17 research outputs found
Les céramiques de cuisson en Lycie romaine: essai de définition des faciès morphologiques et d’approvisionnement en Méditerranée orientale
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Les céramiques de cuisson en Lycie romaine : essai de définition des faciès morphologiques et d’approvisionnement en Méditerranée orientale
Arqué Marie-Camille, Lemaître Séverine, Waksman Yona. Les céramiques de cuisson en Lycie romaine : essai de définition des faciès morphologiques et d’approvisionnement en Méditerranée orientale. In: Les céramiques communes dans leur contexte régional : faciès de consommation et mode d'approvisionnement. Actes de la table ronde organisée à Lyon les 2 et 3 février 2009 à la Maison de l'Orient et de la Méditerranée. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2012. pp. 141-153. (Travaux de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée, 60
Identité régionale et spécificités locales en Lycie : l'apport des céramiques culinaires
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Chasseneuil-Du-Poitou (86), Les Roches de Vayres. Fragments d’occupations de la fin du Néolithique à la fin du second âge du Fer dans la vallée du Clain
L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Les Roches de Vayres» à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne) en février-mars 2019, sur une surface de 15 060 m², offre une fenêtre d'observation sur les occupations humaines qui se sont implantées dans ce secteur de la vallée du Clain particulièrement riche en découvertes archéologiques. Les vestiges les plus anciens remontent à la fin du Néolithique. Il s’agit principalement de mobilier céramique piégé dans des anomalies naturelles, parfois en quantité importante, et de rares structures en creux, dont un bâtiment sur poteaux faîtiers et une structure de combustion. L’ensemble se place aux étapes 2 et 3 du Néolithique final. Au centre de l’emprise, un enclos circulaire à fossés discontinus est daté du Bronze ancien A2. Il fait écho à un autre enclos circulaire repéré en photographie aérienne à quelques dizaines de mètres à l’est de l’emprise. Une occupation de l’étape moyenne du Bronze final est matérialisée par la présence de deux trous de poteau qui ont livré de la céramique attribuable au style Rhin- Suisse-France-Orientale (RSFO). L’emprise décapée correspond surtout à une partie de l’aire interne d’un établissement enclos laténien, implanté à La Tène D1 et définitivement abandonné à la charnière entre La Tène D2b et le règne d’Auguste. Il pourrait éventuellement se rattacher à un autre enclos, quadrangulaire et massif, repéré par photographies aériennes immédiatement au nord-est de l’emprise décapée. Enfin, des séries de fosses de plantation, vraisemblablement implantées dans le courant du Moyen Âge, bordent a priori une voie de circulation visible sur les plans du début du XIXe siècle
Chasseneuil-Du-Poitou (86), Les Roches de Vayres. Fragments d’occupations de la fin du Néolithique à la fin du second âge du Fer dans la vallée du Clain
L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Les Roches de Vayres» à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne) en février-mars 2019, sur une surface de 15 060 m², offre une fenêtre d'observation sur les occupations humaines qui se sont implantées dans ce secteur de la vallée du Clain particulièrement riche en découvertes archéologiques. Les vestiges les plus anciens remontent à la fin du Néolithique. Il s’agit principalement de mobilier céramique piégé dans des anomalies naturelles, parfois en quantité importante, et de rares structures en creux, dont un bâtiment sur poteaux faîtiers et une structure de combustion. L’ensemble se place aux étapes 2 et 3 du Néolithique final. Au centre de l’emprise, un enclos circulaire à fossés discontinus est daté du Bronze ancien A2. Il fait écho à un autre enclos circulaire repéré en photographie aérienne à quelques dizaines de mètres à l’est de l’emprise. Une occupation de l’étape moyenne du Bronze final est matérialisée par la présence de deux trous de poteau qui ont livré de la céramique attribuable au style Rhin- Suisse-France-Orientale (RSFO). L’emprise décapée correspond surtout à une partie de l’aire interne d’un établissement enclos laténien, implanté à La Tène D1 et définitivement abandonné à la charnière entre La Tène D2b et le règne d’Auguste. Il pourrait éventuellement se rattacher à un autre enclos, quadrangulaire et massif, repéré par photographies aériennes immédiatement au nord-est de l’emprise décapée. Enfin, des séries de fosses de plantation, vraisemblablement implantées dans le courant du Moyen Âge, bordent a priori une voie de circulation visible sur les plans du début du XIXe siècle
Chasseneuil-Du-Poitou (86), Les Roches de Vayres. Fragments d’occupations de la fin du Néolithique à la fin du second âge du Fer dans la vallée du Clain
L'opération de fouille archéologique préventive menée au lieu-dit « Les Roches de Vayres» à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne) en février-mars 2019, sur une surface de 15 060 m², offre une fenêtre d'observation sur les occupations humaines qui se sont implantées dans ce secteur de la vallée du Clain particulièrement riche en découvertes archéologiques. Les vestiges les plus anciens remontent à la fin du Néolithique. Il s’agit principalement de mobilier céramique piégé dans des anomalies naturelles, parfois en quantité importante, et de rares structures en creux, dont un bâtiment sur poteaux faîtiers et une structure de combustion. L’ensemble se place aux étapes 2 et 3 du Néolithique final. Au centre de l’emprise, un enclos circulaire à fossés discontinus est daté du Bronze ancien A2. Il fait écho à un autre enclos circulaire repéré en photographie aérienne à quelques dizaines de mètres à l’est de l’emprise. Une occupation de l’étape moyenne du Bronze final est matérialisée par la présence de deux trous de poteau qui ont livré de la céramique attribuable au style Rhin- Suisse-France-Orientale (RSFO). L’emprise décapée correspond surtout à une partie de l’aire interne d’un établissement enclos laténien, implanté à La Tène D1 et définitivement abandonné à la charnière entre La Tène D2b et le règne d’Auguste. Il pourrait éventuellement se rattacher à un autre enclos, quadrangulaire et massif, repéré par photographies aériennes immédiatement au nord-est de l’emprise décapée. Enfin, des séries de fosses de plantation, vraisemblablement implantées dans le courant du Moyen Âge, bordent a priori une voie de circulation visible sur les plans du début du XIXe siècle
Périgueux (24), lycée Bertran de Born, boulevard Bertrand de Born, rue des Thermes.
L’intervention archéologique réalisée au Lycée Bertran de Born à Périgueux a permis d’ouvrir une fenêtre sur un îlot peu connu de la ville antique de Vesunna.L’occupation de la parcelle débute à partir des années 70 après J.-C., soit plusieurs décennies après la création de la ville. Elle se traduit par une probable habitation qui se développe principalement sur les deux-tiers occidentaux de l’emprise. La partie à l’est semble être une zone de jardin. Toutefois, cette première phase n’a pu être appréhendée que par des sondages restreints ne permettant pas de proposer une réflexion sur le plan général de ce premier bâtiment. Après un phase de destruction et l’apport de remblais, une nouvelle habitation est érigée à partir du début du IIe siècle. Elle perdure jusque dans le second quart du IIe siècle avant sa destruction et un autre rehaussement du terrain. Puis, une autre habitation est construite à partir du milieu du IIe siècle. Si la zone semble entièrement restructurée à chaque fois, l’organisation générale évolue peu et l’espace situé à l’est de l’emprise demeure une zone à ciel ouvert durant toute la période antique, tandis que les espaces de vie se développent principalement dans une bande centrale, la partie occidentale étant davantage tournée vers la rue. Cette troisième habitation est détruite au IIIe siècle et certaines maçonneries sont récupérées. Le terrain est une fois de plus remblayé avant une dernière occupation ponctuelle au IVe siècle
Ports (37), Le Barrage - Site diachronique : enceinte néolithique, nécropole antique et mérovingienne, habitat carolingien: rapport de fouille archéologique
La fouille des vestiges du site diachronique au lieu-dit Le Barrage sur la commune de Ports a mis en évidence plusieurs occupations humaines. Une enceinte à fossés interrompus du Néolithique Moyen a été observée partiellement sur une surface de 5500 m². Elle englobait une quarantaine de structures de combustion à pierres chauffées. Parmi ces foyers, 2 sont de forme allongée. La fouille de la portion d'enceinte de forme elliptique reconnue sur l'emprise n'a pas permis de préciser la fonction d'un tel édifice. La fouille fine des structures de combustion, couplée à une analyse pétrographique des pierres chauffées présentes dans les comblements, a permis de mettre en évidence l'absence d'organisation des pierres dans le foyer en fonction de leurs éventuelles propriétés calorifères respectives. Les observations de terrain et l'étude de la céramique et des assemblages lithiques permettent de dater l'ensemble au Néolithique moyen I, groupe Chambon. Les travaux menés mettent également en évidence une dualité de l'influence au sein de ce groupe. Il y aurait ainsi un faciès nord-est et un faciès ouest à sud-ouest dont Ports ferait partie, avec, notamment, ses foyers allongés. La fouille de la nécropole a permis l'étude de 38 tombes. Des pratiques funéraires différentes ont pu être identifiées, de l'incinération à l'inhumation, du I er siècle apr. J.-C jusqu'à la période carolingienne. Cet ensemble funéraire complète et trouve un écho intéressant dans une liste déjà longue de nécropoles étudiées dans la vallée de la Vienne. Quelques vestiges permettent de deviner une occupation mérovingienne dont le coeur échappe à l'emprise fouillée. Quelques aménagements agricoles tels que des fossés parcellaires ont toutefois pu être étudiés. La période carolingienne a laissé plus d'indices. Un habitat sur solins de pierre a été observé. Foyers, silo et trous de poteau complètent ce catalogue classique d'un site altomédiéval rural. Les grands travaux de l'autoroute au XX e siècle et de la LGV au XXI e viennent compléter la chronologie de l'occupation humaine de ce secteur, sans la clore
Périgueux (24), lycée Bertran de Born, boulevard Bertrand de Born, rue des Thermes.
L’intervention archéologique réalisée au Lycée Bertran de Born à Périgueux a permis d’ouvrir une fenêtre sur un îlot peu connu de la ville antique de Vesunna.L’occupation de la parcelle débute à partir des années 70 après J.-C., soit plusieurs décennies après la création de la ville. Elle se traduit par une probable habitation qui se développe principalement sur les deux-tiers occidentaux de l’emprise. La partie à l’est semble être une zone de jardin. Toutefois, cette première phase n’a pu être appréhendée que par des sondages restreints ne permettant pas de proposer une réflexion sur le plan général de ce premier bâtiment. Après un phase de destruction et l’apport de remblais, une nouvelle habitation est érigée à partir du début du IIe siècle. Elle perdure jusque dans le second quart du IIe siècle avant sa destruction et un autre rehaussement du terrain. Puis, une autre habitation est construite à partir du milieu du IIe siècle. Si la zone semble entièrement restructurée à chaque fois, l’organisation générale évolue peu et l’espace situé à l’est de l’emprise demeure une zone à ciel ouvert durant toute la période antique, tandis que les espaces de vie se développent principalement dans une bande centrale, la partie occidentale étant davantage tournée vers la rue. Cette troisième habitation est détruite au IIIe siècle et certaines maçonneries sont récupérées. Le terrain est une fois de plus remblayé avant une dernière occupation ponctuelle au IVe siècle