45 research outputs found

    From Lapita pottery to speech of first societies in Oceania : decorations and Lapita society

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    La recherche archéologique au sujet du Complexe Culturel Lapita, qui se développa en Océanie il y a environ 3200-2800 ans BP, a considérablement évolué ces dernières décennies. Le propos de la thèse présentée ici est de montrer que l’étude des décorations des poteries lapita peut être particulièrement utile pour la compréhension de des populations lapita. Après avoir rappelé l’historique de la recherche autour du lapita, et l’état de la recherche actuelle, nous présentons dans un second temps une étude très détaillée des décors céramiques : comment ceux-ci étaient réalisés, comment les différentes frises et les motifs s’organisaient entre eux. Enfin, quelles sont les différences et les répartitions spatiales et temporelles de tous ces motifs et de leurs variantes. Cette première étape permet de dresser un bilan exhaustif du mode de représentation graphique des Lapita et d’insister sur son importance dans notre connaissance de la société au tournant des IIème et Ier millénaires avant notre ère. Dans un troisième temps, les observations et les résultats obtenus sont mis en relation avec les autres données archéologiques, ainsi que celles issues de la linguistique historique et de l’ethnologie pour tenter de montrer que les décors lapita peuvent sans doute être considérés comme les reflets de certains aspects immatériels –principalement sociaux- des Lapita : de la parenté à l’organisation des groupes lapita dans le vaste territoire compris entre la Nouvelle-Guinée et les îles Samoa, en passant par les îles Salomon, le Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie, les îles Fidji et les archipels de Tonga et de Wallis et Futuna. Ce type d’étude permet une ouverture de la recherche océanienne vers des hypothèses de reconstitutions sociales ouvrant de nouvelles perspectives pour la compréhension des sociétés dites « à tradition orale. »Archaeological research on the Lapita Cultural Complex, which developed in Oceania about 3200-2800 years Before Present, has evolved considerably in recent decades. The purpose of the thesis presented here is to show that the study of Lapita pottery decoration can be particularly useful for the understanding of the Lapita people. After having remembered the history of research about Lapita, and the state of current research, we present in a second time a very detailed study of ceramic decorations : how they were made, how the various friezes and motifs organize themselves. Finally, what are the differences, spatial and temporal distributions of all these patterns and their variants. This first step allows a comprehensive review of the mode of graphical representation of the Lapita and emphasize its importance in our understanding of society at the turn of second and first millennia BC. In a third step, observations and results are linked with other archaeological data, as well as those from historical linguistics and ethnology in an attempt to show that Lapita decorations can probably be seen as the reflections of intangible aspects -mainly social- of Lapita: the relationship to the organization of Lapita groups in the vast territory between New Guinea and Samoa, through the Solomon Islands, Vanuatu, New Caledonia, Fiji and the archipelagos of Tonga and Wallis and Futuna. This type of study allows an opening for the Pacific Research into social assumptions reconstructions opening new perspectives for understanding the cultures so-called "oral tradition.

    Les Lapita, nomades du Pacifique

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    Qui étaient les Lapita, ce peuple qui, il y a plus de 3 000 ans, a colonisé nombre des îles du Pacifique, pour certaines alors inconnues ? Qui étaient ces hommes, comment ont-ils navigué et peuplé ces îles vierges ? Qui étaient ces hommes, comment ont-ils navigué et peuplé ? Par quelles voies maritimes sont-ils venus depuis l’Asie du Sud-Est ? Les Lapita sont-ils les ancêtres de tous les Océaniens actuels ? Qui étaient ces hommes, comment ont-ils navigué et peuple ? Que signifient les fameux motifs qui caractérisent leurs poteries et qui dessinent le fil rouge permettant de retracer leur épopée ? Un mouvement de peuplement stupéfiant par son ampleur géographique, près de 4 500 kilomètres parcourus d’ouest en est, et par sa courte durée, moins de 700 ans. Premier travail de synthèse en français consacré aux Lapita, cet ouvrage dépeint cette grande aventure maritime et fait le point sur les plus récentes découvertes de l’archéologie. Les sites, les motifs céramiques et les différentes hypothèses sur l’histoire des Lapita sont présentés de manière simple et didactique. Les nouvelles interprétations des décors des poteries permettent d’éclairer la période sous un jour nouveau. Les études de linguistique historique et d’ethnologie, mais aussi les nouvelles méthodes de biogénétique viennent en complément de l’archéologie pour mettre en lumière la vie sociale et culturelle des Lapita : la parenté, l’organisation sociale, l’environnement naturel, la navigation et même les croyances sont autant de domaines permettant de proposer une esquisse de ces ancêtres des peuples océaniens. Rendant compte de tous les aspects de la recherche actuelle sous une forme claire et accessible, cet ouvrage s’adresse autant aux spécialistes qu’aux étudiants et aux amateurs intéressés par cette période cruciale de la préhistoire océanienne

    Un inventaire du patrimoine naturel : les Z.N.I.E.F.F.

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    Natural areas of interest for their ecology, flora or fauna (« ZN.I.EF.F.s »), the main element of the national inventory of natural heritage, raise many questions about their legal character and scope. In response to these questions, the State has tried to make up for the lack of original formalization but has not managed to do so completely because their legal doctrine is itself somewhat ambiguous. Nevertheless, the fact that the pioneers of the inventory were not wholly clear about these questions does not prevent the Z.N.I.EF.F. from being considered as administrative documents comprising straightforward expert evaluations. However, their use by administrative courts has provoked strong reactions, although an analysis of the case-law clearly shows that Z.N.I.E.F.F.s have only been used by these courts as instruments demonstrating the ecological value of some habitats. It remains to be seen whether the second generation of ZN.I.EF.F.s, now in the course of preparation, will be able to be used in legal proceedings in this way.Les Z.N.I.E.F.F., élément central de l'inventaire du patrimoine naturel national, suscitent bien des interrogations concernant aussi bien leur nature que leur portée juridiques. Pour répondre aux interrogations, l'administration a tenté de pallier l'absence de formalisation originelle sans toutefois y parvenir complètement puisque sa doctrine n'est pas elle-même sans ambiguïté. L'absence d'une totale clarté concernant ces questions chez les initiateurs de l'inventaire n'empêche pas cependant de considérer les Z.N.I.E.F.F. comme des documents administratifs constituant de simples expertises. Cependant, leur utilisation par les juridictions administratives a provoqué de vives réactions. L'analyse de la jurisprudence montre pourtant clairement que les Z.N.I.E.F.F. n'ont été utilisées par les juridictions qu'en tant qu'instruments de connaissance de la valeur écologique des milieux. Reste à déterminer si la deuxième génération de Z.N.I.E.F.F. en préparation permettra un tel usage contentieux.Le Corre Laurent, Noury Arnaud. Un inventaire du patrimoine naturel : les Z.N.I.E.F.F.. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 1996. pp. 387-407

    Les décors céramiques : des archives à déchiffrer

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    Les sociétés insulaires du Pacifique sont caractérisées par une utilisation importante de matériaux périssables comme le bambou ou le bois, et l’archéologue est souvent démuni devant la pauvreté des traces ou vestiges qu’il a à sa disposition pour tenter de déchiffrer leur histoire. La société Lapita ne fait pas exception, si ce n’est par l’abondance de la poterie richement décorée. Cette poterie a donc naturellement servi de support aux tentatives de reconstruction de ce passé lointain. L’or..

    Les Lapita, nomades du Pacifique

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    Qui étaient les Lapita, ce peuple qui, il y a plus de 3 000 ans, a colonisé nombre des îles du Pacifique, pour certaines alors inconnues ? Qui étaient ces hommes, comment ont-ils navigué et peuplé ces îles vierges ? Qui étaient ces hommes, comment ont-ils navigué et peuplé ? Par quelles voies maritimes sont-ils venus depuis l’Asie du Sud-Est ? Les Lapita sont-ils les ancêtres de tous les Océaniens actuels ? Qui étaient ces hommes, comment ont-ils navigué et peuple ? Que signifient les fameux motifs qui caractérisent leurs poteries et qui dessinent le fil rouge permettant de retracer leur épopée ? Un mouvement de peuplement stupéfiant par son ampleur géographique, près de 4 500 kilomètres parcourus d’ouest en est, et par sa courte durée, moins de 700 ans. Premier travail de synthèse en français consacré aux Lapita, cet ouvrage dépeint cette grande aventure maritime et fait le point sur les plus récentes découvertes de l’archéologie. Les sites, les motifs céramiques et les différentes hypothèses sur l’histoire des Lapita sont présentés de manière simple et didactique. Les nouvelles interprétations des décors des poteries permettent d’éclairer la période sous un jour nouveau. Les études de linguistique historique et d’ethnologie, mais aussi les nouvelles méthodes de biogénétique viennent en complément de l’archéologie pour mettre en lumière la vie sociale et culturelle des Lapita : la parenté, l’organisation sociale, l’environnement naturel, la navigation et même les croyances sont autant de domaines permettant de proposer une esquisse de ces ancêtres des peuples océaniens. Rendant compte de tous les aspects de la recherche actuelle sous une forme claire et accessible, cet ouvrage s’adresse autant aux spécialistes qu’aux étudiants et aux amateurs intéressés par cette période cruciale de la préhistoire océanienne

    Le Lapita : de la poterie à l’homme

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    Histoire d’une découverte Le relatif isolement géographique de certaines îles, les difficultés d’accès et les coutumes locales, leur « découverte » relativement récente par les Occidentaux firent que les premières traces archéologiques du Lapita ne furent mises au jour et identifiées qu’au cours du xxe siècle et réellement étudiées que dans la seconde moitié des années 1950, pour aboutir à une véritable reconnaissance de la culture Lapita dans les années 1970. Aujourd’hui, on découvre les tra..

    Deciphering of Rock Art hands stencils with ©kalimain program using Manning's ratio

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    http://www.chnt.at/proceedings-of-the-14th-international-congress-cultural-heritag-and-new-technologies/International audienc

    Conclusion

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    Une mémoire à recouvrer, un exemple à méditer Ces cinquante dernières années de recherches archéologiques dans le Pacifique ont révélé que les Lapita, les ancêtres des Océaniens qui ont peuplé les îles il y a 3 000 ans, étaient les membres d’une culture riche et complexe. Le monde dans lequel ils ont évolué était vaste et parfois inexploré, et ils ont sans cesse dû s’adapter à de nouveaux environnements. L’étude du Lapita est donc une occasion unique de pouvoir étudier les fonctionnements d’u..
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