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    La céramique gallo-romaine d'Ardres (Pas-de-Calais)

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    International audienceÀ l’issue de plus de vingt annĂ©es de prospections sur le site de l’agglomĂ©ration secondaire d’Ardres (Pas-de-Calais), le mobilier cĂ©ramique est l’objet d’une Ă©tude quantitative et qualitative. Il se compose de 3 302 individus de vaisselle gallo-romaine et de 30 piliers, 33 cales et 34 moules Ă  sel, gĂ©nĂ©ralement rassemblĂ©s sous le nom de briquetage. Le faciĂšs ardrĂ©sien, dominĂ© par la cĂ©ramique modelĂ©e, se rattache sans Ă©quivoque Ă  des ensembles dĂ©jĂ  mis en Ă©vidence dans les citĂ©s des Morins et des MĂ©napiens. Mais il semble que les limites administratives soient inadĂ©quates pour expliquer la permanence des techniques potiĂšres et sauniĂšres dans ces rĂ©gions. Ce phĂ©nomĂšne paraĂźt plutĂŽt trouver son origine dans l’absence de transformation radicale des conditions socio-Ă©conomiques durant le Haut-Empire. La carte de rĂ©partition des villae, nouveaux cadres de la production agricole, va dans ce sens. Ainsi, l’implantation de villae dans les rĂ©gions de loess coexiste-t-elle avec la disparition rapide de la cĂ©ramique modelĂ©e, alors que dans les zones sablonneuses moins fertiles, les modes de production de La TĂšne persistent. Ce modĂšle demande certes Ă  ĂȘtre nuancĂ© mais il permet de dĂ©passer le concept de romanisation de la cĂ©ramique pour lui prĂ©fĂ©rer des problĂ©matiques d’ordre Ă©conomique et sociologique

    Les fortifications d’Ardres du Moyen Âge au xixe siùcle

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    La commune d’Ardres est situĂ©e dans la rĂ©gion des Hauts-de-France, dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais, entre Calais et Saint-Omer, Ă  la jonction de la plaine maritime et des collines d’Artois. NĂ©e au Moyen Âge, elle fut successivement flamande, artĂ©sienne et picarde, briĂšvement anglaise, bourguignonne et espagnole, presque toujours française. Place forte hier, petite ville sous l’Ancien RĂ©gime, bourg au xixe siĂšcle, elle est aujourd’hui donnĂ©e comme exemple de rurbanisation en France. Cet article concerne principalement les fortifications et les approvisionnements (greniers Ă  blĂ©) d’Ardres au xvie siĂšcle. Les origines mĂ©diĂ©vales, la prospĂ©ritĂ© de la Renaissance, puis l’expansion des xviie et xviiie siĂšcles et, enfin, l’arasement des fortifications au xixe siĂšcle seront ici compendieusement exposĂ©s.The city of Ardres is located in the Hauts-de-France region, in the Pas-de-Calais department, between Calais and Saint-Omer, where the maritime plain meets the hills of Artois. Founded in the Middle Ages, it was successively Flemish, Artesian and Picard, briefly English, Burgundian and Spanish, and almost always French. Originally a fortified place, Ardres became a small town under the Ancien Regime and an actual one in the 19th century; it is often cited nowadays as an example of French rurbanisation. This paper is mainly devoted to its 16th century fortifications and supplies (i.e. granaries). Its medieval origins, alongside its prosperity during the Renaissance, its ensuing expansion in the 17th and 18th centuries and, finally, the levelling of the fortifications in the 19th century will be briefly summarised in this paper

    Le site archéologique d'Ardres (Pas-de-Calais)

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    Cabal M. Le site archéologique d'Ardres (Pas-de-Calais). In: Revue du Nord, tome 55, n°216, Janvier-mars 1973. pp. 17-28

    Marques de potiers sur céramique sigillée trouvées à Ardres.

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    Presentation of 103 sigillated pottery signatures found in Ardres {Noires-Terres vicus) which represent one of the finest series hitherto discovered in the Nord/Pas-de-Calais area : studying pattern, inventory, and conclusions about the penmanship, the origins and the datation of this material. One must notice a decay in penmanship from Higher to Lower Empire, the migration of potters from Southern Gaul towards Centre and later Eastern Gaul, the predominance of Centre Gaul workshops in the Ilnd century and the rise in power of those of the North and North-East in the middle of the Ilnd century and the Illrd. This study is also placed within the local context of archaeology : Romanisa- tion of the vicus ca. year 50, acme in the Ilnd century, decline in the Illrd century and abandonment ca. 268, in relation with the first invasions and before the Dunkirk II marine transgression partly covered the side.Présentation de 103 signatures *sur céramique sigillée, trouvées à Ardres (vicus des Noires -Terres), et constituant une des plus belles séries découvertes dans la région Nord/Pas-de-Calais : méthode d'étude, inventaire, et conclusions concernant la graphie, la provenance, et la datation de ce matériel. L'on constate la décadence de la graphie du Haut au Bas-Empire, la migration des potiers du sud de la Gaule, vers le Centre, puis l'Est, la prépondérance des officines du Centre au IIe siÚcle et la montée en puissance de celles du Nord et du Nord-Est dÚs le milieu du IIe et au IIIe siÚcle. L'étude est aussi placée dans le contexte archéologique local : romanisation du vicus vers 50, apogée au IIe siÚcle, déclin au IIIe siÚcle et abandon vers 268, en rapport avec les premiÚres invasions et avant que la transgression marine Dunkerque II ne recouvre, en partie, le site.Voorstelling van 103 merken op keramiek met zegels gevonden te Ardres (vicus van de « Noires-Terres », een van de mooiste reeksen ooit ontdekt in Noord-Frankrijk : studiemethode, inventaris, conclusies voor het schrift, her- komst en datering. Men konstateert de dekadentie van het schrift van het vroege tot het late Kei- zerrijk, de migratie van de pottenbakkers van het zuiden van Gallië naar het centrum en dan nar het oosten, het grote belang van de ateliers in het centrum in de IIe eeuw, en de opkomst van die in het noorden en het noordoosten vanaf het midden van de IIe en IIIe eeuw. De studie wordt gesitueerd tegen de achtegrond van de lokale archeologische kontekst : romanisering van de vicus omstreeks 50, bloei in de IIe eeuw, en ondergang in de IIIe, en verlaten van de plaats in ongeveer 268, wegens de eerste invasies, nog voor de IIe Duinkerkse transgressie de plaats gedeeltelijk overs- troomde.Retkowski Natalie, Cabal Biville, Cabal Michel. Marques de potiers sur céramique sigillée trouvées à Ardres.. In: Revue du Nord, tome 69, n°272, Janvier-mars 1987. pp. 17-43

    L'industrie du sel Ă  Ardres Ă  l'Ă©poque romaine

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    Cabal M., Thoen Hugo. L'industrie du sel à Ardres à l'époque romaine. In: Revue du Nord, tome 67, n°264, Janvier-mars 1985. pp. 193-206

    Places fortes des Hauts-de-France –1–

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    Ce cinquante-septiĂšme volume de la collection IRHiS regroupe les communications des premiĂšres journĂ©es d'Ă©tudes consacrĂ©es aux places fortes de la rĂ©gion Hauts-de-France. Ces journĂ©es ont Ă©tĂ© organisĂ©es les 6 et 7 octobre 2016 par le Service rĂ©gional de l'ArchĂ©ologie Hauts-de-France (Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles, PĂŽle Patrimoines et Architecture) et l'Institut de recherches historiques du Septentrion (UMR 8529, Univ. Lille, CNRS). Elles ont accueilli universitaires, historiens, archĂ©ologues, doctorants et associatifs qui ont prĂ©sentĂ© actualitĂ©s et recherches inĂ©dites sur les places fortes du littoral et de l'arriĂšre-pays (Pas-de-Calais et Somme). Les treize contributions rĂ©unies dans cet ouvrage reflĂštent la diversitĂ© des champs d'investigation de la fortification mĂ©diĂ©vale et moderne et offrent des Ă©lĂ©ments de rĂ©flexion Ă  l'Ă©laboration future d'une synthĂšse rĂ©gionale commune. Elles livrent les rĂ©sultats de plusieurs opĂ©rations archĂ©ologiques rĂ©centes, prĂ©ventives (motte et chĂąteau de Saint-Omer, chĂąteau d'Hardelot et donjon de Bours) et programmĂ©es (enceinte urbaine de Boulogne-sur-Mer, chĂąteaux de Boves, d'Eaucourt-sur-Somme, d'Étaples et de Fressin, porte de Montrescu Ă  Amiens). Elles prĂ©sentent les conclusions de recherches thĂ©matiques (les origines du chĂąteau en Picardie occidentale Ă  travers les exemples de MĂ©aulte, DĂ©muin, Airaines, Clairy et Toutencourt, la fortification des faubourgs amiĂ©nois, les embrasures de bouches Ă  feu du chĂąteau de Montcavrel, des remparts de Montreuil et de la motte de GuĂźnes). Enfin, elles exposent les objectifs des programmes de recherche – en cours ou Ă  venir – des villes fortifiĂ©es de la rĂ©gion (Ardres, BĂ©thune et ThĂ©rouanne)
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