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    Contribution des médecins à la déclaration et à la reconnaissance des cancers d'origine professionnelle en France

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    Le médecin est un des acteurs majeurs dans la procédure complexe de reconnaissance des maladies professionnelles. Les autres acteurs intervenant sont le malade, l employeur et l organisme d assurance maladie. Le médecin en identifiant l origine professionnelle d une maladie, puis en rédigeant le certificat médical initial (CMI) déclenche le processus qui mènera éventuellement à la reconnaissance en maladie professionnelle. Si l on s intéresse plus précisément aux cancers d origine professionnelle, on constate des déficiences à tous les niveaux : de la connaissance à la reconnaissance, de la déclaration à la réparation des cancers d origine professionnelle. Les médecins sont confrontés dans la rédaction de CMI pour la déclaration de cancers professionnels à de nombreux obstacles pratiques, diagnostiques, professionnels, scientifiques, culturels et idéologiques. Après avoir développé les aspects historiques et juridiques puis les données statistiques et épidémiologiques concernant la reconnaissance des cancers professionnels, nous présenterons la recherche action GISCOP93 groupement d intérêt scientifique sur la surveillance des cancers d origine professionnelle en Seine-Saint-Denis. Enfin, nous analyserons les résultats d entretiens effectués auprès de douze médecins de spécialités variées sur leurs pratiques, leurs expériences de rédaction de CMI et leur regard critique sur le système de reconnaissance dans le cadre des cancers professionnels. Nous essaierons de montrer la diversité et l hétérogénéité de la profession, les tensions ou les convergences qui existent en son sein sur la question de la déclaration et de la reconnaissance des cancers professionnels.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Planification des retours à domicile après la naissance: évaluation clinique et économique du suivi d’un million de dyades mère–enfant pendant un an

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    International audienceObjectifÉvaluer l’impact du PRADO, un programme systématique de planification du suivi postnatal à domicile des mères en bonne santé et des enfants nés à terme, sur les issues cliniques et économiques à un an.DesignÉtude rétrospective de cohorte appariée par score de propension.PopulationSystème national de données d’assurance maladie couvrant plus de 99 % de la population française.ParticipantsAu total, 1 297 646 dyades mères–enfants en bonne santé ayant accouché en France entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019.Critères de jugementsMortalité maternelle, mortalité néonatale, réadmissions maternelles et néonatales à l’hôpital, consultations aux urgences, consultations de psychiatres et coûts globaux d’un point de vue sociétal au cours de la première année du post-partum. Nous avons comparé les résultats entre les femmes incluses dans ce programme (groupe PRADO) et les femmes qui n’ont pas été assistées dans la planification de leurs soins (groupe témoin), selon un ratio 1/1 en utilisant un score de propension.RésultatsDans cette population à faible risque, les ratios de mortalité maternelle n’étaient pas statistiquement différents avec 9 (n = 41) et 6 (n = 29) décès pour 100 000 mères à un an du post-partum dans les groupes PRADO et témoin, respectivement. Les taux de mortalité néonatale n’étaient pas statistiquement différents avec 3,5 et 4,2 décès pour 100 000 nourrissons à 28 jours du post-partum. Les mères et les enfants bénéficiant du programme PRADO étaient respectivement 14,4 % et 6,28 % moins souvent réhospitalisés au cours du premier mois. Les mères étaient également moins susceptibles de recourir à des soins psychiatriques. Globalement, le programme d’aide à la prise de rendez-vous avant la sortie de l’hôpital a permis d’économiser 123€ par dyade mère–enfant d’un point de vue sociétal à un an du post-partum.ConclusionsLa mise en œuvre d’un programme systématique de prise de rendez-vous avant la sortie de l’hôpital a été associée à une réduction concomitante des réhospitalisations, tant pour la mère que pour l’enfant. Les facteurs contribuant à l’efficacité de la prévention devraient d’avantages être explorés pour sécuriser le post-partum

    Hepatitis C Virus Infection Epidemiology among People Who Inject Drugs in Europe: A Systematic Review of Data for Scaling Up Treatment and Prevention

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    Background: People who inject drugs (PWID) are a key population affected by hepatitis C virus (HCV). Treatment options are improving and may enhance prevention; however access for PWID may be poor. The availability in the literature of information on seven main topic areas (incidence, chronicity, genotypes, HIV co-infection, diagnosis and treatment uptake, and burden of disease) to guide HCV treatment and prevention scale-up for PWID in the 27 countries of the European Union is systematically reviewed. Methods and Findings: We searched MEDLINE, EMBASE and Cochrane Library for publications between 1 January 2000 and 31 December 2012, with a search strategy of general keywords regarding viral hepatitis, substance abuse and geographic scope, as well as topic-specific keywords. Additional articles were found through structured email consultations with a large European expert network. Data availability was highly variable and important limitations existed in comparability and representativeness. Nine of 27 countries had data on HCV incidence among PWID, which was often high (2.7-66/100 person-years, median 13, Interquartile range (IQR) 8.7-28). Most common HCV genotypes were G1 and G3; however, G4 may be increasing, while the proportion of traditionally ‘difficult to treat’ genotypes (G1+G4) showed large variation (median 53,IQR 43-62). Twelve countries reported on HCV chronicity (median 72, IQR 64-81) and 22 on HIV prevalence in HCV-infected PWID (median 3.9%, IQR 0.2-28). Undiagnosed infection, assessed in five countries, was high (median 49%, IQR 38-64), while of those diagnosed, the proportion entering treatment was low (median 9.5%, IQR 3.5-15). Burden of disease, where assessed, was high and will rise in the next decade. Conclusion: Key data on HCV epidemiology, care and disease burden among PWID in Europe are sparse but suggest many undiagnosed infections and poor treatment uptake. Stronger efforts are needed to improve data availability to guide an increase in HCV treatment among PWID
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