14 research outputs found

    Evidence of a Louse-Borne Outbreak Involving Typhus in Douai, 1710-1712 during the War of Spanish Succession

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    Background: The new field of paleomicrobiology allows past outbreaks to be identified by testing dental pulp of human remains with PCR. Methods: We identified a mass grave in Douai, France dating from the early XVIII th century. This city was besieged during the European war of Spanish succession. We tested dental pulp from 1192 teeth (including 40 from Douai) by quantitative PCR (qPCR) for R. prowazekii and B. quintana. We also used ultra-sensitive suicide PCR to detect R. prowazekii and genotyped positive samples. Results and Discussion: In the Douai remains, we identified one case of B. quintana infection (by qPCR) and R. prowazekii (by suicide PCR) in 6/21 individuals (29%). The R. prowazekii was genotype B, a genotype previously found in a Spanish isolate obtained in the first part of the XX th century. Conclusion: Louse-borne outbreaks were raging during the XVIII th century; our results support the hypothesis that typhus was imported into Europe by Spanish soldiers from America

    Chapelle de la Madone : Rapport de diagnostic : Menton, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur

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    Un diagnostic archéologique a été réalisé d’octobre à décembre 2022 sur le site de la chapelle de la Madone à Menton, dans le cadre d’une demande volontaire de réalisation de diagnostic. Il a consisté en sondages sur le bâti en élévation de l’église, en sondages mécaniques dans les cours situées au nord et au sud de l’édifice, et en un nettoyage de quatre sondages réalisés en 2019 dans le cadre d’une recherche des fondations dans la première travée de l’église. Le diagnostic a permis de mettre en évidence une occupation sur le temps long, depuis au moins l’Antiquité. Les éléments de datation font généralement défaut, mais on peut identifier la présence de constructions antiques (dont un probable bassin). Une sépulture sous bâtière a été identifiée. Non fouillée, elle pourrait se rapporter à une large période, entre le IIIe et le VIIIe siècle. L’église est attestée depuis 1061, mais on ignore sa date de création. Le diagnostic n’a pas apporté d’éléments probants, ni sur la datation de l’édifice, ni sur sa position et son aspect originel. Des sépultures sont installées au nord (milieu Xe -début XIIe siècle), tandis qu’une construction, en partie appuyée sur les vestiges du bassin antique, se développe au sud (datation imprécise, premier Moyen Âge). Il est possible que ces éléments soient contemporains de l’église initiale. L’étude a permis de mettre en évidence diverses phases d’aménagement de l’église, en particulier la réfection des sols et de certains murs. Une construction repérée au nord pourrait correspondre au couvent fondé à la fin du XVe siècle. Elle sera ensuite remplacée par un nouvel édifice, dont trois ailes sont présentes dans l’emprise du diagnostic. Diverses constructions ont été repérées au sud de l’église. Mal datées, il n’est pas possible à ce stade de les rattacher à une phase d’occupation précise. Une sépulture est présente dans la nef de l’église. Elle est datée de l’extrême fin du XVe au milieu du XVIIe siècle. Deux autres sépultures ont été mises au jour à l’extérieur de l’église, contre le mur gouttereau sud. Elles sont attribuables à la fin de la période moderne ou la période contemporaine et correspondent peut-être à la présence des sœurs hospitalières de Saint-Augustin au début du XIXe siècle. Enfin, les restes d’une villa, construite à la fin du XIXe siècle, sont présents aussi bien dans le sous-sol qu’en élévation

    Arles (13) - Route Nationale, Pont de Crau n° 453. rapport de diagnostic archéologique

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    Le diagnostic archéologique a permis de mettre au jour une sépulture, aménagée au moyen de deux amphores nord-africaines décolletées et disposées en enfilade, les deux cols étant disposés par-dessus, à la jonction des panses. Cette tombe est datée du IIIe siècle et elle est isolée sur le site. Néanmoins, les tracés de la voie aurélienne bis et de l’aqueduc des Alpilles passent à proximité et cette sépulture peut vraisemblablement être mise en relation avec ces aménagements ou avec des occupations qui leur sont associées. L’aqueduc des Alpilles n’a pas été observé et il est probable qu’il passe légèrement plus au nord

    Arles (13) - Route Nationale, Pont de Crau n° 453. rapport de diagnostic archéologique

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    Le diagnostic archéologique a permis de mettre au jour une sépulture, aménagée au moyen de deux amphores nord-africaines décolletées et disposées en enfilade, les deux cols étant disposés par-dessus, à la jonction des panses. Cette tombe est datée du IIIe siècle et elle est isolée sur le site. Néanmoins, les tracés de la voie aurélienne bis et de l’aqueduc des Alpilles passent à proximité et cette sépulture peut vraisemblablement être mise en relation avec ces aménagements ou avec des occupations qui leur sont associées. L’aqueduc des Alpilles n’a pas été observé et il est probable qu’il passe légèrement plus au nord

    Chapelle de la Madone : Rapport de diagnostic : Menton, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur

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    Un diagnostic archéologique a été réalisé d’octobre à décembre 2022 sur le site de la chapelle de la Madone à Menton, dans le cadre d’une demande volontaire de réalisation de diagnostic. Il a consisté en sondages sur le bâti en élévation de l’église, en sondages mécaniques dans les cours situées au nord et au sud de l’édifice, et en un nettoyage de quatre sondages réalisés en 2019 dans le cadre d’une recherche des fondations dans la première travée de l’église. Le diagnostic a permis de mettre en évidence une occupation sur le temps long, depuis au moins l’Antiquité. Les éléments de datation font généralement défaut, mais on peut identifier la présence de constructions antiques (dont un probable bassin). Une sépulture sous bâtière a été identifiée. Non fouillée, elle pourrait se rapporter à une large période, entre le IIIe et le VIIIe siècle. L’église est attestée depuis 1061, mais on ignore sa date de création. Le diagnostic n’a pas apporté d’éléments probants, ni sur la datation de l’édifice, ni sur sa position et son aspect originel. Des sépultures sont installées au nord (milieu Xe -début XIIe siècle), tandis qu’une construction, en partie appuyée sur les vestiges du bassin antique, se développe au sud (datation imprécise, premier Moyen Âge). Il est possible que ces éléments soient contemporains de l’église initiale. L’étude a permis de mettre en évidence diverses phases d’aménagement de l’église, en particulier la réfection des sols et de certains murs. Une construction repérée au nord pourrait correspondre au couvent fondé à la fin du XVe siècle. Elle sera ensuite remplacée par un nouvel édifice, dont trois ailes sont présentes dans l’emprise du diagnostic. Diverses constructions ont été repérées au sud de l’église. Mal datées, il n’est pas possible à ce stade de les rattacher à une phase d’occupation précise. Une sépulture est présente dans la nef de l’église. Elle est datée de l’extrême fin du XVe au milieu du XVIIe siècle. Deux autres sépultures ont été mises au jour à l’extérieur de l’église, contre le mur gouttereau sud. Elles sont attribuables à la fin de la période moderne ou la période contemporaine et correspondent peut-être à la présence des sœurs hospitalières de Saint-Augustin au début du XIXe siècle. Enfin, les restes d’une villa, construite à la fin du XIXe siècle, sont présents aussi bien dans le sous-sol qu’en élévation

    Marseille, Lycée du Rempart, Rapport de fouilles archéologiques préventives.

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    La reconstruction de bâtiments au sein du lycée du Rempart, avenue de la Corse à Marseille, a motivé la prescription d’une fouille qui s’est déroulée du 15 mai au 31 juillet 2018. Cette opération a porté sur un terrain d’une surface de 630m2 qui présente un fort dénivelé de 3,50m d’est en ouest.L’Antiquité grecque n’est représentée que par quelques niveaux de colluvions ayant piégé des fragments de céramique et aucune occupation sur l’emprise même du site ne peut être attestée. Ces contextes sont directement scellés par des séquences rattachées aux Ve et VIe s. En partie centrale de la fouille, des tranchées d’épierrement comblées à la fin du VIe ou au VIIe s., témoignent d’un bâtiment disparu dont peu d’éléments sont connus. Celui-ci se développe sur une longueur de 10,10 m d’est en ouest et n’a été reconnu que sur une largeur de 1,20 m du nord au sud. Ses tranchées larges et profondes permettent de restituer un bâtiment d’une certaine ampleur dont la date de construction demeure inconnue. L’occupation funéraire de l’Antiquité tardive et du Moyen-AgeUne occupation funéraire a été mise au jour, qui confirme les résultats du diagnostic réalisé sur la parcelle (Richier dir. 2017). Cet ensemble sépulcral s’inscrit dans la vaste nécropole qui se développe autour de l’abbaye Saint-Victor dont l’actuelle façade méridionale se situe à quelques dizaines de mètres du site. Trente-trois sépultures ont été découvertes. Dans leur grande majorité, il s’agit de tombes à inhumation en fosse avec ou sans aménagement de parois. Une dizaine ont révélé des indices de couvertures, soit en pierre, soit réalisées à l’aide de planches de bois et une unique sépulture en amphore a été retrouvée. Enfin, trois exemples de tombes en coffrages quadrangulaires de pierres n’ont pas révélé d’ossements.Les tombes sont de types primaires individuelles. Une seule a révélé la présence d’un dépôt secondaire de type réduction et une dernière correspond à un ossuaire partiellement conservé.Les creusements sont rectangulaires ou oblongs, majoritairement étroits, induisant aux squelettes des positions contraintes. Les parois sont globalement verticales et les fonds sont plats. Une seule sépulture, de type rupestre, comporte un emplacement céphalique creusé dans le rocher calcaire. Le port de linceul et la présence de soutien sous la tête du défunt ont également pu être mis en évidence dans plusieurs cas. Les sujets sont déposés en décubitus dorsal, orientés selon un axe globalement ouest/est (tête à l’ouest). De manière systématique, les membres supérieurs sont fléchis et les jambes en extension. Les squelettes sont moyennement conservés et sont plus ou moins bien représentés. Au total les sépultures découvertes ont livré 24 individus (20 sujets adultes et 4 individus immatures). Les premières tendances de l’analyse préliminaire anthropobiologique menée en laboratoire font apparaître un sex ratio en faveur des sujets masculins. Les sujets adultes appartiennent majoritairement à la classe d’âge des sujets âgés. Parmi les individus immatures on dénombre deux sujets périnatals et deux individus dont l’âge au décès se situe entre 15 et 19 ans.Cette tendance pourrait résulter d’un recrutement funéraire particulier que l’étude anthropobiologique en laboratoire, encore en cours, pourra confirmer ou infirmer. Les recoupements et les changements d’orientation observés au sein de l’espace funéraire permettent d’envisager plusieurs phases distinctes d’inhumation. Ces premiers résultats sont cependant à relativiser et devront être mis en perspective avec les résultats des 10 datations C14 engagées, qui nous permettront de préciser le recrutement funéraire en fonction d’un cadre chronologique et spatial.A une exception près, aucun mobilier n’est présent dans les tombes ; seule une boucle de ceinture a été retrouvée en position fonctionnelle. L’encaissant, selon les secteurs, contient du mobilier s’étalant du IVe s. au XIIIe s., mêlé à des tessons antiques résiduels.Les bâtiments médiévauxUn autre apport de cette opération de fouille est la découverte de bâtiments qui se succèdent durant un laps de temps assez court, entre la fin du XIIIe et la fin du XIVe siècle. Même si leur plan est largement incomplet, la qualité de leur construction et leur proximité avec l’abbaye Saint-Victor, incitent à les mettre en relation avec cette dernière.Des premières constructions, seul l’angle d’un bâtiment se développant vers le sud et l’ouest a pu être identifié, et aucun niveau de sol n’est conservé à son contact.La seconde phase de construction est mieux identifiée, même si nous ne connaissons encore que l’angle d’un bâtiment, se poursuivant, cette fois-ci, en direction du sud et de l’est. Les caractéristiques de cette construction (fondations très puissantes, présence de contreforts) autorisent à envisager un bâtiment imposant, se développant sur une longueur observée de 26 mètres. Les rares surfaces de sols intérieurs, construites en terre et cailloutis compactés, ainsi qu’une fosse fouillée à son contact, permettent de dater son utilisation à la fin du XIIIe siècle et au XIVe siècle.La fosse en question a livré un lot de mobiliers archéologiques variés, dominés toutefois par les rejets issus des cuisines : céramique et faune. Ces mobiliers permettent de dater assez précisément le comblement de cette fosse dans le dernier tiers du XIIIe siècle. Ils éclairent par ailleurs sur la variété des espèces animales consommées durant cette période, largement dominées par les caprinés, mais composées également de bœuf, porc, poulet, lapin, canard, perdrix, pigeon, ainsi que de nombreuses espèces marines, parmi lesquelles le thon.Enfin, dans un dernier temps, le long mur est-ouest est partiellement repris pour former la limite méridionale d’un espace qui se développe, encore une fois hors-emprise, vers le nord-ouest. Ce dernier état médiéval est abandonné à la fin du XIVe siècle.Les périodes moderne et contemporaineL’occupation médiévale, abandonnée dans la seconde moitié du XIVe siècle, semble marquer la désaffection de la zone, tout au moins en terme de bâti, durant quelques siècles. La construction du rempart, à la fin du XVIIe siècle, enclot la zone de fouille, mais ne bouleverse pas immédiatement ce secteur de la ville que l’urbanisation ne gagnera que lentement, dans le courant du XIXe siècle. Sur l’emprise même du site, les constructions d’époque moderne sont localisées à ses deux extrémités est et ouest, tandis que la partie centrale demeure en jardins.Enfin, dans les premières années du XXe siècle, la construction de l’école technique de garçons le long du « prolongement du boulevard de la Corderie », est réalisée dans des parcelles depuis longtemps réservées à cet usage par la municipalité. Les puissantes fondations de cet établissement divisent le terrain en 7 espaces successifs, la partie centrale du site conservant les vestiges d’un foyer et de structures associées, bassin et canalisation en briques, interprétés comme les vestiges de la centrale à vapeur du lycée. A l’issue de la fouille, l’ensemble des constructions médiévales, modernes et contemporaines ont été laissées en place et seront conservées sous le nouveau bâtiment

    Marseille, Lycée du Rempart, Rapport de fouilles archéologiques préventives.

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    La reconstruction de bâtiments au sein du lycée du Rempart, avenue de la Corse à Marseille, a motivé la prescription d’une fouille qui s’est déroulée du 15 mai au 31 juillet 2018. Cette opération a porté sur un terrain d’une surface de 630m2 qui présente un fort dénivelé de 3,50m d’est en ouest.L’Antiquité grecque n’est représentée que par quelques niveaux de colluvions ayant piégé des fragments de céramique et aucune occupation sur l’emprise même du site ne peut être attestée. Ces contextes sont directement scellés par des séquences rattachées aux Ve et VIe s. En partie centrale de la fouille, des tranchées d’épierrement comblées à la fin du VIe ou au VIIe s., témoignent d’un bâtiment disparu dont peu d’éléments sont connus. Celui-ci se développe sur une longueur de 10,10 m d’est en ouest et n’a été reconnu que sur une largeur de 1,20 m du nord au sud. Ses tranchées larges et profondes permettent de restituer un bâtiment d’une certaine ampleur dont la date de construction demeure inconnue. L’occupation funéraire de l’Antiquité tardive et du Moyen-AgeUne occupation funéraire a été mise au jour, qui confirme les résultats du diagnostic réalisé sur la parcelle (Richier dir. 2017). Cet ensemble sépulcral s’inscrit dans la vaste nécropole qui se développe autour de l’abbaye Saint-Victor dont l’actuelle façade méridionale se situe à quelques dizaines de mètres du site. Trente-trois sépultures ont été découvertes. Dans leur grande majorité, il s’agit de tombes à inhumation en fosse avec ou sans aménagement de parois. Une dizaine ont révélé des indices de couvertures, soit en pierre, soit réalisées à l’aide de planches de bois et une unique sépulture en amphore a été retrouvée. Enfin, trois exemples de tombes en coffrages quadrangulaires de pierres n’ont pas révélé d’ossements.Les tombes sont de types primaires individuelles. Une seule a révélé la présence d’un dépôt secondaire de type réduction et une dernière correspond à un ossuaire partiellement conservé.Les creusements sont rectangulaires ou oblongs, majoritairement étroits, induisant aux squelettes des positions contraintes. Les parois sont globalement verticales et les fonds sont plats. Une seule sépulture, de type rupestre, comporte un emplacement céphalique creusé dans le rocher calcaire. Le port de linceul et la présence de soutien sous la tête du défunt ont également pu être mis en évidence dans plusieurs cas. Les sujets sont déposés en décubitus dorsal, orientés selon un axe globalement ouest/est (tête à l’ouest). De manière systématique, les membres supérieurs sont fléchis et les jambes en extension. Les squelettes sont moyennement conservés et sont plus ou moins bien représentés. Au total les sépultures découvertes ont livré 24 individus (20 sujets adultes et 4 individus immatures). Les premières tendances de l’analyse préliminaire anthropobiologique menée en laboratoire font apparaître un sex ratio en faveur des sujets masculins. Les sujets adultes appartiennent majoritairement à la classe d’âge des sujets âgés. Parmi les individus immatures on dénombre deux sujets périnatals et deux individus dont l’âge au décès se situe entre 15 et 19 ans.Cette tendance pourrait résulter d’un recrutement funéraire particulier que l’étude anthropobiologique en laboratoire, encore en cours, pourra confirmer ou infirmer. Les recoupements et les changements d’orientation observés au sein de l’espace funéraire permettent d’envisager plusieurs phases distinctes d’inhumation. Ces premiers résultats sont cependant à relativiser et devront être mis en perspective avec les résultats des 10 datations C14 engagées, qui nous permettront de préciser le recrutement funéraire en fonction d’un cadre chronologique et spatial.A une exception près, aucun mobilier n’est présent dans les tombes ; seule une boucle de ceinture a été retrouvée en position fonctionnelle. L’encaissant, selon les secteurs, contient du mobilier s’étalant du IVe s. au XIIIe s., mêlé à des tessons antiques résiduels.Les bâtiments médiévauxUn autre apport de cette opération de fouille est la découverte de bâtiments qui se succèdent durant un laps de temps assez court, entre la fin du XIIIe et la fin du XIVe siècle. Même si leur plan est largement incomplet, la qualité de leur construction et leur proximité avec l’abbaye Saint-Victor, incitent à les mettre en relation avec cette dernière.Des premières constructions, seul l’angle d’un bâtiment se développant vers le sud et l’ouest a pu être identifié, et aucun niveau de sol n’est conservé à son contact.La seconde phase de construction est mieux identifiée, même si nous ne connaissons encore que l’angle d’un bâtiment, se poursuivant, cette fois-ci, en direction du sud et de l’est. Les caractéristiques de cette construction (fondations très puissantes, présence de contreforts) autorisent à envisager un bâtiment imposant, se développant sur une longueur observée de 26 mètres. Les rares surfaces de sols intérieurs, construites en terre et cailloutis compactés, ainsi qu’une fosse fouillée à son contact, permettent de dater son utilisation à la fin du XIIIe siècle et au XIVe siècle.La fosse en question a livré un lot de mobiliers archéologiques variés, dominés toutefois par les rejets issus des cuisines : céramique et faune. Ces mobiliers permettent de dater assez précisément le comblement de cette fosse dans le dernier tiers du XIIIe siècle. Ils éclairent par ailleurs sur la variété des espèces animales consommées durant cette période, largement dominées par les caprinés, mais composées également de bœuf, porc, poulet, lapin, canard, perdrix, pigeon, ainsi que de nombreuses espèces marines, parmi lesquelles le thon.Enfin, dans un dernier temps, le long mur est-ouest est partiellement repris pour former la limite méridionale d’un espace qui se développe, encore une fois hors-emprise, vers le nord-ouest. Ce dernier état médiéval est abandonné à la fin du XIVe siècle.Les périodes moderne et contemporaineL’occupation médiévale, abandonnée dans la seconde moitié du XIVe siècle, semble marquer la désaffection de la zone, tout au moins en terme de bâti, durant quelques siècles. La construction du rempart, à la fin du XVIIe siècle, enclot la zone de fouille, mais ne bouleverse pas immédiatement ce secteur de la ville que l’urbanisation ne gagnera que lentement, dans le courant du XIXe siècle. Sur l’emprise même du site, les constructions d’époque moderne sont localisées à ses deux extrémités est et ouest, tandis que la partie centrale demeure en jardins.Enfin, dans les premières années du XXe siècle, la construction de l’école technique de garçons le long du « prolongement du boulevard de la Corderie », est réalisée dans des parcelles depuis longtemps réservées à cet usage par la municipalité. Les puissantes fondations de cet établissement divisent le terrain en 7 espaces successifs, la partie centrale du site conservant les vestiges d’un foyer et de structures associées, bassin et canalisation en briques, interprétés comme les vestiges de la centrale à vapeur du lycée. A l’issue de la fouille, l’ensemble des constructions médiévales, modernes et contemporaines ont été laissées en place et seront conservées sous le nouveau bâtiment

    Antioxidant activity of plasma from subjects with and without senile cataract

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    The relationship between overall plasma antioxidant activity and senile cataract was examined in 148 subjects aged 37-90 years. Antioxidant activity of plasma from 52 control and 96 patients with senile cataract was determined by a method which measures the capacity of plasma to inhibit auto oxidation of bovine brain homogenate. In contrast to previous studies which demonstrated a relationship between decreased levels of antioxidant components in blood and the occurrence of lens opacities, the present study does not show any significant difference between subjects with and without senile cataract

    Marseille (13) - Angle des rues Nationale et de la Fare tranche 1. Rapport de diagnostic archéologique

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    Les niveaux les plus anciens atteints lors du diagnostic réalisé à l’angle des rues Nationale et de la Fare à Marseille correspondent à des phases de colluvionnement. Les mobiliers céramiques qu’ils ont livrés attestent de leur mise en place entre le Ve s. avant notre ère et le IIe s. de notre ère.Au-dessus de ces niveaux antiques, se développe une puissante séquence de « terres noires » résultant de processus anthropiques et/ou naturels et témoignant de l’occupation de cet espace suburbain. Une sépulture à inhumation mise au jour dans la partie basse de cette séquence stratigraphique a été datée par radiocarbone de la seconde moitié du VIIe s. ou du VIIIe s. de notre ère. Elle pourrait éventuellement traduire la présence d’un ensemble funéraire plus vaste. La partie sommitale des « terres noires » a quant à elle livré de la céramique du XIIIe s., permettant ainsi de caler assez précisément la chronologie de ces importants et complexes dépôts.Les vestiges de l’époque Moderne sont liés aux nombreux bouleversements que la ville de Marseille a connu à la fin du XVIIe s, soit des travaux d’agrandissement et plus particulièrement la construction des « Grands bains et étuves ». Ils se matérialisent sur l’emprise du diagnostic par des fondations de murs, des caves au sol en terre battue et des maçonneries englobant un puits maçonné qui pourraient appartenir au premier établissement de bains

    Marseille (13) - Angle des rues Nationale et de la Fare tranche 1. Rapport de diagnostic archéologique

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    Les niveaux les plus anciens atteints lors du diagnostic réalisé à l’angle des rues Nationale et de la Fare à Marseille correspondent à des phases de colluvionnement. Les mobiliers céramiques qu’ils ont livrés attestent de leur mise en place entre le Ve s. avant notre ère et le IIe s. de notre ère.Au-dessus de ces niveaux antiques, se développe une puissante séquence de « terres noires » résultant de processus anthropiques et/ou naturels et témoignant de l’occupation de cet espace suburbain. Une sépulture à inhumation mise au jour dans la partie basse de cette séquence stratigraphique a été datée par radiocarbone de la seconde moitié du VIIe s. ou du VIIIe s. de notre ère. Elle pourrait éventuellement traduire la présence d’un ensemble funéraire plus vaste. La partie sommitale des « terres noires » a quant à elle livré de la céramique du XIIIe s., permettant ainsi de caler assez précisément la chronologie de ces importants et complexes dépôts.Les vestiges de l’époque Moderne sont liés aux nombreux bouleversements que la ville de Marseille a connu à la fin du XVIIe s, soit des travaux d’agrandissement et plus particulièrement la construction des « Grands bains et étuves ». Ils se matérialisent sur l’emprise du diagnostic par des fondations de murs, des caves au sol en terre battue et des maçonneries englobant un puits maçonné qui pourraient appartenir au premier établissement de bains
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