au pays des Tarahumaras Œuvres, édition établie, annotée et présentée par Évelyne Grossman, Paris, Gallimard, 2004, (Quarto) ; Carasco Raymonde, « Approche de la pensée tarahumaras » dans Antonin Artaud, Frau Guillaume, Bibliothèque nationale de France- Gallimard, Paris, 2007, p. 134-141 ; de Mèredieu Florence, Antonin Artaud dans la guerre, de Verdun à Hitler, L’Hygiène mentale, Paris, Blusson, 2014, p. 163-202. ; Virmaux Odette et Alain (éd.), Artaud vivant, Paris, NEO, 1980 (Lumière sur, 1) ; Chaliel André, « Antonin Artaud et la confrontation initiatique », dans Virmaux Odette et Alain (éd.), Artaud vivant, op. cit., p.138 ; Dequeker Jean« Antonin Artaud ou « l’Extermination des propriétés » », p.153-164 ; Virmaux Alain, Antonin Artaud et le théâtre, Paris, UGE, 1977 (10/18), p. 84 ; Charbonnier Georges, Antonin Artaud¸ 2e éd., Paris, Seghers, 1970, (Poètes d’aujourd’hui), p. 198-199 ; Thévenin Paule, Antonin Artaud : fin de l’ère chrétienne, Paris, Lignes, 2006, p. 40 ; Art en théorie 1900-1990.Une anthologie par Charles Harrison et Paul Wood¸ Bertrand Anne et Michel Anne (éd.), Paris, Éditions Hazan, 1997, p. 486 ; Nietzsche Friedrich, Poésies, traduction et préface de Georges Ribemont-Dessaignes, Éditions Gérard Lebovici, Paris, 1984, p. 18
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