15 research outputs found
Vallée de la Cèze
En 2015, les prospections diachroniques menées par le CFRA, se sont poursuivies sur la commune de Verfeuil (Gard). L’étude de deux nouvelles sections cadastrales (OD et OE) a permis de recenser cinq sites du Moyen Âge : les vestiges du village médiéval : château, beffroi, posterle, remparts (mentionnés en 1121) ; le site de surface de la Terre de l’Aire (probable emplacement de l’ancien prieuré et de son cimetière) ; la Tour de Marcuel (mentionnée en 1211) Cette tour encore en élévation est i..
Un sauvetage exemplaire ? La grotte des Morts de Durfort (Gard), 1868-1869: note d'historiographie
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Recherches sur quelques rites funéraires en Languedoc au Néolithique final
Les auteurs présentent ici quelques cavités karstiques à vocation cultuelle dans lesquelles les rites entrevus utilisent les quatre éléments : feu, eau, terre, air. Ils examineront les dépôts d’ex-voto, les offrandes d’animaux chtoniens et ouraniens, la présence de parures identitaires, le traitement de certaines parties du corps humainEls autors presenten algunes cavitats cà rstiques amb vocació cultural en les quais els rituals que s’hi entreveuen utilitzen els quatre elements: foc, aire, aigua i terra. Horn examinarà els dipòsits d’exvots, les ofrenes d’animals ctònics i urà nics, la presència de guarniments identitaris, el tractament d’algunes parts del cos humà The authors present here some karstic cavities, having a cultural vocation, in which the glimpsed rites are using the four elements: fire, water, earth, air. They will examine the ex-voto deposits, the chtonian and ouranian animal offerings, the presence of intrinsic adornments, the treatment ofsome parts of the human bod
Un sauvetage exemplaire ? La grotte des Morts de Durfort (Gard), 1868-1869: note d'historiographie
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LES INDUSTRIES LITHIQUES DE LA FIN DU NÉOLITHIQUE DANS QUELQUES GROTTES SÉPULCRALES DES GARRIGUES ET DES PIEDMONTS CÉVENOLS DU GARD
International audienceÀ la fi n du Néolithique et au Chalcolithique dans les groupes de Ferrières et de Fontbouïsse, entre 3200 et 2400 av. J.-C., le traitement des défunts qui nous est perceptible se manifeste sous de multiples formes. Dans ces contextes sépulcraux diversifi és, le mobilier funéraire ne semble pas normalisé, il peut être absent ou pléthorique, représenté par un assemblage regroupant des éléments de parures, de l'industrie osseuse, des céra-miques, de l'industrie lithique, des pièces métalliques, ou par une seule de ces catégories. L'étude du mobilier lithique de trois grottes sépulcrales gardoises des garrigues languedo-ciennes, confrontée au matériel découvert dans des contextes d'habitat et dans d'autres ensembles sépulcraux plus ou moins contemporains, permet de faire ressortir plusieurs constantes. Au sein des assemblages en contexte sépulcral, l'industrie lithique se décline selon les multiples formes présentes dans les habitats et ce ne sont pas, ou rarement, des objets neufs. Toutefois ces pièces qui sont issues de la sphère domestique plaident pour une sélection qui a prévalu dans leur choix comme bien d'accompagnement du ou des défunts. En eff et, une surreprésentation de certains éléments par rapport aux séries lithiques contemporaines des habitats est perceptible. Elle concerne les types de support, l'origine géographique des matières premières, le choix de certains objets particuliers ou encore le mode de transformation de certaines pièces. L'industrie lithique dans le mobi-lier funéraire de la fi n du Néolithique nous off re ainsi un refl et des structures sociales et économiques, au travers d'objets du quotidien, dans une mise en scène qui sélectionne certains d'entre eux, hors normes, peut-être comme des marqueurs identitaires. Title: Th e lithic industries in the funeral off erings of the sepulchral caves of the end of the Neolithic in Cevennes. Abstract: At the end of the Neolithic and during the Chalcolithic, in the groups of Ferrières and Fontbouïsse, between 3200 and 2400 BC, the treatment of the deaths shows itself under multiple forms. In these sepulchral contexts, the off ering doesn't seem normalised, it can be absent or plethoric, represented by an assemblage of ornaments, bone industry, ceramics, lithic industry, metal pieces, or by only one of these categories. Th e lithic study of the grave goods of three sepulchral caves of the garrigues of the Langue-doc, confronted with the material discovered in dwelling site context, makes it possible to emphasize several constants. Within the assemblage in sepulchral context, the lithic industry declines itself according to the multiple forms present in the dwelling site and they aren't, or seldom, new objects. However these objects from the domestic sphere plead for a selection in sepulchral context. Indeed, an over-representation of certain elements compared to the contemporary lithic series of the dwelling site is perceptible. It relates to the forms of supports, the geographic origin of the raw materials, the choice of certain particular objects or the mode of transformation of certain pieces. Th is lithic industry in the funerary goods of the end of the Neolithic off ers us a refl ection of the social and economic structures, through objects of the everyday life, in a production which selects some of them, no standards, perhaps like identity markers
Le dépôt de fondeur du Bronze final II de Cabanelle à Castelnau-Valence (Gard)
Dedet B., Bordreuil Marc. Le dépôt de fondeur du Bronze final II de Cabanelle à Castelnau-Valence (Gard). In: Gallia préhistoire, tome 25, fascicule 1, 1982. pp. 187-210
La "hachette-pendeloque" : révision de l'inventaire pour la France méditerranéenne
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Les longues lames en silex au chalcolithique dans le Midi de la France entre le Rhône et les Pyrénées / Large flint blades during Chalcolithic in the south of France between Rhone and Pyrenees
In the Southwest of France, the distribution of big blades (L > in 15 cms), already effective since the Middle Neolithic, became very important from 3500 B.C. on and this until the beginning of Campaniforme (circa 2500 B.C.) . Blades were produced in some centers, flint of high quality, which makes it now possible to recognize and according to different technical modalities constituting sorts of trademarks. This study suggests first of all to discriminate the diverse deposits of raw material which took part in the supply of the territory included between the Rhone and Pyrenees, but also a more elaborate balance sheet for the main recognized regional workshops, for Collorgues in the Gard, and for the borders of the Aveyron and Cantal, for Mur-de-Barrez. The distribution maps of the diverse blade productions show that the various workshops had no equivalent distributions, and it appears as well that the diverse networks have certainly different polarity but that they interpenetrate each other widely. The inventory of the available chronological information indicates that these overlappings are only partially dued to long-term shift in the functioning of the diverse networks. They are more or less contemporary, which involves situations of competition. In this study, precisions are given about the chronology of every network of distribution and its stadiums of peak and decline.Dans le grand Sud-Ouest de la France, la diffusion de grandes lames (L > à 15 cm), déjà effective depuis le début du Néolithique moyen, est devenue très importante à partir de 3500 avant notre ère et ce jusqu’à l’apparition du Campaniforme (circa 2500 avant notre ère). Les lames étaient produites dans quelques centres, à partir de silex de haute qualité, qu’il est maintenant possible de reconnaître et selon des modalités techniques différentes qui constituaient des sortes de marques de fabrique. Cette étude propose tout d’abord de discriminer les diverses sources exogènes qui ont pris part à l’approvisionnement du territoire compris entre le Rhône et les Pyrénées, mais également un bilan plus circonstancié quant aux principaux ateliers régionaux reconnus, à Collorgues dans le Gard, et aux confins de l’Aveyron et du Cantal, à Mur-de-Barrez. Les cartes de distributions des diverses productions laminaires montrent que les différents ateliers n’ont pas eu des rayonnements équivalents, et il apparaît ainsi que les divers réseaux ont certes des polarités distinctes mais qu’ils s’interpénétrent largement. Le recensement des informations chronologiques disponibles indiquent que ces chevauchements ne sont que partiellement dus à des décalages dans la durée de fonctionnement des divers réseaux. On les trouve de façon plus ou moins concomitante, ce qui implique des situations de compétition. Dans cette étude des précisions sont données sur la chronologie de chaque réseau de diffusion et ses stades d’apogée et de déclin.Vaquer Jean, Remicourt Maxime, Bordreuil Marc. Les longues lames en silex au chalcolithique dans le Midi de la France entre le Rhône et les Pyrénées / Large flint blades during Chalcolithic in the south of France between Rhone and Pyrenees. In: L’Europe, déjà , à la fin des temps préhistoriques. Des grandes lames en silex dans toute l'Europe. Actes de la table-ronde internationale, Tours, Septembre 2007. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2012. pp. 165-183. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 38
Les longues lames en silex au chalcolithique dans le Midi de la France entre le Rhône et les Pyrénées / Large flint blades during Chalcolithic in the south of France between Rhone and Pyrenees
In the Southwest of France, the distribution of big blades (L > in 15 cms), already effective since the Middle Neolithic, became very important from 3500 B.C. on and this until the beginning of Campaniforme (circa 2500 B.C.) . Blades were produced in some centers, flint of high quality, which makes it now possible to recognize and according to different technical modalities constituting sorts of trademarks. This study suggests first of all to discriminate the diverse deposits of raw material which took part in the supply of the territory included between the Rhone and Pyrenees, but also a more elaborate balance sheet for the main recognized regional workshops, for Collorgues in the Gard, and for the borders of the Aveyron and Cantal, for Mur-de-Barrez. The distribution maps of the diverse blade productions show that the various workshops had no equivalent distributions, and it appears as well that the diverse networks have certainly different polarity but that they interpenetrate each other widely. The inventory of the available chronological information indicates that these overlappings are only partially dued to long-term shift in the functioning of the diverse networks. They are more or less contemporary, which involves situations of competition. In this study, precisions are given about the chronology of every network of distribution and its stadiums of peak and decline.Dans le grand Sud-Ouest de la France, la diffusion de grandes lames (L > à 15 cm), déjà effective depuis le début du Néolithique moyen, est devenue très importante à partir de 3500 avant notre ère et ce jusqu’à l’apparition du Campaniforme (circa 2500 avant notre ère). Les lames étaient produites dans quelques centres, à partir de silex de haute qualité, qu’il est maintenant possible de reconnaître et selon des modalités techniques différentes qui constituaient des sortes de marques de fabrique. Cette étude propose tout d’abord de discriminer les diverses sources exogènes qui ont pris part à l’approvisionnement du territoire compris entre le Rhône et les Pyrénées, mais également un bilan plus circonstancié quant aux principaux ateliers régionaux reconnus, à Collorgues dans le Gard, et aux confins de l’Aveyron et du Cantal, à Mur-de-Barrez. Les cartes de distributions des diverses productions laminaires montrent que les différents ateliers n’ont pas eu des rayonnements équivalents, et il apparaît ainsi que les divers réseaux ont certes des polarités distinctes mais qu’ils s’interpénétrent largement. Le recensement des informations chronologiques disponibles indiquent que ces chevauchements ne sont que partiellement dus à des décalages dans la durée de fonctionnement des divers réseaux. On les trouve de façon plus ou moins concomitante, ce qui implique des situations de compétition. Dans cette étude des précisions sont données sur la chronologie de chaque réseau de diffusion et ses stades d’apogée et de déclin.Vaquer Jean, Remicourt Maxime, Bordreuil Marc. Les longues lames en silex au chalcolithique dans le Midi de la France entre le Rhône et les Pyrénées / Large flint blades during Chalcolithic in the south of France between Rhone and Pyrenees. In: L’Europe, déjà , à la fin des temps préhistoriques. Des grandes lames en silex dans toute l'Europe. Actes de la table-ronde internationale, Tours, Septembre 2007. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2012. pp. 165-183. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 38
Production et diffusion au Chalcolithique des lames en silex du Ludien de Collorgues (Gard)
International audienceDieser Artikel zieht eine Bilanz der Kenntnisse bezüglich der Ausbeutung des Silex des Ludien aus dem Tertiärbecken von Collorgues am Ende des Neolithikums und im Chalkolithikum. Die ersten Forscher im 19. Jahrhundert interpretierten die Strukturen als Hypogäen, doch spätere Untersuchungen haben gezeigt, dass es sich in Wirklichkeit um Galerien für den Abbau von Silex handelte, welcher der Herstellung bifazialer Geräte aus Silexplättchen und Klingen aus Silexplatten diente. Kürzlich wurden die Inventare aus den Grabungen und die in der Umgebung von Collorgues gesammelten Rohstücke untersucht, dabei konnte die Präsenz mehrerer auf die Klingenproduktion spezialisierter Werkstätten in der Nähe der Rohstofflagerstätten aufgezeigt werden. Diese Daten, verbunden mit den Untersuchungsergebnissen zu den in einen Teil Südfrankreichs exportierten Klingen, haben ergeben, dass offensichtlich die regelmäßigen Klingen ausgewählt und ausgetauscht wurden. Diese Untersuchungen haben es ebenfalls ermöglicht, ein Verbreitungsgebiet für diese Exporte einzugrenzen und einen chronologischen Rahmen vorzuschlagen, den man grosso modo zwischen 3300 und 2400 v. Chr. ansetzen kann.This article presents a synthesis of our knowledge of the exploitation of Ludian flint from the tertiary basin of Collorgues (Gard department) at the end of the Neolithic and during the Chalcolithic period. During the 19th century, early research was conducted on the pseudo-hypogea of Collorgues. Later studies, however, revealed that these structures were originally flint extraction galleries for the production of bifacial pieces from small flint plaques and blades from larger plaques. A recent study of archaeological assemblages originating from excavations and surface collections in proximity to Collorgues has revealed the presence of several workshops specialised in blade production near the raw material sources. These data, integrated with those collected from the study of blades exported to part of the Midi region in southern France, have revealed a selection of full debitage phase blades for exchanges. These studies have also allowed us to delimit a preferential diffusion zone concerned by these exportations and to propose a chronological framework that we can situate roughly between 3300 and 2400 BC for the development and end of this phenomenon.Cet article propose un bilan des connaissances sur l'exploitation du silex du Ludien du bassin tertiaire de Collorgues (Gard) à la fin du Néolithique et au Chalcolithique. Au XIXe siècle, les premières recherches ont interprété les structures de Collorgues comme des hypogées, mais les études menées par la suite ont indiqué qu'elles étaient à l'origine des galeries d'extraction de silex pour la production de pièces bifaciales à partir de silex en plaquettes et de lames à partir de silex en plaques. Récemment, l'étude des séries archéologiques issues des fouilles et des ramassages de surface des environs de Collorgues a révélé la présence de plusieurs ateliers spécialisés de production laminaire à proximité des gîtes de matière première. Ces données, conjuguées à celles acquises sur les pièces laminaires exportées dans une partie du midi de la France, ont mis en relief le tri et le choix des lames de plein débitage pour les échanges. Ces enquêtes ont également permis de délimiter une aire de diffusion préférentielle concernée par ces exportations et de proposer un cadre chronologique que l'on peut placer grosso modo entre 3300 et 2400 av. J.-C. pour la mise en place et la fin de ce phénomène. Abstract. This article presents a synthesis of our knowledge of the exploitation of Ludian flint from the tertiary basin of Collorgues (Gard department) at the end of the Neolithic and during the Chalcolithic period. During the 19th century, early research was conducted on the pseudo-hypogea of Collorgues. Later studies, however, revealed that these structures were originally flint extraction galleries for the production of bifacial pieces from small flint plaques and blades from larger plaques. A recent study of archaeological assemblages originating from excavations and surface collections in proximity to Collorgues has revealed the presence of several workshops specialised in blade production near the raw material sources. These data, integrated with those collected from the study of blades exported to part of the Midi region in southern France, have revealed a selection of full debitage phase blades for exchanges. These studies have also allowed us to delimit a preferential diffusion zone concerned by these exportations and to propose a chronological framework that we can situate roughly between 3300 and 2400 BC for the development and end of this phenomenon