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    Analyse de la diversité floristique du parc national de la Marahoué, Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire

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    La présente étude se propose de caractériser la flore du Parc National dela Marahoué. Nos travaux se sont appuyés sur l’imagerie satellitaire Landsat ETM+ de 2003 pour la description des différents types devégétation et l’inventaire de la flore. La collecte des données sur la flore acombiné la méthode de relevé de surface et celle dite itinérante. Les relevés de surfaces, ont consisté à poser 40 placettes de taille 35x35m,réparties dans les différents types de végétation. Une analyse des données collectées sur le terrain a été effectuée autour de la diversité etla richesse de la flore, mais également de la structure des différents peuplements. On note que le Parc abrite une végétation diversifiéecomposée de forêt dense semi décidue, de forêt dense sèche, de forêt galerie, de savane arbustive. Chaque peuplement est caractérisé par unestructure une diversité et une richesse floristique qui lui sont propres. Ainsi, la flore de la forêt dense semi-décidue est la plus riche et la plusdiversifiée, alors que la forêt galerie est le milieux le plus stable. Au total, 607 espèces végétales subdivisées en 95 familles et 402 genres ont étérelevées. Environ 9% (56 espèces) de cette flore représente des espèces dites endémiques, rares, rares et menacées d’extinction. Cette étude a donc permis de mettre en évidence la richesse et la diversité de la flore du Parc qui doit être protégée.Mots-clés : diversité floristique, végétation, espèces rares et menacées,endémisme, Côte d’Ivoire

    Stratégies et potentiel d’invasion des massifs forestiers par Hopea odorata Roxb. (Dipterocarpaceae) : cas du Parc National du Banco en Côte d’Ivoire

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    Le caractère envahissant et la germination de l’espèce Hopea odorata Roxb. (Dipterocarpaceae) ont été étudiés dans la forêt de l’Anguédédou et dans la périphérie du Parc National du Banco en Côte d’Ivoire. Le but est de démontrer le potentiel d’invasion et la capacité de reproduction de cette espèce exotique. Les résultats obtenus dans la forêt d’Anguédédou indiquent que Hopea odorata présente un taux de germination de 30%. Cette plante présente un fort taux de recouvrement (65%), une densité  élevée (12 292,31 individus/ha) avec un nombre considérable de jeunes plants qui totalisent 97,62% du nombre d’individus recensés de l’espèce. C’est une espèce très régulière et agressive dans la zone où elle est plantée. A la périphérie du Parc National du Banco, Hopea odorata  présente un recouvrement moyen de 10,17%, une densité de 6 480 individus/ha constitués essentiellement de jeunes plants. Les résultats démontrent la capacité de cet arbre à se disperser et à coloniser la  périphérie du Parc National du Banco et pourrait contribuer à son caractère envahissant.Mots clés : Arbre non-indigène invasif, biologie des populations, écologie de l’invasion, invasion biologique, invasion par les arbres

    Effet de la teneur en protéines alimentaires sur la croissance de l’escargot terrestre Archachatina marginata (Swainson, 1821)

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    Deux cent vingt-cinq escargots Archachatina marginata, âgés d’environ trois jours, ont été soumis à deux régimes constitués de fourrages verts (R1 et R2) et trois régimes concentrés de farines (R3, R4 et R5) avec des teneurs en protéine variables [10,5% (R3); 14% (R4) et 17,5% (R5)], pendant 50 semaines d’élevage en milieu expérimental. Ce travail vise à étudier l’effet du régime et de la teneur en protéine brute alimentaire sur la croissance de l’escargot Archachatina marginata (Swainson, 1821) en captivité. Le régime R1 est constitué de Lactuca sativa (Asteraceae), de Carica papaya  (Caricaceae), Brassica oleracea (Brassicaceae), de Cecropia peltata (Moraceae), Laportea aestuans (Urticaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae). Le régime R2, en plus des feuilles utilisées pour le régime R1, est additionné de feuilles de Leucena leucocephala (Fabaceae-Mimosoideae), une plante relativement riche en protéines. Les performances de croissances  pondérale et coquillière ainsi que les taux de survie des escargots soumis aux régimes concentrés riches en protéine ont été nettement meilleures que ceux soumis aux régimes constitués de fourrages verts relativement pauvres en protéine. La croissance pondérale s’est améliorée avec l’augmentation de la teneur en protéine de l’aliment concentré. Ainsi, le meilleur poids vif final (216,27 g) est présenté par les escargots soumis au régime concentré R5 (17,5% de protéine) et le plus  faible (103,8 g) par le régime végétal R1 (2,75% de protéine) sans L. leucocephala. Le régime végétal R2 contenant les feuilles de L. leucocephala à un taux de  37,78% a causé le plus de mortalité. En revanche, Les escargots soumis aux régimes concentrés ont présenté les plus faibles taux de mortalité (6,67% pour R3; 4,44% pour R4 et 6,67% pour R5). L’étude a montré que la protéine est un nutriment indispensable qui contribue à améliorer notablement la croissance de cet  escargot. A un taux de 17,5%, les animaux ont présenté au bout de 50 semaines d’élevage, un poids vif moyen de 216,27 ± 9,28 g, une longueur moyenne  coquillière de 12,14 ± 0,63 cm. Aussi, les feuilles de L. leucocephala fraîches causent-elles assez de mortalité chez les naissains et les juvéniles.Mots clés: Alimentation, élevage, croissance, mollusque, taux de survie

    Effet du régime et de la teneur en protéines brutes alimentaires sur le rendement en viande de l’escargot Achatina fulica (Bowdich, 1720)

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    Le rendement en viande de l’escargot A. fulica soumis à deux régimes végétaux de fourrages verts (R1 et R2) et 3 régimes concentrés de farines (R3, R4 et R5) avec différentes teneurs en protéines (10,5%; 14% et 17,5%), a été évalué après 50 semaines d’élevage en milieu expérimental. Le régime R1 est constitué de lactuca sativa (Asteraceae), de carica papaya (Caricaceae), Brassica oleracea (Brassicaceae), de Cecropia peltata (Moraceae), Laportea aestuans (Urticaceae) et de Phaulopsis falcisepala (Acanthaceae). Le régime R2, en plus des feuilles utilisées pour le régime R1, est additionné de feuilles de Leucena leucocephala (Fabaceae-Mimosoideae), une plante relativement riche en protéines. Les animaux soumis aux régimes constitués de fourrages verts ont présenté des quantités de chair consommables (52,58 g pour R1 et 57,90 g pour R2) plus faibles que celles de ceux soumis aux régimes concentrés de farine [62,88 g (R3); 76,81 g (R4) et 85,45 g (R5)]. Le régime R5 présentant la plus forte teneur en protéines (17,5%), a induit la plus importante quantité de chair consommable (85,45 g). En revanche, la plus faible quantité de viande est fournie par les escargots soumis au régime végétal R1 sans L. leucocephala avec la plus faible teneur en protéines (2,75%). Ainsi, la quantité de viande des escargots, s’est accrue avec la teneur en protéines du régime alimentaire.Mots clés: A. fulica, régime alimentaire, protéines, performance de croissance, chair consommable

    Small-scale field evaluation of PermaNet® Dual (a long-lasting net coated with a mixture of chlorfenapyr and deltamethrin) against pyrethroid-resistant Anopheles gambiae mosquitoes from Tiassalé, Côte d'Ivoire

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    BACKGROUND: Due to the rapid expansion of pyrethroid-resistance in malaria vectors in Africa, Global Plan for Insecticide Resistance Management (GPIRM) has recommended the development of long-lasting insecticidal nets (LLINs), containing insecticide mixtures of active ingredients with different modes of action to mitigate resistance and improve LLIN efficacy. This good laboratory practice (GLP) study evaluated the efficacy of the chlorfenapyr and deltamethrin-coated PermaNet((R)) Dual, in comparison with the deltamethrin and synergist piperonyl butoxide (PBO)-treated PermaNet((R)) 3.0 and the deltamethrin-coated PermaNet((R)) 2.0, against wild free-flying pyrethroid-resistant Anopheles gambiae sensu lato (s.l.), in experimental huts in Tiassale, Cote d'Ivoire (West Africa). METHODS: PermaNet((R)) Dual, PermaNet((R)) 3.0 and PermaNet((R)) 2.0, unwashed and washed (20 washes), were tested against free-flying pyrethroid-resistant An. gambiae s.l. in the experimental huts in Tiassale, Cote d'Ivoire from March to August 2020. Complementary laboratory cone bioassays (daytime and 3-min exposure) and tunnel tests (nightly and 15-h exposure) were performed against pyrethroid-susceptible An. gambiae sensu stricto (s.s.) (Kisumu strain) and pyrethroid-resistant An. gambiae s.l. (Tiassale strain). RESULTS: PermaNet((R)) Dual demonstrated significantly improved efficacy, compared to PermaNet((R)) 3.0 and PermaNet((R)) 2.0, against the pyrethroid-resistant An. gambiae s.l. Indeed, the experimental hut trial data showed that the mortality and blood-feeding inhibition in the wild pyrethroid-resistant An. gambiae s.l. were overall significantly higher with PermaNet((R)) Dual compared with PermaNet((R)) 3.0 and PermaNet((R)) 2.0, for both unwashed and washed samples. The mortality with unwashed and washed samples were 93.6 +/- 0.2% and 83.2 +/- 0.9% for PermaNet((R)) Dual, 37.5 +/- 2.9% and 14.4 +/- 3.9% for PermaNet((R)) 3.0, and 7.4 +/- 5.1% and 11.7 +/- 3.4% for PermaNet((R)) 2.0, respectively. Moreover, unwashed and washed samples produced the respective percentage blood-feeding inhibition of 41.4 +/- 6.9% and 43.7 +/- 4.8% with PermaNet((R)) Dual, 51.0 +/- 5.7% and 9.8 +/- 3.6% with PermaNet((R)) 3.0, and 12.8 +/- 4.3% and - 13.0 +/- 3.6% with PermaNet((R)) 2.0. Overall, PermaNet((R)) Dual also induced higher or similar deterrence, exophily and personal protection when compared with the standard PermaNet((R)) 3.0 and PermaNet((R)) 2.0 reference nets, with both unwashed and washed net samples. In contrast to cone bioassays, tunnel tests predicted the efficacy of PermaNet((R)) Dual seen in the current experimental hut trial. CONCLUSION: The deltamethrin-chlorfenapyr-coated PermaNet((R)) Dual induced a high efficacy and performed better than the deltamethrin-PBO PermaNet((R)) 3.0 and the deltamethrin-only PermaNet((R)) 2.0, testing both unwashed and 20 times washed samples against the pyrethroid-susceptible and resistant strains of An. gambiae s.l. The inclusion of chlorfenapyr with deltamethrin in PermaNet((R)) Dual net greatly improved protection and control of pyrethroid-resistant An. gambiae populations. PermaNet((R)) Dual thus represents a promising tool, with a high potential to reduce malaria transmission and provide community protection in areas compromised by mosquito vector resistance to pyrethroids

    A new method to determine the diet of pygmy hippopotamus in Taï National Park, Côte d’Ivoire

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    This research was funded by “Fond des donations” of the University of Neuchâtel and the “Willy Müller Award” of the Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire.Diet determination of endangered species is an essential element in defining successful conservation strategies and optimising captive breeding programmes. In this study, we developed a new diet identification system, derived from standard faecal analysis, to determine the diet of an elusive and endangered herbivore, the pygmy hippopotamus (Choeropsis liberiensis). We collected faecal samples from 10 free-ranging individuals covering a combined home range area of about 50 km2 in Taï National Park, Côte d’Ivoire. In subsequent laboratory analyses, we extracted a large number of leaf epidermis fragments from spatially separated faecal samples and compared them with a reference plant database. Using Multiple Correspondence Analysis (MCA) of epidermis fragments combined with direct visual inspection, we identified the most frequently consumed plant species, which revealed that pygmy hippopotami qualified as intermediate feeders. Their diet was based on at least seven species of monocotyledonae, dicotyledonae and fern groups, with a preference for a small number of other plant species. We evaluate the merit of our method and discuss our findings for developing effective conservation and captive breeding strategies in an endangered species with a wild population of less than 2500 adult individuals.PostprintPeer reviewe

    Global, regional, and national comparative risk assessment of 79 behavioural, environmental and occupational, and metabolic risks or clusters of risks, 1990-2015: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2015

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    SummaryBackground The Global Burden of Diseases, Injuries, and Risk Factors Study 2015 provides an up-to-date synthesis of the evidence for risk factor exposure and the attributable burden of disease. By providing national and subnational assessments spanning the past 25 years, this study can inform debates on the importance of addressing risks in context. Methods We used the comparative risk assessment framework developed for previous iterations of the Global Burden of Disease Study to estimate attributable deaths, disability-adjusted life-years (DALYs), and trends in exposure by age group, sex, year, and geography for 79 behavioural, environmental and occupational, and metabolic risks or clusters of risks from 1990 to 2015. This study included 388 risk-outcome pairs that met World Cancer Research Fund-defined criteria for convincing or probable evidence. We extracted relative risk and exposure estimates from randomised controlled trials, cohorts, pooled cohorts, household surveys, census data, satellite data, and other sources. We used statistical models to pool data, adjust for bias, and incorporate covariates. We developed a metric that allows comparisons of exposure across risk factors—the summary exposure value. Using the counterfactual scenario of theoretical minimum risk level, we estimated the portion of deaths and DALYs that could be attributed to a given risk. We decomposed trends in attributable burden into contributions from population growth, population age structure, risk exposure, and risk-deleted cause-specific DALY rates. We characterised risk exposure in relation to a Socio-demographic Index (SDI). Findings Between 1990 and 2015, global exposure to unsafe sanitation, household air pollution, childhood underweight, childhood stunting, and smoking each decreased by more than 25%. Global exposure for several occupational risks, high body-mass index (BMI), and drug use increased by more than 25% over the same period. All risks jointly evaluated in 2015 accounted for 57·8% (95% CI 56·6–58·8) of global deaths and 41·2% (39·8–42·8) of DALYs. In 2015, the ten largest contributors to global DALYs among Level 3 risks were high systolic blood pressure (211·8 million [192·7 million to 231·1 million] global DALYs), smoking (148·6 million [134·2 million to 163·1 million]), high fasting plasma glucose (143·1 million [125·1 million to 163·5 million]), high BMI (120·1 million [83·8 million to 158·4 million]), childhood undernutrition (113·3 million [103·9 million to 123·4 million]), ambient particulate matter (103·1 million [90·8 million to 115·1 million]), high total cholesterol (88·7 million [74·6 million to 105·7 million]), household air pollution (85·6 million [66·7 million to 106·1 million]), alcohol use (85·0 million [77·2 million to 93·0 million]), and diets high in sodium (83·0 million [49·3 million to 127·5 million]). From 1990 to 2015, attributable DALYs declined for micronutrient deficiencies, childhood undernutrition, unsafe sanitation and water, and household air pollution; reductions in risk-deleted DALY rates rather than reductions in exposure drove these declines. Rising exposure contributed to notable increases in attributable DALYs from high BMI, high fasting plasma glucose, occupational carcinogens, and drug use. Environmental risks and childhood undernutrition declined steadily with SDI; low physical activity, high BMI, and high fasting plasma glucose increased with SDI. In 119 countries, metabolic risks, such as high BMI and fasting plasma glucose, contributed the most attributable DALYs in 2015. Regionally, smoking still ranked among the leading five risk factors for attributable DALYs in 109 countries; childhood underweight and unsafe sex remained primary drivers of early death and disability in much of sub-Saharan Africa. Interpretation Declines in some key environmental risks have contributed to declines in critical infectious diseases. Some risks appear to be invariant to SDI. Increasing risks, including high BMI, high fasting plasma glucose, drug use, and some occupational exposures, contribute to rising burden from some conditions, but also provide opportunities for intervention. Some highly preventable risks, such as smoking, remain major causes of attributable DALYs, even as exposure is declining. Public policy makers need to pay attention to the risks that are increasingly major contributors to global burden. Funding Bill & Melinda Gates Foundation

    Native diversity buffers against severity of non-native tree invasions

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    Determining the drivers of non-native plant invasions is critical for managing native ecosystems and limiting the spread of invasive species1,2^{1,2}. Tree invasions in particular have been relatively overlooked, even though they have the potential to transform ecosystems and economies3,4^{3,4}. Here, leveraging global tree databases5–7^{5–7}, we explore how the phylogenetic and functional diversity of native tree communities, human pressure and the environment influence the establishment of non-native tree species and the subsequent invasion severity. We find that anthropogenic factors are key to predicting whether a location is invaded, but that invasion severity is underpinned by native diversity, with higher diversity predicting lower invasion severity. Temperature and precipitation emerge as strong predictors of invasion strategy, with non-native species invading successfully when they are similar to the native community in cold or dry extremes. Yet, despite the influence of these ecological forces in determining invasion strategy, we find evidence that these patterns can be obscured by human activity, with lower ecological signal in areas with higher proximity to shipping ports. Our global perspective of non-native tree invasion highlights that human drivers influence non-native tree presence, and that native phylogenetic and functional diversity have a critical role in the establishment and spread of subsequent invasions
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