Un tesson recyclé comme outil au second âge du Fer dans le Nord de la France : le cas de l’estèque de Cuincy “La Brayelle”.

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Un tesson recyclé comme outil au second âge du Fer dans le Nord de la France : le cas de Cuincy “La Brayelle”.

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Un fragment de céramique réutilisé comme estèque sur le site laténien de Cuincy «La Brayelle» (Nord)

International audienceGodon, 2010 : GODON (M)-De l'empreinte à l'outil, de la trace à la fonction : exemples d'outils de potiers dans le Néolithique céramique centre-anatolien (7000-5500 BC cal.).Bulletin de la Société Préhistorique Française, T107, 4

Du tesson à l’outil: Reconnaissance, échanges interdisciplinaires et cas concrets avec les exemples de Cuincy la Brayelle et La Villeneuve-au-Châtelot les Champieux

International audienceThe recycling of shards is a practice that was initially recognised in Bronze Age and Neolithic ceramic corpus. Several traceological studies on Neolithic series have been carried out in order to define the traces left by the work of different materials, including unbaked clay. This is notably the case for the Kovačevo corpus, which was the subject of an experimental reference system concerning the traces left by the working of raw clay and leather. The practice of recycling shards is therefore attested for the Neolithic period, but what about the protohistoric period? Based on the identification of traces highlighted by experimental references, two protohistoric shards from protohistoric excavations in the north-eastern quarter of France were compared with these traces. This approach has highlighted the variability of ceramic tools. The intentional character of the selection of the tool from Cuincy la Brayelle (Nord) has been highlighted, as well as the opportunistic choice of the two shards from La Villeneuve-au-Châtelot “Les Champieux” (Aube).Le recyclage de tessons est une pratique reconnue initialement dans des corpus céramiques de l’âge du Bronze et du Néolithique. Plusieurs études tracéologiques sur des corpus néolithiques ont été menées afin de définir les traces laissées par le travail de différents matériaux, dont l’argile crue. C’est notamment le cas du corpus de Kovačevo, qui a fait l’objet de la mise en place d’un référentiel expérimental portant sur les traces laissées par le travail de l’argile crue et du cuir. La pratique du recyclage des tessons est donc attestée pour le Néolithique, mais qu’en est-il pour la Protohistoire récente ? En se basant sur l’identification des traces mises en évidence par le référentiel expérimental de Kovačevo, trois tessons de l’âge du Fer provenant de fouilles protohistoriques du quart nord-est de la France ont été confrontés à ces traces. Par leur confrontation avec des exemples archéologiques et ethnographiques, nous proposons une définition de leur fonction, ainsi qu’une approche du caractère intentionnel et/ou opportuniste du choix des tessons dansle cadre de ce recyclage. Cette démarche a mis en évidence la variabilité des outils en céramique. Le caractère opportuniste des deux tessons de La Villeneuve-au-Châtelot les Champieux (Aube) et le caractère intentionnel de la sélection de l’outil de Cuincy la Brayelle(Nord) ont pu être validés par cette analyse

Des vestiges de consommation de sel sur le site laténien de Brebières « Les Béliers » (Pas-de-Calais)

International audienceLe site de Brebières « Les Béliers » (Pas-de-Calais) a fait l'objet d'une opération de diagnostic couvrant une surface de 60 ha aboutissant à la fouille d'une superficie de 17 ha. Celle-ci a donné lieu à la découverte d'une vingtaine d'enclos fossoyés dont la datation s'échelonne de La Tène C à La Tène D. Près de 2 000 fragments de moules à sel, pour un poids d'environ 6 kg, ont été mis au jour. Implanté à une centaine de kilomètres des côtes et à une vingtaine de kilomètres d'Arras (fig. 1), l'absence de toute trace d'artisanat du sel exclut cependant la possibilité d'un atelier de saunier. Ce site constitue l'un des principaux témoins de la consommation de sel dans le Nord de la France

Declarative specifications of blackboard updates

SIGLEAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RM 1058 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

Representation par objets dans un systeme blackboard en contexte operationnel

SIGLEAvailable at INIST (FR), Document Supply Service, under shelf-number : RM 1119 / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

Bondoufle (91), impasse rené-Lacoste, ZAE de la Marinière. Évolution d'un habitat groupé du VIIIe s. au XIIe s.

La fouille archéologique de Bondoufle, Impasse René Lacoste est située à l’ouest de la ville, dans une zone d’activité économique. Elle a permis de mettre au jour 913 structures sur 6 967 m².Quelques tessons de céramique et d’anciens fossés témoignent d’une occupation datée de la Protohistoire. Quelques terres cuites architecturales témoignent de la présence à proximité du site d’une occupation antique, sans toutefois pouvoir la dater plus précisément.L’occupation du haut Moyen Âge est centrée sur la période carolingienne.Quelques structures témoignent d’une occupation plus récente sur l’emprise de fouille pouvant être associée à un habitat mérovingien qui se développe à une centaine de mètres à l’ouest. L’extension maximale de l’habitat est datée du Xe siècle.De nombreux bâtiments sont érigés, suivant un axe nord-ouest – sud-est.Grands bâtiments et petites annexes avoisinant fonds de cabane et structures de stockages des céréales s’organisent à l’intérieur de parcelles délimitées par des fossés et des palissades. Le traitement et la conservation des denrées agricoles ainsi que la pratique de l’élevage sont les activités principales. À la fin du Xe siècle, une réorganisation de l’habitat est perceptible. L’occupation devient moins dense mais reste axée sur les activités agropastorales. Une activité de métallurgie est installée au nord de l’emprise, au-delà des limites de fouille.Trois autres parcelles proches de notre emprise de fouille sont également investiguées. La parcelle au nord doit également faire l’objet d’une prescription de fouille. La mise en commun des résultats de ces différentes opérations nous permettra de mieux suivre l’évolution d’un habitat installé à l’époque laténienne jusqu’à son abandon au début du XIIe siècle.Volume 1 (560p.), volume 2 (222p.), volume 3 (605p.

Bondoufle (91), impasse rené-Lacoste, ZAE de la Marinière. Évolution d'un habitat groupé du VIIIe s. au XIIe s.

La fouille archéologique de Bondoufle, Impasse René Lacoste est située à l’ouest de la ville, dans une zone d’activité économique. Elle a permis de mettre au jour 913 structures sur 6 967 m².Quelques tessons de céramique et d’anciens fossés témoignent d’une occupation datée de la Protohistoire. Quelques terres cuites architecturales témoignent de la présence à proximité du site d’une occupation antique, sans toutefois pouvoir la dater plus précisément.L’occupation du haut Moyen Âge est centrée sur la période carolingienne.Quelques structures témoignent d’une occupation plus récente sur l’emprise de fouille pouvant être associée à un habitat mérovingien qui se développe à une centaine de mètres à l’ouest. L’extension maximale de l’habitat est datée du Xe siècle.De nombreux bâtiments sont érigés, suivant un axe nord-ouest – sud-est.Grands bâtiments et petites annexes avoisinant fonds de cabane et structures de stockages des céréales s’organisent à l’intérieur de parcelles délimitées par des fossés et des palissades. Le traitement et la conservation des denrées agricoles ainsi que la pratique de l’élevage sont les activités principales. À la fin du Xe siècle, une réorganisation de l’habitat est perceptible. L’occupation devient moins dense mais reste axée sur les activités agropastorales. Une activité de métallurgie est installée au nord de l’emprise, au-delà des limites de fouille.Trois autres parcelles proches de notre emprise de fouille sont également investiguées. La parcelle au nord doit également faire l’objet d’une prescription de fouille. La mise en commun des résultats de ces différentes opérations nous permettra de mieux suivre l’évolution d’un habitat installé à l’époque laténienne jusqu’à son abandon au début du XIIe siècle.Volume 1 (560p.), volume 2 (222p.), volume 3 (605p.

Bondoufle (91), impasse rené-Lacoste, ZAE de la Marinière. Évolution d'un habitat groupé du VIIIe s. au XIIe s.

La fouille archéologique de Bondoufle, Impasse René Lacoste est située à l’ouest de la ville, dans une zone d’activité économique. Elle a permis de mettre au jour 913 structures sur 6 967 m².Quelques tessons de céramique et d’anciens fossés témoignent d’une occupation datée de la Protohistoire. Quelques terres cuites architecturales témoignent de la présence à proximité du site d’une occupation antique, sans toutefois pouvoir la dater plus précisément.L’occupation du haut Moyen Âge est centrée sur la période carolingienne.Quelques structures témoignent d’une occupation plus récente sur l’emprise de fouille pouvant être associée à un habitat mérovingien qui se développe à une centaine de mètres à l’ouest. L’extension maximale de l’habitat est datée du Xe siècle.De nombreux bâtiments sont érigés, suivant un axe nord-ouest – sud-est.Grands bâtiments et petites annexes avoisinant fonds de cabane et structures de stockages des céréales s’organisent à l’intérieur de parcelles délimitées par des fossés et des palissades. Le traitement et la conservation des denrées agricoles ainsi que la pratique de l’élevage sont les activités principales. À la fin du Xe siècle, une réorganisation de l’habitat est perceptible. L’occupation devient moins dense mais reste axée sur les activités agropastorales. Une activité de métallurgie est installée au nord de l’emprise, au-delà des limites de fouille.Trois autres parcelles proches de notre emprise de fouille sont également investiguées. La parcelle au nord doit également faire l’objet d’une prescription de fouille. La mise en commun des résultats de ces différentes opérations nous permettra de mieux suivre l’évolution d’un habitat installé à l’époque laténienne jusqu’à son abandon au début du XIIe siècle.Volume 1 (560p.), volume 2 (222p.), volume 3 (605p.