5 research outputs found

    Système agroforestier à cacaoyers en Côte d’Ivoire: Connaissances existantes et besoins de recherche pour une production durable

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    This study has assessed the ecological sustainability of cocoa production systems in Côte d'Ivoire. The litterature has shown that cocoa crop has been introduced in 1988 and this crop has been suitable with various pedoclimatic and vegetation factors in Côte d’Ivoire. This suitability has involved a move of the cocoa boom area and some changing practices from the South-east to the South-west of the country. The study has shown the existence of some divergences between farmers and scientists about the choice of associated tree species in cocoa agrosystems. Also, none adequate scientific research have been achieved in order to suggest to the farmers the most sustainable cocoa agroforest system. Future research should be focused on finding a trade-off about the choice of associated tree species which can be profitable to the farmers and ecological sustainable. These research will approve or deny some empirical perceptions from traditional practices. These research will also demonstrated to the farmers, the political decision-maker and management structures the need of a synergy between cocoa production and the economic value from of the ecosystem services produced in the farms. Key words: Shade trees, Agroforest, cocoa pioneer front, Traditional agricultural practices, Ecosystem servicesLa présente étude a fait un diagnostic écologique de la durabilité des systèmes de production de cacao en Côte d’Ivoire. L’analyse de la bibliographie a montré que cette culture introduite en 1988, a été compatible à divers facteurs pédoclimatiques et de végétation de la Côte d’Ivoire. Cette comptabilité se traduit par l’évolution de la boucle de cacao et des pratiques culturales du Sud-est au Sud-ouest du pays. L’étude a fait le constat de l’existence de divergences entre les paysans et les scientifiques au sujet des espèces d’arbres à associer aux cacaoyers. Elle soulève également le manque de preuves suffisantes et scientifiques pouvant guider le choix d’un système agroforestier à cacao, à la fois profitable aux producteurs et écologiquement soutenable. Des recherches futures devront être orientées vers la recherche de compromis sur le choix des espèces à associer aux cacaoyers ; ce qui nécessitera la confirmation ou l’infirmation scientifique des perceptions empiriques issues de pratiques traditionnelles. Il faudra également éclairer le producteur, le décideur politique et les structures d’encadrement de paysans, sur la nécessité d’une complémentarité entre la production de cacao et la valeur économique des services écosystémiques produits dans les cacaoyères. Mots-clés: Arbres d’ombrage, Agroforêt, Front pionnier du cacao, Pratiques agricoles traditionnelles, Services écosystémique

    Diversité Et Variabilité Du Régime Alimentaire Des Éléphants Du Parc National d’Azagny (Sud - Côte d’Ivoire)

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    In CĂ´te d'Ivoire, Azagny National Park has a small forest elephants population, described as isolated, self-contained and whose survival depends on the diversity of local biological resources. A study was undertaken to assess the diversity of the plant species consumed and the feeding preference of this large mammal. Pedestrian surveys were carried out in the different biotopes traveled by the elephants during one year, in search of fresh and old traces of nutrition and droppings. As a result of these inventories, six organs of 282 plant species have been identified has consumed by elephant. In this plant species list, three families are the most represented: the Apocynaceae, the Euphorbiaceae and the Rubiaceae. Among the elephant diet, five species appear to be the most consumed: Aframomum melegueta (1.45%), Aframomum sceptrum (1.45%), Sacoglottis gabonensis (1.27%), Echinochloa pyramidalis (1.2%) and Albizia adianthifolia (1.2%). Considering the number and type of organs harvested from plants, the study reveals that they varied from one species to another well. In general, leaves (256 species 90.8%) and fruits (95 species or 33.7%) have emerged as the most consumed organs of elephants. In view of this diet importance in elephant survival in the park, it would be important to identify the type of species consumed seasonally and to assess their availability in each of the biotopes traveled

    Diversité et variabilité du régime alimentaire des chimpanzés du Parc National de Taï, Côte d’Ivoire.

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    Nous avons étudié le régime alimentaire de trois communautés de chimpanzés non approvisionnés par l’homme et parfaitement habitués à la présence d’observateurs humains dans le Parc National de Taï, en Côte d’Ivoire, entre octobre 1999 et décembre 2000. Le but de cette étude était de déterminer le temps alloué par les chimpanzés aux différentes ressources alimentaires disponibles dans leur territoire. Cette étude révèle que les chimpanzés de Taï ont passé plus de la moitié de leur temps actif à se nourrir. Les végétaux occupent en moyenne 97,40 % de ce temps d’alimentation dont plus de 85 % sont consacrés aux fruits. Ces chimpanzés ont un régime alimentaire des plus diversifiés avec plus de 30 espèces différentes de plantes consommées chaque mois mais seulement une à 11 espèces étaient exploitées pendant plus de 75 % du temps consacré mensuellement à la nourriture

    Within-group spatial position and activity budget of wild sooty mangabeys (Cercocebus atys) in Taï National Park, Côte d’Ivoire

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    The authors wish to acknowledge the Ministry of Higher Education and Scientific Research, the Ministry of Environment and the Office Ivoirien des Parcs et Réserves (636/MINESUDD/OIPR/DG) for permissions to conduct the present study at the Taï National Park.Within social groups, feeding competition and predation pressure affect individual spatial position. The costs and benefits associated to each position are likely to influence the time that individuals allocate to different activities. Whether the effect of spatial positioning on activity budget differs between individuals of different sex or dominance rank remains unclear. This study aimed at investigating the effect of within-group spatial position on the activity budget of male and female sooty mangabeys. Focal behavioral observations was used to collect the individual location and behavior every 15 minutes (N=5115 locations) on 29 individuals from a wild group of sooty mangabeys (Cercocebus atys) in the Taï National Park. The joint effect of rank, sex and spatial position on individual‟s activity budget was investigated. Females were more central in the group and both fed and rested more than males, independently of their rank. High-ranking individuals from both sexes were more likely to be central and both fed and rested longer than low-ranking ones. Females and high-ranking individuals from both sexes benefit from their social status by adopting spatial positions in the community that could influence their fitness positively. These results are discussed to improve our understanding of social dynamics in wild primates.Publisher PDFPeer reviewe

    Évaluation de la diversité et estimation de la biomasse des arbres d’alignement des communes du Plateau et de Cocody (Abidjan - Côte d’Ivoire)

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    Objectif : La présente étude réalisée sur les arbres d’alignement des communes du Plateau et de Cocody a pour but d’évaluer la diversité des arbres d’alignement et leur rôle dans l’amélioration de l’environnement urbain.Méthodologie et résultats : La méthode de relevés itinérants a permis de recenser des arbres plantés en alignement le long de 13 avenues et boulevards. Au cours de l’inventaire, les circonférences et les hauteurs des individus de dbh 9 5 cm ont été notées. Nous avons par la suite évalué la biomasse des individus à partir d’équations allométriques génériques des arbres urbains. Les analyses ont permis de dénombrer 705 individus dont 565 au Plateau et 140 à Cocody. Ces individus sont repartis entre 29 espèces, 20 genres et 17 familles. Les espèces les plus représentées sont Albizia lebbeck, Hevea brasiliensis, et Terminalia mantaly. On note 51,72 % d’espèces de la région Guinéo-Congolaise et 41,37 % d’espèces exotiques introduites. La biomasse sèche des arbres des deux communes s’élève à 414,21 t/ha ; ce qui correspond à un stock de carbone de 207,105 t/ha.Conclusions et application des résultats : Les résultats obtenus renseignent sur la diversité et le rôle compensatoire des arbres urbains dans la séquestration du dioxyde de carbone issu des activités anthropiques. Ces informations tirées des conclusions de la présente étude constituent une importante argumentation pour le maintien des arbres d’alignement dans la ville d’Abidjan.Mots clés : biodiversité urbaine, espace vert urbain, Abidjan, Côte d’Ivoir
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