8 research outputs found

    Envenomation by Centruroides pococki scorpion with neuromuscular toxicity

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    International audienceCases of human envenomation by Centruroides pococki are exceptionally reported in human. We report a Class III human envenomation by C. pococki in Guadeloupe, French West Indies, with neuromuscular toxicity that has never been described before. Symptoms resolved within a few hours, without the need for intravenous scorpion-specific antivenom

    Trends in severe opioid-related poisonings and fatalities reported to the Paris poison control center – a 10-year retrospective observational study

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    International audienceFrance is experiencing an increase in the number of opioid prescriptions and related fatalities. We carried out a retrospective observational study using data from the Paris PCC over a 10-year period. The main objective was to obtain an epidemiological description of the severe reported cases. The secondary objectives were to assess the evolution of the number of these cases and their severity defined by the use of fentanyl and its derivatives, the use of the opioid-poisoning treatment naloxone, and the number of fatalities. During 2008–2017, 268 511 cases were recorded, including 1 122 cases of opioid-related poisoning that required medical management. These poisonings involved tramadol (43%), codeine (25%), dextropropoxyphene (13%), and morphine (8%); most resulted from self-exposure (60%). During the 10-year study period, 130 opioid-related fatalities were recorded in the Paris area, mainly resulting from suicides (39%) in men and were attributed to morphine (27%), tramadol (24%), and methadone (21%). We did not identify an increase in the number of severe opioid-related poisonings or fatalities or in the use of fentanyl or its derivatives. Conversely, we observed an increase in the use of naloxone, suggesting an increase in the severity of opioid poisonings. Our findings show that, until 2017, the opioid overdose epidemiology in the Paris area is different to that in the USA. The systematic analysis of data from the PCCs could be a good tool for health monitoring. To assess trends in France, a national study over a longer period would also be useful

    Inhalation rĂ©crĂ©ative de substances volatiles - Étude des cas rapportĂ©s aux Centres antipoison entre le 1er juillet 2013 et le 31 dĂ©cembre 2019: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. 2022. Inhalation rĂ©crĂ©ative de substances volatiles. Étude des cas rapportĂ©s aux Centres antipoison entre le 1er juillet 2013 et le 31 dĂ©cembre 2019 (saisine 2019-SA-0217). Maisons-Alfort : Anses, 41 p.En juin 2012, Ă  la suite du dĂ©cĂšs par asphyxie d’un adolescent dans un contexte d’inhalation volontaire de dĂ©odorant, des reprĂ©sentants de la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© (DGS), de l’Agence rĂ©gionale de santĂ© (ARS) Bretagne, des Centres antipoison (CAP), de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© (ANSM), de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et de l’Institut de veille sanitaire (actuellement SantĂ© Publique France) avaient demandĂ© une Ă©valuation de l’ampleur de cette pratique d’inhalation rĂ©crĂ©ative. Les dĂ©cĂšs rapportĂ©s par les rĂ©seaux de toxicovigilance et d’addictovigilance Ă©taient souvent associĂ©s Ă  une utilisation dĂ©tournĂ©e degĂ©nĂ©rateurs d’aĂ©rosols.Les produits manufacturĂ©s concernĂ©s par l'usage rĂ©crĂ©atif de substances volatiles sont nombreux et variĂ©s. Peuvent ainsi ĂȘtre listĂ©s les gĂ©nĂ©rateurs d'aĂ©rosols (dĂ©odorant, dĂ©sodorisant, laque, dĂ©poussiĂ©rant...), certaines colles, les combustibles pour briquets, les produits de nettoyage Ă  sec, les dissolvants Ă  ongles, les blancs correcteurs, les stylos marqueurs ou encore l'essence. Les substances chimiques qu'ils contiennent sont Ă©galementmultiples avec, par exemple, du propane, butane, tĂ©trafluoroĂ©thane, toluĂšne ou trichlorĂ©thylĂšne.A la suite de cette alerte, une analyse des cas du rĂ©seau d'addictovigilance avait Ă©tĂ© initiĂ©e. Elle portait sur la pĂ©riode allant du 1 er janvier 2000 au 30 juin 2013 et faisait Ă©tat de 59 cas d’usage rĂ©crĂ©atif de substances volatiles (CEIP-A de Lyon, 2014). La rĂ©partition des cas dans cette Ă©tude montrait une prĂ©dominance de l’utilisation des aĂ©rosols chez les plus jeunes. Un travail similaire avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par les CAP sur la mĂȘme pĂ©riode, mettant en Ă©vidence plusieurs centaines de cas d’inhalation rĂ©crĂ©ative de substances volatiles, majoritairement Ă  partir de gĂ©nĂ©rateurs d’aĂ©rosols (dĂ©odorants et dĂ©poussiĂ©rants) (travail non publiĂ©).Face Ă  l'augmentation ces derniĂšres annĂ©es de cas marquants d’aprĂšs les CEIP-A, l’ANSM a mis Ă  jour l'enquĂȘte d'addictovigilance concernant les solvants volatils (Ă  l'exception du protoxyde d'azote et des poppers qui font l'objet d'enquĂȘtes d'addictovigilance dĂ©diĂ©es) et a souhaitĂ© la complĂ©ter avec les donnĂ©es des CAP. Ce rapport porte sur les cas rapportĂ©s aux CAP du 1 er juillet 2013 jusqu'au 31 dĂ©cembre 2019

    Produits du tabac, produits connexes et arĂŽmes - Analyse des cas enregistrĂ©s par les centres antipoison (de janvier 2017 Ă  dĂ©cembre 2022): Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. 2023. Produits du tabac, produits connexes et arĂŽmes. Bilan des cas rapportĂ©s aux centres antipoison du 1er janvier 2017 au 31 dĂ©cembre 2022. Autosaisine 2023-AUTO-0121. Anses, Maisons-Alfort, 37 p.Le marchĂ© des produits du tabac, des produits connexes (ne contenant pas de tabac mais de la nicotine), et des arĂŽmes pour les parfumer ne cesse de se diversifier. Parmi eux, cinq types font l’objet d’appels aux Centres antipoison (CAP) mais Ă  ce jour, aucun bilan n’en avait Ă©tĂ© dressĂ©. Il s’agit du tabac Ă  chauffer (bĂątonnets de tabac chauffĂ©s), du tabac Ă  mĂącher (encore appelĂ© tabac Ă  chiquer), du snus (sachets de tabac Ă  usage oral, Ă  placer entre la lĂšvre et la gencive), plus rĂ©cemment des sachets de nicotine (sans tabac Ă  usage oral, Ă  placer Ă©galement entre la lĂšvre et la gencive),et des billes aromatiques (Ă  insĂ©rer dans le filtre de cigarettes).Le bilan de ces appels aux CAP entre le 1 er janvier 2017 et le 31 dĂ©cembre 2022 a recensĂ© 295 cas : 12 cas pour le tabac Ă  chauffer, 98 pour le tabac Ă  mĂącher, 47 pour le snus et sachets de nicotine et 138 cas pour les billes aromatiques. Hormis pour le tabac Ă  chauffer et Ă  mĂącher dont le nombre d’appels Ă©voluait peu dans le temps, le nombre de cas n’a cessĂ© d’augmenter depuis 2020 pour le snus, les sachets de nicotine et les billes aromatiques. L’étude a montrĂ© que les jeunes enfants Ă©taient les plus concernĂ©s par des ingestions accidentelles de bĂątonnets de tabac Ă  chauffer et detabac Ă  mĂącher (Ăąge mĂ©dian : 1 an) ou de billes aromatiques (Ăąge mĂ©dian : 3 ans). Les adolescents Ă©taient davantage concernĂ©s par une consommation intentionnelle de snus ou de sachets de nicotine (Ăąge mĂ©dian : 14 ans). Les adultes Ă©taient plus rarement concernĂ©s par de ces deux types de produits ou par l’ingestion accidentelle de billes aromatiques au moment de leur utilisation dans des cigarettes. Dans 54,6 % des cas, les personnes prĂ©sentaient des symptĂŽmes dont 82,6% Ă©taient de gravitĂ© faible. Les cas de gravitĂ© moyenne correspondaient Ă  un syndrome nicotinique plus sĂ©vĂšre(vomissements prolongĂ©s avec risque de dĂ©shydratation, convulsions, troubles de la conscience, hypotension ayant nĂ©cessitĂ© un remplissage vasculaire), chez des enfants ayant ingĂ©rĂ© accidentellement du tabac Ă  chauffer (un enfant d’un an) et du tabac Ă  mĂącher (15 enfants de 6 mois Ă  7 ans), et chez dix adolescents ayant consommĂ© du snus ou des sachets de nicotine dont huit d’entre eux en milieu scolaire. Concernant les billes aromatiques, aprĂšs ingestion, un enfant de 3 ans avait prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes de gravitĂ© moyenne (vomissements persistants). Quatorze cas correspondaient Ă  des projections oculaires de gravitĂ© faible Ă  l’origine de douleurs et de rougeurs oculaires.Le nombre des cas est probablement sous-estimĂ©. Une attention particuliĂšre doit ĂȘtre portĂ©e aux sachets de nicotine qui n’entrent pas dans un cadre rĂšglementaire spĂ©cifique en France, ni mĂȘme harmonisĂ© en Europe. Ces produits, par leurprĂ©sentation, peuvent ĂȘtre confondus avec du snus. La vente de ces deux types de produits est fortement promue sur les rĂ©seaux sociaux et s’adresse Ă  une population jeune, sous-estimant les risques d’intoxication aiguĂ« ou Ă  moyen et long terme, de dĂ©pendance. Il est important de sensibiliser la communautĂ© Ă©ducative, les professionnels de santĂ© et l’entourage Ă  ces risques liĂ©s Ă  l’exposition Ă  la nicotine

    Protoxyde d’azote - Bilan des cas rapportĂ©s aux Centres antipoison en 2020: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Le protoxyde d’azote (N2O, n° CAS 10024-97-2) dĂ©signĂ© aussi sous le nom de « gaz hilarant » ou encore « proto », est dĂ©tournĂ© de son utilisation Ă  des fins rĂ©crĂ©atives. Sont commercialisĂ©s du protoxyde d’azote Ă  usage mĂ©dical (mĂ©lange Ă©quimolaire d’oxygĂšne et de protoxyde d’azote (MEOPA)) et du protoxyde d’azote destinĂ© Ă  un usage essentiellement culinaire (prĂ©paration de crĂšme chantilly notamment en siphon). Ce dernier usage, disponible en vente libre, fait l’objet d’un dĂ©tournement important ces derniĂšres annĂ©es par des jeunes adultes dans un contexte festif ou dans un cadre privĂ© Ă  domicile, avec l’utilisation de cartouches ou de bonbonnes de gaz N2O (une bonbonne Ă©quivalant Ă  une centaine de cartouches). Le gaz est transfĂ©rĂ© depuis une cartouche vers un ballon de baudruche servant Ă  l’inhalation mais la consommation du protoxyde d’azote via les bonbonnes est facilitĂ©e car il n’est pas nĂ©cessaire de disposer d’un cracker (ou dĂ©capsuleur) pour vider le gaz dans un ballon. Cette consommation est de de plus en plus rĂ©pandue chez les adolescents et peut avoir des consĂ©quences graves avec des atteintes neurologiques persistantes nĂ©cessitant une hospitalisation.Un rapport du Centre antipoison (CAP) de Marseille et de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© (ANSM, ex-Afssaps), incluant les donnĂ©es des Centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodĂ©pendance et d’addictovigilance (CEIP-A) datant de 2007, dĂ©montrait dĂ©jĂ  Ă  l’époque cette tendance au dĂ©tournement de cartouches pour siphons (CCTV, 2007).Plus rĂ©cemment, plusieurs alertes sur le dĂ©tournement d’usage de ce gaz Ă  usage alimentaire ont Ă©tĂ© rendues publiques : fin 2019, la Mission interministĂ©rielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) a confirmĂ© dans un communiquĂ© de presse une augmentation des cas graves rapportĂ©s aux CEIP-A (Mildeca, 2019) ; en juin 2020, des messages ciblĂ©s vers les jeunes consommateurs et leur entourage ont Ă©tĂ© postĂ©s par la Mildeca sur les rĂ©seaux sociaux (Mildeca, 2020).En juillet 2020, l’Anses et l’ANSM publiaient simultanĂ©ment leurs Ă©tudes sur les cas rapportĂ©s d’une part aux CAP et d’autre part aux CEIP-A, entre 2017 et 2019 (Anses, 2020 ; RĂ©seau français d’addictovigilance, 2020 ; MSS, 2020). Les conclusions convergentes de ces deux Ă©tudes confirmaient l’utilisation rĂ©crĂ©ative croissante de protoxyde d’azote chez les jeunes adultes avec dans certains cas, la survenue de symptĂŽmes neurologiques persistants et d’atteintes sĂ©vĂšres de la moelle Ă©piniĂšre. ConsidĂ©rant ces premiers bilans, l’ANSM a souhaitĂ© mettre Ă  jour les donnĂ©es du rĂ©seau d’addictovigilance pour l’annĂ©e 2020 et les complĂ©ter avec celles du rĂ©seau des CAP

    French Scorpionism (Mainland and Oversea Territories): Narrative Review of Scorpion Species, Scorpion Venom, and Envenoming Management

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    Sixty-seven scorpion species have been described in France and its territories, where they have been found to be heterogeneously distributed. Indeed, only one species can be found on RĂ©union Island, while 38 species exist in French Guiana. The number of stings is also heterogenous, with up to 90 stings per 100,000 inhabitants occurring annually. Scorpion species can frequently be determined through simple visual factors, including species of medical importance (i.e., Buthus, Centruroides and Tityus). Scorpion venom is composed of local enzymes and peptides with a cysteine-stabilized α/ÎČ motif (NaTxs, Ktxs, Calcines), which allow for venom diffusion and the prey’s incapacitation, respectively. Harmful scorpion species are limited to Centruroides pococki in the French West Indies, which can induce severe envenoming, and the Tityus obscurus and Tityus silvestris in French Guiana, which can cause fatalities in children and can induce severe envenoming, respectively. Envenomation by one of these scorpions requires hospital monitoring as long as systemic symptoms persist. Typical management includes the use of a lidocaine patch, pain killers, and local antiseptic. In the case of heart failure, the use of dobutamine can improve survival, and pregnant women must consult an obstetrician because of the elevated risk of preterm birth or stillbirth. France does not have scorpion antivenom, as scorpion stings are generally not fatal

    Ingestion de billes d’eau Analyse des cas enregistrĂ©s par les Centres antipoison du 1er janvier 2010 au 31 dĂ©cembre 2019: Rapport d’étude de toxicovigilance

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    Les billes d’eau ou perles d’eau, formĂ©es de polymĂšres superabsorbants (PSA), sont vendues pour un usage dĂ©coratif, pour l’hydratation des plantes, comme composants de jouets voire en tant que jouets Ă  part entiĂšre. Elles peuvent Ă©galement ĂȘtre employĂ©es pour des utilisations ludiques ou crĂ©atives. Par immersion dans l’eau, ces billes de PSA ont la propriĂ©tĂ© d’augmenter de volume, jusqu'Ă  plusieurs centaines de fois Ă  partir de leur volume dĂ©shydratĂ©. En effet, les PSA sont des hydrogels, c’est-Ă -dire des polymĂšres qui ont la capacitĂ© d’absorber plusieurs centaines de fois leur masse en eau. Ils ont Ă©tĂ© utilisĂ©s dĂšs les annĂ©es 1960 en agriculture pour maintenir l’humiditĂ© des sols. Leurs usages ont ensuite Ă©tĂ© Ă©largis comme agent de rĂ©tention des liquides dans les couches pour bĂ©bĂ©s ou les protections hygiĂ©niques. Souvent multicolores, ces billes de PSA sont attractives pour de jeunes enfants qui peuvent les confondre avec des bonbons et les avaler. Si elles n’ont pas atteint leur taille maximale au moment oĂč l’enfant les avale, elles peuvent continuer Ă  gonfler dans le tube digestif et causer une occlusion intestinale.En 2017, les autoritĂ©s de santĂ© de Guyane avaient alertĂ© le public sur la circulation de sachets de billes colorĂ©es sous l’appellation « Seven Color Crystal Ball » dans une Ă©cole et le risque de confusion avec des bonbons (ARS Guyane, 2017).C’est dans ce contexte qu’un dĂ©cĂšs par occlusion intestinale chez un enfant de deux ans a Ă©tĂ© dĂ©plorĂ© en France en 2019Suite Ă  cela, fin dĂ©cembre 2019, la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© (DGS), la Direction GĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la Consommation et de la RĂ©pression des Fraudes (DGCCRF) et l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alertaient les consommateurs sur le danger de ces produits. UncommuniquĂ© de presse2 a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© Ă  partir des cas enregistrĂ©s par les centres antipoison (CAP) entre le 1er janvier 2010 et le 31 dĂ©cembre 2019 (Anses, 2019). Le prĂ©sent document constitue le rapport descriptif de ces cas. Le communiquĂ© a Ă©tĂ© relayĂ© Ă  l’Union nationale des associations familiales, au rĂ©seau de professionnels de la pĂ©rinatalitĂ©, de la protection materno-infantile et Ă  l’éducation nationale, pour qu’il soit diffusĂ© au personnel enseignant

    Scombrotoxisme : expérience des centres antipoison de France de 2012 à 2021

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    International audienceScombroid Fish poisoning is observed after ingestion of fish mainly of the scombridae family. The flesh of usually edible fish such as tuna or mackerel can, under certain conditions, contain significant amounts of histamine generating a clinical picture which evokes anaphylaxis. The authors present the experience of the French Poison Control Centers over a decade (from 2012 to 2021 inclusive) concerning this frequent but often unrecognized poisoning: 173 meals concerning 543 patients were studied (47% individual poisonings and 53% collective poisonings ranging from 2 to 200 patients per meal). There is no real seasonality with cases observed throughout the year. The coastal French departments and Southern France seem more concerned, but the whole territory including overseas territories can be the scene of this type of poisoning. If the scombridea family is involved in the vast majority of cases (93% of meals and 95% of patients), it is possible to observe such poisonings with other fish families (7 toxic meals after ingestion of fish from the clupeidae family in the present case series). The clinical picture is characterized by a short time to onset, symptoms mimicking an allergy and good efficacy of antihistamine drugs. For only 3 out of 543 patients, a sign of severity (cardiovascular collapse) was reported. All the patients quickly recovered without sequelae, confirming that Scombroid Fish Poisoning is an intoxication with an impressive clinical picture, but without real management problem if the diagnosis is correctly made.Le scombrotoxisme est une intoxication observĂ©e aprĂšs ingestion de chair de poisson mal conservĂ©e, le plus souvent de la famille des scombridĂ©s, d’oĂč le nom du toxidrome. La chair de poissons habituellement comestibles comme les thons ou les maquereaux, peut, dans certaines conditions, contenir d’importantes quantitĂ©s d’histamine gĂ©nĂ©rant un tableau clinique Ă©voquant une anaphylaxie. Les auteurs prĂ©sentent l’expĂ©rience des Centres Antipoison de France sur une dĂ©cennie (de 2012 Ă  2021 inclus) concernant cette intoxication frĂ©quente mais souvent mĂ©connue : 173 repas concernant 543 patients ont Ă©tĂ© colligĂ©s (47 % d’intoxications individuelles et 53 % d’intoxications collectives allant de 2 Ă  200 patients par repas). Il n’existe pas de vĂ©ritable saisonnalitĂ© avec des cas observĂ©s tout au long de l’annĂ©e. Les dĂ©partements cĂŽtiers et du sud de la France sont plus concernĂ©s, mais l’ensemble du territoire y compris l’outremer peut ĂȘtre le thĂ©Ăątre de ce type d’intoxication. Si la famille des scombridĂ©s est impliquĂ©e dans la trĂšs grande majoritĂ© des cas (93 % des repas et 95 % des patients), il est possible d’observer de telles intoxications avec d’autres familles (dans cette sĂ©rie, 7 repas toxiques aprĂšs ingestion de poissons de la famille des clupĂ©idĂ©s). Le tableau clinique est caractĂ©risĂ© par un dĂ©lai d’apparition court, des symptĂŽmes mimant une allergie et une bonne efficacitĂ© des mĂ©dicaments antihistaminiques. Pour seulement 3 patients sur 543, un signe de gravitĂ© (collapsus) a Ă©tĂ© rapportĂ©. Tous les patients ont rapidement guĂ©ri sans sĂ©quelle, confirmant que le scombrotoxisme est une intoxication au tableau clinique impressionnant, mais ne posant pas de vĂ©ritable problĂšme de prise en charge si le diagnostic est correctement posĂ©
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