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    Le musée comme trace historique entre science et politique

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    Les musĂ©es de sociĂ©tĂ© sont des institutions culturelles au croisement de la science et du politique. Ils constituent des traces historiques du rapport de nos sociĂ©tĂ©s Ă  « l’identité », au passĂ© (histoire/mĂ©moire) et au territoire, comme en atteste le cas contemporain du passage des musĂ©es de la Nation aux musĂ©es de l’Europe, que cet article se propose d’apprĂ©hender comme un sismographe de la redĂ©finition de ces rapports.Society’s museums are cultural institutions at the intersection between science and politics. They are like historical traces of the relationships between society and “identity”, the past (history / memory) and territory. This article, dedicated to the contemporary case of the passage of national museums to European museums, seeks to understand these museums as a seismograph of the redefinition of these relationships

    METTRE L’EUROPE AU MUSEE : UNE AFFAIRE D’ETAT ? Ethnographie et socio-histoire du chantier des « musĂ©es de l’Europe » (1980-2010).

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    Under constructionL’avĂšnement des « musĂ©es de l’Europe » semble annoncer la disparition d’un modĂšle solidement instituĂ© d’outils de reprĂ©sentation symbolique de la nation (les musĂ©es d’ethnologie et d’histoire nationales) ou venir s’y ajouter, et engendrer, de ce fait, l’apparition d’instruments « identitaires » europĂ©ens. En quoi ces musĂ©es incarnent une innovation, un changement de modĂšle ? Pourquoi et pour qui sont-ils ou non un problĂšme, ici et maintenant ? Incarnent-ils une forme d’abolition ou dĂ©tournĂ©e de sauvetage, de revalorisation d’un modĂšle d’institution culturelle nationale, dans la mesure oĂč ils en sont les hĂ©ritiers directs et dans la mesure oĂč leurs acteurs rĂ©affirment la croyance dans la force performative – identitaire – de l’institution musĂ©ale ? Visant Ă  traiter ces interrogations, la thĂšse consiste en l’étude du processus, en cours, de production de musĂ©es de culture et d’histoire dĂ©diĂ©s Ă  l’Europe, abordĂ© Ă  travers nombre de questions corolaires qui nous ont permis d’avoir prise sur cet objet et ce terrain mouvant, multi-site et multi-temps. En quoi consistent ces musĂ©es, ouverts au public, restĂ©s Ă  l’état de projet ou en cours de crĂ©ation ? Par qui sont-ils voulus, rĂ©alisĂ©s, financĂ©s ? Sur quoi reposent-ils en termes de collections, de « patrimoine » ? Qu’expose-t-il et que font-ils ? Pourquoi et comment les « musĂ©es de l’Europe » sont-ils au nombre de plusieurs ? DĂ©coulent-ils d’une volontĂ© politique ou de plusieurs, et desquelles ? Quelles sont les stratĂ©gies d’action mises en oeuvre pour rĂ©aliser les projets ? En Ă©clairant ces questions, nous renseignons sur les conditions sociales et institutionnelles d’une certaine forme d’europĂ©anisation – que nous avons appelĂ©e europĂ©anisation culturelle pour mieux l’interroger –, Ă  travers l’étude empirique d’un cas spĂ©cifique : la transformation contemporaine de musĂ©es d’ethnologie et d’histoire nationales et la crĂ©ation ex nihilo de « musĂ©es de l’Europe », Ă  l’Ɠuvre dans plusieurs pays europĂ©ens depuis la fin des annĂ©es 1980. L’objet du questionnement est de comprendre comment, pourquoi et par qui est construite et tente d’ĂȘtre institutionnalisĂ©e cette (nouvelle ?) catĂ©gorie musĂ©ale qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre hautement problĂ©matique et floue. L’on sait que les responsables des institutions communautaires et europĂ©ennes Ă©laborent des outils, des programmes et des produits destinĂ©s Ă  dĂ©velopper le sentiment d’appartenance Ă  la “ communautĂ© imaginĂ©e ” europĂ©enne, en privilĂ©giant une action sur la culture, l’histoire et la mĂ©moire. L’on pouvait donc logiquement penser, que les « musĂ©es de l’Europe » Ă©mergents relĂšvent de ce processus, de cette politique « d’identitĂ© » Ă  l’échelle europĂ©enne. Nous avons voulu le vĂ©rifier. Ce faisant, nous nous sommes trouvĂ© confrontĂ©e Ă  un vĂ©ritable chantier, dans les divers sens du terme. C’est sur ce chantier, matĂ©riel et symbolique, que nous avons Ă©voluĂ© sur plusieurs annĂ©es, en menant une enquĂȘte ethnographique et sociohistorique, rythmĂ©e par des observations et des participations in situ, des entretiens, un travail sur archives rĂ©centes et vivantes, la visite de musĂ©es et d’expositions, une veille mĂ©diatique permanente, afin d’identifier et de mettre en perspective les acteurs, les groupes, les processus, les activitĂ©s, les opĂ©rations concrĂštes qui aspirent Ă  « mettre l’Europe au musĂ©e » et Ă  crĂ©er des institutions entiĂšrement consacrĂ©es Ă  cette fin. Mise en pratique de façon croisĂ©e et transversale, cette approche nous a permis de restituer et de comprendre la genĂšse, l’historicitĂ© et l’actualitĂ© de cette catĂ©gorie en formation, constituĂ©s par plusieurs musĂ©es ou projets de musĂ©es avortĂ©s ou en cours, unis par un mĂȘme critĂšre : ĂȘtre dĂ©clarĂ©s, par leurs acteurs, « musĂ©es de l’Europe » . Ces « musĂ©es », incomparables entre eux termes Ă  termes, ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s Ă  travers leurs croisements et transferts plus que par stricte comparaison, afin de saisir la dynamique Ă  l’Ɠuvre Ă  la fois dans sa dimension europĂ©enne (internationale et transnationale) et dans ses ancrages nationaux et locaux. A ce titre, une attention particuliĂšre a Ă©tĂ© accordĂ©e au « RĂ©seau des musĂ©es de l’Europe », Ă  ses membres et Ă  ses non-membres, pour comprendre comment tente d’ĂȘtre structurĂ©e (organisĂ©e) et institutionnalisĂ©e cette catĂ©gorie musĂ©ale naissante. Dans la premiĂšre partie (SociogenĂšse des « musĂ©es de l’Europe »), nous nous intĂ©ressons aux facteurs endogĂšnes et exogĂšnes, macrosociologiques et microsociologiques, liĂ©s Ă  l’émergence de l’idĂ©e de « mettre l’Europe au musĂ©e », sans postuler le primat d’un niveau sur l’autre, mais en entrecroisant les niveaux d’analyse. Cela nous permet d’en savoir plus sur la composition et les modalitĂ©s de structuration de la catĂ©gorie naissante des « musĂ©es de l’Europe », que nous resituons dans les cadres temporels et spatiaux de son Ă©mergence. Ce faisant, nous comprenons que l’idĂ©e mĂȘme est liĂ©e Ă  des acteurs et Ă  des institutions diverses, plus qu’à une politique musĂ©ale cohĂ©rente. Dans le premier chapitre (Au croisement de l’histoire musĂ©ale, de l’histoire des sciences et de l’histoire politique), nous revenons ainsi sur les conditions conjoncturelles qui ont favorisĂ© l’impulsion et la prolifĂ©ration, toutefois localisĂ©e dans le temps et dans l’espace, des projets de « musĂ©es de l’Europe ». Dans le deuxiĂšme chapitre (PlĂ©thore de projets. Entre refondations et crĂ©ations ex nihilo), nous dĂ©couvrons qui sont les entrepreneurs de ces nouveaux musĂ©es (culturels, scientifiques, politiques, administratifs, Ă©conomiques), en mettant au jour leurs positions et trajectoires sociales et professionnelles. Ici, nous marquons la distinction entre les cas de refondation et ceux de crĂ©ation ex nihilo, qui n’obĂ©issent pas tout Ă  fait aux mĂȘmes rĂšgles. Dans la deuxiĂšme partie (Les images de l’Europe : la musĂ©alisation en idĂ©es et en pratiques), nous nous intĂ©ressons Ă  la mise en Ɠuvre des projets de « musĂ©es de l’Europe » et aux modalitĂ©s concrĂštes d’entrĂ©e de l’Europe au musĂ©e. Dans le troisiĂšme chapitre (La division sociale du travail de reprĂ©sentation de l’Europe au musĂ©e), nous expliquons pourquoi « l’Europe » peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e, dans l’analyse, comme un objet musĂ©al non identifiĂ©, en analysant notamment les divergences de vue et les facteurs agissant sur la production des images de « l’Europe ». Dans le quatriĂšme chapitre (Plus que des musĂ©es, des centres d’interprĂ©tation de l’Europe. Simple question de terminologie ?), nous nous postons du point de vue des enjeux de collection, d’exposition et d’incarnation de l’Europe, en pĂ©nĂ©trant dans les coulisses des musĂ©es et des Ă©quipes de conception.Dans la troisiĂšme partie (De l’illusion au dĂ©senchantement : les difficultĂ©s d’institutionnalisation), nous analysons les raisons des difficultĂ©s – ou de l’échec – des « musĂ©es de l’Europe » ; pour l’heure, cela s’entend au vu de l’actualitĂ© et de l’évolution quotidienne de l’objet. Dans le cinquiĂšme chapitre (Des « groupes d’intĂ©rĂȘt » : entre dĂ©sir d’influence et recherche des soutiens), le dĂ©cryptage des montages opĂ©rationnels et des stratĂ©gies de justification, de communication et de sĂ©duction pour convaincre, qui accompagnent le dĂ©sir d’institutionnalisation de ces nouveaux musĂ©es, permettent de voir quels registres, arguments et techniques de reprĂ©sentation sont utilisĂ©s pour « porter la voix » des « musĂ©es de l’Europe », de maniĂšre collective et individuellement, par projet. Dans le sixiĂšme chapitre (Entre absence de volontĂ© politique et interventionnisme), en retraçant l’histoire des projets en regard des jeux politiques dans lesquels ils sont pris, nous montrons que les « musĂ©es de l’Europe » sont un objet politique problĂ©matique et chaud, Ă  l’origine des difficultĂ©s que rencontrent leurs entrepreneurs. Cela tient aux enjeux symboliques, politiques, religieux, mais aussi Ă©conomiques, inhĂ©rents Ă  la musĂ©alisation de « l’Europe », sur lesquels nous insistons dans ce chapitre.À l’issue de ce dĂ©veloppement, nous comprenons que les difficultĂ©s d’institutionnalisation des « musĂ©es de l’Europe » tiennent Ă  deux phĂ©nomĂšnes, entrecroisĂ©s. D’une part, « l’Europe » semble ĂȘtre un objet inappropriĂ© au musĂ©e, et d’autre part, le musĂ©e, en tant qu’institution culturelle, semble rivĂ© Ă  l’échelon national, notamment en termes de dĂ©pendance vis-Ă -vis des structures administratives et politiques nationales. Il apparaĂźt, dans sa forme traditionnelle, inadaptĂ© pour reprĂ©senter la nouvelle forme de pouvoir qu’incarne l’Union europĂ©enne et l’horizon culturel et civilisationnel que constitue, pour certains, « l’Europe ». Ainsi, les « musĂ©es de l’Europe » se rĂ©vĂšlent ĂȘtre un signe, un symptĂŽme, un instrument et un prisme d’observation et d’analyse privilĂ©giĂ© de la « politique d’identitĂ© » europĂ©enne. Ils permettent de comprendre quelles formes elle prend, de maniĂšre non linĂ©aire, au sein et en dehors du giron des institutions politiques europĂ©ennes et communautaires, pour elles ou au contraire, contre elles. Ainsi, dans cette thĂšse, nous abordons concrĂštement la question de savoir ce que les notions et les registres de culture, de civilisation, d’histoire, de peuple et de mĂ©moire, posent comme problĂšme(s) aux champs culturels, politiques et administratifs, dĂšs lors qu’on tente de les penser et de les reprĂ©senter « au-delĂ  » du seul prisme du national. Apportant une contribution Ă  la sociologie de l’action publique dans le domaine culturelle, Ă  la sociologie des institutions, Ă  la sociologie de l’europĂ©anisation et Ă  la sociologie des musĂ©es, cette thĂšse permet de comprendre pourquoi la culture est un objet particulier dans le processus identifiĂ© comme relevant de l’europĂ©anisation des politiques publiques et invite Ă  remettre cette notion mĂȘme en question. C’est, finalement, un processus de production d’images de « l’Europe de la culture » polymorphe et paradoxal du point de vue de l’action publique, que la thĂšse met au jour

    Pour une anthropologie politique de la mer

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    International audienceThis paper presents an innovative collaborative approach, devoted to strengthening and institutionalization of political anthropology applied to the sea. He first shows what political sciences have to say concerning our understanding of sea management, established to ensure their "sustainability". It then presents the cooperative research structure ApoliMer (political Anthropology of the sea), which address this issue by proposing to grasp the management of coastal and marine "socioecosystems" as a demonstrator of contemporary transformations of politics. Ultimately, it suggests the added value of a stronger link between the human and social sciences and natural sciences, to produce a critical analysis of the categories of thought and action attached to the "systemic management" of the environment.Cet article prĂ©sente une dĂ©marche de recherche collaborative et innovante, consacrĂ©e au renforcement et Ă  l'institutionnalisation d'une anthropologie politique de la mer Ă©troitement articulĂ©e aux sciences de la nature. Il dit d'abord ce que les sciences sociales du politique ont Ă  apporter Ă  la comprĂ©hension de la « gouvernance » de la mer, Ă©tablie en vue de sa « gestion durable ». Il prĂ©sente ensuite la structure coopĂ©rative de recherche ApoliMer (Anthropologie politique de la mer), qui traite cette question en proposant de faire de la gestion des « socio-Ă©cosystĂšmes » marins et cĂŽtiers un dĂ©monstrateur des transformations contemporaines du politique. In fine, il laisse entrevoir la plus-value d'une articulation, entre les sciences humaines et sociales et les sciences de la nature pour produire une analyse critique des catĂ©gories de pensĂ©e et d’action attachĂ©es Ă  la «gestion systĂ©mique» de l’environnement

    Integrating fishers’ knowledge contributions in Marine Science to tackle bycatch in the Bay of Biscay

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    The issue of bycatch is raising considerable political, mediatic and scientific attention. Bycatch is one of the main causes of at-sea mortality for small cetacean species and for seabirds. Scientists are raising alerts regarding the potential effects on the structure of the ecosystem, increasingly aiming for research-action. Decision-makers are facing a political trade-off, with increasing pressure from the European Commission and international nongovernmental organizations to implement mitigation measures such as space-time closure of the fisheries, which could present a risk of altering the well-being of the fishing industry in the short-term. The process of co-creation of knowledge on bycatch is key to understand better the fishers-species interactions and to develop regulations that are adapted to local specificities, towards an adaptive and inclusive socio-ecosystem-based management of the fisheries. But the knowledge co-creation process is hindered by tensions between the interests of stakeholders, the climate of mistrust, dense media coverage and power asymmetries between actors. In parallel, the fast rate of biodiversity degradation is calling for the rapid development of regulations. Understanding the complex system dynamics highlighted by these conflicts requires an analysis of the socio-political dimension of the interactions between fisheries and marine biodiversity. Based on a series of ethnographic interviews with the different stakeholders involved in the bycatch mitigation projects in the Bay of Biscay, this paper explores how co-creating knowledge through conflict and collaboration between researchers and fishers can generate collective learning for bycatch mitigation policies. We adopt an epistemological approach, with the objective to promote transparency in the exchange between researchers and fishers and to inform decision-making at various scales of governance. We argue that co-creation of knowledge on bycatch should not aim for consensus. We conclude that acknowledging the presence of conflicts between the stakeholders, and understanding their roots and their impact on the co-design process can allow identifying factors of path-dependency hindering the adaptive capacity of institutions. Moreover, we highlight the key role of the fishers’ representative bodies in knowledge co-creation, and the importance to improve our understanding of fishers’ perception of their political representation

    Adaptation to climate change in coastal communities: findings from seven sites on four continents

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    Climate change is causing wide-ranging effects on ecosystem services critical to coastal communities and livelihoods, creating an urgent need to adapt. Most studies of climate change adaptation consist of narrative descriptions of individual cases or global synthesis, making it difficult to formulate and test locally rooted but generalizable hypotheses about adaptation processes. In contrast, researchers in this study analyzed key points in climate change adaptation derived from coordinated fieldwork in seven coastal communities around the world, including Arctic, temperate, and tropical areas on four continents. Study communities faced multiple challenges from sea level rise and warmer ocean temperatures, including coastal erosion, increasing salinity, and ecological changes. We analyzed how the communities adapted to climate effects and other co-occurring forces for change, focusing on most important changes to local livelihoods and societies, and barriers to and enablers of adaptation. Although many factors contributed to adaptation, communities with strong self-organized local institutions appeared better able to adapt without substantial loss of well-being than communities where these institutions were weak or absent. Key features of these institutions included setting and enforcing rules locally and communication across scales. Self-governing local institutions have been associated with sustainable management of natural resources. In our study communities, analogous institutions played a similar role to moderate adverse effects from climate-driven environmental change. The findings suggest that policies to strengthen, recognize, and accommodate local institutions could improve adaptation outcomes.Ye

    Co - designing marine science beyond good intentions: support stakeholders’ empowerment in transformative pathways

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    Calls for science to innovate by including stakeholders' in the creation of marine knowledge have been rising, to create impact beyond laboratories and to contribute to the empowerment of local communities when interacting with marine and coastal ecosystems. As a transdisciplinary group of scientists working on co-designing research projects, this paper draws upon our experiences to further define the concept and seek to improve the process of co-design. We highlight the key barriers for co-design processes to contribute to increasing stakeholders' capacity to produce intended effects on marine policy. We suggest that stakeholder engagement requires overcoming the resistance to non-scientific knowledge sources and considering power asymmetries in the governance and management of the ocean. We argue that power and politics must be placed at the very heart of the production of a co-designed marine science and must be an aspect of the facilitation itself. In this paper, we aim to provide insights to navigate throughout the journey of stakeholder engagement, with the critical perspective necessary to make this process socially and environmentally effective

    Du MNATP au(x) MuCEM. Les vicissitudes du musée français d'ethnologie nationale

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    National audienc

    Le musée comme trace historique. Un lieu de redéfinition permanent des rapports à " l'identité " entre science et politique

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    A paraßtre. Université Bordeaux 3International audienc
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