74 research outputs found

    De Port-sur-Saîne à Apremont – Lit de la Saîne

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    Le SRA de Franche-ComtĂ© nous a demandĂ© de coordonner l’action de F. Laurent qui devait entreprendre une mission de trois semaines Ă  Apremont (en aoĂ»t) dans le cadre de sa thĂšse Ă  Lyon avec notre propre recherche Ă  Port-sur-SaĂŽne, problĂ©matique Ă©tendue Ă  tout le cours de la riviĂšre. F. Laurent s’est dĂ©sistĂ© faute d’ĂȘtre certain d’obtenir les crĂ©dits pour le dĂ©but de la prospection. Il nous a alors Ă©tĂ© demandĂ© de constituer un PCR Ă©toffĂ© Ă  l’horizon 2013. Ce point de franchissement de la SaĂŽne,..

    Port-sur-Saîne – Lit de la Saîne, Sous les eaux noires

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    AprĂšs la formation thĂ©orique et les exercices en piscine, la prospection archĂ©ologique subaquatique a commencĂ© pour les plongeurs dĂ©butants en archĂ©ologie de la rĂ©gion Est. DĂ»ment munis des autorisations de plonger et naviguer en bateau Ă  moteur dans le vieux cours de la SaĂŽne (VNF) et de prospection du Service rĂ©gional de l’archĂ©ologie (ministĂšre de la Culture), ainsi que des dĂ©rogations hyperbares (INPP, Drassm), l’équipe de plongeurs a participĂ© Ă  la premiĂšre mission de prospection de la v..

    Champlitte – Jardin arriùre du Chñteau

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    Le projet d'amĂ©nagement des jardins Ă  l'arriĂšre du chĂąteau de Champlitte (Haute-SaĂŽne), portĂ© par le Conseil gĂ©nĂ©ral de Haute-SaĂŽne, a fait l'objet d'un diagnostic motivĂ© par l’existence d'un plan du xviie s. mentionnant un bassin monumental et des jardins « à la française ». Les sondages ont mis au jour les fondations du chĂąteau fĂ©odal, possession de la famille de Vergy : deux corps de logis positionnĂ©s en « L » et une tourelle d'escalier. Le logis est a livrĂ© une salle semi-enterrĂ©e (cave e..

    DĂ©cor baroque ou perspective illusoire : le complexe « thĂ©Ăątre et temple » de Genainville (Val d’Oise)1

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    L’agglomĂ©ration antique de Genainville « les Vaux de la Celle » est situĂ©e dans le Vexin français. Elle comprend un thĂ©Ăątre gallo-romain ainsi qu’un temple Ă  deux cellae accolĂ©es dĂ©diĂ©es Ă  Mercure et Ă  Rosmerta, auquel est associĂ© un nymphĂ©e. Les fouilles ont livrĂ© une collection lapidaire particuliĂšrement riche : les blocs architecturaux conservĂ©s permettent de restituer pour le temple un dĂ©cor trĂšs chargĂ©, typique de l’horror vacui de l’art des SĂ©vĂšres. Nous Ă©voquerons les rapports existants entre le thĂ©Ăątre et le temple de Genainville : leur implantation est-elle uniquement due aux contraintes topographiques ou y a-t-il volontĂ© de crĂ©er un dialogue entre ces deux Ă©difices 

    Un groupe statuaire complexe à Autun : essai d’identification

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    Au cours d’un diagnostic rĂ©alisĂ© au nord-ouest de la ville d’Autun, Ă  proximitĂ© du rempart d’origine augustĂ©enne, un fragment de groupe statuaire a Ă©tĂ© trouvĂ© au croisement de deux rues antiques. Reposant sur le sol de circulation, il semble avoir Ă©tĂ© abandonnĂ© au cours de l’AntiquitĂ© tardive ou du haut Moyen Age. Il se compose d’un personnage cuirassĂ© (cuirasse musclĂ©e) vraisemblablement reprĂ©sentĂ© de dos. Il s’agirait d’une gigantomachie, en ronde-bosse (sculptĂ© sur trois cotĂ©s), la face principale a Ă©tĂ© dĂ©litĂ©e par la cassure de l’arkose taillĂ©e en dĂ©lit (les bancs gĂ©ologiques locaux sont impuissants Ă  fournir la hauteur nĂ©cessaire Ă  ce groupe). Sur ce drapĂ©, on voit se lover dans une attitude agressive une tĂȘte de serpent, tous crocs sortis : plusieurs possibilitĂ©s d’interprĂ©tation s’offrent Ă  nous, le serpent terminant les jambes d’un gĂ©ant, ou le serpent fĂ©tiche et protecteur de Minerve, qui serait donc notre dĂ©esse cuirassĂ©e. La cassure latĂ©rale (Ă  droite) laisse voir la suite de la cuirasse Ă  festons et un arrachement sur toute la hauteur pourrait aisĂ©ment correspondre Ă  l’arrachement d’un bouclier qui servirait en plus d’élĂ©ment de stabilitĂ©. Enfin, le dernier Ă©lĂ©ment Ă  gauche est une sorte de torse musclĂ© de gĂ©ant vraisemblablement dĂ©sarticulĂ©, peut-ĂȘtre AlcyonĂ©e, dĂ©membrĂ© par Minerve.During an archaeological investigation in the northwest of Autun, near the Augustan rampart, a fragment of a statuary group was found in the intersection of two ancient streets. Resting on the road surface, it seems to have been abandoned during Late Antiquity or the high Middle Ages. It consists of a cuirassed figure likely represented from behind. It was a gigantomachy carved in the round (on three sides), the principal side was damaged by the fracture of the cut arkose (the local geological beds are unable to provide the height needed for this group). On the drapery, we can see the head of a snake coiled in an aggressive attitude, with its fangs bared. Several interpretations are available to us : the snake is the end of a giant’ s legs or it is the lucky snake of Minerva, who would be our armored goddess. The lateral fissure (to the right) reveals the path of the cuirass’s festoons and tear along the entire height could easily match the removal of a shield that would have added an element of stability. Finally, the last item on the left is a kind of disarticulated muscular torso of a giant, perhaps Alcyoneus, who was dismembered by Minerva

    Les espaces de cuisine d’un Ă©difice public ou collectif d’<i>Augustonemetum</i>/Clermont-Ferrand (Puy-de-DĂŽme)

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    International audienceDuring the excavations of CarrĂ© Jaude 2 in Clermont-Ferrand, a building, identified as a schola, has been partially uncovered adjacent to a vast public square. Built in the middle of the 2nd century AD, it was burnt down, during the 3rd quarter of the 3rd century. A series of service rooms located to the south of richly decorated public latrines, with an ornamental basin, are mainly devoted to activities such as cooking: a main kitchen, equipped with two tiled ovens and a rectangular stonework construction which could be a raised hob; a room equipped with a flat tiled hearth and manhole access to a drain; another room with a hydraulic concrete floor probably contained a water tank; a utility room contained a large stone mortar set into the floor; a storeroom for stocking foodstuffs and crockery. The interpretation of this archaeological complex is also documented by a religious inscription uncovered in the demolition layers of one of the rooms and the analysis of the finds and the plant and animal remains.Dans le cadre des fouilles du CarrĂ© Jaude 2 Ă  Clermont-Ferrand, a Ă©tĂ© partiellement reconnu un Ă©difice interprĂ©tĂ© comme une schola, implantĂ© Ă  proximitĂ© d’une grande place publique. Construit vers le milieu du IIe s. apr. J. C., il a Ă©tĂ© incendiĂ© vers le troisiĂšme quart du IIIe s. Au sud de latrines collectives richement dĂ©corĂ©es, associĂ©es Ă  un bassin ornemental, se dĂ©veloppe une sĂ©rie de piĂšces de service en grande partie dĂ©volues Ă  la prĂ©paration de repas : une cuisine principale Ă©quipĂ©e de deux fours en tuiles et d’une structure maçonnĂ©e rectangulaire pouvant correspondre Ă  la base d’une table de cuisson ; une piĂšce pourvue d’un foyer plat en tuiles et d’un regard d’accĂšs Ă  l’égout ; une salle dotĂ©e d’un sol de bĂ©ton hydraulique, qui abritait probablement une cuve d’eau ; un local comportant un grand mortier de broyage encastrĂ© dans le sol ; une resserre rĂ©servĂ©e au stockage de denrĂ©es et de vaisselle. Cet ensemble est documentĂ© par l’étude d’une inscription religieuse dĂ©couverte dans les niveaux de destruction de l’une des piĂšces, ainsi que par l’analyse du mobilier et des restes fauniques et carpologiques

    Une <i>schola</i> monumentale découverte boulevard Frédéric-Latouche à <i>Augustodunum</i>/Autun (SaÎne-et-Loire)

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    International audienceIn 2011, an archaeological evaluation was carried out in the centre of the Roman city of Augustodunum (Autun) on a plot of over 1 ha. This operation afforded the opportunity to explore parts of two insulae along the main street, the so-called cardo maximus, an area that has benefited from recent advances in knowledge. The first insula hosts a high-status domus strongly resembling those of "Balbius Iassus" and the "Étui d’Or", excavated in the vicinity in the 1970s; the second, addressed in this paper, contains the remains of a vast monumental complex covering approximately 900 m2. Most probably built at the beginning of the 2nd c. on the ruins of earlier houses, it was thoroughly restructured at the end of the 3rd c. or the beginning of the 4th and seems to have been abandoned then partly dismantled from the start of the 5th c. To judge by its plan and its situation within a residential area located in the immediate vicinity of the monumental centre, the building of the beginning of the late-antique period exhibits the functional and topographical features of a schola of exceptional size. Comparison with literary sources would seem to indicate that the remains are those of the scholae Maenianae, known from a speech delivered in AD 298 by Eumenius, a local notable, in the presence of the governor of Gallia Lugdunensis. Only further excavation and the discovery of an inscription could definitively prove this initial hypothesis. The discovery of such a vast complex, whatever function is assigned to it, vividly illustrates the importance of the monumental equipment of Autun under the Early Empire as well as the restoration work that took place in the city at the turn of the 300s.Un diagnostic d’archĂ©ologie prĂ©ventive a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2011 dans le centre de la ville antique d’Augustodunum sur une parcelle de plus d’un hectare. Cette opĂ©ration a Ă©tĂ© l’occasion d’explorer partiellement deux Ăźlots longeant la rue principale, dite « cardo maximus », un secteur qui bĂ©nĂ©ficie d’avancĂ©es rĂ©centes de la recherche. Le premier Ăźlot accueille un habitat de fort statut qui prĂ©sente de remarquables similitudes avec les maisons dites de Balbius Iassus et Ă  l’Étui d’Or fouillĂ©es Ă  proximitĂ© dans les annĂ©es 1970 ; le second Ăźlot recĂšle les vestiges d’un vaste complexe monumental, dĂ©gagĂ©s sur prĂšs de 900 m2, qui fait l’objet du prĂ©sent article. Vraisemblablement construit au dĂ©but du IIe s. sur les ruines d’anciennes maisons, il fut profondĂ©ment restructurĂ© Ă  la fin du IIIe s. ou au dĂ©but du IVe s. et semble avoir Ă©tĂ© abandonnĂ© puis en partie dĂ©mantelĂ© Ă  partir du dĂ©but du Ve s. L’édifice du dĂ©but de l’AntiquitĂ© tardive, par son plan et sa localisation dans un quartier rĂ©sidentiel situĂ© Ă  proximitĂ© immĂ©diate du centre monumental, rĂ©pond aux caractĂ©ristiques fonctionnelle et topographique d’une schola de taille exceptionnelle. La confrontation avec les sources littĂ©raires suggĂšre d’identifier nos vestiges comme ceux des scholae Maenianae connues par un discours prononcĂ© en 298 apr. J. C., par un notable originaire de la citĂ©, EumĂšne, en prĂ©sence du gouverneur de Lyonnaise. Seule une fouille complĂ©mentaire et la dĂ©couverte d’un texte Ă©pigraphique sont Ă  mĂȘme dĂ©sormais de valider dĂ©finitivement ces premiĂšres hypothĂšses. Quelle que soit la fonction assignĂ©e Ă  ce vaste complexe, sa dĂ©couverte illustre avec Ă©clat Ă  la fois l’importance de la parure monumentale d’Autun sous le Haut-Empire ainsi que l’entreprise de restauration intervenue sur place au tournant des annĂ©es 300

    La sculpture romaine en Occident

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    Cet ouvrage rĂ©unit les rĂ©sultats de deux manifestations complĂ©mentaires  : d’une part, la table ronde intitulĂ©e «  Rendre Ă  CĂ©sar  », organisĂ©e le mercredi 20 juin 2012, Ă  Paris, au MusĂ©e du Louvre et, d’autre part, les «  Rencontres autour de la sculpture romaine conservĂ©e en France  » qui ont eu lieu du 18 au 20 octobre 2012 au MusĂ©e dĂ©partemental Arles antique. La richesse des interventions lors de ces deux manifestations permet de restituer un ouvrage composĂ© de trente-huit articles, rĂ©partis en trois parties et une conclusion. La premiĂšre partie, en Ă©cho et en dĂ©veloppement de la table ronde du Louvre, porte sur le portrait du «  CĂ©sar du RhĂŽne  », aussi bien que sur «  Le portrait romain en Gaule  ». La deuxiĂšme partie publie cinq Ă©tudes autour des «  nouvelles techniques d’investigations scientifiques  » et prĂ©sente l’analyse des matĂ©riaux des sculptures en pierre et en bronze, dĂ©couvertes dans le RhĂŽne Ă  Arles, ainsi qu’une Ă©tude ethnoarchĂ©ologique sur les techniques de production du portrait. Enfin une troisiĂšme partie prĂ©sente les «  dĂ©couvertes rĂ©centes et les nouvelles recherches  », dĂ©clinĂ©es en seize Ă©tudes qui sont consacrĂ©es Ă  des Ă©tudes de cas (Autun, Vaison-la-Romaine, NĂźmes, Metz-Divodurum, Apt), ainsi qu’à des relectures novatrices de sculptures mĂ©connues (Plouarzel, Langres, Avignonet-Lauragais, VernĂšgues, vallĂ©e de l’Ubaye, Besançon, Lyon). Robert Turcan signe la conclusion. Ainsi, «  La sculpture romaine en Occident. Nouveaux regards   » reflĂšte la variĂ©tĂ© et l’intĂ©rĂȘt des questionnements actuels dans ce domaine

    Champlitte (Haute-SaÎne). DerriÚre le Chùteau

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    Le diagnostic effectuĂ© sur le jardin Ă  l’arriĂšre du chĂąteau actuel de Champlitte a permis d’observer les fondations du chĂąteau mĂ©diĂ©val, dans son Ă©tat le plus remarquable aux xive-xve s., quand il Ă©tait possession des comtes de Vergy, puissante famille du duchĂ© de Bourgogne. Deux corps de logis en retour d’angle flanquĂ©s d’une tourelle d’escalier sont apparus. Le logis est repose sur une salle voĂ»tĂ©e semi-enterrĂ©e (3 m de profondeur). Cette tourelle pourrait donner accĂšs aux cuisines et la pi..

    L'ordre des colonnades [De la villa en bois Ă  la villa en pierre]

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    International audienc
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