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Marchands et négociants protestants : un rôle-clé dans le commerce avec la Nouvelle-France
Parler du commerce avec la Nouvelle-France, c’est évoquer la prééminence sur le long terme des marchands et armateurs protestants. Mais si quelques villes françaises ont conservé des lieux de mémoire rappelant leur importance – au point de les inclure, comme à La Rochelle, dans des « Itinéraires protestants » offerts aux visiteurs – il en est autrement pour le Québec, car mise à part la Maison Fornel (Place-Royale, ville de Québec), qui a hébergé les commis protestants d’une compagnie de commerce rouennaise dans les années 1730-1740, on n’y trouve pas de constructions anciennes – du moins recensées par l’inventaire des lieux de mémoire communs – liées à l’histoire du protestantisme français durant la période coloniale
Des productions canadiennes au service de l’Arsenal de Rochefort
Rochefort est le principal centre d’importation du bois canadien utilisé à l’Arsenal. Chanvre, fer, toiles à voile, poix et goudrons affluent également pour répondre aux besoins de la construction navale
Du Cognaçais à la Nouvelle-France : Martell et le commerce des eaux-de-vie
Aux côtés du sel, des vins et des farines, les eaux-de-vie d'Aunis, de Saintonge et surtout du Cognaçais figurent incontestablement parmi les principaux produits envoyés par le centre-ouest français à destination de la Nouvelle-France. Nées, sans doute dès les années 1630, de la double distillation des vins, elles vont faire la fortune de bien des intermédiaires marchands, depuis les ports de bordeaux, de La Rochelle ou de Rochefort
Les lieux de la culture
Née de transferts de population, articulée à l’espace économique du royaume, intégrée à la politique royale, la Nouvelle-France participe aussi de la mouvance culturelle française, avec ses particularités régionales (linguistiques, sociales, religieuses), alors profondément marquées
Productions et échanges : des économies interconnectées
Sur 338 lieux recensés et classés dans l’inventaire des lieux de mémoire sous la thématique « Productions et échanges », la moitié concerne directement l’activité commerciale. Cela reflète la vocation initiale de la colonie canadienne, dans un premier temps au moins étroitement subordonnée aux besoins de la métropole, tant en termes d’approvisionnement (peaux, morue) que de débouchés pour ses produits manufacturés
Populations et lieux mémoriels
Tant en Amérique qu’en Europe, la naissance et le développement de la Nouvelle-France se traduit d’abord par des échanges de personnes qui, individuellement ou en groupe, poursuivent divers objectifs et agissent dans des conditions très variées, que ce soit en termes de déplacement, d’installation sur place ou de travail. Administrateurs royaux remplissant leurs mandats, filles à marier, chasseurs, guerriers ou esclaves amérindiens, seigneurs recruteurs, engagés, militaires exécutant les ordres reçus, défricheurs en quête de terre, aventuriers, membres de communautés religieuses aux desseins mystiques et non moins évangélisateurs, explorateurs, commerçants, déportés, autant d’étiquettes regroupant un large éventail de motifs, de projets, de destins, voulus ou imposés
Lieux de pouvoir et de diplomatie
Entreprise d’élargissement de l’espace démographique et économique du royaume, l’établissement de la Nouvelle-France commandait la mise en place d’une structure administrative permettant au monarque d’en orienter la mise en valeur, d’y promouvoir le bien-être de ses sujets et d’en assurer le maintien face à des ennemis potentiels ou avérés
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