10 research outputs found
Effet d’un système agroforestier à karité (Vitellaria paradoxa c.f. gaertn) sur le sol et le potentiel de production du maïs (Zea maize) en zone Soudanienne du Bénin
L’effet de cinq classes de diamètre du houppier du karité sur les paramètres agronomiques a été étudié en comparant les zones sous houppier et hors houppier en zone soudanienne du Bénin. L’humiditépondérale et la température du sol et les rendements grains et paille du maïs ont été mesurés. La présence des arbres de karité a eu une influence significativement (P< 0,01 à P< 0,001) positive sur l’humidité pondérale et la température du sol de façon croissante avec la largeur du houppier. Les teneurs du sol en C-organique, Ntotal et Ca2+ échangeable sont élevées sous houppier comparativement à la zone hors houppier. Cependant, les rendements sous houppier sont significativement (P< 0,05) faibles comparativement à la zone hors houppier. Les classes de diamètre du houppier n’ont pas influé significativement la production de grains et de paille du maïs. Les rendements grain et paille sous houppier sont réduits respectivement de 46,6% et de 32,8% comparativement à la zone hors houppier. On note une influence positive du système agroforestier à karitésur l’humidité pondérale, la température du sol, le carbone organique et l’azote total, mais un effet négatif est notésur les paramètres de rendement du maïs.Mots clés: Parc à karité, agroforesterie traditionnelle, fertilité du sol, houppier, zone soudanienne
Variabilité Intra-saisonnière des Pluies et Production du Sorgho en Zones Soudanienne et Sahélienne du Mali
L’agriculture malienne, pilier du développement économique et de la sécurité alimentaire des populations, est affectée par les dérèglements climatiques en raison de son caractère essentiellement pluvial. La présente recherche a pour objectif d’analyser les effets de l’instabilité intra-saisonnière des pluies afin d’identifier les périodes optimales de semis du sorgho en zones soudanienne et sahélienne du Mali. A partir des hauteurs journalières de pluie de la station de katibougou et de San entre 1987 et 2018 fournies par l’Agence pour la Sécurité et la Navigation Aérienne (ASECNAC) du Mali, les dates de début et de fin de saison ont été déterminées. Ensuite, l’analyse fréquentielle du début, de la fin et de la longueur des saisons a été faite aux fréquences de 2, 5 et 8 années sur 10. De même, la fréquence des séquences sèches et humides pendant la saison culturale a été analysée. Les résultats ont montré que dans le cercle de Koulikoro, les dates probables des démarrages de la pluvieuse se situe entre le 06 mai et le 01 août de chaque année. Par contre à San, les dates probables des démarrages de la pluvieuse se situe entre le 12 mai et le 01 août de chaque année. A Koulikoro, la fin de la saison pluvieuse se situe généralement entre le 06 septembre et le 04 novembre. A San, la fin de la saison pluvieuse se situe généralement entre le 03 septembre et le 02 novembre. Les poche de sècheresse de 5 jours (SS1) sont les pauses pluviométriques constatées dans le cercle de Koulikoro et elles décroissent au fur et à mesure jusqu’au mois de septembre. Les SS4 s’accroissent jusqu’au à partir du mois de juillet d’octobre. A San, les SS1 et SS4 sont similaires à ceux du cercle de Koulikoro, par contre les SS3 sont un peu élevés durant les mois de mai, juillet, août et septembre. Dans le cercle de Koulikoro sur 2,5 et 8 années sur 10, la durée de la saison agricole est de 159,132 et 102 jours. Dans ces conditions, la variété du sorgho de 90 jours et de 105 jours peuvent se cultiver normalement depuis la levée jusqu’à la maturation. Par contre à San, sur 2,5 et 8 années sur 10, la durée de la saison agricole est de 123,108 et 89 jours, dans ces conditions la variété du sorgho de 90 jours peuvent se cultiver normalement depuis la levée jusqu’à la maturation par contre la variété de 90 est compromise sur 8 années sur 10 et celle de 105 jours est compromise sur 5 et 8 années sur 10. Au regard de l’intérêt que les producteurs accordent à a culture du sorgho, ils s’approprient plusieurs mesures d’adaptation (planification du calendrier agricole, adoption de la variété culturale à cycle court, utilisation d’engrais) dont l’efficacité mérite d’être analysée.
Malian agriculture, a pillar of economic development and food security for populations, is affected by climatic disturbances due to its predominantly rain-fed nature. The objective of this research is to analyze the effects of intra-seasonal instability of rains in order to identify the optimal sorghum sowing periods in the Sudanian and Sahelian zones of Mali. From the daily rainfall amounts for the katibougou and San stations between 1987 and 2018 provided by the Agence pour la Sécurité et la Navigation Aérienne (ASECNAC) of Mali, the start and end dates of the season were determined. Then, the frequency analysis of the beginning, the end and the length of the seasons was made at the frequencies of 2, 5 and 8 years out of 10. Similarly, the frequency of dry and wet sequences during the cropping season was analyzed. . The results showed that in the Koulikoro, the probable dates of the start of the rainy season are between 06 May and 01 August of each year. On the other hand in San, the probable dates of the start of the rainy season are between May 12 and August 1 of each year. In Koulikoro, the end of the rainy season is generally between September 06 and November 04. In San, the end of the rainy season is usually between September 3 and November 2. The 5-day drought pockets (SS1) are the rainfall breaks observed in the Koulikoro circle and they gradually decrease until September. The SS4 are increasing until from July to October. In San, the SS1 and SS4 are similar to those in the Koulikoro circle, on the other hand the SS3 are a little high during the months of May, July, August and September. In the Koulikoro circle over 2.5 and 8 out of 10 years, the duration of the agricultural season is 159,132 and 102 days. Under these conditions, the 90-day and 105-day sorghum variety can be grown normally from emergence to maturity. On the other hand in San, over 2.5 and 8 years out of 10, the length of the agricultural season is 123, 108 and 89 days, under these conditions the 90-day sorghum variety can be grown normally from emergence to ripening. on the other hand, the 90-year variety is compromised over 8 out of 10 years and the 105-day variety is compromised over 5 and 8 out of 10 years. In view of the interest that producers give to sorghum cultivation, they appropriate several adaptation measures (planning the agricultural calendar, adoption of the short-cycle crop variety, use of fertilizers) whose effectiveness deserves to be analyzed
Variabilité Intra-saisonnière des Pluies et Production du Sorgho en Zones Soudanienne et Sahélienne du Mali
L’agriculture malienne, pilier du développement économique et de la sécurité alimentaire des populations, est affectée par les dérèglements climatiques en raison de son caractère essentiellement pluvial. La présente recherche a pour objectif d’analyser les effets de l’instabilité intra-saisonnière des pluies afin d’identifier les périodes optimales de semis du sorgho en zones soudanienne et sahélienne du Mali. A partir des hauteurs journalières de pluie de la station de katibougou et de San entre 1987 et 2018 fournies par l’Agence pour la Sécurité et la Navigation Aérienne (ASECNAC) du Mali, les dates de début et de fin de saison ont été déterminées. Ensuite, l’analyse fréquentielle du début, de la fin et de la longueur des saisons a été faite aux fréquences de 2, 5 et 8 années sur 10. De même, la fréquence des séquences sèches et humides pendant la saison culturale a été analysée. Les résultats ont montré que dans le cercle de Koulikoro, les dates probables des démarrages de la pluvieuse se situe entre le 06 mai et le 01 août de chaque année. Par contre à San, les dates probables des démarrages de la pluvieuse se situe entre le 12 mai et le 01 août de chaque année. A Koulikoro, la fin de la saison pluvieuse se situe généralement entre le 06 septembre et le 04 novembre. A San, la fin de la saison pluvieuse se situe généralement entre le 03 septembre et le 02 novembre. Les poche de sècheresse de 5 jours (SS1) sont les pauses pluviométriques constatées dans le cercle de Koulikoro et elles décroissent au fur et à mesure jusqu’au mois de septembre. Les SS4 s’accroissent jusqu’au à partir du mois de juillet d’octobre. A San, les SS1 et SS4 sont similaires à ceux du cercle de Koulikoro, par contre les SS3 sont un peu élevés durant les mois de mai, juillet, août et septembre. Dans le cercle de Koulikoro sur 2,5 et 8 années sur 10, la durée de la saison agricole est de 159,132 et 102 jours. Dans ces conditions, la variété du sorgho de 90 jours et de 105 jours peuvent se cultiver normalement depuis la levée jusqu’à la maturation. Par contre à San, sur 2,5 et 8 années sur 10, la durée de la saison agricole est de 123,108 et 89 jours, dans ces conditions la variété du sorgho de 90 jours peuvent se cultiver normalement depuis la levée jusqu’à la maturation par contre la variété de 90 est compromise sur 8 années sur 10 et celle de 105 jours est compromise sur 5 et 8 années sur 10. Au regard de l’intérêt que les producteurs accordent à a culture du sorgho, ils s’approprient plusieurs mesures d’adaptation (planification du calendrier agricole, adoption de la variété culturale à cycle court, utilisation d’engrais) dont l’efficacité mérite d’être analysée.
Malian agriculture, a pillar of economic development and food security for populations, is affected by climatic disturbances due to its predominantly rain-fed nature. The objective of this research is to analyze the effects of intra-seasonal instability of rains in order to identify the optimal sorghum sowing periods in the Sudanian and Sahelian zones of Mali. From the daily rainfall amounts for the katibougou and San stations between 1987 and 2018 provided by the Agence pour la Sécurité et la Navigation Aérienne (ASECNAC) of Mali, the start and end dates of the season were determined. Then, the frequency analysis of the beginning, the end and the length of the seasons was made at the frequencies of 2, 5 and 8 years out of 10. Similarly, the frequency of dry and wet sequences during the cropping season was analyzed. . The results showed that in the Koulikoro, the probable dates of the start of the rainy season are between 06 May and 01 August of each year. On the other hand in San, the probable dates of the start of the rainy season are between May 12 and August 1 of each year. In Koulikoro, the end of the rainy season is generally between September 06 and November 04. In San, the end of the rainy season is usually between September 3 and November 2. The 5-day drought pockets (SS1) are the rainfall breaks observed in the Koulikoro circle and they gradually decrease until September. The SS4 are increasing until from July to October. In San, the SS1 and SS4 are similar to those in the Koulikoro circle, on the other hand the SS3 are a little high during the months of May, July, August and September. In the Koulikoro circle over 2.5 and 8 out of 10 years, the duration of the agricultural season is 159,132 and 102 days. Under these conditions, the 90-day and 105-day sorghum variety can be grown normally from emergence to maturity. On the other hand in San, over 2.5 and 8 years out of 10, the length of the agricultural season is 123, 108 and 89 days, under these conditions the 90-day sorghum variety can be grown normally from emergence to ripening. on the other hand, the 90-year variety is compromised over 8 out of 10 years and the 105-day variety is compromised over 5 and 8 out of 10 years. In view of the interest that producers give to sorghum cultivation, they appropriate several adaptation measures (planning the agricultural calendar, adoption of the short-cycle crop variety, use of fertilizers) whose effectiveness deserves to be analyzed
Evaluation De La Performance Des Pratiques De Gestion De La Fertilite Des Sols Dans Le Bassin De La Riviere Okpara Au Benin
A good management of agricultural land based on scientific knowledge and farmer indigenuous knowledge is necessary to ensure sustainable agricultural production. Our research aims to evaluate the performance of farmers' strategies and improved soil fertility management practices in improving level of crop yields in the basin of the Okpara River in Benin. Surveys using semi-structured questionnaire were conducted from October 11 to November 30, 2015 on a sample of 1048 farmers belonging to socio-cultural groups Tchabè, Mahi, Ditamari, Lokpa, Bariba and Fulani. Informations collected concerned farmers' soil fertility management practices and soil fertility improvement strategies introduced by the extension services. Crop rotation, long term natural fallow, fallow with perennial crops especially cashew trees, cassava "fallow" and cereal and leguminuous intercropping (respectively 91.11; 41.66; 48.53; 54.61 and 86.25% of respondents) are endogenous soil fertility management practices. However, mineral and organic fertilizers (respectively 25.45 and 20.38% of respondents) are improved soil fertility management practices introduced. Generally 42% of respondent mentioned that indigenuous soil fertility management practices could improve only by 25% crop (especially maize) yield level against 98.5% of respondents who mentioned that improved soil fertility management practices could improve by 50% of the crop yield level. Considering the efficiency of these soil fertility management practices our study suggests some issues to be taken into account for better land management in the study area
Caractérisation Socio-Économique des Systèmes de Culture à Base d’igname dans Trois Zones Agro-Écologiques pour une Gestion Durable des Terres au Bénin
In Benin, yam is an important food crop. Nowadays, intensification of this food crop face several constraints as lack of virgin land and fertile soil. The present study aims to characterize yam cropping systems in the centre, north-eastern and north-western of Benin that deal with deforestation and the soil degradation due to extensive yam production. Socio-economic characteristics of the yam producers, and the types of cropping system were assessed from 351 yam producers (114 in the centre, 121 in the North-East and 116 in the North-West) using an open end questionnaire. The respondents were identified with the assistance of the local extension service. The results show that the areas allocated to yam production are 1.20 ± 0.08 ha, 0.91 ± 0.06 ha and 0.80 ± 0.05 ha per producer in the Centre, North-East and North West respectively. Extensive yam production and slash-and-burn clearing generally remain the common practice for yam production in the Centre with high pressure on the lowland areas (76.9% of the respondent). In the NorthEast these cropping systems are less practiced in favor of crop rotation (76.9% of those surveyed). The average yam yields were 9.90 ± 0.25 T ha -1 in the Centre, 9.74 ± 0.36 T ha -1 in the North-East, and 9.64 ± 0.30 T ha -1 in the North-West. The analysis of variance showed non-significant difference (p> 0.05) in yam yields regarding the socio-cultural groups. Rational mineral and organic manure supply, cattle parking system in field and crop rotation with leguminous crops were explored for intensive yam production strategy which will contribute to reduce pressure on natural resources and soil fertility maintenance in the study area.Au Bénin, l’igname représente une culture vivrière de première importance. De nos jours cette spéculation est confrontée au problème de disponibilité de terres vierges pour une intensification de la production.La présente étude a pour but de caractériser les systèmes de production à base d’igname au Bénin. Une collecte de données à l’aide d’un questionnaire administré à 351 producteurs dont 114 au Centre, 121 au Nord-Est et 116 au Nord-Ouest du Bénin a été menée. Ils ont été identifiés selon un échantillonnage aléatoire simple. Les résultats ont montré que les superficies allouées à la culture de l’igname sont de 1,20±0,08 ha par producteur au Centre, 0,91±0,06 ha au Nord-Est et 0,80±0,05 ha au Nord-Ouest. La production extensive d’igname reste une pratique courante dans le Centre avec une pression sur les bas-fonds (47, 1 %). Dans le Nord-Est ces pratiques sont moins observées au profit du système de rotation culturale avec l’igname en tête (76,9% des personnes enquêtées). Les rendements moyens en tubercules sont de 9,90±0,251 T ha -1 dans le Centre, 9,74 ±0,363 T ha -1 dans le Nord-Est et de 9,64±0,302 T ha -1 au Nord-Ouest. L’analyse de la variance a montré une différence non significative (p > 0,05) des rendements d’igname selon les groupes socio-culturels. L’apport raisonné de fumure minérale et organique, les parcages des bovins et l’utilisation des légumineuses comme précédent culture à l’igname ont été mentionnés comme des perspectives pour attenuer la pression des producteurs sur les ressources naturelles et le maintien du niveau de fertilité des sols
Caracterisation Des Systemes De Production A Base D’anacardier Dans Les Principales Zones De Culture Au Benin
Les données relatives aux caractéristiques socio-économiques des producteurs d’anacarde, aux pratiques de gestion des plantations, aux intrants et aux revenus de la production ont été collectées à l’aide d’unquestionnaire administré à 349 planteurs issus des principales zones de production du Bénin. Le modèle de la rentabilité économique de COBB-DOUGLAS a été utilisé pour évaluer les déterminants du revenuannuel obtenu de la vente des noix d’anacarde. La majorité des planteurs d’anacardier sont des autochtones (93,1 %), dont 89,7 % hommes parmi lesquels 87,4 % sont des héritiers de plantation. L’anacardier génèredes revenus pour 97,42 % des personnes enquêtées. L’association culturale avec l’anacardier est pratiquée lorsque l’arbre est au stade juvénile (moins de 10 ans). Le manque d’entretien des plantations et la non utilisation d’intrants ne permettent pas une augmentation substantielle des rendements en pomme et en noix au niveau des différentes zones de production. Le revenu annuel obtenu de la vente des noix d’anacarde est significativement influencé par la superficie emblavée (P < 0,05 à P < 0,001), le coût total de la main-d’oeuvre, le rendement des noix, le prix de vente du kilogramme de noix, la situation matrimoniale du producteur et l’accès aux crédits.Mots clés : Systèmes de culture, anacardier, gestion des plantations, rentabilité économique, Bénin. Data such as farmers’ socio-economic characteristics, management of cashew trees, inputs and outputs related to the production systems have been collected from 349 farmers. The economic profitability model of COBB-DOUGLAS was used to assess the determinants of the annual income generated by cashew nut. The majority of farmers are natives (93.1 %), men (89.7 %) and heirs of the plantation (87.4 %). Cashew generates income for 97.42 % of the respondents. The annual crops are intercropped with cashew when the tree is young. Lack of field keeping and non use of inputs especially fertilizer affect substantially the increase of nuts and apple yields in the study area. The annual income obtained from the marketing of cashew nut is significantly influenced (P < 0.05 à P < 0.001) by the area of cashew plantation, the cost of labor, the nut yield, the price of the nut, the marital situation of farmer and the access to credit.Key words: cropping systems, cashew tree, plantations management, economic profitability, Benin. Article in French
Farmers\u2019 perceptions of climate change and adaptation strategies on sorghum productivity in the Sudanian and Sahelian zones of Mali
In Mali, climate change is a major threat to the productivity of food
security crops such as sorghum ( Sorghum bicolor (L.) Moench, 1794).
The objective of this study was to analyse farmers\u2019 perceptions
of climate change effects, on sorghum productivity and the adaptation
related strategies. A total of 352 sorghum farmers in the Sudanian and
Sahelian zones of Mali were interviewed, using a semi-structured
questionnaire. Data collected were related mainly to the farmers\u2019
socio-economic profiles, indicators used to characterise climate change
and strategies developed to cope with it. Irregular rainfall, marked
rise in temperatures and early cessation of the rainy seasons were the
main manifestations of climate change effects according to the
respondents. These effects reportedly resulted in a drastic drop in
sorghum yields. Use of meteorological information (19.89% of the
respondents), use of early and drought-resistant varieties (13.35% of
the respondents), and intercropping of sorghum with other crops (25.85%
of the respondents) were the strategy options adapted by farmers. The
choice of an adaptation strategies was largely dependent on the number
of years of experience in sorghum production, and the number of labour
providers available in the household. It is imperative to assess and
refine the agronomic effectiveness of these coping strategies to
improve sorghum productivity in the study areas.La pr\ue9sente \ue9tude vise \ue0 d\ue9terminer l\u2019effet
des changements climatiques sur la productivit\ue9 du sorgho (
Sorghum bicolor (L.) Moench, 1794) et les strat\ue9gies
d\u2019adaptations mises en \u153uvre par les agriculteurs au
Mali.\ua0Ainsi, les enqu\ueates ont \ue9t\ue9 effectu\ue9es
dans 32 villages dans les deux zones. 352 producteurs de sorgho
\ue2g\ue9s de 25 \ue0 75 ans tant dans la zone soudanienne que
dans la zone sah\ue9lienne ont \ue9t\ue9 s\ue9lectionn\ue9s
et soumis \ue0 un questionnaire semi structur\ue9. Les producteurs
observent de nos jours une irr\ue9gularit\ue9 des pluies, des
temp\ue9ratures \ue9lev\ue9es, des vents violents, des
arr\ueats pr\ue9coces de la saison pluvieuse et des poches de
s\ue9cheresse au cours de la saison, et des inondations (85,70%)
causant une baisse drastique des rendements des cultures du sorgho. Le
suivi des informations m\ue9t\ue9orologiques (19,89%) dans les
m\ue9diats, l\u2019utilisation des vari\ue9t\ue9s pr\ue9coces
et r\ue9sistantes \ue0 la s\ue9cheresse (13,35%), la pratique des
associations culturales (25,85%), la pratique des techniques de
paillage (2,27%) avec les r\ue9sidus de r\ue9colte, l\u2019apport
des engrais min\ue9raux et organiques (24,72%), la pratique du
za\uef (3,41%), les pratiques occultes (3,98%) sont des
strat\ue9gies d\u2019adaptation mises en \u153uvre. Le choix des
pratiques d\u2019adaptation est significativement (P< 0,05 \ue0
P<0,001) d\ue9termin\ue9 par la situation matrimoniale de
l\u2019individu, de son exp\ue9rience dans la production et des
moyens financiers dont il dispose. L\u2019\ue9tude sugg\ue8re
d\u2019\ue9valuer l\u2019efficacit\ue9 de ces strat\ue9gies
d\u2019adaptation pour une meilleure productivit\ue9 du sorgho dans
les deux zones d\u2019\ue9tude
Un reexamen de la relation entre l’ouverture commerciale et la pauvrete dans les pays en developpement
Le présent article évalue les effets de l’ouverture commerciale sur la pauvreté. Pour ce faire, différentes mesures de la pauvreté ont été mobilisées et l’analyse porte sur un large échantillon de 124 pays en développement, sur la période 1990-2013. La démarche méthodologique repose essentiellement sur une analyse en données de panel. Les résultats obtenus montrent dans une grande mesure que l’ouverture commerciale réduit la pauvreté. Toutefois, le canal de la croissance, relayé par la littérature théorique reste peu significatif dans la relation entre l’ouverture commerciale et la pauvreté. Ce résultat s’explique en partie par le fait que les gains de l’ouverture sont diffus dans l’économie et ne peuvent pas s’expliquer à travers une simple amélioration de la croissance. Ces résultats restent robustes aux différentes spécifications de l’échantillon sur des sousgroupes de pays émergents et de pays moins avancés. L’analyse du canal de transmission à travers des régressions non linéaires suggère que l’impact de l’ouverture commerciale sur la pauvreté ne provient pas des effets de la redistribution des fruits de la croissance économique, mais plutôt d’autres variables.Mots-clés: ouverture commerciale ; pauvreté ; croissance économiqueEnglish Title: A review of the relationship between the opening trade and poverty in developing countriesEnglish AbstractThis paper assesses the effects of trade openness on poverty. To that purpose, different poverty measures have been mobilized and the analysis focuses on a broad sample of 124 developing countries over the period 1990-2013. The methodology is primarily based on a panel data analysis. The global tendency reveals that trade openness reduces poverty. However, the growth channel, relayed by the theoretical literature remains little significant in the relationship between trade openness and poverty. This result is partially justified by the fact that the learning generated by the opening is diffused in the economy and cannot be explained through a mere improvement in growth. These results remain robust to different specifications of the sample on subgroups of emerging countries and less advanced countries. The analysis of the channel of transmission through not linear regressions suggests that the impact of the trade openness on the poverty does not result from the effects of the redistribution of the fruits of the economic growth, but rather from other variables.Keywords: trade openness, poverty, economic growt
Efficacit\ue9 des techniques de greffage pour l\u2019ad\ue9quation aux porte-greffes de cajou
In the absence of high-performance seeds capable of ensuring the
installation of highly productive plantations, vegetative propagation
of cashew seedlings remains a viable alternative for obtaining
homogeneous plantations with productivity in Benin. For this reason,
two grafting methods namely; terminal slot and in grafted seedlings are
more used by nursery operators for the production of grafted seedlings.
The objective of this study was to investigate the influence of these
techniques and the origin of the graft on growth and grafting ability
of rootstocks in the dry period in Benin. The study was conducted at
the National University Agriculture of Benin during August 2020 to
February 2021. The rootstocks used were produced from certified seeds
from the Agricultural Research Center in Benin. Treatments included the
grafting technique with two variants (grafting by veneer and terminal
slot grafting), and the origin of the graft with three variants
(Adakplam\ue8 graft, Sodji graft and Agozounm\ue8 graft). Plants
were sprayed with Topbio to control defoliating insects during the
experiments. The results revealed that the origin of the graft had a
significant influence (P<0,05) on the survival and height growth of
grafted plants, but had no significant effect on the recovery and the
diameter growth of these plants. On the other hand, the grafting
technique had a significant effect (P<0,005) on the recovery and
survival of the grafted plants, as well as on the height and diameter
growth of these plants. A recovery rate of 64.18 and 52.92% was
observed, respectively, for the grafting by veneer and the grafting in
terminal slot. One month after grafting, only 44.81 and 34.65% of the
plants survived, respectively for the grafting by veneer and terminal
slot grafting. With regard to the growth of the grafted plants, an
average increase of 7.01 cm in height and 1.15 mm in diameter for the
veneer grafting against 9.18 cm in height and 1.55 mm in diameter for
the terminal slit grafting was observed. These results stipulate that
grafting by veneer is more appropriate in the dry season to have a good
success rate; while grafting in terminal slot is better for rapid
growth in height and diameter of the grafted plants.En absence de semences graines performantes capables d\u2019assurer
l\u2019installation de plantations hautement productives, la
multiplication v\ue9g\ue9tative des plants d\u2019anacardier reste
une alternative viable pour obtenir des plantations homog\ue8nes et
productives au B\ue9nin. Pour ce fait, deux m\ue9thodes de greffage
sont davantage utilis\ue9es par les p\ue9pini\ue9ristes pour la
production de plants greff\ue9s \ue0 savoir\ua0: la m\ue9thode
en fente terminale et la m\ue9thode par placage. Cette \ue9tude a
\ue9t\ue9 men\ue9e pour \ue9tudier l\u2019influence de ces
techniques et de l\u2019origine du greffon sur la croissance et
l\u2019aptitude au greffage des porte-greffes en p\ue9riode
s\ue8che au B\ue9nin. L\u2019\ue9tude a \ue9t\ue9 men\ue9e
\ue0 l\u2019Universit\ue9 Nationale d\u2019Agriculture du
B\ue9nin d\u2019ao\ufbt 2019 \ue0 f\ue9vrier 2020. Les
porte-greffes utilis\ue9s, ont \ue9t\ue9 produits \ue0 partir
de semences certifi\ue9es du Centre de Recherches Agricoles-Centre du
B\ue9nin. Les traitements comprenaient la technique de greffage avec
deux variantes (greffage par placage et greffage en fente terminale),
et l\u2019origine du greffon avec trois variantes (greffon
d\u2019Adakplam\ue8, greffon de Sodji et greffon
d\u2019Agozounm\ue8). Les mesures de protection phytosanitaires ont
\ue9t\ue9 prises et ont consist\ue9 en un traitement de toutes
les unit\ue9s parcellaires avec du\ua0Topbio pour combattre les
insectes d\ue9foliateurs qui ont attaqu\ue9 les plants greff\ue9s
au cours de l\u2019essai. Les r\ue9sultats ont r\ue9v\ue9l\ue9
que l\u2019origine du greffon a une influence significative
(P<0.05) sur la survie et la croissance en hauteur des plants
greff\ue9s mais n\u2019a aucun effet significatif sur la reprise et
la croissance en diam\ue8tre de ces plants. Par contre, la technique
de greffage a un effet significatif (P<0.005) sur la reprise et la
survie des plants greff\ue9s ainsi que sur la croissance en hauteur
et en diam\ue8tre de ces plants. En effet, un taux de reprise de
64,18 et 52,92 % a \ue9t\ue9 observ\ue9 respectivement pour le
greffage par placage et le greffage en fente terminale mais seulement
44, 81 et 34,65 % des plants ont surv\ue9cu respectivement pour le
greffage par placage et le greffage en fente terminale, un mois
apr\ue8s le greffage. En ce qui concerne la croissance des plants
greff\ue9s, un accroissement moyen de 7,01 cm en hauteur et 1,15 mm
en diam\ue8tre pour le greffage par placage contre 9,18 cm en hauteur
et 1,55 mm en diam\ue8tre pour le greffage en fente terminale a
\ue9t\ue9 observ\ue9. Ces r\ue9sultats stipulent que le
greffage par placage est plus indiqu\ue9 en saison s\ue8che pour
avoir un bon taux de r\ue9ussite tandis que le greffage en fente
terminale est plus indiqu\ue9 pour une croissance rapide en hauteur
et en diam\ue8tre des plants greff\ue9s
Efficacité des techniques de greffage pour l’adéquation aux porte-greffes de cajou
En absence de semences graines performantes capables d’assurer l’installation de plantations hautement productives, la multiplication végétative des plants d’anacardier reste une alternative viable pour obtenir des plantations homogènes et productives au Bénin. Pour ce fait, deux méthodes de greffage sont davantage utilisées par les pépiniéristes pour la production de plants greffés à savoir : la méthode en fente terminale et la méthode par placage. Cette étude a été menée pour étudier l’influence de ces techniques et de l’origine du greffon sur la croissance et l’aptitude au greffage des porte-greffes en période sèche au Bénin. L’étude a été menée à l’Université Nationale d’Agriculture du Bénin d’août 2019 à février 2020. Les porte-greffes utilisés, ont été produits à partir de semences certifiées du Centre de Recherches Agricoles-Centre du Bénin. Les traitements comprenaient la technique de greffage avec deux variantes (greffage par placage et greffage en fente terminale), et l’origine du greffon avec trois variantes (greffon d’Adakplamè, greffon de Sodji et greffon d’Agozounmè). Les mesures de protection phytosanitaires ont été prises et ont consisté en un traitement de toutes les unités parcellaires avec du Topbio pour combattre les insectes défoliateurs qui ont attaqué les plants greffés au cours de l’essai. Les résultats ont révélé que l’origine du greffon a une influence significative (P<0.05) sur la survie et la croissance en hauteur des plants greffés mais n’a aucun effet significatif sur la reprise et la croissance en diamètre de ces plants. Par contre, la technique de greffage a un effet significatif (P<0.005) sur la reprise et la survie des plants greffés ainsi que sur la croissance en hauteur et en diamètre de ces plants. En effet, un taux de reprise de 64,18 et 52,92 % a été observé respectivement pour le greffage par placage et le greffage en fente terminale mais seulement 44, 81 et 34,65 % des plants ont survécu respectivement pour le greffage par placage et le greffage en fente terminale, un mois après le greffage. En ce qui concerne la croissance des plants greffés, un accroissement moyen de 7,01 cm en hauteur et 1,15 mm en diamètre pour le greffage par placage contre 9,18 cm en hauteur et 1,55 mm en diamètre pour le greffage en fente terminale a été observé. Ces résultats stipulent que le greffage par placage est plus indiqué en saison sèche pour avoir un bon taux de réussite tandis que le greffage en fente terminale est plus indiqué pour une croissance rapide en hauteur et en diamètre des plants greffés