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    La problématique des "droits sur le carbone" dans REDD+

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    La question " qui a droit au carbone? " ou " qui a droit aux crédits carbone? " est potentiellement conflictuelle dans les projets pour la Réduction des Émissions liées à la Déforestation et à la Dégradation (REDD+)1, alors qu'elle ne se pose pour le moment pas pour les activités de réduction des émissions au titre du Mécanisme pour un Développement Propre (MDP) dans les autres secteurs de l'économie (énergie, méthanisation, etc.)2 ? Quelles sont les raisons d'une telle différence et quelles sont les implications possibles pour la mise en oeuvre des projets en lien avec REDD+? On peut faire l'hypothèse que le fait que la forêt soit un stock de carbone, alors que dans les autres secteurs on a affaire à des flux (qu'il faut diminuer), est sans doute à l'origine du questionnement singulier autour des " droits sur le carbone ". 2 Poser la question dans les termes " qui a droit au carbone? " ne fait guère de sens. Il faut entendre " qui a droit à être rémunéré pour une activité qui contribue à réduire les émissions, à conserver ou augmenter les stocks de carbone? ". Par ailleurs, le fait d'ouvrir un débat sur cette question laisse croire que les règles encore en débat à propos de l'architecture et du financement de REDD+ seraient déjà adoptées, alors même qu'elles font l'objet de difficiles négociations. 3 Après un rappel sur la genèse de REDD+ et les architectures actuellement en débat, nous aborderons la question des " projets pilotes REDD+ " et des marchés volontaires, puis nous développerons les deux principaux modèles économiques proposés pour REDD+ et, enfin, nous analyserons les implications de ces modèles en termes de propriété des droits carbone, avant de proposer une distinction importante entre " rentes " et " bénéfices " dans un tel mécanisme. (Résumé d'auteur

    Lipid-Induced Peroxidation in the Intestine Is Involved in Glucose Homeostasis Imbalance in Mice

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    BACKGROUND: Daily variations in lipid concentrations in both gut lumen and blood are detected by specific sensors located in the gastrointestinal tract and in specialized central areas. Deregulation of the lipid sensors could be partly involved in the dysfunction of glucose homeostasis. The study aimed at comparing the effect of Medialipid (ML) overload on insulin secretion and sensitivity when administered either through the intestine or the carotid artery in mice. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: An indwelling intragastric or intracarotid catheter was installed in mice and ML or an isocaloric solution was infused over 24 hours. Glucose and insulin tolerance and vagus nerve activity were assessed. Some mice were treated daily for one week with the anti-lipid peroxidation agent aminoguanidine prior to the infusions and tests. The intestinal but not the intracarotid infusion of ML led to glucose and insulin intolerance when compared with controls. The intestinal ML overload induced lipid accumulation and increased lipid peroxidation as assessed by increased malondialdehyde production within both jejunum and duodenum. These effects were associated with the concomitant deregulation of vagus nerve. Administration of aminoguanidine protected against the effects of lipid overload and normalized glucose homeostasis and vagus nerve activity. CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE: Lipid overload within the intestine led to deregulation of gastrointestinal lipid sensing that in turn impaired glucose homeostasis through changes in autonomic nervous system activity

    Mes leçons de conduite

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    Édition bilingue de la pièce How I Learned to Drive de Paula VogelInternational audience[4ème de couverture] Avec les années, les blessures cicatrisent mais ne disparaissent pas. Ti’Bouton a su apprivoiser les siennes. À quarante ans passés, elle revit les épisodes qui ont fait d’elle la femme qu’elle est devenue et revient sur les traumatismes de sa jeunesse, marquée par les leçons de conduite que lui dispensait le trop pressant oncle Popaul. En filant la métaphore de la conduite, Vogel embarque le spectateur dans une virée au cœur des États-Unis des années 1960 et le plonge dans un univers dramatique des plus originaux où cohabitent le tragique et le comique, où l’art de la scène côtoie d’autres formes artistiques. Épopée domestique, How I Learned to Drive est une pièce sur le pouvoir : celui de contrôler sa vie comme l’on maîtrise son véhicule.Figure majeure de la scène dramatique contemporaine aux États-Unis, récompensée du prix Pulitzer en 1998 pour How I Learned to Drive, Paula Vogel – qui enseigne aujourd’hui à l’université de Yale – est l’auteur de plusieurs pièces dont The Oldest Profession (1981), And Baby Makes Seven (1984), The Baltimore Waltz (1992), Hot’N Throbbing (1994), The Long Christmas Ride Home (2003)

    METAGENOMIC: INSIGHTS ON EXTREME METABOLISM

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    International audienceDue to their geochemical characteristics, some soil can be considered as extreme. Such is the case in New Caledonia, where the ultramafic soils are characterized by their deficiency in essential elements, and their excess in heavy metals, particularly nickel. This phenomenon is amplified in mine spoils where carbon and nitrogen concentrations are extremely low. The aim of this work was to evaluate the adaptive strategies of soil microbial communities to extreme environments. A combination of metagenomic tools were used (16S rRNA libraries, microarray, cosmid clone libraries and pyrosequencing) and a comparative metagenomic analysis, including metagenomes of “classical “ soils, was performed to demonstrate the differences between bacterial communities and their functions. Statistical differences were examined in order to explore genes/populations specific to extreme soils. Results highlighted the original bacterial community structure and metabolism in the mine spoils, characteristic of its extreme edaphic conditions. Microbial communities evolved by favoring biosynthetic pathways and minimizing nutrient loss
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