9 research outputs found

    Visibilités et invisibilités migrantes 1. : Colloque "Migrations et dynamiques urbaines".

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    Fonds audiovisuel issu d'une coopĂ©ration entre MĂŽnica Raisa Schpun (EHESS) et le programme "ESCoM-AAR" (Equipe SĂ©miotique Cognitive et nouveaux MĂ©dias - Archives Audiovisuelles de la Recherche; 2007 - 2016).Cette session du colloque international « Migrations et dynamiques urbaines » vise Ă  aborder le thĂšme des visibilitĂ©s et invisibilitĂ©s migrantes, en lien avec les dynamiques urbaines.Le colloque "Migrations et dynamiques urbaines: "exotisation" des populations et "folklorisation" des espaces" est une initiative du Groupe de travail « Migrations et espaces urbains », crĂ©Ă© au Centre de Recherches sur le BrĂ©sil Contemporain en fĂ©vrier 2010, est la deuxiĂšme Ă©tape de nos rĂ©flexions communes. Comme pour le prĂ©cĂ©dent (dĂ©cembre 2010), ce colloque vise Ă  analyser les points de convergence entre les Ă©tudes migratoires et celles consacrĂ©es aux villes.Cette fois-ci, pour poursuivre et approfondir nos rĂ©flexions, nous avons dĂ©cidĂ© de nous focaliser, en premier lieu, sur les phĂ©nomĂšnes d’« exotisation » crĂ©Ă©s en relation avec les flux migratoires et la prĂ©sence d’immigrĂ©s dans l’espace public de nos villes. De plus, pour approfondir la question de l’ancrage urbain des groupes migratoires, nous rĂ©flĂ©chissons sur les processus d’investissement des lieux et des quartiers liĂ©s Ă  l’immigration et Ă  sa mĂ©moire qui, pour apparaĂźtre plus « typiques », sont en quelque sorte « folklorisĂ©s ».Par « exotisation » nous n’entendons pas ici des processus de simple diffĂ©renciation, mais plutĂŽt de production d’inĂ©galitĂ©, par l’essentialisation et la racialisation des diffĂ©rences. Dans cette perspective, nous souhaitons saisir les enjeux et les transformations de tels processus selon les pĂ©riodes, les lieux et les flux d’immigration concernĂ©s, avec les reprĂ©sentations qui les sous-tendent et leurs consĂ©quences sur les dynamiques urbaines.Nous nous intĂ©ressons aussi, dans les espaces urbains marquĂ©s par l’immigration, aux enjeux de construction de mĂ©moire. L’ancrage urbain peut ĂȘtre revendiquĂ© par un ou plusieurs groupes migratoires qui investissent ainsi l’histoire des lieux. Cela suscite soit une reconnaissance consensuelle de la part de la sociĂ©tĂ© englobante, soit des conflits, avec la mobilisation de divers acteurs sociaux (associations de rĂ©sidents, de commerçants, pouvoirs publics, promoteurs immobiliers).Pour rĂ©pondre Ă  ces problĂ©matiques, les interventions concernent des lieux, des pĂ©riodes et des groupes sociaux trĂšs variĂ©s et les intervenants viennent de plusieurs disciplines. Nous entendons ainsi susciter les dĂ©bats et les rĂ©flexions comparatives.Responsable du colloque : SCHPUN MĂŽnica Raisa - Centre de recherches sur la BrĂ©sil contemporain, CRBC-MASCIPO/EHESS.ComitĂ© scientifique :Alain Battegay (LAMES/MODYS-CNRS), Nancy L. Green (http://crh.ehess.fr/), Jean HĂ©brard (CRBC-EHESS), François Laplantine (Lyon II), MĂŽnica Raisa Schpun (CRBC-EHESS), Laurette Wittner (RIVES-ENTPE

    Piezoelectric and Electrostatic Bimetal-Based Thermal Energy Harvesters

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    International audienceThis paper reports on innovative thermal energy harvesters (TEH) turning heat fluxes into electricity in a two-step conversion, involving (i) a curved bimetallic strip converting thermal gradients into mechanical oscillations, which are then (ii) converted into electricity by a piezoelectric or an electret-based electrostatic transducer. This work mainly focuses on (i) the optimizations of the piezoelectric devices, (ii) a first demonstration of a Wireless Sensor Node powered by our electrostatic transducers, validating the viability of bimetal-based thermal energy harvesters, and (iii) the possibility of future scaled scavengers by a micrometric silicon approach to improve efficiencies and power densities

    Piezoelectric and Electrostatic Bimetal-Based Thermal Energy Harvesters

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    International audienceThis paper reports on innovative thermal energy harvesters (TEH) turning heat fluxes into electricity in a two-step conversion, involving (i) a curved bimetallic strip converting thermal gradients into mechanical oscillations, which are then (ii) converted into electricity by a piezoelectric or an electret-based electrostatic transducer. This work mainly focuses on (i) the optimizations of the piezoelectric devices, (ii) a first demonstration of a Wireless Sensor Node powered by our electrostatic transducers, validating the viability of bimetal-based thermal energy harvesters, and (iii) the possibility of future scaled scavengers by a micrometric silicon approach to improve efficiencies and power densities

    Visibilités et invisibilités migrantes 2. : Colloque "Migrations et dynamiques urbaines"

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    Fonds audiovisuel issu d'une coopĂ©ration entre MĂŽnica Raisa Schpun (EHESS) et le programme "ESCoM-AAR" (Equipe SĂ©miotique Cognitive et nouveaux MĂ©dias - Archives Audiovisuelles de la Recherche; 2007 - 2016).Cette session du colloque international « Migrations et dynamiques urbaines » vise Ă  aborder le thĂšme des visibilitĂ©s et invisibilitĂ©s migrantes, en lien avec les dynamiques urbaines.Le colloque "Migrations et dynamiques urbaines: "exotisation" des populations et "folklorisation" des espaces" est une initiative du Groupe de travail « Migrations et espaces urbains », crĂ©Ă© au Centre de Recherches sur le BrĂ©sil Contemporain en fĂ©vrier 2010, est la deuxiĂšme Ă©tape de nos rĂ©flexions communes. Comme pour le prĂ©cĂ©dent (dĂ©cembre 2010), ce colloque vise Ă  analyser les points de convergence entre les Ă©tudes migratoires et celles consacrĂ©es aux villes.Cette fois-ci, pour poursuivre et approfondir nos rĂ©flexions, nous avons dĂ©cidĂ© de nous focaliser, en premier lieu, sur les phĂ©nomĂšnes d’« exotisation » crĂ©Ă©s en relation avec les flux migratoires et la prĂ©sence d’immigrĂ©s dans l’espace public de nos villes. De plus, pour approfondir la question de l’ancrage urbain des groupes migratoires, nous rĂ©flĂ©chissons sur les processus d’investissement des lieux et des quartiers liĂ©s Ă  l’immigration et Ă  sa mĂ©moire qui, pour apparaĂźtre plus « typiques », sont en quelque sorte « folklorisĂ©s ».Par « exotisation » nous n’entendons pas ici des processus de simple diffĂ©renciation, mais plutĂŽt de production d’inĂ©galitĂ©, par l’essentialisation et la racialisation des diffĂ©rences. Dans cette perspective, nous souhaitons saisir les enjeux et les transformations de tels processus selon les pĂ©riodes, les lieux et les flux d’immigration concernĂ©s, avec les reprĂ©sentations qui les sous-tendent et leurs consĂ©quences sur les dynamiques urbaines.Nous nous intĂ©ressons aussi, dans les espaces urbains marquĂ©s par l’immigration, aux enjeux de construction de mĂ©moire. L’ancrage urbain peut ĂȘtre revendiquĂ© par un ou plusieurs groupes migratoires qui investissent ainsi l’histoire des lieux. Cela suscite soit une reconnaissance consensuelle de la part de la sociĂ©tĂ© englobante, soit des conflits, avec la mobilisation de divers acteurs sociaux (associations de rĂ©sidents, de commerçants, pouvoirs publics, promoteurs immobiliers).Pour rĂ©pondre Ă  ces problĂ©matiques, les interventions concernent des lieux, des pĂ©riodes et des groupes sociaux trĂšs variĂ©s et les intervenants viennent de plusieurs disciplines. Nous entendons ainsi susciter les dĂ©bats et les rĂ©flexions comparatives.Responsable du colloque : SCHPUN MĂŽnica Raisa - Centre de recherches sur la BrĂ©sil contemporain, CRBC-MASCIPO/EHESS.ComitĂ© scientifique :Alain Battegay (LAMES/MODYS-CNRS), Nancy L. Green (http://crh.ehess.fr/), Jean HĂ©brard (CRBC-EHESS), François Laplantine (Lyon II), MĂŽnica Raisa Schpun (CRBC-EHESS), Laurette Wittner (RIVES-ENTPE

    Suicide in HIV-infected individuals and the general population in Switzerland, 1988-2008

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    Objective High rates of suicide have been described in HIV-infected patients, but it is unclear to what extent the introduction of highly active antiretroviral therapy (HAART) has affected suicide rates. The authors examined time trends and predictors of suicide in the pre-HAART (1988-1995) and HAART (1996-2008) eras in HIV-infected patients and the general population in Switzerland. Method The authors analyzed data from the Swiss HIV Cohort Study and the Swiss National Cohort, a longitudinal study of mortality in the Swiss general population. The authors calculated standardized mortality ratios comparing HIV-infected patients with the general population and used Poisson regression to identify risk factors for suicide. Results From 1988 to 2008, 15,275 patients were followed in the Swiss HIV Cohort Study for a median duration of 4.7 years. Of these, 150 died by suicide (rate 158.4 per 100,000 person-years). In men, standardized mortality ratios declined from 13.7 (95% CI=11.0-17.0) in the pre-HAART era to 3.5 (95% CI=2.5-4.8) in the late HAART era. In women, ratios declined from 11.6 (95% CI=6.4-20.9) to 5.7 (95% CI=3.2-10.3). In both periods, suicide rates tended to be higher in older patients, in men, in injection drug users, and in patients with advanced clinical stage of HIV illness. An increase in CD4 cell counts was associated with a reduced risk of suicide. Conclusions Suicide rates decreased significantly with the introduction of HAART, but they remain above the rate observed in the general population, and risk factors for suicide remain similar. HIV-infected patients remain an important target group for suicide prevention

    Implication et engagement

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    Qu’attendre des chercheurs en sciences sociales ? Qu’ils fassent tout bonnement leur mĂ©tier ou qu’à partir de leurs analyses ils s’impliquent dans les problĂšmes qui relĂšvent de leur compĂ©tence ou mĂȘme qu’à partir de leur position de chercheur ils prennent publiquement position sur les grandes questions du jour ? Ces alternatives sont loin d’épuiser le champ des possibles, mais les Ă©noncer invite Ă  s’interroger sur les rapports qu’entretiennent les travaux de recherche en sciences sociales avec les pratiques sociales qu’elles Ă©tudient. Ces questions n’étaient pas Ă©trangĂšres Ă  Philippe Lucas - et c’est peu dire. Elles sont aussi Ă  l’origine de ce livre. PrĂ©sident de l'universitĂ© LumiĂšre-Lyon 2 avant d’ĂȘtre nommĂ© recteur de l’AcadĂ©mie de Bordeaux puis de l’AcadĂ©mie de Caen, Philippe Lucas fut aussi et d’abord un chercheur qui concevait son travail de recherche comme un engagement. Sa « sociologie impliquĂ©e » supposait la confrontation des points de vue et le dĂ©bat non seulement aprĂšs coup, une fois le travail terminĂ©, mais avant tout dĂšs les premiĂšres investigations et tout au long de la recherche. Quel meilleur hommage rendre Ă  Philippe Lucas que de reprendre aujourd’hui ces questions qui furent les siennes ? Il les avait posĂ©es Ă  sa maniĂšre mais leur actualitĂ© nous frappe, leur importance aussi. Ceux qui ont contribuĂ© Ă  cet ouvrage collectif ont tentĂ© d’y rĂ©pondre et d’abord de les reformuler en proposant tantĂŽt leur tĂ©moignage tantĂŽt leurs rĂ©flexions de chercheurs sur l’implication et l’engagement : leur propre implication et celle de leurs disciplines, leur propre engagement et celui de leurs disciplines

    Guerre et terre en Afghanistan

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    L’enjeu foncier semble bien avoir Ă©tĂ© au cƓur des logiques de la guerre de trente ans qui dĂ©chire l’Afghanistan depuis la fin des annĂ©es 1970, en sĂ©quences successives. Sans doute serait-il exagĂ©rĂ© de voir dans la terre « la » cause des conflits qui se sont enchaĂźnĂ©s. Mais elle en est devenue la rationalitĂ© principale, et demeure le premier enjeu de la nouvelle pĂ©riode qui s’ouvre avec le retrait programmĂ© des forces occidentales. La rĂ©forme agraire a Ă©tĂ© l’un des facteurs dĂ©clencheurs de la guerre civile en 1978 et de l’intervention militaire soviĂ©tique qui s’en est suivie. La « guerre des commandants » (1992-1996) qui a rapidement succĂ©dĂ© au retrait des forces russes s’est accompagnĂ©e de stratĂ©gies d’accaparement du domaine foncier, notamment dans les villes en pleine expansion dĂ©mographique et Ă©conomique, du fait de l’exode rural, du retour des rĂ©fugiĂ©s, des investissements Ă©trangers et des remises de la diaspora. Par ailleurs, les diffĂ©rentes rĂ©formes agraires, les migrations, les dĂ©placements de population ont modifiĂ© en profondeur les rapports sociaux et ethniques dans les campagnes, en particulier entre cultivateurs et nomades, et ont rendu encore plus fragile le statut indĂ©cis de la propriĂ©tĂ© dans une sociĂ©tĂ© oĂč prĂ©valent le droit coutumier – plutĂŽt que le droit musulman – et les arrangements informels, en l’absence de tout cadastre et titres dignes de ce nom. L’une des ressources de lĂ©gitimitĂ© des talibans, jusqu’à aujourd’hui, tient prĂ©cisĂ©ment au fait que leurs tribunaux et leurs arbitrages s’avĂšrent plus efficaces et moins arbitraires que ceux de l’État, gangrenĂ©s par la corruption et soumis Ă  la violence des « commandants » et des notables. Tributaires de la guerre de trente ans, les conflits fonciers contemporains renvoient aussi Ă  des contentieux remontant Ă  la formation de l’Etat afghan au xixe siĂšcle, en particulier aux dĂ©placements de populations, Ă  l’écrasement de la rĂ©bellion des Hazara et Ă  la dĂ©livrance de droits de pĂąturage que le roi Abdurrahman a ordonnĂ©s. Mais la question agraire en Afghanistan est tout sauf « traditionnelle ». Elle est le fruit de transformations politiques et de changements sociaux accĂ©lĂ©rĂ©s, dont la guerre a Ă©tĂ© le vĂ©hicule, et qui se traduisent surtout, aujourd’hui, par l’appropriation privĂ©e de la terre, jadis indivise, et par son exploitation immobiliĂšre dans le cadre de grands projets d’amĂ©nagement urbain. Elle signale le processus de centralisation de l’Etat, sous le couvert des conflits qui l’ont ensanglantĂ©, et la naissance d’une classe dominante que ceux-ci ont portĂ©e au pouvoir en marginalisant la domination des notables locaux. Reposant sur des enquĂȘtes de terrain, ce numĂ©ro donne Ă  comprendre un Afghanistan moderne dont on parle peu, et qui ne se rĂ©duit pas Ă  un simple affrontement entre son occidentalisation et le retour d’un obscurantisme islamique

    Population pharmacokinetic analysis of elvitegravir and cobicistat in HIV-1-infected individuals

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    Abstract Objectives Co-formulated elvitegravir, cobicistat, tenofovir disoproxil fumarate and emtricitabine is among the preferred regimens for first-line ART. A population approach was used to characterize the pharmacokinetics of elvitegravir and cobicistat and identify individual factors and co-medications influencing their disposition, taking into consideration the interaction between the two compounds. Methods The study population included 144 HIV-infected individuals who provided 186 and 167 elvitegravir and cobicistat plasma concentrations, respectively. First, distinct NONMEMÂź analyses were conducted for elvitegravir and cobicistat, including individual demographic, clinical and genetic factors as potential covariates. Elvitegravir and cobicistat interaction was then assessed through different inhibitory models. Simulations based on the final model served to compare expected drug concentrations under standard and alternative dosage regimens. Results Clearance with between-subject variability was 7.6 L/h [coefficient of variation (CV) 16.6%] and volume of distribution 61 L for elvitegravir and 16.0 L/h (CV 41.9%) and 88.3 L, respectively, for cobicistat. Concomitant administration of non-ritonavir-boosted atazanavir decreased elvitegravir clearance by 35%, likely due to UDP-glucuronosyl transferase (UGT) 1A1 inhibition. Concomitant administration of non-ritonavir-boosted atazanavir and ritonavir-boosted darunavir decreased cobicistat clearance by 47% and 27%, respectively. The final interaction model included cobicistat exposure (AUC0-24) on elvitegravir clearance. Simulations confirmed that a reduced elvitegravir dose of 85 mg co-administered with cobicistat and atazanavir produces a concentration-time course comparable to the standard regimen without atazanavir. Conclusions Elvitegravir and cobicistat pharmacokinetic variability appears to be mainly explained by drug-drug interactions that may be encountered in routine clinical practice. In these cases, therapeutic drug monitoring and surveillance for potential toxicities would be justified

    A highly virulent variant of HIV-1 circulating in the Netherlands

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    We discovered a highly virulent variant of subtype-B HIV-1 in the Netherlands. One hundred nine individuals with this variant had a 0.54 to 0.74 log10 increase (i.e., a ~3.5-fold to 5.5-fold increase) in viral load compared with, and exhibited CD4 cell decline twice as fast as, 6604 individuals with other subtype-B strains. Without treatment, advanced HIV-CD4 cell counts below 350 cells per cubic millimeter, with long-term clinical consequences-is expected to be reached, on average, 9 months after diagnosis for individuals in their thirties with this variant. Age, sex, suspected mode of transmission, and place of birth for the aforementioned 109 individuals were typical for HIV-positive people in the Netherlands, which suggests that the increased virulence is attributable to the viral strain. Genetic sequence analysis suggests that this variant arose in the 1990s from de novo mutation, not recombination, with increased transmissibility and an unfamiliar molecular mechanism of virulence
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