7 research outputs found

    Impact of river dynamics and human activities on biological evolutions of Calavon-Coulon

    Get PDF
    Les auteurs analysent les Ă©volutions subies par la riviĂšre au cours du demi-siĂšcle passĂ©, tant sous les aspects qualitatifs que quantitatifs de l’eau et des milieux aquatiques que sous ceux de la dynamique fluviale, particuliĂšrement marquĂ©e par l’urbanisation dans la partie aval. Les Ă©volutions sont moins marquĂ©es et les milieux mieux prĂ©servĂ©s dans la partie amont du bassin versant. Ils analysent aussi plusieurs annĂ©es de gestion concertĂ©e de l’eau et des Ă©cosystĂšmes aquatiques visant Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© des eaux et de la ressource en eau, la gestion physique de la riviĂšre et des crues, tout en assurant au mieux une gestion conservatoire des milieux naturels.The authors analyze the changes in the river during the past half-century, in both qualitative and quantitative aspects of water and aquatic environments and also in those of river dynamics, especially modified by urbanization in the downstream section. The changes are less pronounced and ecosystems best preserved in the upstream part of the watershed. They also examine several years of concerted management of water and aquatic ecosystems to improve water quality and water resources, the physical management of the river and floods, while providing the best conservation management of natural environments

    L'invention du solitaire

    No full text
    L’invention du solitaire : laissons jouer le double sens du titre. Comment et pourquoi le solitaire s’invente-t-il Ă  une pĂ©riode de l’histoire (littĂ©raire) et qu’invente-t-il ? A la premiĂšre question, il faut rĂ©pondre en pĂ©riodisant l’histoire des rapports entre Ă©crivain et solitaire. À la deuxiĂšme, on peut plus brutalement rĂ©pondre : ce que le solitaire invente, c’est la littĂ©rature - dans son sens moderne. L’antinomie premiĂšre que nous ne cesserons de voir est la suivante : comment ĂȘtre et se sentir seul, alors que cette pensĂ©e se dit par les mots, c’est-Ă -dire par ce qui est social en soi ? Comment affirmer son irrĂ©ductible singularitĂ© avec les mots de tous ? Envisager l’histoire de cette invention, c’est donc faire la gĂ©nĂ©alogie de cette nouvelle figure, qui recoupe en partie l’histoire des modalitĂ©s formelles de la ModernitĂ© et de ses contradictions. Les Ă©tudes rĂ©unies dans ce livre sont articulĂ©es en trois moments. Le premier temps ne peut faire l’économie d’un retour Ă  Rousseau, qui change la donne de la solitude dans ses rapports avec l’écriture. Mais Rousseau reste ambivalent face Ă  ce qu’il dĂ©couvre malgrĂ© lui ; ce sont ses hĂ©ritiers qui inflĂ©chissent dans un certain sens sa dĂ©couverte. Exaltation de l’esseulement, perte des repĂšres historiques, accentuation du divorce avec la sociĂ©tĂ© : tels sont les traits analysĂ©s de Zimmermann Ă  Senancour, de Chateaubriand Ă  Lamartine et Vigny, de Rabbe Ă  Thoreau. Le deuxiĂšme moment est compris dans le premier mais Baudelaire lui confĂšre son sens nouveau. Changement de dĂ©cor avant tout : c’est dans la grande ville, dans les foules que le solitaire habite maintenant ; il y cĂŽtoie l’anonyme multitude. Contre le romantisme, la littĂ©rature moderne cherche les voies d’une essentielle dĂ©personnalisation, la figure presque anonyme du solitaire, d’Amiel Ă  Flaubert, de LautrĂ©amont Ă  Huysmans ou Bloy - tandis que la percĂ©e du monologue souterrain dĂ©fait la possibilitĂ© d’une solitude unifiĂ©e, des premiers coups portĂ©s par DostoĂŻevski Ă  ceux de des ForĂȘts, Nabokov et Beckett. La pĂ©riode contemporaine hĂ©rite alors de cette contradiction fondamentale : isolĂ© et sĂ©parĂ©, le sujet l’est sans pouvoir fonder aucune autarcie souveraine. Monade, chaque ĂȘtre vivant l’est par son exister mais cette solitude est prise dans la sĂ©rie des autres solitudes, semblables et diffĂ©rentes. De Camus Ă  Genet, de Cohen Ă  Perec, ou encore de Saint-John Perse Ă  Sylvie Germain et Tabucchi, nous en dĂ©crivons le trajet - avant de voir dans le tueur en sĂ©rie une des figures les plus terribles du solitaire, Ă  la mesure de notre sociĂ©tĂ© actuelle

    Deuil et littérature

    No full text
    La tĂąche du deuil ? « Maintenir vivant comme objet perdu » celui ou celle que nous avons perdu. C’est-Ă -dire : ne pas fantasmer son improbable survie, sans cĂ©der non plus Ă  l’effacement de l’oubli, cette deuxiĂšme mort symbolique, presque plus terrible que la premiĂšre rĂ©elle. Est-ce cela que la littĂ©rature nous permet, ou plus modestement nous promet ? Une reconnaissance et une conversion de la perte, qui composerait avec la dimension mĂ©lancolique en y Ă©chappant ? L’objet de ce livre est plutĂŽt de laisser rĂ©sonner cette question, d’en suivre le trajet sur deux siĂšcles et dans certaines Ɠuvres majeures de la modernitĂ©. De nouer des fils, d’ouvrir des pistes, de mettre en Ă©cho du dĂ©but du xixe siĂšcle jusqu’à des textes tout Ă  fait contemporains cette problĂ©matique union, cette tension constitutive entre deuil et Ă©criture. Pour ĂȘtre fidĂšles Ă  ce qui pourrait ĂȘtre la dĂ©finition mĂȘme de la littĂ©rature : l’incessant dialogue entre les vivants et les morts

    Puissances du mal

    No full text
    « Puissances du Mal » : l’expression dĂ©signe l’empire nouveau qu’exerce sur la sensibilitĂ© moderne un Mal qui Ă©chappe aux conventions et aux reprĂ©sentations chrĂ©tiennes. Ce mal se rĂ©pand dans toute la sociĂ©tĂ©, envahissant tous les lieux d’ancienne innocence, opĂ©rant une sorte de rĂ©volution anthropologique. Le Mal comme le DĂ©mon de la Bible est LĂ©gion, et l’art moderne ne cesse de reprĂ©senter - avec effroi et complaisance - les innombrables visages qu’il prend. Le panorama est vertigineux : ce livre collectif propose donc quelques lignes de perspective pour rendre compte de cette fascination moderne, qui n’avait jamais fait l’objet d’une telle investigation. La traversĂ©e que nous proposons prend en Ă©charpe deux siĂšcles, du xixe siĂšcle naissant Ă  aujourd’hui. Nous avons voulu faire apparaĂźtre des ruptures et des continuitĂ©s dans les reprĂ©sentations collectives et individuelles. Le premier temps est intitulĂ© : « L’invention d’un siĂšcle » pour bien marquer la nouveautĂ© de ce qu’il faut bien appeler « le mal moderne ». On en suivra l’empire croissant (pour ne pas dire l’impĂ©rialisme triomphant, sous le signe de l’argent roi) dans la pĂ©riode romantique. DĂ©fi Ă  la reprĂ©sentation, le mal bouscule aussi les modes de figuration anciens - Ă  travers quelques aventures poĂ©tiques qui rĂ©inventent leur langue par l’expĂ©rience dĂ©concertante et roborative du mal, ou quelques avatars inattendus de la figure du Diable chez Labiche ou Giono, Bernanos ou Jouhandeau. « Épreuves, exorcismes » : la formule empruntĂ©e Ă  Henri Michaux constitue le deuxiĂšme temps de cette enquĂȘte. La banalisation terrifiante du Mal ne peut plus s’exercer dans le registre sublime du xixe. En panne de cadre transcendantal, le xxe siĂšcle remet Ă  la littĂ©rature ou au cinĂ©ma le pouvoir d’interroger sans relĂąche ses motifs prolifĂ©rants. On verra d’abord une accentuation politique des pouvoirs malĂ©fiques pour un siĂšcle que l’Histoire a particuliĂšrement Ă©prouvĂ©. Des romans noirs au western flamboyant, c’est toute la palette chromatique (ou mĂȘme technicolor) du Mal que l’on abordera. L’art et la littĂ©rature donnent des visages Ă  ce qui n’aurait autrement pas de nom : l’empire accablant du Mal exige de l’artiste cette lutte (c’est bien une Ă©preuve) pour dire et tenter de libĂ©rer grĂące Ă  ce dire (c’est l’exorcisme promis, la catharsis espĂ©rĂ©e). C’est Ă  cet « indicible du mal » qu’est consacrĂ©e la derniĂšre section de ce volume qui se rapproche volontairement des Ă©critures les plus contemporaines, de JabĂšs Ă  Coetzee, de Richard Millet Ă  David B

    Sempre los camps aurĂ n segadas resurgantas

    No full text
    Professeur Ă©mĂ©rite de l’UniversitĂ© de Toulouse-Le Mirail, ancien directeur de recherches au CNRS. Xavier RAVIER est d’abord un dialectologue. Disciple de Jean SĂ©guy, il a rĂ©alisĂ© l’Allas linguistique et ethnographique du Languedoc occidental. Auteur de 1res nombreuses publications, il a toujours manifestĂ© une curiositĂ© scientifique et un esprit d’ouverture remarquables. Ses recherches l'ont ainsi conduit, au-delĂ  de la linguistique, vers l’ethnolinguistique et plus particuliĂšrement l'ethnolittĂ©rature, mais aussi l’onomastique, l’édition et l’étude de textes occitans non littĂ©raires du Moyen Age, la littĂ©rature occitane et française, la poĂ©tique enfin. Ces MĂ©langes sont une occasion de rendre hommage Ă  la richesse et Ă  la diversitĂ© de la production scientifique d’un chercheur qui a toujours privilĂ©giĂ© l’innovation et le dialogue entre disciplines

    High Risk of Anal and Rectal Cancer in Patients With Anal and/or Perianal Crohn’s Disease

    No full text
    International audienceBackground & AimsLittle is known about the magnitude of the risk of anal and rectal cancer in patients with anal and/or perineal Crohn’s disease. We aimed to assess the risk of anal and rectal cancer in patients with Crohn’s perianal disease followed up in the Cancers Et Surrisque AssociĂ© aux Maladies Inflammatoires Intestinales En France (CESAME) cohort.MethodsWe collected data from 19,486 patients with inflammatory bowel disease (IBD) enrolled in the observational CESAME study in France, from May 2004 through June 2005; 14.9% of participants had past or current anal and/or perianal Crohn’s disease. Subjects were followed up for a median time of 35 months (interquartile range, 29–40 mo). To identify risk factors for anal cancer in the total CESAME population, we performed a case-control study in which participants were matched for age and sex.ResultsAmong the total IBD population, 8 patients developed anal cancer and 14 patients developed rectal cancer. In the subgroup of 2911 patients with past or current anal and/or perianal Crohn’s lesions at cohort entry, 2 developed anal squamous-cell carcinoma, 3 developed perianal fistula–related adenocarcinoma, and 6 developed rectal cancer. The corresponding incidence rates were 0.26 per 1000 patient-years for anal squamous-cell carcinoma, 0.38 per 1000 patient-years for perianal fistula–related adenocarcinoma, and 0.77 per 1000 patient-years for rectal cancer. Among the 16,575 patients with ulcerative colitis or Crohn’s disease without anal or perianal lesions, the incidence rate of anal cancer was 0.08 per 1000 patient-years and of rectal cancer was 0.21 per 1000 patient-years. Among factors tested by univariate conditional regression (IBD subtype, disease duration, exposure to immune-suppressive therapy, presence of past or current anal and/or perianal lesions), the presence of past or current anal and/or perianal lesions at cohort entry was the only factor significantly associated with development of anal cancer (odds ratio, 11.2; 95% CI, 1.18-551.51; P = .03).ConclusionsIn an analysis of data from the CESAME cohort in France, patients with anal and/or perianal Crohn’s disease have a high risk of anal cancer, including perianal fistula–related cancer, and a high risk of rectal cancer
    corecore