16 research outputs found

    Symptomatologie dépressive à l'adolescence : rôle de la personnalité et de la conscience émotionnelle

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    International audienceAim of the study. The aim of the study was to analyze the relating contribution of personality dimensions referring to Cloninger’s model and emotional awareness to depressive symptoms intensity, in a community sample of adolescents. Our purpose was also to investigate the mediating role of the emotional awareness on the personality-depression relationship.Method. A sample of 372 school students completed the following questionnaires: the Tridimensional Personality Questionnaire (TPQ), the Level of Emotional Awareness Scale (LEAS), and the Center for Epidemiologic Studies Depression scale (CES-D).Results. Correlationnal and multiple hierarchical regressions analysis confirmed the existence of direct links between each personality dimensions and depression, and the partial mediating effect of emotional awareness, but only for the novelty seeking and the harm avoidance dimensions. Conclusion. Our results confirm the relationships observed in previous research between emotion awareness and depression on one hand, and between personality and depression on the other hand. They highlight the major role played by personality and emotional processing in the vulnerability to present depressive symptoms. The importance of taking in account and assess the emotional processing in the adolescent’s depression clinical support is discussed.But de l’étude. L’objectif de cette étude était d’étudier les contributions relatives de dimensions de personnalité en référence au modèle de Cloninger et de la conscience émotionnelle à l’intensité de la symptomatologie dépressive, dans un échantillon communautaire d’adolescents. Cette recherche se proposait également d’évaluer l’effet médiateur du niveau de conscience émotionnelle sur la relation entre personnalité et dépression.Patients et méthode. Un échantillon de 372 adolescents de collèges et lycées a été constitué. Les adolescents ont complété les questionnaires suivants : le Questionnaire Tridimensionnel de Personnalité (TPQ), l’Echelle de Niveau de Conscience Emotionnelle (LEAS), et l’échelle d’évaluation de la Dépression du Centre d’Etudes Epidémiologiques (CES-D)Résultats. Les analyses en corrélations et en régressions hiérarchiques confirment l’existence de relations directes entre chacune des dimensions de personnalité et la dépression ainsi que l’effet médiateur partiel du niveau de conscience émotionnelle, mais uniquement dans le cas des dimensions « recherche de nouveauté » et « évitement du danger ». Conclusion. Les résultats obtenus mettent en évidence le lien déjà observé dans des travaux antérieurs entre conscience émotionnelle et dépression d’une part, et entre personnalité et dépression d’autre part. Ils soulignent le rôle majeur joué par la personnalité et le fonctionnement émotionnel dans la vulnérabilité à présenter des symptômes dépressifs. L’importance de prendre en compte et d’évaluer le fonctionnement émotionnel dans la prise en charge de ces troubles à l’adolescence est discutée

    Affectivité et alexithymie : deux dimensions explicatives des relations entre symptômes dépressifs et anxieux

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    International audienceObjectives : The main objective of this study was to support the existence of emotional dimensions common to anxiety and depressive symptomatology, and confirm the common elements of emotional vulnerability, characterized by negative affectivity and alexithymia operation. The second objective of this study was the identification of characteristics specific to each disorder. We made three assumptions:1) there is a significant relationship between anxiety and depressive symptoms, 2) exists on community processes between these two entities, objectified by the sub dimensions of negative affectivity and the difficulty in identifying emotions 3) certain dimensions are specific to each disorder.Method : The study participants were students from 1st to 4th year of the University of Provence. The sample consisted of 317 subjects (77% female and 23% G; mean age = 20, 61 ± 1.55), who gave written informed consent and completed questionnaires collectively. We administered to the subjects a protocol consisting of three self-assessment scales to assess emotional dimensions and anxiety and depressive symptomatology. The dimensions of affectivity were assessed by the EPN-31. It consists of 31 items grouped into three factors: positive emotions, negative emotions and feelings of surprise. The emotional functioning was assessed by the scale of the Toronto alexithymia (TAS-20). It allows an overall assessment of the level of alexithymia, as well as three dimensions as represented by specific sub scales: difficulty identifying emotions (DIE), the difficulty to differentiate emotions (DDE), and thought oriented l outside (PEO). This scale is most used in the assessment of alexithymia. The anxiety and depressive symptoms was assessed by the subscale of anxiety and depression of the SCL90-R. This scale is widely used in screening for psychiatric symptoms, and has been validated internationally.Statistical analysis: we performed descriptive analysis, correlational analysis (correlation of Bravais-Pearson) and hierarchical multiple regression with SPSS 15.Results validate our assumptions. We observe significant correlations between anxiety and depressive symptomatology and vulnerability factors (negative affectivity, emotional activation and alexithymia). The proposed model can retain common elements and specific dimensions operating respectively for anxiety and depression.Discussion : Our study reveals the existence of a "common nucleus of vulnerability characterized by negative affectivity associated with difficulty identifying emotions. Specific dimensions appear nevertheless exist, and depression is strongly explained by low positive affect (anhedonia dimension); anxiety associated specificially to emotional activation and finally thought outward, marking the size limitation the imaginary life in alexithymia, appears to operate in depression, perhaps as a mechanism of emotional repression. The involvement of alexithymia in the functioning of the affective disorder is confirmed, this helps to clarify the modalities of therapeutic care that we offer.L’objectif de cette étude était de dégager l’existence d’un « noyau commun de vulnérabilité émotionnelle » opérant dans l’anxiété et la dépression ; et de préciser les dimensions émotionnelles spécifiques à chacune. Nous avons recruté 317 sujets étudiants. Ils ont rempli un protocole permettant d’évaluer par des échelles d’autoévaluation les symptomatologies dépressive et anxieuse ( SCLR-90), l’affectivité ( EPN-31) et l’alexithymie (TAS-20). Les résultats montrent que l’affectivité négative et la difficulté à identifier les émotions représentent des facteurs commun de vulnérabilité à l’anxiété et à la dépression ; par contre, ces deux symptomatologies se distinguent par la mise en évidence d’éléments spécifiques à chacune. On observe ainsi une faible affectivité positive dans la dépression et une forte activation dans l’anxiété, résultats qui confirment des travaux antérieurs de la littérature. Une particularité réside dans le rôle joué dans la dépression par la pensée orientée vers l’extérieur, dimension opératoire de l’alexithymie. Les limites de l’étude et les ouvertures possibles sont discutées

    DMTs and Covid-19 severity in MS: a pooled analysis from Italy and France

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    We evaluated the effect of DMTs on Covid-19 severity in patients with MS, with a pooled-analysis of two large cohorts from Italy and France. The association of baseline characteristics and DMTs with Covid-19 severity was assessed by multivariate ordinal-logistic models and pooled by a fixed-effect meta-analysis. 1066 patients with MS from Italy and 721 from France were included. In the multivariate model, anti-CD20 therapies were significantly associated (OR = 2.05, 95%CI = 1.39–3.02, p < 0.001) with Covid-19 severity, whereas interferon indicated a decreased risk (OR = 0.42, 95%CI = 0.18–0.99, p = 0.047). This pooled-analysis confirms an increased risk of severe Covid-19 in patients on anti-CD20 therapies and supports the protective role of interferon

    Anxiété, dépression et partage social des émotions : stratégies de régulation émotionnelle spécifiques.

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    International audienceLes états anxieux et dépressifs représentent respectivement 12% de la population générale. Ils sont associés à des dimensions d’alexithymie et notamment aux difficultés de verbalisation des émotions (Berthoz et coll., 1999). L’objectif de cette recherche est d’identifier les relations pouvant exister entre l’anxiété, la dépression et le partage social des émotions considéré comme un processus de régulation émotionnelle interpersonnelle (Rimé, 2007). Nous faisons l’hypothèse que suivant l’état émotionnel de l’individu, la stratégie de régulation émotionnelle interpersonnelle diffère. La méthodologie quantitative prend appui sur un échantillon de 107 patients de médecine générale et d’individus tout-venant (H/F), caractérisés par la présence ou l’absence d’anxiété état et de dépression état. Nous avons évalué les états anxieux et dépressifs à l’aide de l’échelle dimensionnelle HAD (Zigmond et Snaith, 1983) et les composantes du partage social des émotions au moyen de l’échelle développé par Rimé. Les résultats montrent l’existence de relations positives significatives entre l’inhibition du partage social émotionnel et l’anxiété état, et entre l’inhibition d’une partie seulement du vécu émotionnel lors du partage et le niveau de dépression. Il semble que dans le premier cas il s’agit d’une stratégie visant à éviter la réactivation du vécu émotionnel alors que dans le deuxième cas, l’individu chercherait davantage à se préserver d’une vision négative de soi

    Etude comparative de l’expérience émotionnelle subjective chez des adolescents présentant une symptomatologie dépressive associée ou non à des conduites à risques

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    International audienceRelationships between risk-taking behaviors and depressive disorders in youth are considered as a complex psychopathological problematic. Previous findings showed strong correlations between substance abuse, risk-taking and depressive symptoms. But the question remains open of the potential common factors that depression and risk-taking may have. Besides researches focusing on personality dimensions, some others highlight the potential role played by emotions and their pathological functioning. In these studies, pathological emotional processing such as alexithymia or specific lack of emotional intensity was linked to both risk-taking behaviors and depressive disorders. The aim of this study was to investigate potential specific emotional profiles of adolescents engaged in pathological risk-taking or depressive symptomatology, versus adolescents presenting an association of the two. Method. 488 adolescents (mage=14,93 SD=1,44) with 257 boys (mage=15, SD=1,51) and 231 girls (mage=14,52 SD=1,23) were spread in four groups. First group was of adolescents engaged in high level risk-taking, second was that of adolescents showing both high risk-taking and high depressive symptoms, third was composed of only depressed adolescents and the fourth group was the control group with no pathological expression. The four groups completed a set of three inventories: the Youth Risk Behavior Surveillance Scale (YRBSS), the Level of Emotional Awareness Scale (LEAS) and the Differential Emotiona Scale (DES). Results. Adolescents engaged in risk-taking have the lower level of emotional awareness and subjective emotional intensity, while adolescents of the second group (depression with risk-taking) have higher level on both measures. Depressed adolescents present the higher score of emotional awareness of the pathological groups, but lower than controls. However, their level of emotional awareness of others and their subjective negative emotional intensity were higher than the control group. Discussion. The results may be explained by a specific developmental hypothesis, in which emotional awareness growth from early period of life to late childhood, allowing children to gradually experiment more and more complex subjective emotional experience. In other words, emotions may have an important role in introducing a latency time between environment stimuli and oriented responses. In case of early developmental arrest, there may be a lack of emotion information, because of poverty in emotional awareness, leading to a pathological emotional processing. Clinical implications of this interpretation are discussed.Prise de risque et dépression à l’adolescence constituent un problème pour le psychopathologue, au sens où leurs relations peuvent être interprétées de différentes manières : comportements signant l’échec de la lutte contre la dépression ou encore dépression secondaire voire « réactionnelle » aux conséquences négatives de ceux-ci, ou simple association. Un certain nombre de travaux ont souligné le rôle des émotions et de leurs dysfonctionnements comme facteurs associés ou explicatifs de celle-ci. L’objectif de cette étude était de caractériser les relations entretenues par ces deux troubles en utilisant une approche comparative. A cette fin, à partir d’un échantillon de 488 adolescents, 4 groupes ont été constitués : deux groupes monosymptomatiques présentant soit des conduites à risques, soit une symptomatologie dépressive, un groupe présentant une association des deux troubles, et un groupe contrôle sans dépression ni conduites à risques avérées. Les participants ont complété une série d’autoévaluations de la dépression (CES-D), des conduites à risques (YRBSS), du niveau de conscience émotionnelle (LEAS), et de l’intensité émotionnelle subjective (DES). Les résultats obtenus permettent de caractériser chaque groupe par une articulation spécifique du niveau de conscience émotionnelle et de l’intensité émotionnelle subjective, particulièrement dans le cas des émotions négatives. Ces résultats peuvent être interprétés comme liés à un arrêt développemental chez les adolescents à différents niveaux de conscience émotionnelle amenant à des dysfonctionnements spécifiques dans les capacités à utiliser l’information émotionnelle afin de s’adapter à l’environnement
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