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    Caractéristiques des patients examinés en urgence par un ophtalmologiste dans un CHU : résultats d’une étude transversale analytique identifiant des facteurs associés au caractère de véritable urgence

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    International audienceObjectifsLes objectifs étaient de décrire les caractéristiques des patients vus en urgence par les ophtalmologistes d’un service de CHU et d’identifier celles qui étaient associées à une véritable urgence.Matériel et méthodesUne étude transversale incluant tous les patients examinés en urgence par un ophtalmologiste du CHRU de Nancy sur deux mois a été conduite. Les caractéristiques démographiques, médicales, et l’estimation du caractère véritable par l’ophtalmologiste ont été analysées.RésultatsSur 1308 patients, l’âge médian [Q1–Q3] était de 49 [32–64] ans et 56 % étaient des hommes. Les principaux motifs de consultation étaient l’œil rouge (32,6 %), la douleur (30,0 %), les traumatismes (26,1 %), et une altération visuelle (23,3 %). Près de 40 % des consultations n’étaient pas de véritables urgences. Les éléments d’orientation associés à une véritable urgence étaient le motif de consultation (altération visuelle, œil rouge, douleur oculaire), le sexe masculin, l’âge inférieur à 60 ans et un délai de consultation survenant moins de 3 jours après l’apparition des symptômes.ConclusionDans les consultations non programmées, la proportion de consultations non véritablement urgentes était importante, et des facteurs permettant d’orienter les patients ont été identifiés. La rédaction de protocoles ophtalmologiques destinés aux urgentistes et aux infirmières d’accueil des structures d’urgences pourrait être un outil intéressant pour déterminer quand adresser le patient à l’ophtalmologiste

    Consensus d’experts français sur les critères de choix d’un traitement de 1(re) intention dans la DMLA néovasculaire et importance du ratio bénéfice/risque à long terme

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    Le choix d’un traitement de 1re intention pour optimiser les résultats à long terme est un enjeu majeur de la prise en charge des patients atteints de DMLA néovasculaire. Dans un contexte actuel de molécules en développement est apparue la nécessité d’identifier les critères indispensables à prendre en compte lors de la mise en place d’un traitement chez un patient naïf atteint de DMLA néovasculaire afin de garantir un rapport bénéfice/risque optimal à long terme. Cet article propose un consensus établi selon la méthodologie de type Delphi (en intégrant une gradation dans les consensus en fonction de l’analyse du taux de convergence des réponses) qui pourrait constituer une aide pour les ophtalmologistes pour l’initiation et le suivi du traitement des patients atteints de DMLA néovasculaire. Quatorze questions ont été soumises à un panel de 93 experts rétinologues français. Treize questions (93 %) ont obtenu un consensus (≥ 50 % de réponses consensuelles). Les experts recommandent ainsi de prendre en compte en priorité l’efficacité et la rapidité d’action respectives des molécules, leur sécurité d’utilisation ainsi que leur capacité d’espacement des injections. Le critère d’efficacité attendu en priorité d’une molécule est la combinaison de l’amélioration de l’acuité visuelle et de l’assèchement des fluides. En matière de sécurité d’utilisation, les experts recommandent une surveillance supplémentaire pour les molécules actuellement en développement, et ce à toutes les visites programmées, visant à détecter précocement d’éventuels effets indésirables tels que l’inflammation intraoculaire et accordent une place importante au conditionnement de la molécule. La capacité d’espacement des injections est importante à prendre en compte et il est recommandé d’atteindre un intervalle maximal compris entre 12 et 16 semaines. La stabilité de l’intervalle maximal atteinte par les patients est également un critère de choix important.Choosing a first-line treatment to optimize long-term outcomes is a major challenge for treating patients with neovascular age-related macular degeneration (AMD). The development of several new molecules makes it critical to identify the relevant factors to consider so as to provide an optimal risk-benefit ratio when initiating a treatment in naïve patients with neovascular AMD. This paper proposes a consensus established with the Delphi method (which includes a gradation in a consensus based on an analysis of the convergence rate of answers) to provide criteria that guide the ophthalmologist's decision for treatment initiation and follow-up in neovascular AMD patients. Fourteen questions were submitted to 93 French retina experts. Thirteen (93%) of the questions reached a consensus (≥50% of answers consensual). The criteria recommended to take into account were both efficacy and onset of action of the molecules, their safety, and the ability to decrease injection frequency. The primary criterion of expected efficacy of a molecule is a combination of the gain in visual acuity and resorption of retinal fluid. With regard to safety, experts recommend tighter follow-up for molecules currently in development, and at every scheduled visit, patients should be screened to identify early any potential adverse effects such as intraocular inflammation, retinal vasculitis or vascular occlusion. Experts also emphasize the importance of the packaging of the biological, with a preference toward prefilled syringes. Injection frequency is a key factor, and the authors recommended aiming for a maximal injection interval of 12 to 16 weeks. The stability of that maximum interval is also an important factor to consider in treatment selection

    Complement factor H inhibits CD47-mediated resolution of inflammation

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    Variants of the CFH gene, encoding complement factor H (CFH), show strong association with age-related macular degeneration (AMD), a major cause of blindness. Here, we used murine models of AMD to examine the contribution of CFH to disease etiology. Cfh deletion protected the mice from the pathogenic subretinal accumulation of mononuclear phagocytes (MP) that characterize AMD and showed accelerated resolution of inflammation. MP persistence arose secondary to binding of CFH to CD11b, which obstructed the homeostatic elimination of MPs from the subretinal space mediated by thrombospsondin-1 (TSP-1) activation of CD47. The AMD-associated CFH(H402) variant markedly increased this inhibitory effect on microglial cells, supporting a causal link to disease etiology. This mechanism is not restricted to the eye, as similar results were observed in a model of acute sterile peritonitis. Pharmacological activation of CD47 accelerated resolution of both subretinal and peritoneal inflammation, with implications for the treatment of chronic inflammatory disease
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