14 research outputs found

    Tourismes 3 - La révolution durable

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    Tourismes 3 poursuit la rĂ©flexion entreprise depuis 2002 dans Tourismes 1, lieux communs et Tourismes 2, moments de lieux. Cet ouvrage aborde les temps longs du tourisme en montrant et en expliquant les logiques qui ont contribuĂ© Ă  assurer sa durabilitĂ©. InventĂ© il y a plus de deux siĂšcles et rĂ©servĂ© alors Ă  une Ă©lite, le tourisme est devenu progressivement planĂ©taire, « milliardaire » en personnes concernĂ©es et en recettes engrangĂ©es, exponentiel dans les tendances Ă  l\u27oeuvre. Face Ă  la rĂ©volution industrielle, les territoires et les sociĂ©tĂ©s touchĂ©s prĂ©cocement ou plus tardivement par le tourisme le restent, voire continuent de se dĂ©velopper. Il y aurait donc une formidable pĂ©rennitĂ© des pratiques touristiques et une remarquable adaptabilitĂ© des lieux touristiques face Ă  l\u27Ă©volution du monde en gĂ©nĂ©ral et de l\u27univers touristique en particulier. Le tourisme apparaĂźt alors comme cette autre rĂ©volution, la rĂ©volution silencieuse, la rĂ©volution ignorĂ©e, mais aussi la rĂ©volution durable, au sens oĂč elle n\u27a pas fini de produire des effets sur la Terre et sur le Monde. La trilogie s\u27achĂšve, mais la rĂ©flexion se poursuit via la conclusion qui propose deux projets scientifiques d\u27importance : la construction d\u27une thĂ©orie gĂ©nĂ©rale du tourisme et la mise Ă  l\u27Ă©preuve des sciences sociales par le tourisme

    Tourismes 2 - Moments de lieux

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    Tourismes 2 prolonge la rĂ©flexion entreprise dans Tourismes 1 en proposant une lecture originale des lieux qui ont fait le tourisme tel qu\u27il fonctionne aujourd\u27hui de Bath Ă  Marrakech en passant par Saint-Tropez Benidorm Yellowstone Venise Waikiki ou la Floride Ce livre est un voyage Ă  travers une collection de lieux touristiques qui ont Ă©tĂ© choisis parce que chacun d\u27eux exprime un moment fort dans l\u27histoire du tourisme en relation avec l\u27Ă©volution du Monde Pourquoi Ă  un moment donnĂ© s\u27est-on mis Ă  frĂ©quenter des lieux qui auparavant Ă©taient ignorĂ©s ou fuis? OĂč et comment est-on passĂ© du bain thĂ©rapeutique au bain plaisir du bain dans les mers froides au bain dans les mers chaudes? Si les hautes vallĂ©es ont d\u27abord Ă©tĂ© frĂ©quentĂ©es en Ă©tĂ© par les touristes oĂč et comment est nĂ©e la saison d\u27hiver en montagne ? Sans vouloir constituer une histoire du tourisme cet ouvrage est une invitation Ă  lire autrement le fil du temps le fil des Ă©vĂ©nements Ă  l\u27aide du concept de « moment de lieu » son ambition est de saisir les processus qui ont conduit Ă  l\u27Ă©mergence sur quelques dĂ©cennies tout au plus et dans des lieux identifiĂ©s de nouveaux systĂšmes d\u27acteurs et de nouvelles pratiques qui pour la plupart fonctionnent toujours aujourd\u27hui et ont Ă©tĂ© reproduits par millier

    No evidence for a saccadic range effect for visually guided and memory-guided saccades in simple saccade-targeting tasks

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    International audienceSaccades to single targets in peripheral vision are typically characterized by an undershoot bias. Putting this bias to a test, Kapoula [1] used a paradigm in which observers were presented with two different sets of target eccentricities that partially overlapped each other. Her data were suggestive of a saccadic range effect (SRE): There was a tendency for saccades to overshoot close targets and undershoot far targets in a block, suggesting that there was a response bias towards the center of eccentricities in a given block. Our Experiment 1 was a close replication of the original study by Kapoula [1]. In addition, we tested whether the SRE is sensitive to top-down requirements associated with the task, and we also varied the target presentation duration. In Experiments 1 and 2, we expected to replicate the SRE for a visual discrimination task. The simple visual saccade-targeting task in Experiment 3, entailing minimal top-down influence, was expected to elicit a weaker SRE. Voluntary saccades to remembered target locations in Experiment 3 were expected to elicit the strongest SRE. Contrary to these predictions, we did not observe a SRE in any of the tasks. Our findings complement the results reported by Gillen et al. [2] who failed to find the effect in a saccade-targeting task with a very brief target presentation. Together, these results suggest that unlike arm movements, saccadic eye movements are not biased towards making saccades of a constant, optimal amplitude for the task

    De l’espace pour le corps dans les sciences sociales

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    Le corps apparaĂźt comme « l’une des donnĂ©es constitutives et Ă©videntes de l’existence humaine : c’est dans et avec son corps que chacun de nous est nĂ©, vit, meurt ; c’est dans et par son corps qu’on s’inscrit dans le monde et qu’on rencontre autrui » (Marzano 2010, p. 3). Pourtant, si le corps a d’abord Ă©tĂ© investi par les philosophes, et ce depuis l’AntiquitĂ© au moins, ces derniers ont privilĂ©giĂ© « l’ñme et ses passions » et ont prĂ©fĂ©rĂ© « faire des enquĂȘtes sur l’entendement humain » ou encore critiquer « la raison pure, plutĂŽt que se pencher sur la rĂ©alitĂ© du corps » (Marzano 2010, p. 3). Aussi, le statut du corps a Ă©tĂ© trĂšs tĂŽt problĂ©matique, au moins dans une certaine « tradition occidentale ». L’enjeu de cette rĂ©flexion est alors de crĂ©er les conditions du dĂ©bat entre les diffĂ©rentes sciences sociales, en convoquant frontalement la question du corps et des spatialitĂ©s dans la comprĂ©hension des individus et des sociĂ©tĂ©s

    Usages sociaux et spatialités du bronzage en Chine

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    Corps et espace entretiennent des interactions Ă  de multiples niveaux, qui ont fait l’objet d’analyses en gĂ©ographie et sociologie selon un rythme qui s’est accĂ©lĂ©rĂ© dans les derniĂšres dĂ©cennies – de maniĂšre pionniĂšre dans le monde anglo-saxon, et plus rĂ©cemment en France (Champagne 1975) (Longhurst 1997) (Pinçon-Charlot et Pinçon 2007) (Di MĂ©o 2010) (Barthe-Deloizy 2011) (CoĂ«ffĂ© 2014a) (Jounin 2014). Le corps constitue, en effet, la premiĂšre Ă©chelle de la spatialitĂ© des individus, entendue comme l’ensemble des actions spatiales, maniĂšres dont les acteurs font avec l’espace, agencent la distance avec les objets humains ou non humains (Lussault 2007). C’est le lieu par et Ă  travers lequel chaque individu entre en relation avec le monde qui l’entoure, la peau constituant une interface entre l’intĂ©rioritĂ© et l’extĂ©rioritĂ©, un « objet spatial » permettant Ă  chacun de faire l’expĂ©rience de la limite entre le dedans et le dehors, le subjectif et l’objectif. Le corps en gĂ©nĂ©ral et la peau en particulier ne sont donc pas que des rĂ©alitĂ©s biologiques : ils permettent Ă  l’individu d’exister (sortir de soi) en sociĂ©tĂ©, de marquer matĂ©riellement et symboliquement sa place dans le monde. La peau constitue « la part visible de notre corps » : elle permet de communiquer avec le monde extĂ©rieur non seulement par le toucher, mais aussi par « l’image qu’elle vĂ©hicule », si bien qu’elle « nous expose au regard de l’autre » (EmĂ©riau 2008, p. 225). La peau est alors un marqueur des normes sociales et culturelles historiquement construites, renseignant sur les tensions qui peuvent exister entre ce que les agents sociaux et les sociĂ©tĂ©s considĂšrent comme « normal » et « anormal ». De rĂ©cents recueils de matĂ©riaux empiriques rĂ©coltĂ©s en Chine du Sud (Ăźle de Hainan) ont permis de questionner des mises Ă  l’épreuve de normes corporelles, en lien avec des codes de beautĂ© historiquement et culturellement situĂ©s (CoĂ«ffĂ©, Guibert et Taunay 2012) (CoĂ«ffĂ©, Guibert et Taunay 2014)
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