Choix de localisation et mobilisation des ressources dans la création d'entreprises innovantes.

International audienceLa création d'entreprises innovantes est censée constituer un des moteurs du développement des systèmes locaux d'innovation, mais elle a rarement été étudiée sous l'angle spatial. Les entreprises innovantes tendent-elles à se regrouper dans l'espace ? Comment les fondateurs choisissent-ils leurs lieux d'implantations ? Comment se déploient dans l'espace les ressources mobilisées par les fondateurs ? Cet article fait le point sur ces questions à partir d'un corpus d'histoires de créations d'entreprises constituées sur la base d'entretiens croisés et d'analyse documentaire. L'accent sera en particulier mis sur les choix de localisation et les logiques de mobilisation de ressources dans leur dimension spatiale

Marché local du travail : modèles de gestion de la main-d'oeuvre en milieu rural

National audienceA partir de l'analyse d'un corpus d'entretien auprès de chefs d'entreprises et d'élus en milieu rural profond, sont établis des modèles idéaux-types de la gestion des ressources humaines que l'on peut mettre en rapport avec le profil des dirigeants et le type de marché final. Les paramètres des modèles sont essentiellement les mécanismes qui assurent l'insertion productive des travailleurs (qualification et implication) et l'ajustement des effectifs (flexibilité). Ils permettent d'analyser les conditions locales de l'insertion professionnelle des jeunes

Insertion professionnelle des jeunes de bas niveau scolaire et mobilité

Les auteurs observent les trajectoires d'insertion professionnelle, au cours des sept années qui suivent la fin de scolarité, d'une cohorte de jeunes de bas niveau scolaire (y compris des diplômés de niveau V) sortie en 1986. Ils s'appuient d'une part sur l'analyse de récits d'insertion (22 cas, des ruraux de Midi-Pyrénées) et d'autre part sur une étude statistique des formes de cheminement de la cohorte (1 565 individus pour six régions). Trois types de changements significatifs ressortent de l'analyse des récits : la mobilisation qui suit une phase de latence, l'insertion après une phase de transition dont la dynamique est plutôt volontaire (en particulier s'il s'agit d'un parcours de formation) ou plutôt subie, une stabilisation éventuellement. Une simplification en un modèle à deux phases, avant et après l'insertion, permet une bonne description de la variabilité de ces trajectoires selon les variables individuelles classiquement prises en compte et selon la localisation des emplois

Marché du travail rural et mobilités. Quatre contributions

Série D ; 95-01D Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales CRA Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan (FRA) ; (Côte : F3 444) 95-01DLorsque l'on parle de marché du travail, le terme "marché" doit être entendu dans un sens très extensif qui prend en compte la complexité des mécanismes d'allocation de la main-d'oeuvre, ainsi que l'existence de sous-marchés (segments) plus ou moins séparés selon les lieux, les qualifications requises et les statuts individuels. Cependant les segmentations mises en évidence ne sont pas "parfaites" et on observe des mobilités professionnelles entre segments plus ou moins combinées avec des mobilités géographiques. Trois types de mobilité sont étudiés : changement de lieu de résidence, changement de lieu d'emploi, changement professionnel sans mobilité géographique. Le différentiel spatial utilisé dans les travaux présenté ici ne distingue pas entre régions (petites ou grandes), mais entre types d'espace selon le degré d'urbanité (ou de ruralité). Ces travaux s'appuient sur trois sources complémentaires : une enquête sociologique auprès d'entreprises, dans une zone rurale profonde de Midi-Pyrénées (réalisation INRA), l'enquête Formation-Qualification professionnelle de l'INSEE de 1985 et 1993, l'enquête ONEVA (CEREQ) sur les parcours des jeunes de bas niveau scolaire sortis en 1986, enquête prolongée jusqu'en 1993 pour six régions (dont Midi-Pyrénées) et complétée par des entretiens biographiques auprès d'une partie des jeunes enquêtés

Insertion professionnelle des jeunes de bas niveau scolaire et mobilité

Les auteurs observent les trajectoires d'insertion professionnelle, au cours des sept années qui suivent la fin de scolarité, d'une cohorte de jeunes de bas niveau scolaire (y compris des diplômés de niveau V) sortie en 1986. Ils s'appuient d'une part sur l'analyse de récits d'insertion (22 cas, des ruraux de Midi-Pyrénées) et d'autre part sur une étude statistique des formes de cheminement de la cohorte (1 565 individus pour six régions). Trois types de changements significatifs ressortent de l'analyse des récits : la mobilisation qui suit une phase de latence, l'insertion après une phase de transition dont la dynamique est plutôt volontaire (en particulier s'il s'agit d'un parcours de formation) ou plutôt subie, une stabilisation éventuellement. Une simplification en un modèle à deux phases, avant et après l'insertion, permet une bonne description de la variabilité de ces trajectoires selon les variables individuelles classiquement prises en compte et selon la localisation des emplois

Marché du travail rural et mobilités. Quatre contributions

Série D ; 95-01D Diffusion du document : INRA Station d'Economie et Sociologie rurales CRA Auzeville BP 27 31326 Castanet-Tolosan (FRA) ; (Côte : F3 444) 95-01DLorsque l'on parle de marché du travail, le terme "marché" doit être entendu dans un sens très extensif qui prend en compte la complexité des mécanismes d'allocation de la main-d'oeuvre, ainsi que l'existence de sous-marchés (segments) plus ou moins séparés selon les lieux, les qualifications requises et les statuts individuels. Cependant les segmentations mises en évidence ne sont pas "parfaites" et on observe des mobilités professionnelles entre segments plus ou moins combinées avec des mobilités géographiques. Trois types de mobilité sont étudiés : changement de lieu de résidence, changement de lieu d'emploi, changement professionnel sans mobilité géographique. Le différentiel spatial utilisé dans les travaux présenté ici ne distingue pas entre régions (petites ou grandes), mais entre types d'espace selon le degré d'urbanité (ou de ruralité). Ces travaux s'appuient sur trois sources complémentaires : une enquête sociologique auprès d'entreprises, dans une zone rurale profonde de Midi-Pyrénées (réalisation INRA), l'enquête Formation-Qualification professionnelle de l'INSEE de 1985 et 1993, l'enquête ONEVA (CEREQ) sur les parcours des jeunes de bas niveau scolaire sortis en 1986, enquête prolongée jusqu'en 1993 pour six régions (dont Midi-Pyrénées) et complétée par des entretiens biographiques auprès d'une partie des jeunes enquêtés

Raisonner la lutte chimique. Analyse d'une récente perte d'efficacité du piège sexuel carpocapse : quelle relation avec la résistance aux insecticides ?

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