43 research outputs found

    Inégalités sociales dans le renoncement aux soins de santé et dans leur utilisation

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    Cette recherche se focalise sur l?analyse des inégalités sociales associées à l?accès et à l?utilisation des services de soins médicaux et hospitaliers au Luxembourg. Les données utilisées proviennent des enquêtes PSELL3/EU-SILC réalisées chaque année sur un échantillon représentatif de la population luxembourgeoise vivant en ménage privé. Des indicateurs d?accès aux soins (ou de renoncement aux soins) et d?utilisation des services de santé sont définis et les principales mesures d?inégalité considérées sont le ratio des taux, la différence des taux, l?indice de disparité et l?indice de concentration relatif. Les inégalités sociales de non recours aux soins médicaux et dentaires sont modérées au Luxembourg, les raisons financières ne représentent pas la première cause de renoncement aux soins. Les inégalités sociales dans l?utilisation des services de santé sont finalement quasi inexistantes pour les consultations de médecins généralistes et très faibles pour les consultations de médecins spécialistes. Elles sont un peu plus élevées pour l?utilisation des services de médecins ? dentistes et pour les soins hospitaliers. Au cours de la période 2003-2008, les changements intervenus en matière de non recours aux soins sont plus prononcés au niveau des personnes ayant renoncé à consulter un médecin ? dentiste. La part des cas de non recours aux soins pour des raisons financières a globalement augmenté, tant pour les soins médicaux que pour les soins dentaires. L?évolution des inégalités en matière de renoncement aux soins médicaux et dentaires est contrastée en fonction du facteur socioéconomique retenu. La mesure des inégalités sociales de l?utilisation des soins de santé à travers les cinq types de prestataires de soins (diététiciens, médecins-dentistes, médecins généralistes, médecins spécialistes et hôpitaux) montre que celles-ci sont d?ampleur différente selon le sexe, l?âge et le type de prestataire de soinsAccès aux soins; renoncement aux soins; utilisation des services de santé; inégalités sociales; Luxembourg

    Disparités sociales de mortalité au Luxembourg

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    Des études récentes consacrées à la mortalité dans les pays développés montrent que les inégalités sociales de mortalité persistent et mettent en évidence l?existence de mortalité différentielle selon le statut socioéconomique et la nature des relations sociales. Au Luxembourg, de tels travaux font encore défaut, let l?objectif de ce texte est de mesurer les disparités sociales de mortalité concernant les cinq principales causes de décès dans le pays de 2002 à 2006. Les données utilisées proviennent de la base de données relative aux hospitalisations de l?Assurance Maladie. Les cinq principales causes de décès regroupées en chapitres de la classification internationale des maladies (CIM 10) sont : les maladies tumorales, les maladies de l?appareil circulatoire, les maladies du système respiratoire, les maladies du système digestif et les maladies du système nerveux. Les deux caractéristiques socioéconomiques sont le régime professionnel et la nationalité. Les principaux résultats montrent que les inégalités de décès par cause sont globalement modérées en ce qui concerne le régime professionnel et la nationalité, tant chez les femmes que chez les hommes. Au final, avec un système d?information sanitaire amélioré, la recherche axée sur la mesure des disparités sociales de mortalité permet d?appréhender le rôle que peuvent jouer les inégalités d?exposition aux principaux facteurs de risque qu?analyse l?Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans son rapport sur la santé dans le monde de 2002 (sédentarité, IMC élevé, Hypertension artérielle, tabagisme, hypercholestérolémie, consommation insuffisante des fruits et légumes) en fonction des caractéristiques sociodémographiques et économiques.disparités sociales; mortalité; Luxembourg

    Mesure de l'influence des facteurs socioéconomiques sur l'obésité : regards croisés des modèles logistiques et quantiles.

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    Le surpoids et l?obésité sont devenus des véritables problèmes de santé publique dans la plupart des pays développés compte tenu de leur ampleur et de leurs conséquences sociales et économiques. Ce texte présente de manière synthétique les résultats de l?analyse croisée de l?application de modèles logistique et quantile à la mesure de l?influence des facteurs socioéconomiques sur l?obésité. Les données proviennent des enquêtes PSELL3/EU-SILC de 2005 et de 2007. Il en ressort principalement que l?influence du niveau d?études est plus avérée pour les deux types de modèles que le revenu.Obésité; facteurs socioéconomiques; Modèles logistique généralisé et quantile; Luxembourg

    Inégalités sociales d?état de santé des enfants et des adolescents : cas du surpoids et de l?obésité infantile

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    Selon l?Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'obésité chez les enfants représente une véritable crise sanitaire, notamment du fait que sa prévalence est en constante augmentation dans la plupart des pays. Cependant, si la majorité des facteurs de risque sont bien connus, d?autres, comme le rôle du statut socioéconomique, sont moins évidents. Cette étude évalue la prévalence du surpoids et de l?obésité chez les enfants de 5 à 15 ans résidents au Grand-Duché du Luxembourg, ainsi que le lien entre la surcharge pondérale de ces enfants et le statut socioéconomique de leurs parents, défini par le niveau d?études, le statut socioprofessionnel, le niveau de vie des parents et le type de ménage. Les données utilisées proviennent de l?enquête PSELL/EU-SILC réalisée en 2007 par le CEPS/INSTEAD. L?échantillon comporte 1 587 enfants âgés de 5 à 15 ans pour lesquels leur poids et leur taille ont permis de calculer leur Indice de Masse Corporelle. L?analyse multivariée a été réalisée au moyen d?un modèle logistique de type GEE. La prévalence du surpoids chez les enfants de 5 à 15 ans est de 16,1% et celle de l?obésité de 4,2% soit une prévalence de surcharge pondérale (surpoids+obésité) de 20,3%. Concernant les facteurs socioéconomiques, seul le statut professionnel des parents apparaît significativement lié à la surcharge pondérale des enfants. Plus précisément, le fait d?avoir des parents artisans, ouvriers ou agriculteurs augmente le risque pour les enfants d?être en surcharge pondérale (OR=3,87 IC=[1,55-9,68]) par rapport aux enfants dont le statut professionnel des parents est cadre dirigeant ou profession intellectuelle, toutes choses égales par ailleurs.surpoids ; obésité; enfants; statut socioéconomique; Luxembourg

    Capital social et santé : quelles relations pour les résidents du Luxembourg ?

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    Ce texte analyse les relations entre le capital social et la santé au niveau individuel au Luxembourg. Cette analyse porte principalement sur le concept de capital social comme déterminant social de la santé et se fonde sur une hypothèse implicite basée sur l?existence d?incidence positive du capital social sur la santé. Les données proviennent des enquêtes PSELL3/EU-SILC réalisées en 2003 et en 2007 par le CEPS/INSTEAD et elles concernent les personnes âgées de 16 ans et plus dans les ménages privés du pays. Les procédures mathématiques utilisées sont d?une part la distribution statistique de certaines variables d?intérêt, d?autre part la modélisation logistique. Les résultats confirment l?existence de relations positives entre le capital social et l?état de santé général. Ainsi, une perception négative de l?état de santé est le plus souvent associée aux personnes ayant un faible degré de capital social parmi les indicateurs suivants : l?engagement social, l?isolement social et le soutien social. Le résultat est similaire lorsque l?on utilise un indice de capital social construit à partir de quatre indicateurs. En définitive, les personnes ayant un indice faible ont près de quatre fois plus de chances de s?estimer en moyen ou mauvais état de santé plutôt qu?en bon état de santé par rapport à celles qui ont un indice élevé.Capital social; santé; état de santé; Luxembourg

    Why medication or tobacco consumption enhance the life satisfaction of cardiovascular patients?

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    While life satisfaction (LS) promotes the health of cardiovascular patients, LS may be affected by a range of primary and secondary determinants. We analysed LS and its relationships with cardiovascular risk factors and unhealthy behaviours. Methods. In 2013, 3,632 survivors who underwent coronary angiography in 2008-2009 at the Luxembourgish National Institute of Cardiac Surgery and Cardiological Intervention (INCCI), living at home were asked to estimate, five years after, their LS [1-10] and other health-related variables. Data were analysed via multiple regression models including interaction effects. Findings. LS of the 1,289 participants (age: 69.2±11.1) was 7.3/10. Most were men, employees or manual workers, had secondary education and a 36,000€ or more/year income. The interactions between hypercholesterolemia and hypertension (regression coefficient= 0.628) and with smoking (rc= 0.941) were positively related with LS, but physical inactivity was negatively associated (rc= -0.630). Discussion. Taking medications or maintaining tobacco consumption produces better LS than being ambivalent towards physical activity. Further research is needed to evaluate the efficacy of health interventions eliciting and promoting the behaviour change wheel based on capabilities, opportunities, and motivations

    Life Satisfaction and longitudinal changes in physical activity, diabetes and obesity among patients with cardiovascular diseases.

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    Patients with cardiovascular disease who underwent coronary angiography at the National Institute of Cardiac Surgery and Cardiological Intervention (INCCI) in Luxembourg were surveyed for cardiovascular risk factors (CVRF) (hypertension, hypercholesterolemia, diabetes, obesity, physical inactivity, tobacco consumption). In 2013/14, their life satisfaction (LS) was also assessed. Our aim was to analyse the relationships between LS on one hand and longitudinal changes in CVRF between 2008/09 and 2013/14 and socioeconomic factors on the other. Methods: 1289 patients completed a self-administered questionnaire. Life Satisfaction, originally recorded on a 1 to 10 scale of complete satisfaction was dichotomized into two groups: ≤ 7 and. >7. We then performed logistic multiple regressions. The event on which the probability was modelled, was LS > 7. Data were adjusted on age, sex and income. Longitudinal changes in CVRF were assessed by their presence or absence in 2008/09 and 2013/ 14 (categories: ‘no-no’; ‘no-yes’; ‘yes-no’; ‘yes-yes’). Results: Physical activity in 2008/09 and 2013/14 was associated with a lower LS (OR = 0.469). The same pattern was observed for obesity and physical inactivity: lower LS was related to the presence of these risks (yes-yes; no-yes) in 2013/14 (mean OR for obesity and physical inactivity in 2013/14: 0.587 and 0.485 respectively), whereas their presence or absence in 2008/09 was not related to LS. Finally, patients who suffered from diabetes in 2008 were more likely to experience a decline in LS, particularly if their diabetes was less severe in 2013/14 (OR = 0.462). Conclusions: The lowest LS was observed when obesity or physical inactivity was present in 2013/14, newly or otherwise. The same trend was seen in diabetes among patients who had it in 2008/9, but were less severely affected in 2013/14. In secondary prevention, CVD-related upheavals could be minimised if professionals and patients ecame ‘Partners in Healthcare’ to better adhere to healthy lifestyles, as well as to reduce CVRF, and thereby enhance LS

    Impact of Patients’ Communication with the Medical Practitioners, on Their Adherence Declared to Preventive Behaviours, Five Years after a Coronary Angiography, in Luxembourg

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    Patients of the National Institute of Cardiac Surgery and Interventional Cardiology in Luxembourg who underwent coronary angiography were surveyed for hypertension, hypercholesterolemia, diabetes and overweight/obesity between 2008/9 and 2013/4. For each cardiovascular risk factor (CVRFs), we analysed the associations between the quality of the patients' communication with the medical practitioner and their adherence declared to preventive behaviours. Methods 1,289 completed a self-administered questionnaire on communication with the medical practitioner (P’Com-5 items scale; Cronbach 0.87). 61.8%stopped smoking, 57.9% reduced or stopped their consumption of salt, 71.9% of fat, and 62.8%of sugar, and whereas 65% increased their consumption of fruit and vegetables and 19.8% increased their physical activity. Around 37% reported having made changes following their doctor's advice. 90% were followed by a cardiologist and 95.9% by an attending physician. Results No link was observed between declaration of physical activity, smoking, fats, and quality of communication. Significant associations: for increased consumption of fruit and vegetables was linked with the quality of doctor-patient communication when patients were overweight (OR = 1.081), obese (OR = 1.130), hypercholesterolemic (OR = 1.102), hypertensive (OR = 1.084) or diabetic (OR = 1.103). Reduction in salt intake was linked only to patients with hypertension (OR = 1.102), whereas reduction or cessation of sugar consumption was linked to overweight (OR = 1.093), and more so obese, (OR = 1.106), hypercholesterolemics (OR = 1.103) and diabetics (OR = 1.173). Conclusions Good doctor-patient communication was related to nutrition, particularly increased consumption of fresh fruits and vegetables. Accurate perception of CVRFs by both patients and medical practitioners is essential for CV protection. The aim of instructing patients is to encourage them to make informed decisions about how to change their lifestyle. In routinely, P’Com-5 scale can collect data to assess the improvement of the professional skills. It can be used in medical training to enhance the quality of the therapeutic communication, especially for nutritional coaching, and to evaluate its efficacy in reducing CVRFs

    COVID-19 in Europe : Dataset at a sub-national level

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    The COVID-19 pandemic has hit humanity, straining health care systems, economies, and governments worldwide. In one of the responses to the pandemic, a big global effort has been mounted to collect, analyze, and make data publicly available. However, many of the existing COVID-19 public datasets are (i) aggregated at country level, and (ii) tend not to bring the COVID-19-specific data coupled with socio-demographic, economic, public policy, health, pollution and environmental factors, all of which may be key elements to study the transmission of the SARS-CoV-2 and its severity. To aid the evaluation of the determinants and impact of the COVID-19 pandemic at a large scale, we present here a new dataset with socio-demographic, economic, public policy, health, pollution and environmental factors for the European Union at the small regions level (NUTS3). The database is freely accessible at http://dx.doi.org/10.17632/2ghxnrkr9p.4. This dataset can help to monitor the COVID-19 mortality and infections at the sub-national level and enable analysis that may inform future policymaking
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