9 research outputs found

    Flash Info Maline 2008-2018, dix ans déjà …de communication sur les mortalités d'huîtres (Crassostrea gigas) et de moules (Mytilus edulis) dans les Pertuis Charentais

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    Flash Info Maline sur les Mortalités d’huîtres et de moules. Dix ans d’une communication concertée entre la profession conchylicole, les services de l’état, le centre technique régional et l’Ifremer. En 2008, des épisodes de mortalité massive touchent le naissain d’huître creuse en élevage sur le littoral français et dans les Pertuis Charentais en particulier. Dans ce contexte une « cellule de crise » est créée, réunissant l’Ifremer, le Creaa, les services de l’Etat (DDTM/17) et les professionnels représentés par leur CRC-PC. L’objectif est de rassembler les informations sur les épisodes de mortalité et de les partager avec la profession de manière concertée. Après chaque réunion, un document synthétique est produit : le « Flash Info Maline », rapidement transmis aux professionnels par le CRC. La fréquence de parution du Flash Info Malines a été de six à sept par an en 2009 et 2010 et de trois-quatre fois les années suivantes. L’année 2015 a donné lieu à une seule parution du FIM. Les informations sur les épisodes de mortalité proviennent des réseaux d’observation/surveillance de l’Ifremer et du Creaa. A partir de 2014, première année d’apparition d’épisodes de mortalité massive de moules, ces dernières sont également prises en compte par le FIM. Dix ans d’informations synthétiques issues de cette communication permettent aujourd’hui de retracer la chronologie des épisodes de mortalité massive (i) de naissains d’huîtres depuis 2008, et (ii) de moules depuis 2014

    Ostreid Herpesvirus 1 Infection among Pacific Oyster (Crassostrea gigas) Spat: Relevance of Water Temperature to Virus Replication and Circulation Prior to the Onset of Mortality

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    number of bivalve species worldwide, including the Pacific oyster, Crassostrea gigas, have been affected by mass mortality events associated with herpesviruses, resulting in significant losses. A particular herpesvirus was purified from naturally infected larval Pacific oysters, and its genome was completely sequenced. This virus has been classified as Ostreid herpesvirus 1 (OsHV-1) within the family Malacoherpesviridae. Since 2008, mass mortality outbreaks among C. gigas in Europe have been related to the detection of a variant of OsHV-1 called µVar. Additional data are necessary to better describe mortality events in relation to environmental-parameter fluctuations and OsHV-1 detection. For this purpose, a single batch of Pacific oyster spat was deployed in 4 different locations in the Marennes-Oleron area (France): an oyster pond (“claire”), a shellfish nursery, and two locations in the field. Mortality rates were recorded based on regular observation, and samples were collected to search for and quantify OsHV-1 DNA by real-time PCR. Although similar massive mortality rates were reported at the 4 sites, mortality was detected earlier in the pond and in the nursery than at both field sites. This difference may be related to earlier increases in water temperature. Mass mortality was observed among oysters a few days after increases in the number of PCR-positive oysters and viral-DNA amounts were recorded. An initial increment in the number of PCR-positive oysters was reported at both field sites during the survey in the absence of significant mortality. During this period, the water temperature was below 16°C

    Detecting two marine non-indigenous species in the Bay of Biscay threatening biodiversity and shellfish farming from the French coast using eDNA and molecular approaches

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    The RAPSODI project focuses on two non-indigenous species (NIS) that could threaten shellfish farming on the Atlantic and Mediterranean coasts of France. The first of which is the veined rapa whelk Rapana venosa (Valenciennes, 1846), a gastropod predator of bivalves reported in the Pertuis Breton area of the Bay of Biscay since 2019. The second NIS is a newly described Polycladida flatworm, Idiostylochus tortuosus (Gutiérrez et al., 2023), already observed since 2020 in Arcachon Bay. This predatory species was found feeding on farmed oysters and mussels in Arcachon Bay. We conducted surveys targeting the two species within three zones (along the French Atlantic coast: Hossegor lake and Arcachon Basin, the Pertuis Charentais Sea, and along Mediterranean coast: Thau lagoon). The objectives of RAPSODI project are (1) to raise awareness among local maritime stakeholders about these NIS, (2) develop and validate protocols to detect these two NIS with molecular tools from environmental DNA (eDNA) samples, and (3) analyse samples collected in situ. Better estimating the dynamics of these NIS is a prerequisite for preparing management measures. The joint use of eDNA and targeted quantitative PCR (qPCR) will help assess spatio-temporal distribution of these NIS. There is no species-specific qPCR for the two targeted NIS. Here we present the protocol for the development of two new molecular tools designed for future monitoring of the two NIS, based on seawater eDNA: one qPCR to detect Rapana venosa COI mtDNA, and one qPCR to detect Idiostylochus tortuosus 16S mtDNA.Deux espèces non-indigènes (ENI) marines récemment observées dans le golfe de Gascogne menacent potentiellement la conchyliculture et la biodiversité des côtes atlantiques et méditerranéennes de la France. La première ENI est le Muricidae Rapana venosa (Valenciennes, 1846) un gastéropode prédateur des bivalves signalé dans la zone du Pertuis Breton du Golfe de Gascogne depuis 2019. La deuxième ENI est un ver Plathelminthe de l’ordre des Polycladida nouvellement décrit, Idiostylochus tortuosus (Gutiérrez et al., 2023), déjà observé depuis 2020 à dans le bassin d’Arcachon. Cette espèce prédatrice a été observée se nourrissant d'huîtres et de moules d'élevage dans le bassin d'Arcachon. Au travers d’un projet scientifique nommé RAPSODI (RAPana venosa et polyclades : développement d’un protocole de Suivi et d’Observation par la Détection In-situ d’ADN environnemental d'espèces non-indigènes menaçant la conchyliculture, 2022-2023) nous avons mené des actions ciblant les deux espèces. Les objectifs du projet RAPSODI sont (1) sensibiliser les acteurs maritimes locaux à ces ENI, (2) développer et valider des protocoles pour détecter ces deux ENI avec des outils moléculaires à partir d'échantillons d'ADN environnemental (ADNe), et (3) analyser les échantillons collectés in situ. Mieux estimer la dynamique de ces ENI est un préalable à la préparation des mesures de gestion. L'utilisation conjointe de l'ADNe et de la PCR quantitative ciblée (qPCR) aidera à évaluer la distribution spatio-temporelle de ces ENI. Il n’existe pas de qPCR spécifique pour ces deux espèces cibles. Nous présentons, i) le protocole de développement de deux nouveaux outils moléculaires conçus pour la surveillance future des deux ENI basé sur l’ADNe de l’eau de mer avec une qPCR-ddPCR pour détecter l’ADNmt du gène COI du Rapana venosa et une qPCR-ddPCR pour détecter l’ADNmt du gène 16S du ver plat Idiostylochus tortuosus ; ii) l’analyse par la qPCR-RAP-COI d’une collection d’échantillons d’eau de mer issus des Pertuis Charentais filtrés en 2021-2022 qui confirme la faisabilité de l’approche et la présence de traces d’ADN du Rapana dans les eaux des Pertuis

    Efficient intracerebral delivery of AAV5 vector encoding human ARSA in non-human primate

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    International audienceMetachromatic leukodystrophy (MLD) is a lethal neurodegenerative disease caused by a deficiency in the lysosomal arylsulfatase A (ARSA) enzyme leading to the accumulation of sulfatides in glial and neuronal cells. We previously demonstrated in ARSA-deficient mice that intracerebral injection of a serotype 5 adeno-associated vector (AAV) encoding human ARSA corrects the biochemical, neuropathological and behavioral abnormalities. However, before considering a potential clinical application, scaling-up issues should be addressed in large animals. Therefore, we performed intracerebral injection of the same AAV vector (total dose of 3.8 3 1011 or 1.9 3 1012 vector genome, three sites of injection in the right hemisphere, two deposits per site of injection) into three selected areas of the centrum semiovale white matter, or in the deep gray matter nuclei (caudate nucleus, putamen, thalamus) of six non-human primates to evaluate vector distribution, as well as expression and activity of human ARSA. The procedure was perfectly tolerated, without any adverse effect or change in neurobehavioral examination. AAV vector was detected in a brain volume of 12–15 cm3 that corresponded to 37–46% of the injected hemisphere. ARSA enzyme was expressed in multiple interconnected brain areas over a distance of 22–33 mm. ARSA activity was increased by 12–38% in a brain volume that corresponded to 50–65% of injected hemisphere. These data provide substantial evidence for potential benefits of brain gene therapy in patients with MLD

    Reconfigurations de l'État social en pratique

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    Comment les acteurs publics, professionnels et citoyens contribuent-ils à reconfigurer l'état social en France ? À partir de nombreuses études de cas, cet ouvrage a pour ambition de mettre à jour les tendances à l'œuvre dans le champ de l'intervention sociale mais aussi les contradictions qui traversent l'action publique, ainsi que les fenêtres démocratiques qui s'ouvrent au cœur de ces contradictions. On constate ainsi que le contrôle social prend aujourd'hui des formes renouvelées, mais qu'il suscite aussi des modalités inédites de résistance de la part des professionnels. Le triomphe de l'éthique se fait au détriment d'un projet politique de grande envergure, tandis que la rationalisation gestionnaire qui caractérise l'évolution du management dans le champ du social, hypothèque la construction de politiques sociales audacieuses et attentives à la subjectivité des personnes. Pourtant, les citoyens disposent aussi, en particulier par le biais des mobilisations associatives et de la publicisation sur Internet, de nouveaux moyens pour se faire entendre, tenter de rééquilibrer les rapports de domination qu'ils subissent et contribuer à faire évoluer les institutions

    Observer, Analyser et Gérer la variabilité de la reproduction et du recrutement de l’huître creuse en France : Le Réseau Velyger. Rapport annuel 2013

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    La conchyliculture, et principalement l’élevage de l’huître creuse, Crassostrea gigas, constitue la principale activité aquacole française. Cette activité repose, en grande partie, sur le recrutement naturel de l’espèce qui assure 70% des besoins en jeunes huîtres (naissain) : cette activité de collecte s’appelle le captage. Les deux principaux centres de captage en France sont les bassins d’Arcachon et de Marennes-Oléron. Or, depuis une dizaine d'années, sur le bassin d'Arcachon, le captage devient très variable: à des années de captage nul (par exemple les années 2002, 2005, 2007) ou faible (2009, 2010, 2011) succèdent des années excellentes voire pléthoriques (les années 2003, 2006, 2008, 2012, 2013). A Marennes-Oléron, cette variabilité existe, mais s’avère beaucoup moins marquée. En outre, à la faveur du lent réchauffement des eaux, le captage peut désormais se pratiquer de plus en plus vers le nord. Ainsi, la baie de Bourgneuf, mais aussi la rade de Brest sont devenues, depuis quelques années, des secteurs où un nombre croissant d’ostréiculteurs pratiquent avec succès le captage, mais avec, là aussi, des irrégularités dans le recrutement qu’il convient de comprendre. Enfin, depuis la crise des mortalités de 2008, il se développe aussi sur l’étang de Thau une volonté de pratiquer le captage. Afin de mieux comprendre les facteurs de variations du captage, l’Ifremer a mis en place, à la demande du Comité National de la Conchyliculture, un réseau national de suivi de la reproduction : le Réseau VELYGER. Créé en 2008 sur fonds européens et financé désormais par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture, ce réseau apporte, chaque année, sur les écosystèmes cités précédemment, une série d’indicateurs biologiques (maturation, fécondité, date de ponte, abondance et survie larvaire, intensité du recrutement, survie du naissain) dont l’analyse croisée avec des indicateurs hydrologiques et climatiques permet progressivement de mieux appréhender les causes de variabilité du recrutement de l’huître creuse en France, modèle biologique et espèce clé de la conchyliculture française. Ce rapport présente donc les résultats 2013 de ce réseau d’observation et fait appel, pour la partie hydro-climatique, à des observations acquises par d’autres réseaux régionaux et nationaux. Il détaille toutes les caractéristiques par secteur du cycle de reproduction de l’huitre creuse : maturation et fécondité des adultes, période de ponte, abondance et survie des larves, intensité du captage et mortalités précoces. Il fournit ensuite une interprétation et une synthèse des résultats 2013 par secteur et à la lueur des résultats des années antérieures. Ainsi, pour l’année 2013, on retiendra les faits majeurs suivants : • L’année 2013 a été très contrastée. Un printemps particulièrement frais et généralement humide (mois de juin inclus) a fait suite à un hiver tardif alors que l’été a été ensoleillé et plutôt chaud. Les concentrations en phytoplancton ont été dans les normes avec toujours l’existence d’un gradient Nord-Sud : elles sont plutôt élevées en rade de Brest, baie de Bourgneuf et bassin de Marennes Oléron et plutôt faible dans le bassin d’Arcachon et l’étang de Thau. En outre, tout au long du printemps et jusqu’au mois de juillet, les températures de l’eau ont été toujours inférieures aux normales (excepté dans l’étang de Thau). • Ces conditions hydro-climatiques ont imprimé un gradient dans la maturation et la fécondité des huitres adultes avec un indice de condition très élevé en rade de Brest, en baie de Bourgneuf, et dans le bassin de Marennes Oléron et plutôt faible dans le bassin d’Arcachon et l’étang de Thau. En outre, le déficit thermique marqué jusqu’en juillet s’est traduit par une ponte très tardive sur l’ensemble des écosystèmes de la côte atlantique : par exemple, elle est survenue au 25 août en baie de Bourgneuf, ce qui constitue une valeur record. Malgré tout, quelques pontes partielles et asynchrones ont été observées sur certains écosystèmes en juillet. • Grâce à des températures très favorables en juillet et favorables en août, la plupart des cohortes larvaires présentes à cette période (rade de Brest, bassin d’Arcachon et étang de Thau) ont eu une survie normale à bonne (e.g. 0.2 à plus de 1 %), ce qui s’est traduit par un captage bon à excellent, avec une forte variabilité dans l’étang de Thau (cf paragraphe ci-dessous). Par contre, pour la baie de Bourgneuf et les pertuis Charentais, l’arrivée trop tardive des larves à la fin août dans une eau fraiche (< 20°C) n’a pas permis une survie favorable (autour de 0.01 %) ce qui s’est traduit par un captage tout juste modéré, faible voir nul selon les secteurs. • En conséquence, l’année 2013, se caractérise par un captage très variable géographiquement : « bon voire excellent » en rade de Brest (de 138 à 245 naissains/coupelle) et dans le bassin d’Arcachon (de 177 à 429 naissains/coupelle), modéré dans le bassin de Marennes-Oléron (de 25 à 52 naissains/coupelle) et faible en baie de Bourgneuf (< 5 naissains/coupelle). Ce rapport montre aussi que l’étang de Thau joue un rôle d’exception. Malgré une ponte d’intensité normale, des abondances de larves élevées et une bonne survie des cohortes, le captage 2013 y est très variable ce qui positionne l’étang de Thau en dehors du modèle de fonctionnement admis pour le cycle de reproduction de l’huître creuse sur la façade atlantique. Il semble que, sur ce site, la métamorphose constitue un verrou biologique qui peut être levé en utilisant des pratiques zootechniques adaptées à ce site particulier. Cette optimisation des pratiques zootechniques fait l’objet d’un projet régional : le projet PRONAMED

    Observer, Analyser et Gérer la variabilité de la reproduction et du recrutement de l’huître creuse en France : Le Réseau Velyger. Rapport annuel 2014

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    La conchyliculture, et principalement l’élevage de l’huître creuse, Crassostrea gigas, constitue la principale activité aquacole française. Cette activité repose, en grande partie, sur le recrutement naturel de l’espèce qui assure 70% des besoins en jeunes huîtres (naissain) : cette activité de collecte s’appelle le captage. Les deux principaux centres de captage en France sont les bassins d’Arcachon et de Marennes-Oléron. Or, depuis une dizaine d'années, sur le bassin d'Arcachon, le captage devient très variable: à des années de captage nul (par exemple les années 2002, 2005, 2007) ou faible (2009, 2010, 2011) succèdent des années excellentes voire pléthoriques (les années 2003, 2006, 2008, 2012, 2013). A Marennes-Oléron, cette variabilité existe, mais s’avère beaucoup moins marquée. En outre, à la faveur du lent réchauffement des eaux, le captage peut désormais se pratiquer de plus en plus vers le nord. Ainsi, la baie de Bourgneuf, mais aussi la rade de Brest sont devenues, depuis quelques années, des secteurs où un nombre croissant d’ostréiculteurs pratiquent avec succès le captage, mais avec, là aussi, des irrégularités dans le recrutement qu’il convient de comprendre. Enfin, depuis la crise des mortalités de 2008, il se développe aussi sur l’étang de Thau une volonté de pratiquer le captage. Afin de mieux comprendre les facteurs de variations du captage, l’Ifremer a mis en place, à la demande du Comité National de la Conchyliculture, un réseau national de suivi de la reproduction : le Réseau VELYGER. Créé en 2008 sur fonds européens et financé désormais par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture, ce réseau apporte, chaque année, sur les écosystèmes cités précédemment, une série d’indicateurs biologiques (maturation, fécondité, date de ponte, abondance et survie larvaire, intensité du recrutement, survie du naissain) dont l’analyse croisée avec des indicateurs hydrologiques et climatiques permet progressivement de mieux appréhender les causes de variabilité du recrutement de l’huître creuse en France, modèle biologique et espèce clé de la conchyliculture française. Ce rapport présente donc les résultats 2014 de ce réseau d’observation et fait appel, pour la partie hydro-climatique, à des observations acquises par d’autres réseaux régionaux et nationaux. Il détaille toutes les caractéristiques par secteur du cycle de reproduction de l’huitre creuse : maturation et fécondité des adultes, période de ponte, abondance et survie des larves, intensité du captage et mortalités précoces. Il fournit ensuite une interprétation et une synthèse des résultats 2014 par secteur et à la lueur des résultats des années antérieures. Ainsi, pour l’année 2014, on retiendra les faits majeurs suivants : • Sur le plan hydro-climatique, cette année se caractérise par un hiver et un printemps particulièrement doux et humides, avec des épisodes de crues marquées sur la façade atlantique suivis d’un été ensoleillé et relativement chaud (mais sans épisode caniculaire). On observe des dessalures importantes en fin d’hiver, puis un retour dans les normales au printemps. Le phytoplancton est relativement abondant de la rade de Brest aux pertuis Charentais et plutôt déficitaire dans le bassin d’Arcachon et la lagune de Thau. • En termes de biologie, ces conditions hydro-climatiques se sont traduites, chez les populations d’huîtres adultes, par des indices de condition généralement élevés, avec toujours l’existence d’un gradient Nord-Sud observé chaque année, corrélativement à la concentration en phytoplancton. En outre, l’excédent thermique enregistré depuis l’hiver et tout au long du printemps s’est traduit par une ponte dés la mi juillet sur l’ensemble des écosystèmes de la côte atlantique et encore plus précocement dans la lagune de Thau. • Grâce à des températures très favorables en juillet et encore favorables en août, la plupart des cohortes larvaires observées ont eu une survie normale à bonne (e.g. 0.2 à 1.4 %), ce qui s’est généralement traduit par un captage modéré à excellent voire exceptionnel dans certains cas bien précis : la baie de Bourgneuf et le bassin d’Arcachon. Par contre, en rade de Brest, le captage est en deçà des valeurs auxquelles on aurait pu s’attendre, et la question de l’effet de certaines algues toxiques présentes en abondance au cours de cette saison de reproduction est posée. C’est aussi le cas dans la lagune de Thau, mais sur cet écosystème sans marée les aspects zootechniques liés à la gestion des collecteurs (localisation par rapport aux tables ostréicoles et technique d’exondation) constituent le facteur déterminant des performances du captage. • En conséquence, l’année 2014, se caractérise par un captage très variable géographiquement : « faible à modéré » en rade de Brest et dans la lagune de Thau (1 à 30 naissains/coupelle), modéré dans les pertuis Charentais (~200 naissains/coupelle) et excellent à exceptionnel dans le bassin d’Arcachon et en baie de Bourgneuf (de 200 à 2000 naissains/coupelle)

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