11 research outputs found

    Choosing the ‘right moment’ to retire : an analysis of end of career decisions for the 1945-1950 birth cohort

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    Cette thĂšse propose d’expliquer le faible taux d’emploi enregistrĂ© en France aprĂšs 55 ans par les risques de fragilitĂ© Ă©conomique, professionnelle, sociale et familiale que rĂ©vĂšle le passage Ă  la retraite. Elle repose sur le postulat de la libertĂ© de choix dans la dĂ©cision de retraite.En 2005, une Ă©tude quantitative sur les intentions de dĂ©part Ă  la retraite a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de 1004 individus en emploi, ĂągĂ©s de 54 Ă  59 ans. Les trajectoires personnelles comportant leur part d’incertitude et de changements, 31 entretiens semi-directifs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s auprĂšs de membres de l’échantillon initial, cinq ans plus tard, afin de permettre un suivi longitudinal. L’articulation des reprĂ©sentations de la retraite, du parcours professionnel et de la trajectoire familiale vise Ă  cerner les Ă©carts entre les projets et les choix adoptĂ©s et Ă  dĂ©terminer les facteurs-clĂ©s impliquĂ©s dans la dĂ©cision.Cette thĂšse souligne tout d’abord que la majoritĂ© des projets initiaux ne sont pas concrĂ©tisĂ©s. Le dĂ©terminisme du contexte professionnel sur la dĂ©cision de retraite explique en partie ces rĂ©ajustements : dĂ©gradation des conditions de travail, dĂ©classement en fin de carriĂšre, stigmatisation sont autant d’arguments susceptibles d’inciter les individus Ă  partir Ă  la retraite plus tĂŽt que prĂ©vu. Mais les itinĂ©raires familiaux pĂšsent Ă©galement sur ces choix : « pivots gĂ©nĂ©rationnels » entre des parents ĂągĂ©s et des descendants Ă  soutenir, les jeunes retraitĂ©s doivent faire face Ă  des charges familiales qui influent sur leur dĂ©cision. Enfin, cette recherche met en Ă©vidence la maniĂšre dont les jeunes retraitĂ©s issus du baby-boom, trĂšs attachĂ©s Ă  leur libertĂ© individuelle tout au long de leur parcours, dĂ©fendent la prĂ©servation d’espaces personnels (individualisation des pratiques), adoptant ainsi des modĂšles familiaux et une maniĂšre de vivre la retraite inĂ©dits.This thesis seeks to explain the low employment rate in France for people aged 55 years and above in terms of the increasing risk of economic, professional, social and family fragility observed in the transition to retirement. The research is based on the postulate of “free choice” in retirement decisions.In 2005, a quantitative study on the intentions of retirement was conducted among 1,004 employed individuals aged 54-59 years. As personal life courses are marked by change and uncertainties, a longitudinal analysis comprising 31 semi-structured interviews was conducted five years later with participants of the initial sample. The combined study of representations of retirement, end of career and family context allows differences to be identified between plans and the final adopted choices, and the key factors involved in the final decision to be determined.First of all, this thesis demonstrates that most of the initial plans are not realised. The determinism of the professional context on the retirement decision partly explains the observed adjustments: a degradation of working conditions, the assignation of under-qualified tasks at the end of a career, and stigmatisation are all factors that encourage people to retire earlier than expected. But the family environment also influences choices: as "generational pivots" between elderly parents and children to support, young retired people have to face family responsibilities that affect their decisions. Finally, this research highlights how young retirees from the baby boom, for whom individual freedom played a central role in their past life course, adopt new family models and a new way of living (the preservation of “individual spaces” and individualised behaviours) during retirement

    Les logements-foyers d'Ile-de-France et leurs responsables : rĂŽles, missions et Ă©volution

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    Ă  veni

    Ancrage et mobilité de familles d'origine africaine : regards croisés de deux générations

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    L'article propose d’étudier l’évolution des relations au sein de familles d'origine subsaharienne vivant en France, Ă  partir de l'interrogation de deux gĂ©nĂ©rations adultes (parents et enfants jeunes adultes). La double rĂ©fĂ©rence des pays d'attache en matiĂšre de pratiques, de valeurs, de normes ou de principes Ă©ducatifs est permanente. Enfants et parents apportent leurs regards croisĂ©s sur le parcours, l'histoire et le destin de chacun. La construction d’identitĂ©s individuelles marquĂ©es par des rĂ©fĂ©rences multiples diffĂšre selon la gĂ©nĂ©ration d’appartenance. Les parents migrants restent attachĂ©s Ă  leur identitĂ© africaine (ethnique, nationale, panafricaine, voire transnationale) tout en reconnaissant que leur identitĂ© a intĂ©grĂ© une « part » française. Les jeunes en revanche dĂ©clarent se sentir citoyens français et souhaiteraient ĂȘtre reconnus comme tels. Les deux gĂ©nĂ©rations affirment se sentir Ă  l’aise en France. Si les jeunes expriment un intĂ©rĂȘt pour l’Afrique, preuve de leur attachement pour les terres d’origine, ils ne sont pas pour autant tentĂ©s d’y vivre. Quant aux parents, ils hĂ©sitent sur le lieu de leur « derniĂšre demeure », entre reposer dans la terre des ancĂȘtres ou ĂȘtre inhumĂ©s en France pour rester proches de la lignĂ©e qu’ils y ont fondĂ©e. La rĂ©flexion s’appuie sur une soixantaine d’entretiens rĂ©alisĂ©s auprĂšs de parents migrants (socialisĂ©s en Afrique) et de leurs enfants (nĂ©s ou arrivĂ©s jeunes en France).This article aims at studying the development of relationships in families of Sub-Saharan origin now living in France, and is based on interviews with two generations of adults (parents and young adult children). The duality of references to the home countries as regards practices, values, standards or educational principles is constant. Children and parents provide a dual focus on the journey, the background and the destiny of each person. The building up of individual identities, impacted by a wide range of references, varies according to the generation to which the individual belongs. Migrant parents remain attached to their African identities (ethnic, national, pan African, even transnational), whilst acknowledging that their identity has acquired a French "segment." The young people, on the other hand, declare that they feel themselves to be French citizens and would like to be recognized as such. Both generations affirm that they are comfortable in France. Where children express an interest for Africa, proof of their attachment to their countries of origin, this does not mean they are therefore tempted to live in them. As for the parents, they hesitate when it comes to determining their "final resting place," between deciding whether to be laid to rest in their ancestral mainland, or to be buried in France and thus remain close to those of their immediate lineage. The above considerations are drawn from some sixty interviews carried out amongst immigrant parents (whose social upbringing took place in Africa) and the children (born in France or brought there at an early age)

    Entre transmission et construction de l'identité : le cas des enfants de vieux immigrés africains

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    L’article Ă©tudie les transmissions et les relations au sein de familles d’origine subsaharienne vivant en France, Ă  partir de l’interrogation de deux gĂ©nĂ©rations adultes (parents et enfants adultes). La double rĂ©fĂ©rence des pays d’attache en matiĂšre de pratiques, de valeurs, de normes ou de principes Ă©ducatifs est permanente. La construction des identitĂ©s marquĂ©e par des rĂ©fĂ©rences multiples diffĂšre selon la gĂ©nĂ©ration d’appartenance. Si les parents restent attachĂ©s avant tout Ă  leur identitĂ© africaine (ethnique ou nationale), ils se reconnaissent une « part » française. Les jeunes dĂ©clarent se sentir citoyens français et souhaiteraient ĂȘtre reconnus comme tels. Si les jeunes expriment un intĂ©rĂȘt pour l’Afrique, preuve de leur attachement pour les terres d’origine, ils ne sont pas pour autant tentĂ©s d’y vivre

    DĂ©mĂ©nager Ă  la retraite : mieux cerner les enjeux de relations et de soutiens Ă  l’aide de la recherche qualitative. L’exemple de l’enquĂȘte AMARE en France

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    Pendant la retraite, la mobilitĂ© rĂ©sidentielle ne rĂ©pond plus aux exigences du travail, mais Ă  une diversitĂ© de motifs Ă©voluant avec l’avancĂ©e en Ăąge. L’objectif de cet article est de comprendre ce qui se joue et se renĂ©gocie en matiĂšre de sociabilitĂ© et de soutien chez les retraitĂ©s qui dĂ©mĂ©nagent, sachant que cette action pourrait ĂȘtre un moyen d’anticiper les consĂ©quences du vieillissement. AprĂšs avoir dressĂ© un panorama des grands motifs de la mobilitĂ© rĂ©sidentielle Ă  la retraite en France, notre approche qualitative permet de mettre en Ă©vidence une plus grande complexitĂ© des logiques de l’action. En s’appuyant sur les donnĂ©es de gestion de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) pour la sĂ©lection des enquĂȘtĂ©s, notre dispositif d’enquĂȘte a permis de rĂ©aliser en 2015 et 2016, sur trois terrains d’études trĂšs diffĂ©rents, 72 entretiens semi-directifs auprĂšs de retraitĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral ayant rĂ©alisĂ© un dĂ©mĂ©nagement dans les 18 derniers mois. Que les mobilitĂ©s rĂ©sidentielles soient de courte ou de longue distance, on rĂ©alise alors qu’elles posent constamment la question des relations aux proches et celle des soutiens. Si dans les sociĂ©tĂ©s vieillissantes les retraitĂ©s s’inscrivent plus que jamais dans des relations intergĂ©nĂ©rationnelles, le renforcement de l’autonomie entre les gĂ©nĂ©rations conduit Ă  les faire Ă©voluer. En dĂ©mĂ©nageant, les retraitĂ©s cherchent majoritairement la « bonne distance » Ă  l’égard de leurs enfants pour poser les principes de la solidaritĂ© entre gĂ©nĂ©rations, et cela mĂȘme s’ils maintiennent un soutien renforcĂ© Ă  l’égard de leurs parents ĂągĂ©s (quand ces derniers sont encore en vie).During retirement, residential mobility is no longer associated with the demands of work but instead with a variety of reasons related to ageing. The objective of this article is to focus on what is being played out and renegotiated in terms of the sociability and support of retirees who move, knowing that this action could be a way to anticipate the consequences of ageing. After having drawn up a panorama of the main reasons for residential mobility during retirement in France, our qualitative approach highlights the complexity of the reasons for moving. Based on administrative data of the French pension fund (Caisse nationale d’assurance vieillesse) for the selection of respondents, 72 semi-directive interviews were conducted in 2015 and 2016, in three contrasting regions, with retirees from the general scheme who had moved within the last 18 months. Whether residential mobility is a short or a long distance move, the analysis shows that it constantly involves relationships and support with/from relatives. Although in ageing societies retirees increasingly take part in intergenerational relationships, more autonomy between generations leads to changes in these relationships. Through their residential mobility, most retirees seek the “right distance” to live from their children and to reset the principles of solidarity between generations, even though the support for their elderly parents (while they are still alive) remains strong

    Déménager à la retraite : enjeux de relations et de soutiens.

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    International audienc

    Analyses critiques

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