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    Contribution à l'étude des marqueurs moléculaires de l'adénocarcinome pancréatique et de la pancréatite chronique calcifiante

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    Le cancer du pancréas est la quatrième cause de décès par cancer. L'échoendoscopie avec cytoponction est une technique qui va permettre à la fois de caractériser un syndrome de masse pancréatique mais aussi de réaliser un prélèvement biopsique pour obtenir une preuve anatomopathologique de dégénérescence. Le but de ce travail était de rechercher par technique de restriction fragment length polymorphism (RFLP) et séquençage la mutation de l'oncogène KRAS pour différencier le cancer du pancréas de la pancréatite chronique pseudo tumorale lorsqu'on est confronté à un syndrome de masse pancréatique. Le deuxième objectif était d'évaluer la faisabilité clinique et l'utilité de la technique de low -density array pour aider au diagnostic de cancer du pancréas par la détermination de la surexpression de gènes choisis. En conclusion nous avons pu définir une signature moléculaire de l'adénocarcinome pancréatique qui va permettre de porter le diagnostic positif mais aussi de le différencier d'une pathologie bénigne à savoir la pancréatite chronique pseudo tumorale. En pratique clinique par transfert technologique nous recherchons de manière systématique la mutation de l'oncogène KRAS chez tous patients porteurs d'un syndrome masse pancréatique.In 85 % of cases patients are diagnosed with locally advanced or metastatic pancreatic cancer. In this context the endoscopic ultrasound fine needle aspiration (EUS FNAB) appears as an improvement technique for the diagnosis and staging of pancreatic cancer. The aim of this study is to distinguish between pancreatic cancer and a pseudotumoral of chronic pancreatitis by restriction fragment length polymorphism (RFLP) and direct sequencing technology to analyze KRAS mutation. Moreover the second purpose is to investigate the clinical feasibility and utility of low-density array analysis to identify a pattern of gene expression that segregates pancreatic cancer from chronic pancreatitis. In conclusion, we developed during this study a potential molecular signature of pancreatic cancer. This signature could help to distinguish between pancreatic cancer and chronic pancreatic. Thus in clinical practice, by technological transfer we used fluently the KRAS mutation analysis to determined pancreatic cancer

    Role of endoscopic ultrasound in the molecular diagnosis of pancreatic cancer

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    Imagerie multimodalité des lésions kystiques du pancréas (performances diagnostiques à partir de 57 patients opérés)

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    Le principal problème de la prise en charge des lésions kystiques du pancréas est la difficulté à établir un diagnostic de certitude. En fonction de leur nature, l'attitude thérapeutique est très différente allant de la simple surveillance à une chirurgie d'exérèse. De plus la découverte fortuite de ces lésions est de plus en plus fréquente. Le but de notre étude était d'identifier la meilleure stratégie diagnostique pour préciser la nature de la lésion kystique du pancréas afin de proposer ou non l'intervention chirurgicale à bon escient. Parmi les patients explorés dans le service de Gastro-Entérologie et de Nutrition du CHU de Rangueil, pour une lésion kystique du pancréas entre janvier 2000 et juin 2008, 57 patients consécutifs opérés avec un diagnostic histologique final ont été inclus. Ils avaient été explorés par une écho-endoscopie associée à une cytoponction et/ou une échographie et/ou un scanner et/ou une IRM. Une relecture des examens a été réalisée par un radiologue rompu à l'imagerie abdominale ainsi qu'une relecture des lames histologiques. Notre étude a comparé les performances diagnostiques de chaque examen et celles de l'association d'examens. Nos principaux résultats ont montré la supériorité de l'écho-endoscopie avec cytoponction par rapport aux autres examens, ont permis de souligner les meilleures associations d'examens (Echo + scanner + écho-endoscopie ou scanner + IRM + écho-endoscopie) et l'importance d'un radiologue plus particulièrement dévolu à l'imagerie abdominale. Nous avons aussi validé par cette étude les valeurs seuils des marqueurs tumoraux intrakystiques utilisés dans notre centre. De ces résultats un algorithme a été créé qui devra être intégré dans la discussion pluridisciplinaire de la prise en charge des lésions kystiques du pancréas.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Etude des critères prédictifs de malignité des tumeurs intracanalaires papillaires mucineuses du pancréas

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    Buts : Définir au mieux les critères cliniques et/ou morphologiques prédictifs de malignité d'une TIPMP à partir d'un série de 46 patients et déterminer un schéma de surveillance pour les patients non opérés. Patients et Méthodes : Sur une période de 1988-2004, 46 cas consécutifs de TIPMP explorés et traités dans notre centre ont été étudiés de façon rétrospective jusqu'en 2003 puis de manière prospective. Il s'agissait de deux groupes. Le groupe A des patients opérés n=21 (H= 14, F=7) d'âge moyen = 59 ans. Le groupe B des patients non opérés n=25 (H=11, F=14) d'âge moyen= 70 ans. Ils ont été explorés par TDM, écho endoscopie, CPRE, CPRM. Le diagnostic a été posé sur l'existence d'une ou plusieurs lésions kystiques communiquant avec le canal principal pancréatique. La confirmation histologie et/ou cytologique a été obtenue dans 27 cas. Les critères potentiels de malignité explorés dans la présente études étaient : les symptômes, la taille de la lésion kystique>30mm, atteinte des canaux secondaires et du canal principal, un canal de wirsung>10 mm, atteinte multifocale, une composante tissulaire, la présence d'adénopathies. Par ailleurs nous avons essayé de proposer un schéma de surveillance des TIPMP non opérées. Résultats : Six cas de cancer ont été prouvés dans le groupe A, 5 d'entres eux sont décédés au cours du suivi (14 mois). Les autres patients du groupe A (TIPMP non dégénérées) et tous les patients du groupe B sont en vie et sans récidive avec un suivi moyen de 43 mois. Après analyse uni variée la composante tissulaire est apparue comme le seul critère prédictif de malignité ressortant de notre étude avec un indice de FISCHER de p=0.001. Le schéma de surveillance proposé est un examen clinique tous les 6 mois et une écho endoscopie et une IRM en alternance...TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocTOULOUSE3-BU Santé-Allées (315552109) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    [Acute pancreatitis and intestinal infarction: A rare but deadly association.]

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    International audienc

    [New molecular targets in pancreatic cancer]

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    International audienceThe understanding of the biology of pancreatic carcinoma has greatly benefited from studies of genetic alterations and molecular expression in experimental models as well as in pre-cancerous and cancerous tissues by mean of molecular amplification and large scale transcriptome analysis. P16, TP53, DPC4/Smad4 tumor suppressor pathways are genetically inactivated in the majority of pancreatic carcinomas, whereas oncogenic k-ras is activated. The activating mutation of the K-ras oncogene on codon 12 seems to occur early in pancreatic carcinogenesis and detecting its mutation in tumor samples could have a clinical relevance in term of positive (improvement of current histological diagnosis) and differential diagnosis (versus chronic pancreatitis) of pancreatic cancer. At a late stage of tumor development, an increase of telomerase activity, an over expression of growth factors and/or their receptors (EGF, nerve growth factor, gastrin, bombesin), of proangiogenic factors (VEGF, FGF, PDGF), of invasiveness factors (metalloproteinases, E-cadherin, beta integrin, urokinase and tissue plasminogen activator) occur. All these molecular events contribute to the progression and to the metastatic potential of this carcinoma. New markers and targets are currently studied among microRNA and epigenetics events such as methylation and acetylation. Among all these molecular markers, some are now tested for their potential clinical interest in term of diagnosis or therapeutic target

    Targeting KRAS for diagnosis, prognosis, and treatment of pancreatic cancer: Hopes and realities

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    International audienceMutation of the KRAS oncogene in pancreatic cancer is responsible for permanent activation of the P21 RAS protein and the cascade of signalling pathways. Consequently, multiple cellular processes, such as transformation, proliferation, invasion, and survival are activated. The aim of this review was to present all potential clinical applications of targeting KRAS in terms of diagnosis and management of pancreatic adenocarcinoma. Quantitative polymerase chain reaction technology provides reliable assessment of KRAS mutations, both in tissues and from fine-needle aspiration biopsies. Numerous studies report that the combination of endoscopic ultrasound-guided cytopathology and a KRAS mutation assay can improve the positive and differential diagnosis of pancreatic cancer, differentiating between benign versus malignant solid pancreatic cancer, and reducing false-negative results compared to cytopathology alone. In addition, the presence of a KRAS mutation is frequently associated with a worse prognosis, both in cases of advanced and resected tumours. However, the KRAS mutation assay is not as efficient at predicting a response to both anti-epidermal growth factor receptor treatments and/or chemotherapy. Targeting of KRAS to treat pancreatic adenocarcinoma has been applied at different stages of RAS molecular intracellular processes: at the transcription level with antisense or interference RNA, at the posttranslational level with inhibitors of farnesyl transferase or anti-RAS vaccination peptides, and to target multiple signalling pathways using inhibitors of mitogen-activated protein kinase, phosphoinositide 3-kinase, AKT, mammalian target of rapamycin, RAF. Despite some encouraging results at pre-clinical and phase I stages, no significant clinical benefits have been observed. Combinatory approaches with standard chemotherapy will be welcom

    Oncogène

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    La mutation ponctuelle de l’oncogène Kras confère un gain de prolifération non contrôlée pour la cellule cancéreuse qui acquiert ainsi un pouvoir oncogénique amplifié. Cette mutation est retrouvée dans 75 à 95 % des cancers du pancréas, mais aussi dans les lésions précancéreuses de type PanIN (pancreatic intraepithelial neoplasia) ou TIPMP (tumeur intracanalaire papillaire mucineuse du pancréas). Ces lésions, ainsi que le microenvironnement tumoral, ont été reproduits dans des modèles transgéniques établis chez la souris à partir de la mutation de Kras (souris Pdx1 [pancreatic and duodenal homeobox 1]-Cre ; KrasG12D) associée ou non à l’inactivation de gènes suppresseurs de tumeurs (TP53, DPC4, INK4A). La recherche de la mutation de Kras en clinique humaine est facile et fiable à partir des milieux biologiques, en particulier sur le matériel de cytoponction de masses pancréatiques prélevé sous écho-endoscopie. Cette recherche devrait être utile dans un avenir proche pour l’aide au diagnostic positif de cancer, en cas de d’examen cytopathologique douteux ou non contributif, mais aussi pour le diagnostic différentiel avec la pancréatite chronique dans sa forme pseudotumorale
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