23 research outputs found

    Magnetic field breakout from white dwarf crystallization dynamos

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    A convective dynamo operating during the crystallization of white dwarfs is one of the promising channels to produce their observed strong magnetic fields. Although the magnitude of the fields generated by crystallization dynamos is uncertain, their timing may serve as an orthogonal test of this channel's contribution. The carbon-oxygen cores of M0.51.0MM\approx 0.5-1.0\,{\rm M}_\odot white dwarfs begin to crystallize at an age tcrystM5/3t_{\rm cryst}\propto M^{-5/3}, but the magnetic field is initially trapped in the convection zone - deep inside the CO core. Only once a mass of mcrystm_{\rm cryst} has crystallized, the convection zone approaches the white dwarf's helium layer, such that the magnetic diffusion time through the envelope shortens sufficiently for the field to break out to the surface, where it can be observed. This breakout time is longer than tcrystt_{\rm cryst} by a few Gyr, scaling as tbreaktcrystf1/2t_{\rm break}\propto t_{\rm cryst}f^{-1/2}, where f1mcryst/Mf\equiv 1-m_{\rm cryst}/M depends on the white dwarf's initial C/O profile before crystallization. The first appearance of strong magnetic fields B1 MGB\gtrsim 1\textrm{ MG} in volume-limited samples approximately coincides with our numerically computed tbreak(M)t_{\rm break}(M) - potentially signalling crystallization dynamos as a dominant magnetization channel. However, some observed magnetic white dwarfs are slightly younger, challenging this scenario. The dependence of the breakout process on the white dwarf's C/O profile implies that magnetism may probe the CO phase diagram, as well as uncertainties during the core helium burning phase in the white dwarf's progenitor, such as the 12C(α,γ)16O^{12}{\rm C}(\alpha,\gamma)^{16}{\rm O} nuclear reaction.Comment: Matches published versio

    Screening Method Using the Derivative-based Global Sensitivity Indices with Application to Reservoir Simulator

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    Reservoir simulator can involve a large number of uncertain input parameters. Sensitivity analysis can help reservoir engineers focusing on the inputs whose uncertainties have an impact on the model output, which allows reducing the complexity of the model. There are several ways to define the sensitivity indices. A possible quantitative definition is the variance-based sensitivity indices which can quantify the amount of output uncertainty due to the uncertainty of inputs. However, the classical methods to estimate such sensitivity indices in a high-dimensional problem can require a huge number of reservoir model evaluations. Recently, new sensitivity indices based on averaging local derivatives of the model output over the input domain have been introduced. These so-called Derivative-based Global Sensitivity Measures (DGSM) have been proposed to overcome the problem of dimensionality and are linked to total effect indices, which are variance-based sensitivity indices. In this work, we propose a screening method based on revised DGSM indices, which increases the interpretability in some complex cases and has a lower computational cost, as demonstrated by numerical test cases and by an application to a synthetic reservoir test model

    Qu'en est-il de la sécurité des personnes et des biens ?

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    Qu'en est-il, en ce début de XXIe siècle, de la sécurité des personnes et des biens ? Le constat est quasiment unanime, on observe, dans les différentes branches du droit, un double mouvement. D'une part, une extension considérable des domaines dans lesquels la sécurité des personnes et des biens est désormais prise en compte. À la vérité, elle semble être devenue une préoccupation inhérente à toute activité humaine. Chacun connaît, depuis longtemps, la sécurité sociale, la sécurité routière, la sécurité aérienne, la sécurité alimentaire, la sécurité médicale... À cette liste, déjà longue, s'ajoutent chaque jour de nouvelles conquêtes : la sécurité des jouets pour enfants, la sécurité des programmes informatiques, la sécurité des tunnels routiers... En quelques années, les normes de sécurité ont investi le droit du travail, le droit des contrats, et même le droit immobilier. En un mot, il n'y a plus de place dans notre société pour l'insécurité - si ce n'est comme source de responsabilité ou de sanction ! D'autre part, et dans le même temps, on constate un glissement de la sphère publique vers la sphère privée. Autrement dit, on assiste à une privatisation de la préoccupation de sécurité. Dans le passé, la sécurité des personnes et des biens relevait de la fonction étatique, au sens large. Elle concernait, au premier chef, les forces armées, la police, les tribunaux répressifs. Aujourd'hui, la sécurité n'est plus seulement l'affaire des pouvoirs publics, elle est devenue l'affaire de tous, individus ou entreprises. L'État se désengage, ou plus exactement déplace la charge d'une exigence de sécurité omniprésente, donc financièrement insupportable. À première vue, cette montée en puissance de la sécurité des personnes et des biens, à travers une réglementation de plus en plus contraignante, n'apparaît pas sans danger. Elle pourrait bien affecter, dans nos sociétés développées, deux valeurs aussi fondamentales que la liberté individuelle et le progrès technique. Mais il est vrai qu'il est également possible d'inverser le propos. On peut considérer, sans faire étalage d'un optimisme démesuré, que la sécurité est une condition nécessaire au plein épanouissement de la liberté et du progrès. Un monde plus sûr, cela peut être aussi un monde plus humain
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