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    Une collection exceptionnelle : les textiles gallo-romains des Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme) conservés au musée Bargoin de Clermont-Ferrand

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    Depuis son inauguration en 1903, le musée Bargoin de Clermont-Ferrand abrite une collection de textiles gallo-romains exceptionnels par leur état de conservation. Le grand préhistorien Joseph Déchelette disait, en 1911, à leur propos : « Il me semble qu’il serait nécessaire de publier de bonnes phototypies de chacun de ces échantillons. On n’a pas tous les jours à sa disposition des tissus de l’époque romaine et il faudrait tirer de ces documents tout le parti possible. » Ce fut partiellement..

    Nouvelles Ă©tudes de tuniques romaines. Les Martres-de-Veyre (Puy-de-DĂ´me)

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    International audienceAs part of the "ArchéoMartres" collective research project involving a number of Inrap staff, the re-examination of the Roman archaeological collections from the Martres-de-Veyre necropolis held by the Bargoin Museum in Clermont-Ferrand has led to the rediscovery of a woollen tunic. It was worn by a deceased person whose grave was excavated in the 19th century. In pieces, as it was torn from its context by a gap in the side of the coffin, it was reassembled from its structural elements: armour, selvedges, seams, clavi, etc. This original approach has made it possible to reconstruct the manufacturing process for the garment, and also to understand how it was worn, in association with other textile items, in the funerary context. This exceptional find calls for comparisons with two other tunics from the same site, recovered under similar conditions in the 19th century. They provide food for thought about the weaving processes used, the domestic and craft facilities required, the diversity of production and the Gallo-Roman 'costume'. However, the origin of the raw materials (wool and dyes) and the place of production remain undetermined.En el marco del proyecto colectivo de investigación "ArchéoMartres", en el que participan varios agentes del Inrap, el reexamen de las colecciones arqueológicas romanas de la necrópolis de Martres-de-Veyre, conservadas en el Museo Bargoin de Clermont-Ferrand, ha permitido redescubrir una túnica de lana. La llevaba un difunto cuya tumba fue excavada en el siglo XIX. Arrancada de su contexto por una brecha en el costado del ataúd, fue recompuesta a partir de sus elementos estructurales : armadura, orillos, costuras, clavi, etc. Este enfoque original ha permitido reconstruir el proceso de fabricación de la ropa, así como comprender cómo se llevaba, en asociación con otros objetos textiles, en el contexto funerario. Este descubrimiento excepcional exige comparaciones con otras dos túnicas del mismo yacimiento, recuperadas en condiciones similares en el siglo XIX. Aportan elementos de reflexión sobre los procesos de tejido, las instalaciones domésticas y artesanales necesarias, la diversidad de la producción y el "traje" galo-romano. Sin embargo, el origen de las materias primas (lana y tintes) y el lugar de producción siguen siendo indeterminados.Dans le cadre du PCR « ArchéoMartres » auquel collaborent plusieurs agents de l’Inrap, le réexamen des collections archéologiques romaines de la nécropole des Martres-de-Veyre conservées au musée Bargoin de Clermont-Ferrand a permis la redécouverte d’une tunique en laine. Celle-ci habillait un défunt dont la tombe a été fouillée au XIXe siècle. En morceaux, car arrachée à son contexte par une brèche ouverte sur le côté du cercueil, elle a pu être réassemblée grâce à ses éléments structurels : armure, lisières, coutures, clavi, etc. Cette démarche originale a permis de reconstituer la chaîne opératoire de fabrication du vêtement mais également de comprendre comment il était porté, en association avec d’autres pièces textiles dans le cadre funéraire. Cette découverte exceptionnelle appelle des comparaisons avec deux autres tuniques provenant du même site et récupérées dans des conditions semblables au XIXe siècle. Elles autorisent une réflexion sur les procédés de tissage, sur les installations nécessaires, domestiques ou artisanales, sur la diversité des productions et sur le « costume » gallo-romain. En revanche, l’origine des matières premières (laine et teintures) ainsi que le lieu de production demeurent encore indéterminés

    Nouvelles Ă©tudes de tuniques romaines. Les Martres-de-Veyre (Puy-de-DĂ´me)

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    International audienceAs part of the "ArchéoMartres" collective research project involving a number of Inrap staff, the re-examination of the Roman archaeological collections from the Martres-de-Veyre necropolis held by the Bargoin Museum in Clermont-Ferrand has led to the rediscovery of a woollen tunic. It was worn by a deceased person whose grave was excavated in the 19th century. In pieces, as it was torn from its context by a gap in the side of the coffin, it was reassembled from its structural elements: armour, selvedges, seams, clavi, etc. This original approach has made it possible to reconstruct the manufacturing process for the garment, and also to understand how it was worn, in association with other textile items, in the funerary context. This exceptional find calls for comparisons with two other tunics from the same site, recovered under similar conditions in the 19th century. They provide food for thought about the weaving processes used, the domestic and craft facilities required, the diversity of production and the Gallo-Roman 'costume'. However, the origin of the raw materials (wool and dyes) and the place of production remain undetermined.En el marco del proyecto colectivo de investigación "ArchéoMartres", en el que participan varios agentes del Inrap, el reexamen de las colecciones arqueológicas romanas de la necrópolis de Martres-de-Veyre, conservadas en el Museo Bargoin de Clermont-Ferrand, ha permitido redescubrir una túnica de lana. La llevaba un difunto cuya tumba fue excavada en el siglo XIX. Arrancada de su contexto por una brecha en el costado del ataúd, fue recompuesta a partir de sus elementos estructurales : armadura, orillos, costuras, clavi, etc. Este enfoque original ha permitido reconstruir el proceso de fabricación de la ropa, así como comprender cómo se llevaba, en asociación con otros objetos textiles, en el contexto funerario. Este descubrimiento excepcional exige comparaciones con otras dos túnicas del mismo yacimiento, recuperadas en condiciones similares en el siglo XIX. Aportan elementos de reflexión sobre los procesos de tejido, las instalaciones domésticas y artesanales necesarias, la diversidad de la producción y el "traje" galo-romano. Sin embargo, el origen de las materias primas (lana y tintes) y el lugar de producción siguen siendo indeterminados.Dans le cadre du PCR « ArchéoMartres » auquel collaborent plusieurs agents de l’Inrap, le réexamen des collections archéologiques romaines de la nécropole des Martres-de-Veyre conservées au musée Bargoin de Clermont-Ferrand a permis la redécouverte d’une tunique en laine. Celle-ci habillait un défunt dont la tombe a été fouillée au XIXe siècle. En morceaux, car arrachée à son contexte par une brèche ouverte sur le côté du cercueil, elle a pu être réassemblée grâce à ses éléments structurels : armure, lisières, coutures, clavi, etc. Cette démarche originale a permis de reconstituer la chaîne opératoire de fabrication du vêtement mais également de comprendre comment il était porté, en association avec d’autres pièces textiles dans le cadre funéraire. Cette découverte exceptionnelle appelle des comparaisons avec deux autres tuniques provenant du même site et récupérées dans des conditions semblables au XIXe siècle. Elles autorisent une réflexion sur les procédés de tissage, sur les installations nécessaires, domestiques ou artisanales, sur la diversité des productions et sur le « costume » gallo-romain. En revanche, l’origine des matières premières (laine et teintures) ainsi que le lieu de production demeurent encore indéterminés

    Nouvelles Ă©tudes de tuniques romaines. Les Martres-de-Veyre (Puy-de-DĂ´me)

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    Dans le cadre du PCR « ArchéoMartres » auquel collaborent plusieurs agents de l’Inrap, le réexamen des collections archéologiques romaines de la nécropole des Martres-de-Veyre conservées au musée Bargoin de Clermont-Ferrand a permis la redécouverte d’une tunique en laine. Celle-ci habillait un défunt dont la tombe a été fouillée au XIXe siècle. En morceaux, car arrachée à son contexte par une brèche ouverte sur le côté du cercueil, elle a pu être réassemblée grâce à ses éléments structurels : armure, lisières, coutures, clavi, etc. Cette démarche originale a permis de reconstituer la chaîne opératoire de fabrication du vêtement mais également de comprendre comment il était porté, en association avec d’autres pièces textiles dans le cadre funéraire. Cette découverte exceptionnelle appelle des comparaisons avec deux autres tuniques provenant du même site et récupérées dans des conditions semblables au XIXe siècle. Elles autorisent une réflexion sur les procédés de tissage, sur les installations nécessaires, domestiques ou artisanales, sur la diversité des productions et sur le « costume » gallo-romain. En revanche, l’origine des matières premières (laine et teintures) ainsi que le lieu de production demeurent encore indéterminés.As part of the "ArchéoMartres" collective research project involving a number of Inrap staff, the re-examination of the Roman archaeological collections from the Martres-de-Veyre necropolis held by the Bargoin Museum in Clermont-Ferrand has led to the rediscovery of a woollen tunic. It was worn by a deceased person whose grave was excavated in the 19th century. In pieces, as it was torn from its context by a gap in the side of the coffin, it was reassembled from its structural elements: armour, selvedges, seams, clavi, etc. This original approach has made it possible to reconstruct the manufacturing process for the garment, and also to understand how it was worn, in association with other textile items, in the funerary context. This exceptional find calls for comparisons with two other tunics from the same site, recovered under similar conditions in the 19th century. They provide food for thought about the weaving processes used, the domestic and craft facilities required, the diversity of production and the Gallo-Roman 'costume'. However, the origin of the raw materials (wool and dyes) and the place of production remain undetermined.En el marco del proyecto colectivo de investigación "ArchéoMartres", en el que participan varios agentes del Inrap, el reexamen de las colecciones arqueológicas romanas de la necrópolis de Martres-de-Veyre, conservadas en el Museo Bargoin de Clermont-Ferrand, ha permitido redescubrir una túnica de lana. La llevaba un difunto cuya tumba fue excavada en el siglo XIX. Arrancada de su contexto por una brecha en el costado del ataúd, fue recompuesta a partir de sus elementos estructurales : armadura, orillos, costuras, clavi, etc. Este enfoque original ha permitido reconstruir el proceso de fabricación de la ropa, así como comprender cómo se llevaba, en asociación con otros objetos textiles, en el contexto funerario. Este descubrimiento excepcional exige comparaciones con otras dos túnicas del mismo yacimiento, recuperadas en condiciones similares en el siglo XIX. Aportan elementos de reflexión sobre los procesos de tejido, las instalaciones domésticas y artesanales necesarias, la diversidad de la producción y el "traje" galo-romano. Sin embargo, el origen de las materias primas (lana y tintes) y el lugar de producción siguen siendo indeterminados

    Terminus ! Énigme partiellement résolue

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    National audienc

    L'espace funéraire et le site gallo-romain de la “ Barrière du Lot ” aux Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme) : fonds ancien et nouvelles données

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    International audienceLocated in the so-called “Barrière du Lot” in the Martres-de-Veyre district, the “Chaumes d’Allier” funerary area consists of a burial site which was excavated between 1851 and 1923. The exceptional state of preservation of the organic remains which were unearthed there (hair, coffins, pieces of clothing, funerary furniture) granted the site its world-wide reputation although, paradoxically, it remained somewhat overlooked as a whole. The recent discovery of unpublished archival materials relating to the 19th-century and early 20th-century excavations, together with an archeo-anthropological study of the documents found at the Bargoin Museum in Clermont-Ferrand, provide a brand-new spatial approach to this funeral site. By shedding new light on the terms and conditions which governed the exploration of the site, the unearthed archives also allow us to understand its importance by attracting our attention to a number of graves barely seen or documented. These new documents, coupled with the archeological data coming from recent preventive and planned operations, allow us, at last, to get a global understanding of the ancien site known as “Barrière du Lot”, which had been interpreted for more than a century as an “urban area”.Situé à la “ Barrière du Lot ” sur la commune des Martres-de-Veyre, l’espace funéraire des “ Chaumes d’Allier ” correspond à une aire sépulcrale fouillée entre 1851 et 1923. L’état de conservation hors du commun des vestiges organiques mis au jour (chevelures, cercueils, pièces vestimentaires, mobilier funéraire) a assuré la renommée mondiale de ce site resté paradoxalement méconnu dans sa globalité. La récente découverte d’archives inédites relatives aux investigations du XIXe et du début du XXe s., croisée avec une étude archéo-anthropologique de la documentation hébergée au musée Bargoin de Clermont-Ferrand, renouvelle intégralement l’approche spatiale de cette occupation funéraire. Jetant un éclairage inédit sur les modalités d'exploration du site, les archives exhumées, permettent également d’en mesurer l’importance en livrant pour la première fois un nombre de sépultures entrevues ou bien documentées. Cette nouvelle documentation, couplée aux données archéologiques issues d’opérations préventives et programmées récentes, autorise enfin à aborder la compréhension globale du site antique de la “ Barrière du Lot ”, interprété depuis plus d’un siècle comme une “ agglomération ”
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