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    L’ANTHROPOCENE COMME RUPTURE DE L’HISTOIRE DE L’ECONOMIE

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    Si le passage à l’Anthropocène révèle la capacité de l’homme à transformer l’ensemble du système terrestre, les théories économiques ont de tout temps, minimisé ce changement d’époque géologique, préférant focaliser leur attention sur la dynamique du système capitaliste ou la sacro-sainte croissance économique. Si des limites à la croissance sont bien mentionnées, elles restent cantonnées à des contraintes socio-techniques (pénurie de main d'œuvre, coût élevé du capital, prix des matières premières, faiblesse des investissements, absence de prise de risques des entrepreneurs…). Tout laisse à penser que les sociétés, par essence économiques, se seraient libérées des limites biophysiques. L’Anthropocène montre au contraire que ces limites imposent un réencastrement de l’économie dans l’environnement et dans le social. La question du temps, souvent réduite au court terme et à des questions de statique ou de dynamique dans la théorie économique, impose de penser l’avenir, sans pour autant reposer sur une extrapolation du passé. Dès lors, les théories économiques doivent proposer un corpus d’hypothèses et de concepts susceptibles de forger de nouveaux paradigmes, plus à même de se représenter les futurs possible

    L’ANTHROPOCENE COMME RUPTURE DE L’HISTOIRE DE L’ECONOMIE

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    Si le passage à l’Anthropocène révèle la capacité de l’homme à transformer l’ensemble du système terrestre, les théories économiques ont de tout temps, minimisé ce changement d’époque géologique, préférant focaliser leur attention sur la dynamique du système capitaliste ou la sacro-sainte croissance économique. Si des limites à la croissance sont bien mentionnées, elles restent cantonnées à des contraintes socio-techniques (pénurie de main d'œuvre, coût élevé du capital, prix des matières premières, faiblesse des investissements, absence de prise de risques des entrepreneurs…). Tout laisse à penser que les sociétés, par essence économiques, se seraient libérées des limites biophysiques. L’Anthropocène montre au contraire que ces limites imposent un réencastrement de l’économie dans l’environnement et dans le social. La question du temps, souvent réduite au court terme et à des questions de statique ou de dynamique dans la théorie économique, impose de penser l’avenir, sans pour autant reposer sur une extrapolation du passé. Dès lors, les théories économiques doivent proposer un corpus d’hypothèses et de concepts susceptibles de forger de nouveaux paradigmes, plus à même de se représenter les futurs possible

    L’ANTHROPOCENE COMME RUPTURE DE L’HISTOIRE DE L’ECONOMIE

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    Si le passage à l’Anthropocène révèle la capacité de l’homme à transformer l’ensemble du système terrestre, les théories économiques ont de tout temps, minimisé ce changement d’époque géologique, préférant focaliser leur attention sur la dynamique du système capitaliste ou la sacro-sainte croissance économique. Si des limites à la croissance sont bien mentionnées, elles restent cantonnées à des contraintes socio-techniques (pénurie de main d'œuvre, coût élevé du capital, prix des matières premières, faiblesse des investissements, absence de prise de risques des entrepreneurs…). Tout laisse à penser que les sociétés, par essence économiques, se seraient libérées des limites biophysiques. L’Anthropocène montre au contraire que ces limites imposent un réencastrement de l’économie dans l’environnement et dans le social. La question du temps, souvent réduite au court terme et à des questions de statique ou de dynamique dans la théorie économique, impose de penser l’avenir, sans pour autant reposer sur une extrapolation du passé. Dès lors, les théories économiques doivent proposer un corpus d’hypothèses et de concepts susceptibles de forger de nouveaux paradigmes, plus à même de se représenter les futurs possible

    Epstein-Barr Virus mRNA Export Factor EB2 Is Essential for Intranuclear Capsid Assembly and Production of gp350

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    Most human herpesviruses, including Epstein-Barr virus (EBV), express a protein which functions primarily as an mRNA export factor. Previously, we deleted the gene for the Epstein-Barr virus mRNA export factor EB2 from the EBV genome and then introduced the mutated genome into 293 cells. Using a transcomplementation assay in which ectopic expression of the transcription factor EB1/ZEBRA was sufficient to induce the EBV productive cycle, we showed that Ori-Lyt-dependent replication of the EBV DNA occurs in the absence of EB2, indicating that EB2 is not essential for the expression and export of early mRNAs. However, in the absence of EB2, no infectious viral particles are produced (H. Gruffat, J. Batisse, D. Pich, B. Neuhierl, E. Manet, W. Hammerschmidt, and A. Sergeant, J. Virol. 76:9635-9644, 2002). In this report, we now show that EB2 is essential for the nuclear export of most, but not all, late mRNAs produced from intronless genes that translate into proteins involved in intranuclear capsid assembly and maturation. As a consequence, we show that EB2 is essential for the proper assembly of intranuclear capsids. Interestingly, the late BLLF1 gene contains an intron, and both unspliced and spliced mRNAs must be exported to the cytoplasm to be translated into gp350 and gp220, respectively (M. Hummel, D. A. Thorley-Lawson, and E. Kieff, J. Virol. 49:413-417, 1984). Our results also demonstrate that although BLLF1 spliced mRNAs are exported to the cytoplasm independently of EB2, EB2 is essential for the nuclear export of unspliced BLLF1 mRNA. In the same assay, herpes simplex virus 1 ICP27 completely inhibited the nuclear export of BLLF1 spliced mRNAs whereas unspliced BLLF1 mRNAs were exported, confirming that in a physiological assay, ICP27 inhibits splicing

    L’anthropocène comme rupture de l’histoire de l’économie

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    International audienc

    L’anthropocène comme rupture de l’histoire de l’économie

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    International audienc

    Epstein-Barr Virus mRNA Export Factor EB2 Is Essential for Production of Infectious Virus

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    The splicing machinery which positions a protein export complex near the exon-exon junction mediates nuclear export of mRNAs generated from intron-containing genes. Many Epstein-Barr virus (EBV) early and late genes are intronless, and an alternative pathway, independent of splicing, must export the corresponding mRNAs. Since the EBV EB2 protein induces the cytoplasmic accumulation of intronless mRNA, it is tempting to speculate that EB2 is a viral adapter involved in the export of intronless viral mRNA. If this is true, then the EB2 protein is essential for the production of EBV infectious virions. To test this hypothesis, we generated an EBV mutant in which the BMLF1 gene, encoding the EB2 protein, has been deleted (EBV(BMLF1-KO)). Our studies show that EB2 is necessary for the production of infectious EBV and that its function cannot be transcomplemented by a cellular factor. In the EBV(BMLF1-KO) 293 cells, oriLyt-dependent DNA replication was greatly enhanced by EB2. Accordingly, EB2 induced the cytoplasmic accumulation of a subset of EBV early mRNAs coding for essential proteins implicated in EBV DNA replication during the productive cycle. Two herpesvirus homologs of the EB2 protein, the herpes simplex virus type 1 protein ICP27 and, the human cytomegalovirus protein UL69, only partly rescued the phenotype of the EBV(BMLF1-KO) mutant, indicating that some EB2 functions in virus production cannot be transcomplemented by ICP27 and UL69
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