17 research outputs found

    Les collectes de contes populaires des XIXe et XXe siècles, sources du Catalogue du conte populaire français

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    Atelier Littérature orale. Lieu : Hôtel de la Cité, Salle Villa San Michel - Place Auguste Pierre Pont Carcassonne, France (11)International audienceLoin de constituer un corpus homogène, les sources du Catalogue sont issues d’une histoire longue et néanmoins discontinue tant elle est marquée par des phases de rupture et par la diversité des projets qui ont sous-tendu l’activité de collecte. Par sources, nous entendons les nombreux documents qui constituent le matériau bibliographique essentiel à l’établissement du Catalogue et d’où sont extraites les versions illustrant et attestant, en domaine français, les contes-types tels qu’ils ont été définis par la classification internationale dite « Aarne-Thompson-Uther ». Depuis le premier tome établi par Paul Delarue et publié en 1957, la bibliographie du Catalogue du conte populaire français n’a cessé de s’étoffer. Aujourd’hui, ses auteurs peuvent prendre en compte des matériaux rendus disponibles grâce aux bibliothèques numériques mais aussi les résultats des collectes de littérature orale qui ont eu lieu dans le cadre des mouvements régionalistes des années 70 et 80, collectes essentiellement effectuées à l’aide du magnétophone et dont les corpus constitués ne sont à ce jour qu’en partie édités

    Tales of Aubrac

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    Tenèze, Marie-Louise; Alain Rudelle: Contes d’Aubrac. Édition bilingue occitan- français établie par Josiane Bru et Jean Eygun. Toulouse : Letras d’òc, 2019, 368 p.Tenèze, Marie-Louise; Alain Rudelle: Contes d’Aubrac. Édition bilingue occitan- français établie par Josiane Bru et Jean Eygun. Toulouse : Letras d’òc, 2019, 368 p

    Création de particularismes et fabrication d’authenticité: Collecte musicale et facture instrumentale en Sud-Ouest de la France dans les années 1970-1980

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    Projet de publication d'actes. Lieu : Mucem (Marseille).International audienceAu tout début des années 1970, dans le Sud-Ouest de la France, comme ailleurs sur le territoire au même moment, de même qu’en Europe un peu plus tôt, on assiste à un regain d’intérêt pour les « traditions musicales ». Des savoirs musicaux et chorégraphiques sont réinterprétés, donnant naissance à une pratique largement amateur. Nourrie d’une adhésion aux thèmes de l’occitanisme moderne, – régionalisme occitan de gauche dont le discours s’est radicalisé au tout début des années 1960 –, et prenant ses distances avec les groupes folkloriques, dont la proposition, jugée « passéiste » est réduite sans nuances à la seule activité de spectacularisation, cette réinterprétation est portée par le sentiment de créer quelque chose de nouveau sur un mode contestataire. Divers sont les chemins explorés par un collectif au sein duquel s’entremêlent plusieurs réseaux d’acteurs, associatifs et institutionnels, faisant émerger un « monde de l’art », peuplé de collecteurs, danseurs, formateurs, musiciens, animateurs, fabricants d’instruments de musique, producteurs discographiques, associations ou encore institutions et collectivités territoriales pourvoyeuses d’aides financière et matérielle.Au cœur d’un projet aussi bien politique que culturel, l’activité dite de « collectage », consistant à recueillir, à l’aide du magnétophone, des données sur la société rurale d’avant 1914 auprès d’interlocuteurs institués porteurs de « tradition », est une voie, non exclusive, choisie par certains acteurs. Loin de l’approche distanciée des folkloristes du XIXe-début XXe siècle, les collectes sont orientées par les sensibilités individuelles, créant chez certains des domaines de spécialisation. C’est plus particulièrement la question de la collecte musicale que nous interrogerons ici. Clé de voûte d’un processus de réappropriation culturelle et de construction identitaire – collecter c’est aussi se chercher des modèles, apprendre à être, devenir musicien –, cette activité qui consiste à créer les conditions de réactivation de la mémoire des anciens sert également le développement de la fabrication instrumentale. L’enquête orale, complétée d’un travail d’investigation élargi aux objets et à toutes autres traces attestant d’une ancienne pratique instrumentale, a notamment pour objectifs de recontextualiser la pratique dans une aire géographique et un calendrier festif, recomposer les répertoires, révéler des techniques de jeu, et faire renaître, à travers les anecdotes, la figure de ce musicien que l’on qualifie de « traditionnel ». Tout en répondant à une demande, en faisant sonner à nouveau des instruments disparus ou tombés en désuétude, le projet vise à particulariser comme « gascons » des instruments de musique dont les principes organologiques sont attestés ailleurs en France et dans le monde

    Réinterpréter et patrimonialiser les musiques régionales en France (1970-2010). Collectes et production de sources orales: Le cas du Sud-Ouest de la France

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    Projet de publication des actes. Lieu : Département de musicologie.International audienceActivité fondatrice du renouveau des musiques régionales françaises des années 1970-1980, le « collectage » a eu pour fonction première de recueillir, auprès d’interlocuteurs institués porteurs de « tradition », des données sur la société rurale d’avant 1914 dans le but de reconstituer des savoirs musicaux et chorégraphiques et d’en rendre possible la pratique. Les nombreux enregistrements sonores et audiovisuels, réalisés en l’espace d’une dizaine d’années, n’ont pas échappé à la vaste entreprise de patrimonialisation qui touche ce courant musical depuis la fin des années 1980. Bandes et cassettes sont depuis plusieurs années confiées à des associations et institutions disposant de l’expertise documentaire requise. Faut-il pour autant déduire que les « collecteurs », à l’origine de la constitution de ces fonds sonores, ont été dès le départ mus par une préoccupation patrimoniale ? Enregistrer du répertoire musical a souvent été prétexte à un moment de musique partagé, parfois à une relation d’amitié avec celle ou celui que l’on considérait comme un modèle d’identification. Interroger la façon dont ils ont opéré un tri des savoirs et répertoires, la façon dont ils les ont particularisés, est également signifiant. Il n’était pas question de réaliser l’ethnographie exhaustive d’une région, mais de trouver dans les objets culturels de la société préindustrielle des éléments faisant sens dans le présent. Une fois enregistrés, ces éléments ont fait l’objet d’une réappropriation immédiate par la pratique (bals, ateliers, fêtes). À partir de l’exemple du renouveau musical tel qu’il s’est développé dans le Sud-Ouest de la France – en « Gascogne », plus précisément, si l’on reprend la terminologie revendiquée par ses acteurs –, nous tenterons de démontrer que si sensibilité patrimoniale il y a eu, l’activité de collecte a d’abord répondu à des besoins plus immédiats : animer son petit pays tout en prenant rang en tant que jeune adulte dans une société dont on critique les principales institutions, devenir musicien ou acteur culturel de son temps.Quant aux « fruits de la collecte », ils sont loin d’être exclusivement musicaux et chorégraphiques. L’adhésion aux thèmes du régionalisme occitan a contribué à les diversifier et un certain nombre de collecteurs ont attaché de l’importance à la dimension linguistique en recueillant également des éléments de littérature orale autres que le chant (genres courts, récits, contes, etc.). On observe ainsi une spécialisation qui met en exergue des sensibilités, des projets de vie, des destins individuels, y compris lorsque l’entreprise est réalisée dans un cadre collectif (associatif).Ces sources orales constituent pour le chercheur des archives renseignant bien plus que sur le seul matériau recueilli. La compréhension des objectifs de départ et l’intérêt porté à leurs conditions et modalités d’élaboration devraient éclairer leur lecture

    Guide d'analyse documentaire du son inédit pour la mise en place de banques de données

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    La " galaxie Gutenberg " ne dit pas tout... l'oralité marque aussi très largement nos sociétés occidentales. Les archives orales doivent pouvoir être repérées, analysées et comparées aux autres documents comme l''image et l'écrit. Pour cela, il est nécessaire de proposer un outil permettant l'analyse des phonogrammes inédits. Déjà, en 1994, la FAMDT avait fait paraître un manuel pour la mise en place de banques de données des documents sonores inédits. Aujourd'hui, ce guide est réédité en collaboration avec l'Association Française de détenteurs de documents audiovisuels et sonores (AFAS) enrichi de l'expérience des phonothèques. L'objectif de ce manuel est de proposer un outil pratique qui respecte la spécificité de la source orale tout en suivant les conventions des règles et des formats utilisés dans les bibliothèques. De nombreuses annexes et des exemples concrets permettent de prendre en compte le traitement de l'archive sonore inédite dans une banque de données documentaires, incluant les problèmes spécifiques liés aux enregistrements concernant la littérature orale et les musiques traditionnelles

    Collecter, documenter et valoriser les musiques traditionnelles dans les phonothèques de l'oral

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    http://bbf.enssib.fr/bbf/html/2002_47_2/2002-2-p60-ginouves.xml.aspNational audienceA partir des années 1970, on assiste à la redécouverte des cultures régionales et populaires, que ce soit à travers la collecte du répertoire musical dit traditionnel ou bien encore celle des différentes formes de la littérature orale. En quelques années, des phonothèques à vocation régionale se mettent en place avec pour missions principales la conservation et la mise à disposition des fonds constitués. La constitution d'un réseau documentaire et la banalisation de la numérisation permet aujourd'hui de faire émerger le son inédit en tant que nouvelle source documentaire aux côtés de l'image et du texte
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