79 research outputs found

    Mario Vargas Llosa de una autobiografía a la otra (1993-2018): (auto)retrato del artista como un liberal

    Get PDF
    Este artículo analiza el recorrido intelectual y político del escritor peruano Mario Vargas Llosa desde su primera autobiografía El pez en el agua(1993) hasta su libro La llamada de la tribu (2018) presentado por él como una autobiografía intelectual y un testamento político. Se plantea que,tanto desde el punto de vista de la historia intelectual como de la historia de los intelectuales, Mario Vargas Llosa es hoy uno de los principales intelectuales mediáticos sin ser en absoluto un pensador teórico original. Si en El pez en el agua, Mario Vargas Llosa reactivaba el viejo topoïromántico del escritor como héroe épico, en La llamada de la tribu, el premio Nobel de literatura se admira a sí mismo en sus grandes mentores(Smith, Ortega y Gasset, Popper, Hayek, Aron, Berlín, Revel). El dispositivo literario narcisista de «autoficción» y de «autofiguración» —a través de un juego de espejos y mises en abîme sucesivas— le permite presentarse como el paradigma de la tradición liberal latinoamericana. Sin embargo, el discurso de Mario Vargas Llosa no deja de ser muy selectivo. Su lectura sesgada y à la carte de los grandes pensadores del liberalismo le permite ofrecer en La llamada de la tribu un autorretrato de un hombre liberal en lo político y lo valórico (en el sentido estadounidense) a la vez que un defensor de las teorías económicas más radicales que emanaron del Círculo de Viena entre las dos guerras mundiales

    Del totalitarismo al populismo:: el enemigo antiliberal en el discurso de derecha

    Get PDF
    This article examines the concept of ‘populism’ in the light of its neoliberal opponents’ discourse. The heuristic scope of the term, which its current political use has been devaluing, both in lay and scientific debates, is put into question. Starting from Quentin Skinner’s theory, we propose a political reading of the concept and postulate that its use (and, therefore, the content assigned to it) teaches us much (or more) about the person, movement, or party using it than about the party or the person that it designates. The anti-populist discourse is at the same time a rejection of the people/ethnos (nationalism as the essence of populism), a denial of the people/démos (populism as a pathology of democracy because it establishes the tyranny of majority against the elite), an accusation of the people/pléthos (the fragile mass manipulated by a leader and the intellectuals), and a critique of the ‘idolatry of State’ on the part of populists who oppose economic liberalism in the name of an obsessive egalitarianism. We conclude that ‘populism’ is a ‘kampfbegrief’ (a ‘battle concept’), as totalitarianism once was and it may be seen as a continuation of Cold War anticommunism.Este artículo examina el concepto de “populismo” a la luz del discurso de sus oponentes neoliberales. Se cuestiona el alcance heurístico del término, que su uso político actual ha ido desvalorizando, tanto en los debates profanos como en los científicos. Partiendo de la teoría de Quentin Skinner, se propone una lectura política del concepto y se postula que su uso (y el contenido por ende que se le da) nos enseña tanto (o más) sobre la persona, el movimiento o el partido que lo usa que sobre el partido o la persona que designa. El discurso antipopulista es a la vez un rechazo del pueblo/etnos (el nacionalismo como esencia del populismo), una negación del pueblo/démos (el populismo como patología de la democracia porque establece la tiranía de la mayoría en contra de la élite), una acusación al pueblo/pléthos (la masa frágil manipulada por un líder e intelectuales) y una crítica a la “estadolatría” de los populistas opuestos al liberalismo económico en nombre de un igualitarismo obsesivo. Se concluye que el “populismo” es un “kampfbegrief” (un “concepto de combate”), como lo fue otrora el totalitarismo y puede entenderse como una continuación del anticomunismo de la Guerra Fría

    Jacobo Machover, La face cachée du Che

    No full text

    Hilda Lopez Laval, Autoritarismo y cultura (Argentina 1976-1983)

    No full text
    Boisard Stéphane. Hilda Lopez Laval, Autoritarismo y cultura (Argentina 1976-1983). In: Caravelle, n°66, 1996. pp. 190-195

    Pensando as direitas na América Latina objeto científico, sujeitos e temporalidades?

    No full text
    No alvorecer da década de 2000, no momento em que vimos a ascensão ao poder da esquerda na América Latina, foi cada vez mais comum encontrar, na imprensa e nos trabalhos científicos, referências aos partidos políticos de direita, como se essa categorização fosse auto evidente e fosse inerente aos sistemas políticos modernos que se estabeleceram e se consolidaram desde a independência. Nada é menos certo e, apesar de alguns esforços monográficos e de estudos comparativos meritórios, podemos apenas lamentar a pobre literatura existente sobre esta facção política. Este artigo irá elaborar, primeiro, um quadro síntese das principais questões historiográficas levantadas pela ascensão das direitas na América Latina. Depois, fornecerá uma grade de leitura geral forjada a partir de estudos sobre as direitas francesas, com o objetivo de alimentar a reflexão nascente sobre suas companheiras do outro lado do Atlântico

    Chloé Maurel, Che Guevara. Entre mythe et réalité

    No full text
    L’actualité des livres est ainsi faite qu’il existe des sujets inépuisables. À cet égard, Ernesto Guevara (1928-1967) – qui apparaît aujourd’hui comme un objet essentiellement mercantile – semble demeurer un bon investissement pour une maison d’édition. On peut cependant s’interroger sur l’opportunité de publier une énième biographie sur ce personnage bien qu’une partie de la réponse tienne dans le fait qu’il est aujourd’hui totalement méconnu et incompris d’une jeunesse qui, pourtant, contin..

    NO : Chile piensa en su futuro (Au sujet du film de Pablo Larraín)

    No full text
    International audience1 "NO: Chile piensa en su futuro" (Au sujet du film de Pablo Larraín). "Seamos honestos, creemos que Chile está listo para este tipo de comunicación: Chile piensa en su futuro". ["Soyons francs. Nous croyons que le Chili est prêt pour ce type de communication. Le Chili pense à son avenir »]. C'est par cette phrase, reprise comme une antienne à trois moments clés du film, que débute NO, le troisième film du cinéaste chilien Pablo Larraín, portant sur la dictature du général Pinochet. A l'instar des autres jeunes réalisateurs du Cône Sud de l'Amérique latine, Pablo Larraín a entrepris de revisiter les années de plomb qu'a connu son pays à partir du 11 septembre 1973. A la différence des précédents (Tony Manero en 2009 et Santiago 1973 Post-Mortem en 2011), NO n'a rien de métaphorique. Il traite du référendum organisé par la junte militaire chilienne en octobre 1988 qui devait décider de la prolongation pour huit années du régime militaire et donc de la reconduction du général Pinochet à la présidence de la République pour ce lapse de temps. L'objectif de Pablo Larraín, affiché dès les premières scènes du film, est de coller au plus près de la réalité. Il limite son propos aux vingt-sept jours qui ont précédé le référendum, vint-sept jours pendant lesquels il suit l'équipe en charge des programmes télévisuels de la campagne de l'opposition. On peut même considérer que ce film est à la limite du docu-fiction, tant celle-ci est imbriquée dans les images d'archives. Ou vice versa ! Car le tour de force majeur réside dans le fait que l'on ne distingue plus les images réelles des scènes de fiction. Pour ce faire, il a fallu retrouver les couleurs et le grain des images de la télévision de la fin des années 1980 et effectuer un travail de montage absolument remarquable. Non sans clins d'oeil d'ailleurs, parce que certaines personnalités et artistes y jouent leur propre rôle comme le présentateur de télévision Patricio Bañados, ou encore l'ancien président de la République, Patricio Aylwin. A posteriori, on se dit qu'il n'aurait pas été possible de procéder autrement pour narrer ce fait historique très précis et mettre en scène tous ces hommes politiques, dont bon nombre sont encore vivants. Le film débute par la rencontre (fictive) entre José Tomás Urrutia, un des principaux responsables politiques de l'opposition, réunie quasiment au grand complet dans la Concertation des Partis politiques pour le NON, et un jeune publicitaire, chargé de campagnes de marketing au sein d'une entreprise de communication influente. Cet homme politique d'âge mur essaie de convaincre le jeune communicant qu'il connaît bien, car il est le fils d'un exilé qui a appartenu à la génération militante de l'Unité populaire, de rejoindre l'équipe de campagne. Dès cette première confrontation sont soulevées deux questions fondamentales qui se posaient aux partis d'opposition : comment s'assurer de l'inscription sur les listes électorales de sept millions de personnes privées depuis quinze années de leurs droits politiques ? Et comment gagner l'adhésion d'une jeune génération qui ne s'intéresse pas à la politique (« que no está ni ahí con la política » selon l'expression consacrée au Chili) ? A travers ce personnage central du publicitaire transparaît donc cette jeune génération majoritaire à la fin des années 1980. Dépolitisée par la force (et non par la raison), une partie-au moins-a su tirer profit du « miracle » économique, seul espace de liberté laissé par le régime. C'est d'ailleurs dans les beaux quartiers de Santiago qu'évolue cet anti-héros pusillanime mais possédant une voiture Renault Fuego, signe extérieur de richesse dans le Cône sud de l'Amérique latine de cette époque. N'ayant connu que la dictature et son discours univoque et manichéen sur l'histoire récente du pays, cette génération semble toutefois lucide et désabusée sur à l'issue sans surprise du référendum, à l'image de ce personnage qui semble glisser sur la réalité comme il glisse sur sa planche à roulettes dans les rues de la capitale
    corecore