899 research outputs found
Renewal and perspectives in Iranian archaeology over the last two decades
In memory of Olivier Lecomte. From Tureng Tepe to Ulug Depe a 45-year friendshipThese few pages provide a very schematic overview of archaeological research in Iran since the end of the
20th century. The recent evolution is sharply marked with the port-revolutionary period with a new policy and
the emergence of new generations of numerous and well-trained archaeologists. Most of them are employed
in the provinces and work on rescue excavations, which are increasingly organised upstream as preventive
excavations, but also on multi-year programs to provide information on less known archaeological periods.
The western half of the country is much better known and more studied than the eastern half, but the recent field
research launched in the south, along the Persian Gulf, and in the northeast (Khorasan) is very promisingCes quelques pages offrent un tableau trÚs schématique de la recherche archéologique en Iran depuis la fin
du 20e siĂšcle. LâĂ©volution est extrĂȘmement marquĂ©e avec la pĂ©riode post-rĂ©volutionnaire avec lâĂ©mergence de
nouvelles gĂ©nĂ©rations dâarchĂ©ologues nombreux et bien formĂ©s. La plupart sont employĂ©s dans les provinces
et travaillent sur des fouilles de sauvetage de plus en plus organisées en amont en fouilles préventives mais
aussi sur des fouilles programmées pluriannuelles destinées à informer sur les périodes archéologiques moins
bien connues. La moitié ouest du pays est mieux connue et plus étudiée que la moitié est, mais les recherches
récentes impulsées dans le sud, le long du golfe Persique, et dans le nord-est (Khorasan) sont trÚs prometteuse
Alba-la-Romaine â CimetiĂšres mĂ©diĂ©vaux
Ce programme, lancĂ© avec le laboratoire dâanthropologie du Cra-CNRS (Valbonne), dans la foulĂ©e de la fouille de sauvetage du cimetiĂšre mĂ©diĂ©val de Saint-Philippe, a pour but, durant quatre annĂ©es, de rĂ©sorber le passif des Ă©tudes anthropologiques nĂ©cessaires Ă Alba-la-Romaine. En effet, ni les fouilles de Saint-Pierre, ni celles de Saint-Martin nâavaient donnĂ© lieu Ă des Ă©tudes de squelettes. L. Buchet et S. VattĂ©oni (Cra-CNRS) fourniront, Ă la fin de lâannĂ©e 1993, une synthĂšse sur les popula..
« Persepolis in the Post-Achaemenid Period: Some Reflections in the Origins of Istakhr ». BÄstÄnpazhuhi, vol. 2, N° 4, Autumn and Winter 2007, pp. 8-14.
LâA. rappelle utilement que lâhypothĂšse de la ville dâIstakhr succĂ©dant Ă PersĂ©polis aprĂšs la destruction par Alexandre ne repose sur aucune donnĂ©e textuelle, mais seulement sur une suggestion de W. Tomaschek en 1883, commentant la Table de Peutinger. A noter quâaucune fondation dâAlexandrie, de SĂ©leucie, dâAntioche nâest mentionnĂ©e dans la rĂ©gion. Quant aux donnĂ©es archĂ©ologiques, « the excavations have failed so far to identify an Achaemenian town deposit », Ă©crivait E. F. Schmidt en 1939, ..
« Game Boards and other incised Graffiti at Persepolis », Iran, 37, (1999), pp. 45-48.
Cette note sur deux curieux jeux gravĂ©s sur les appuis de fenĂȘtre de la partie centrale du « Harem » Ă PersĂ©polis vient utilement rappeler que des dĂ©tails restent Ă dĂ©couvrir mĂȘme sur les parties visibles du site. Entre lâĂ©poque achĂ©mĂ©nide et, sans doute, le 20e s., grands et gens du peuple ont gravĂ©s une trace ; actuellement, les graffiti les plus connus sont ceux de lâĂ©poque sassanide
« Alexandre et lâhĂ©ritage achĂ©mĂ©nide : quelques rĂ©flexions et perspectives », in : International Congress Alexander the Great: from Macedonia to the Oikoumene, Veroia 27-31/5/1998, Veroia 1999, pp. 209-217.
LâA. rĂ©sume ici plusieurs de ses thĂšses : le gĂ©nie militaire dâAlexandre, indĂ©niable, ne suffit pas Ă expliquer ses succĂšs en Orient : le MacĂ©donien avait un projet politique longuement mĂ»ri, fondĂ© sur une bonne connaissance de lâEmpire achĂ©mĂ©nide. Son attitude et sa stratĂ©gie de conquĂ©rant puis de souverain sont faites de sĂ©duction auprĂšs des Grands de lâEmpire et de souci de continuitĂ© des AchĂ©mĂ©nides. Deux siĂšcles dâadministration achĂ©mĂ©nide ont forgĂ© un espace gĂ©opolitique qui nâexistait ..
« CitĂ©s et satrapes dans lâEmpire achĂ©mĂ©nide : Xanthos et PixĂŽdaros », CRAI, janvier-mars 1998 (1999), pp. 305-347.
LâannĂ©e 1973 avait vu la dĂ©couverte de trois documents inscrits dâĂ©poque perse dâimportance majeure : la statue de Darius Ă Suse, quadrilingue, la stĂšle de DraophernĂšs Ă Sardes, en grec, et lâinscription trilingue de Xanthos (en lycien, grec et aramĂ©en). Tous les trois nâont pas fini de rĂ©vĂ©ler leurs richesses, malgrĂ© plusieurs publications et articles pour chacun. P.B. Ă©tudie celle de Xanthos qui, schĂ©matiquement, marque la dĂ©cision dâorganiser un nouveau culte Ă Xanthos en Lycie et mentionn..
« Nouvelles propositions et problĂšmes relatifs Ă lâidentification des dĂ©lĂ©gations de lâescalier est de lâApadana (PersĂ©polis) ». AMIT 33, 2001, pp. 219-256.
Depuis Sarre et Herzfeld au dĂ©but du 20e s., de grands noms se sont attaquĂ©s Ă la question de lâidentification des groupes reprĂ©sentĂ©s sur les reliefs de PersĂ©polis, Ă©tudiant lâiconographie et en mettant Ă profit les reprĂ©sentations « signĂ©es » de ces personnages sur la tombe de Darius Ă Naqsh-i Rustam. Avant de mettre des noms sur des personnages (selon leur visage, leur vĂȘtement et les objets et animaux qui leur sont associĂ©s), il faudrait pouvoir rĂ©pondre Ă la question : qui le roi a-t-il ..
Ernst Herzfeld and the Development of Near Eastern Studies, 1900-1950. Leiden-Boston, Brill, 2005, xviii+638 p., bibliographie de E. Herzfeld, index, ill.
Les Ă©diteurs ont organisĂ© un symposium Ă Washington en 2001 avec pour objectifs lâhistoire de la recherche ainsi que lâĂ©tude de la personnalitĂ© hors du commun et de lâĆuvre de cet Allemand, architecte, qui suivit des cours dâassyriologie, de philosophie et dâhistoire de lâart Ă Berlin. Entre 1903 et 1934, il participa Ă des fouilles ou en conduisit lui-mĂȘme en Iraq, oĂč il releva des monuments islamiques ainsi quâen Syrie, fit de fructueuses reconnaissances en Iran, relevant et Ă©tudiant monume..
« The Bilingual Stela of Rusa I from Movana (West-Azerbaijan, Iran) ». Studi Micenei ed Egeo-Anatolici, Fasc. XLIV/1, 2002, pp. 1-66.
Richement illustrĂ© de 10 figures de copies autographiques et de 26 photos de lâinscription, voici lâĂ©dition complĂšte dâune inscription bilingue (urartĂ©enne et assyrienne) du roi dâUrartu Rusa I (730-714 avant J.-C.) rĂ©cemment dĂ©couverte entre Urmiya et la frontiĂšre turque. Elle reproduit un texte dĂ©jĂ connu par deux autres stĂšles qui prĂ©sentaient dâimportantes lacunes. Celle de Movana est plus complĂšte et permet de confirmer ou de corriger certaines restitutions et interprĂ©tations. Câest un d..
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