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    Impact Des Caractéristiques De La Végétation Sur La Diversité D’usages Des Plantes Autour De Deux Grandes Forêts Classées Et D’une Réserve Botanique Au Sud-Bénin

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    Southern-Benin has a mosaic of ecological conditions that have contributed to the development of its vast forest heritage. The combination of a number of parameters or indices (use value, diversity index, and equitability and citation frequency) is an effective way of identifying the most important plants for preservation. The objective was to carry out the checklist of the plants used around the classified forests of Ahozon and Lama and the botanical reserve of Pobè in Southern-Benin, with information on their use, threats and relations between the targeted habitats and the listed plants on the one hand and the knowledge associated with them and the socio-professional characteristics of the populations on the other. The data (user identity, plants used, plant organs collected, uses, plant threats) were collected from 113 individuals interviewed individually during an ethnobotanical study in 20 villages distributed around the three vegetation formations. The results showed that 59 plant species are useful for the populations surrounding the formations. The most important in terms of use value are Zanthoxylum zanthoxyloides (VUT = 7.86), Irvingia gabonensis (VUT = 7.84), Dialium guineense (VUT = 7.69), Khaya senegalensis (VUT = 7.46), Prosopis africana (VUT = 7.06), Ceiba pentandra (VUT = 7.01), and Synsepalum dulcificum (VUT = 6.98). The indices of Diversity and Equitability of the respondents reveal that knowledge on plant species is not homogeneously distributed (ID = 0.430, IE = 0.451 <0.5) and maximum information on species is held by a part of the population. Pruning (40%) is the main source of species threats. Plantation, agrosystems, sensitizing populations on good methods of harvest could help to preserve the main plants useful for the populations of Southern Benin

    Caractérisation morphologique de Cleome gynandra L. au Bénin

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    Au BĂ©nin des efforts scientifiques sont consentis pour la connaissance de la diversitĂ© vĂ©gĂ©tale. Cleome gynandra L. (Caya blanc, Sabo en Adja, Akaya en Mahi et SembouĂ© en Peulh) de la famille des Capparaceaes fait l'objet de cette Ă©tude Ă  travers sa connaissance agromorphologique. La mĂ©thodologie utilisĂ©e passe par des observations et prĂ©lèvement dans la nature et jardins de case. Dix (10) pieds de la plante ont Ă©tĂ© collectĂ©s dans chaque zone climatique et un (1) pied dans le jardin botanique de l’UniversitĂ© d’Abomey-Calavi. En plus des observations sur la plante complète, il est procĂ©dĂ© Ă  l’achat des graines de C. gynandra. Des variables quantitatives (hauteur de la plante, nombre de fruits par pied, longueur et diamètre des fruits, celle des pĂ©doncules, nombre de ramification) et variables qualitatives (couleur, pilositĂ© de la tige, couleur des fruits et graines et forme des feuilles) ont Ă©tĂ© observĂ©es, mesurĂ©es et calculĂ©es. Le traitement des variables a Ă©tĂ© possible par usage du logiciel XLSTAT- pro Version 2008. 1.01. Les relations entre variables ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es grâce Ă  la matrice de corrĂ©lation de Pearson (n). Une Analyse en Composante Principale (ACP), a permis de ressortir si des diffĂ©rences significatives Ă  un taux de 0,05 existent entre les variĂ©tĂ©s pour les caractères Ă©tudiĂ©s. L'Ă©tude a mis en Ă©vidence une grande variabilitĂ© agromorphologique dans les trois zones climatiques du BĂ©nin par des caractères discriminant. Des diffĂ©rences significatives ont Ă©tĂ© observĂ©es entre les variables des trois zones climatiques d'une part et entre les individus issus des jardins de case et ceux collectĂ©s dans la nature d'autre part. L’ACP a mis en Ă©vidence trois grands ensembles. La classification ascendante hiĂ©rarchisĂ©e montre (8) ensembles qui tiennent compte des similaritĂ©s et les observations.Mots clĂ©s : Cleome gynandra L, Akaya, variĂ©tĂ©, caractères, lĂ©gume feuille et RĂ©publique du BĂ©nin. English Title: Morphological characterization of Cleome gynandra L. in Benin   In Benin, scientific efforts are being made for knowledge of plant diversity. Cleome gynandra L. (White Caya, Sabo in Adja, Akaya in Mahi and SembouĂ© in Peulh) of the family Capparaceae is the subject of this study through its agromorphological knowledge. The methodology used involves observations and sampling in the nature and house gardens. Ten (10) feet of the plant were collected in each climatic zone and one (1) foot in the botanical garden of the University of Abomey-Calavi. In addition to the observations on the whole plant, the seeds of C. gynandra are purchased. Quantitative variables (plant height, number of fruits per foot, fruit length and diameter, peduncles, number of branching) and qualitative variables (color, stem hair, fruit and seed color and leaf forms) were observed, measured and calculated. Variable processing was possible using the XLSTAT-pro Version 2008 software. 1.01. Relationships between variables were studied using the Pearson correlation matrix (n). A Principal Component Analysis (PCA) revealed if significant differences at a rate of 0.05 exist between the varieties for the characters studied. The study revealed a large agromorphologicalvariability in the three climatic zones of Benin by discriminating characters. Significant differences were observed between the variables of the three climatic zones on the one hand and between the individuals from the house gardens and those collected in the wild on the other hand. The CPA has highlighted three major groups. The hierarchical ascending classification shows (8) sets that take into account similarities and observations.Keywords: Cleome gynandra L, Akaya, variety, characters, leaf vegetable and Republic of Benin.   &nbsp

    Caractéristiques techniques et importance socio-économique de l’apiculture au Nord-Ouest du Bénin : cas de la commune de Cobly

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    Au Bénin, la production du miel constitue une source potentielle non négligeable de revenu monétaire pour la population rurale. Une enquête a été conduite au Nord-Ouest du Bénin auprès de 35 apiculteurs pour évaluer les caractéristiques techniques et l’importance socio-économique de l’apiculture. Les apiculteurs enquêtés ont un âge compris entre 20 et 79 ans. La plupart des apiculteurs interviewés (74,29%) pratiquaient la chasse au miel avant d’être formés pour l’apiculture moderne. Les types de ruches connus sont la ruche kenyane qui est utilisée exclusivement par 68,57% des apiculteurs et la ruche traditionnelle utilisée seulement par 8,57%. Le nombre de ruches colonisées par apiculteur ou groupement varie de 3 à 46. La production annuelle de miel est en moyenne de 10,55 ± 3,56 litres par ruche et de 148,57 ± 77,01 litres par apiculteur ou groupement. Le prix de vente du miel est compris entre 1200 et 2000 F CFA par litre. La recette annuelle brute par apiculteur ou groupement varie de 9000 à 580000 F CFA. Le miel est utilisé dans le traitement de 28 maladies dont la brûlure et la toux sont les plus citées.Mots clés: Miel, techniques apicoles, revenu monétaire, usages, Bénin

    Structure des groupes de primates et leur régime alimentaire dans la forêt sacrée de Kikélé au Bénin

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    La présente étude a été conduite dans le but de dénombrer les populations de primates et d’inventorier les plantes et organes dont ils se nourrissent dans la forêt sacrée de Kikélé dans la commune de Bassila au Nord-Bénin. Les primates diurnes et nocturnes ont été dénombrés par la méthode de comptage complet. Des enquêtes auprès de 60 personnes ressources et observations de terrain durant 90 jours ont été faites pour inventorier les plantes et organes consommés par les primates. La forêt sacrée de Kikélé, abrite trois espèces de primates dont une espèce nocturne Galago senegalensis (16 individus dénombré) et deux espèces diurnes dont Cercopithecus mona (2 individus) et Colobus vellerosus (28 individus). 35 espèces végétales ont été inventoriées comme ressources alimentaires pour C. vellerosus, 39 espèces végétales pour C. mona et 12 espèces végétales pour G. senegalensis. G. senegalensis se nourrit exclusivement de fruits matures, tandis que les deux autres espèces se nourrissent principalement des fruits et de feuilles. Les leguminosae et les méso-phanérophytes étaient les plus représentés dans le régime alimentaire. Les primates manifestent une flexibilité dans leur régime alimentaire liée à la phénologie des plants. Mots clés: Primates, taille, alimentation, Kikélé, Béni

    Functional groups and traits of plants in Mediterranean ultramafic shrublands (Sierra Bermeja, Spain).

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    Plant functional traits (FTs) are important for understanding plant ecological strategies (e.g., drought avoidance), especially in the nutrient-poor soils of serpentine ecosystems (Díaz et al., 2016). In Mediterranean areas, such ecosystems are characterized by climatic factors (e.g., summer drought) that exert a filtering effect. In our study, we analysed 24 species with varying serpentine affinity, from strictly serpentine plants to generalist plants (Pérez Latorre et al., 2018) from two ultramafic shrublands in southern Spain, considering four FTs: plant height (H), leaf area (LA), specific leaf area (SLA), and stem specific density (SSD). We used principal componen! analysis to identify combinations ofFTs and cluster analysis to define Functional Groups (FGs). We defined eight FGs, which suggests that such Mediterranean serpentine shrublands are composed of species with wide-ranging of FTs. Indicator traits explained 67-72% of the variability based on four strategies: ( 1) lower H than in other Mediterranean ecosystems; (2) middling SSD; (3) low LA; and (4) low SLA due to thick and/or dense leaves, which contribute to long leaf survival, nutrient retention, and protection from desiccation and herbivory. Generalist plants had higher SLA than obligate serpentine plants, whereas the strictly serpentine plants showed more drought avoidance mechanisms than the generalists. The strictly serpentine plants in the serpentine shrublands studied could present greater resilience to climate change, particularly to severe drought, given the presence of their drought avoidance mechanisms compared with generalists, and the high number of FGs identified. Studies of FT, and specially FG, may be very useful for the joint management of species in serpentine ecosystems.Universidad de Málaga. Campus de Excelencia Internacional Andalucía Tech

    Diversité floristique et caractérisation structurale de la réserve forestière de Ouoghi en zone soudanoguinéenne (Centre-Bénin)

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    Objective: The objective of this study is to identify the plant species and to characterize the vegetation of the Ouoghi forest reserve in the commune of Savè (Center-Benin). Method and results: Floristic and forest inventories were carried out through 144 relevés in according to the Braun-Blanquet method. A total of 246 plant species were identified. They belong to 178 genera and 63 families. Multivariate analyzes with the Community Analysis Package (CAP) software made it possible to individualize 3 vegetation formations comprising 8 plant groups. This is the shrub savannah with Prosopis africana and Pennisetum polystachion, the tree savannah with Hymenocardia acida and Pennisetum polystachion, the tree savannah to Vitellaria paradoxa and Pennisetum polystachion, the tree savannah to Pterocarpus erinaceus and Hyptis suaveolens, the woodland savannah with Daniellia Oliveri and Chromolaena odorata, the woodland savannah at Isoberlinia doka and Pennisetum polystachion, the woodland savannah at Daniellia oliveri and Andropogon tectorum and the tree flood savannah to Daniellia oliveri and Leersia hexandra. The floristic and structural parameters change from one group to another. Thus, the specific richness varies from 49 to 153 species and the diversity of families is between 22 and 49 with a predominance of Leguminosae. The density varies from 95 to 275 stems / ha, basal area from 2.35 to 8.44 m² / ha. Conclusion and application of results: The study evaluated the floristic diversity of the Ouoghi reserve. In addition, it indicated the need for its integral protection for its dynamics towards dry dense forest vegetation. Sustainable management of this site needs implication of local population

    Diversité, impacts et usages des Loranthaceae parasites de Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. au Sud-Bénin

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    Cola nitida est une espèce fruitière à usages multiples qui, malheureusement, est souvent la cible des plantes parasites de la famille des Loranthaceae. L’objectif de la présente étude est de recenser les espèces de Loranthaceae parasites de C. nitida, d’évaluer leur impact sur ce fruitier et d’inventorier les usages thérapeutiques faits de ces plantes parasites au Sud du Bénin. Pour y parvenir, des inventaires floristique et forestier puis des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisés. Au total, 15 plantations et 50 jardins de case abritant C. nitida ont été explorés dans 12 villages à travers lesquels 87 personnes utilisant les Loranthaceae ont été questionnées. Les résultats révèlent que sur les 552 pieds de C. nitida explorés, 6 espèces de Loranthaceae qui sont : Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii et T. globiferus ont été recensées. Le taux d’infestation est de 53%. Sur le plan ethnobotanique, les Loranthaceae de C. nitida interviennent dans le traitement de 3 affections que sont : la stérilité, les fausses couches (40% chacune) et les troubles menstruels (20%). Cette étude permet de proposer l’utilisation à grande échelle des Loranthaceae comme approche de gestion durable de ces hémiparasites.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Gui africain, biodiversité, densité parasitaire, gestion durable, BéninEnglish Title: Diversity, impacts and uses of Loranthaceae growing on Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. in Southern BeninEnglish AbstractCola nitida is a kind of fruit presenting international multiple uses. However, this fruit is often the target of parasitic plants of Loranthaceae family. The aim of the present work is to know the diversity and  impact of Loranthaceae on C. nitida tree and the different uses made of these parasites. A total of 552 feet of C. nitida have been explored within 15 plantations and 50 home gardens spread in 12 villages through which 87 people using Loranthaceae have been questioned. The results show that C. nitida is parasitized by 6 species of Loranthaceae (Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii and T. globiferus). Infestation rate of C. nitida is 53%. On ethnobotanical level, Loranthaceae growing on C. nitida contribute to the treatment of three diseases which are barrenness, miscarriage (40% each) and menstrual disorders (20%). Pending the development of effective struggle methods against Loranthaceae growing on C. nitida, the widespread use of these parasites can contribute to maintain them in acceptable damage threshold and also generate incomes for people.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: African mistletoes, biodiversity, parasite density, sustainable management, Beni

    Connaissances traditionnelles et pratiques locales sur une espèce endémique Ipomoea beninensis Akoègninou, Lisowski & Sinsin (Convolvulaceae): une évaluation préliminaire pour sa conservation au Bénin

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    Ipomoea beninensis Akoègn., Lisowski & Sinsin (Convolvulaceae) is the only endemic plant known for Benin. To date, no data exist on its usages, distribution, abundance, and threats. An improved understanding of indigenous knowledge and of local practices can provide insight into how the species could be sustainably conserved. We interviewed 114 local residents for collecting ethnobotanical and ethnoecological data in six sites known to host the species. Data were processed by calculation of descriptive statistics and variance and multivariate analyses. A total of twelve uses were reported. Among them, treatment of varicella (19%), malaria (18%) and fodder (17%) were the most recurrent. These mainly involve use of the species rootstock. Almost all respondents mentioned decline of the species in natural habitats. None of them was aware about the endemic status of the species. Consequently, negative practices toward the protection of I. beninensis were prevalent among local residents. Several conservation measures are proposed to ensure the longterm survival of I. beninensis.Ipomoea beninensis Akoègn., Lisowski & Sinsin (Convolvulaceae) est la seule plante endémique connue pour le Bénin. À ce jour, aucune donnée n'existe sur ses usages, sa distribution, son abondance et ses menaces. Une meilleure compréhension des connaissances autochtones et des pratiques locales peut donner un aperçu de la manière dont l'espèce pourrait être conservée de manière durable. Des interviews ont été réalisées auprès de 114 résidents locaux pour la collecte de données ethnobotaniques et ethnoécologiques dans six localités. Les données ont été traitées par le calcul de statistiques descriptives et d'analyses de variance et multivariées. Au total, douze utilisations ont été signalées parmi lesquelles le traitement de la varicelle (19%), du paludisme (18%) et le fourrage (17%) étaient les plus rapportées. Ces derniers impliquent principalement l'utilisation des racines de l'espèce. Presque tous les enquêtés ont mentionné le déclin de l'espèce dans les habitats naturels. Aucun d'entre eux n'est au courant du statut endémique de l'espèce. Par conséquent, les pratiques négatives à l’encontre de la protection de I. beninensis étaient répandues. Plusieurs mesures de conservation sont proposées pour assurer la survie à long terme de I. beninensis

    Connaissances et pratiques ethnobotaniques en médecines traditionnelles vétérinaire et humaine au Bénin : similarité ou dissemblance ?

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    Objectif : Rechercher la similarité entre les usages liés aux plantes sollicitées en ethnomédecines vétérinaire et humaine afin de contribuer à la valorisation de ces connaissances endogènes dans la zone cotonnière du centre-Bénin.Méthodes et Résultats : Des enquêtes ont été réalisées individuellement auprès de 105 éleveurs, agroéleveurs et guérisseurs traditionnels. Les paramètres de diversité floristique, ceux relatifs aux pratiques ethnobotaniques et les facteurs socioculturels déterminant la connaissance ethnobotanique sont utilisés pour les diverses comparaisons basées sur des tests de Khi Deux de Pearson et de deux proportions. La fréquence (S) d’espèces ou d’usages communs a été calculée pour évaluer le taux de similarité entre les deux types de médecine. Quatre-vingt douze (92) espèces de plantes impliquées dans la composition de 122 recettes ont été recensées pour les deux types de médecines. Globalement, la similarité est très grande entre les deux types de médecine en termes de plantes utilisées (86,69%) et grande en termes d’usages rapportés (65%).Conclusion et applications des résultats : Certaines connaissances ethnovétérinaires proviendraient de la médecine humaine et vice-versa. Les plantes efficaces utilisées en ethnomédecine vétérinaire pourraient être indiquées dans le traitement des mêmes maladies chez l’homme en cas d’une similarité d’agents pathogènes. Les études phytochimiques, pharmacologiques et cliniques devraient être envisagées pour la valorisation effective de ces plantes.Mots clés. Ethnomédecines vétérinaire et humaine, origine, similarité, Centre-Bénin

    Structure des groupes de primates et leur régime alimentaire dans la forêt sacrée de Kikélé au Bénin

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    This study aimed at accessing the population size and structure of primates and inventorying plants and organs on which they feed in the sacred forest of Kikélé in the district of Bassila in northern Benin. Diurnal and nocturnal primates were counted by the complete count method. Surveys of 60 resource persons and field observations during 90 days were carried out to inventory the plants and organs consumed by primates. Results showed that the sacred forest of Kikele shelters three species of primates including a nocturnal species Galago senegalensis (16 individuals) and two diurnal species, Cercopithecus mona (2 individuals) and Colobus vellerosus (28 individuals). In total, 35 plant species have been inventoried as food resources for C. vellerosus, 39 plant species for C. mona and 12 plant species for G. senegalensis. G. senegalensis consumed only mature fruits, while the two other species consumed mainly fruits and leaves. Leguminosae and meso-phanerophytes were the most represented in the diet. Primates show flexibility in their diet linked to the phenology of the plants. Keywords: Primates, size, feeding, Kikele, BeninLa présente étude a été conduite dans le but de dénombrer les populations de primates et d’inventorier les plantes et organes dont ils se nourrissent dans la forêt sacrée de Kikélé dans la commune de Bassila au Nord-Bénin. Les primates diurnes et nocturnes ont été dénombrés par la méthode de comptage complet. Des enquêtes auprès de 60 personnes ressources et observations de terrain durant 90 jours ont été faites pour inventorier les plantes et organes consommés par les primates. La forêt sacrée de Kikélé, abrite trois espèces de primates dont une espèce nocturne Galago senegalensis (16 individus dénombré) et deux espèces diurnes dont Cercopithecus mona (2 individus) et Colobus vellerosus (28 individus). 35 espèces végétales ont été inventoriées comme ressources alimentaires pour C. vellerosus, 39 espèces végétales pour C. mona et 12 espèces végétales pour G. senegalensis. G. senegalensis se nourrit exclusivement de fruits matures, tandis que les deux autres espèces se nourrissent principalement des fruits et de feuilles. Les leguminosae et les méso-phanérophytes étaient les plus représentés dans le régime alimentaire. Les primates manifestent une flexibilité dans leur régime alimentaire liée à la phénologie des plants. Mots clés: Primates, taille, alimentation, Kikélé, Béni
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