22 research outputs found

    Variations saisonnières de la densité apparente et du taux d'infection par Trypanosoma spp. de <em>Glossina palpalis gambiensis</em> (Vanderplank, 1949) en zone soudanienne au Mali

    Get PDF
    Glossina palpalis gambiensis infeste les forêts ripicoles et les galeries forestières du fleuve Niger et ses affluents dans la zone agropastorale de Baguinéda-Tienfala. L'incidence de la trypanosomose (liée à la densité apparente de cette sous-espèce et à son infection trypanosomienne) variait en fonction de la saison et du gîte. En effet, au niveau du gîte de Tienfala (rive gauche du fleuve), la densité la plus élevée (21,70 glossines/piège/jour) a été observée en fin de saison des pluies, et la plus faible (5,23) en saison sèche chaude. La sex-ratio était en général en faveur des femelles (60,74 %). Au niveau du gîte de Baguinéda (rive droite), la densité la plus élevée (8,70) a été trouvée en saison sèche froide, et la plus faible (2,91) en fin de saison des pluies. La sex-ratio était en général en faveur des mâles (57,81 %). L'infection trypanosomienne était plus élevée en fin qu'en début de saison des pluies et les taux observés variaient respectivement entre 6,66 et 10,68 % contre 0,48 et 1,48 %. Déterminées d'après leur localisation chez G. palpalis gambiensis, les infections étaient dues aux sous-genres Duttonella (Trypanosoma vivax : 80 %), Nannomonas (T. congolense : 4%), Megatrypanum (T. grayi : 2 %) et à des stades immatures localisés dans l'intestin moyen uniquement (14 %)

    Réactualisation des données sur la répartition des glossines au Mali

    Get PDF
    L'aire de répartition des glossines au Mali couvre environ 200 000 km2 au sud du parallèle 14 30' N et à l'ouest du méridien 4 30' O. Quatre espèces ont été signalées : deux riveraines (Glossina palpalis gambiensis et G. tachinoides) et deux de savane (G. morsitans submorsitans et G. longipalpis). G. morsitans submorsitans était répartie de manière plus ou moins continue le long des frontières avec la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal jusqu'à la limite nord du parc national de la Boucle du Baoulé. A l'est de Bamako, la densité des populations était faible, apparemment discontinue dans les zones forestières. G. palpalis gambiensis était localisée le long de la rivière Bani, du fleuve Niger et de ses affluents, et des affluents du fleuve Sénégal (Baoulé, Bafing et Bagoé). G. tachinoides était répandue le long de la plupart des rivières et des grands cours d'eau de la partie sud-est du pays. Les prospections récentes n'ont pas revélé la présence de G. longipalpis au Mali. Après plusieurs années de sécheresse et/ou un défrichement intensif, une diminution relativement importante de l'aire de répartition des glossines dans le pays a été constatée

    Standardizing Visual Control Devices for Tsetse Flies: West African Species Glossina tachinoides, G. palpalis gambiensis and G. morsitans submorsitans

    Get PDF
    Here we describe field trials designed to standardize tools for the control of Glossina tachinoides, G. palpalis gambiensis and G.morsitans submorsitans in West Africa based on existing trap/target/bait technology. Blue and black biconical and monoconical traps and 1 m2 targets were made in either phthalogen blue cotton, phthalogen blue cotton/polyester or turquoise blue polyester/viscose (all with a peak reflectance between 450–480 nm) and a black polyester. Because targets were covered in adhesive film, they proved to be significantly better trapping devices than either of the two trap types for all three species (up to 14 times more for G. tachinoides, 10 times more for G. palpalis gambiensis, and 6.5 times for G. morsitans submorsitans). The relative performance of the devices in the three blue cloths tested was the same when unbaited or baited with a mixture of phenols, 1-octen-3-ol and acetone. Since insecticide-impregnated devices act via contact with flies, we enumerated which device (traps or targets) served as the best object for flies to land on by also covering the cloth parts of traps with adhesive film. Despite the fact that the biconical trap proved to be the best landing device for the three species, the difference over the target (20–30%) was not significant. This experiment also allowed an estimation of trap efficiency, i.e. the proportion of flies landing on a trap that are caught in its cage. A low overall efficiency of the biconical or monoconical traps of between 11–24% was recorded for all three species. These results show that targets can be used as practical devices for population suppression of the three species studied. Biconical traps can be used for population monitoring, but a correction factor of 5–10 fold needs to be applied to captures to compensate for the poor trapping efficiency of this device for the three species

    Reactualisation des donnees sur la repartition des glossines au Mali

    No full text
    L'aire de repartition des glossines au Mali couvre environ 200 00 km2 au sud du parallele 14 degree 30' N et a l'ouest du meridien 4 degree 30' O. Quatre especes ont ete signalees: deux riveraines (Glossina palpalis gambiensis et ?G. tachinoides) et deux de savane (G. morsitans submorsitans et G. longipalpis). G. morsitans submorsitans etait repartie de maniere plus ou moins continue le long des frontieres avec la Cote d'Ivoire, la Guinee et le Senegal jusqu' a la limite nord du parc national de la Boucle du Baoule. A l'est de Bamako, la densite des populations etait faible, apparemment discontinue dans les zones forestieres. G. palpalis gambiensis etait localisee le long de la riviere Bani, du fleuve Niger et de ses affluents, et des affluents du fleuve Senegal (Baoule, Bafing et Bagoe). G. tachinoides etait repandue le long de la plupart des rivieres et des grands cours d'eau de la partie sud-est du pays. Les prospections recentes n'ont pas revele la presence de G. longipalpis au Mali. Apres plusieurs annees de secheresse et/ou un defrichement intensif, une diminution relativement important de l'aire de repartition des glossines dans le pays a ete constatee

    Variations saisonnières et facteurs de risques des trypanosomoses animales dans un contexte de chimiorésistance dans la zone de Sikasso au Mali

    Get PDF
    The naturally occurring pentacyclic diterpenoid gibberellic acid (<b>1</b>) was used in the generation of a drug-like amide library using parallel-solution-phase synthesis. Prior to the synthesis, a virtual library was generated and prioritized based on drug-like physicochemical parameters such as log P, hydrogen bond donor/acceptor counts, and molecular weight. The structures of the synthesized analogues (<b>2</b>–<b>13</b>) were elucidated following analysis of the NMR, MS, UV, and IR data. Compound <b>12</b> afforded crystalline material, and its structure was confirmed by X-ray crystallographic analysis. All compounds were evaluated <i>in vitro</i> for cytotoxicity and deregulation of lipid metabolism in LNCaP prostate cancer cells. While no cytotoxic activity was identified at the concentrations tested, synthesized analogues <b>3</b>, <b>5</b>, <b>7</b>, <b>10</b>, and <b>11</b> substantially reduced cellular uptake of free cholesterol in prostate cancer cells, suggesting a novel role of gibberellic acid derivatives in deregulating cholesterol metabolism

    Variations saisonnières et facteurs de risques des trypanosomoses animales dans un contexte de chimiorésistance dans la zone de Sikasso au Mali

    No full text
    ABSTRACT IN FRENCH: Une série de trois enquêtes longitudinales sur des bovins a été conduite entre Août 2003 et Avril 2004 autour de Sikasso au Mali. Ces enquêtes avaient pour objectif de faire une étude épidémiologique saisonnière des trypanosomoses animales dans un contexte de chimiorésistance aux trypanocides. Du point de vue parasitologique, il existe une hétérogénéité dans l’évolution de la maladie. De fortes prévalences parasitologiques ont été enregistrées au mois d’Août correspondant à la saison pluvieuse, dans les sites de Diassadiè (34%) et de Wahibéra (28,89%). Ces deux villages ont été les seuls à présenter une variation saisonnière significative (p< 0,05) des valeurs de prévalences observées. Les infections étaient majoritairement dues à Trypanosoma congolense (64,81 à 67,12% des cas), suivi de Trypanosoma vivax (28,77 à 35,19%) et rarement de Trypanosoma brucei (1,37%). La valeur moyenne de l’hématocrite en saison pluvieuse était la plus forte (26,49% + 0,43) avec une variation saisonnière significative. Sur le plan entomologique, deux espèces de glossines riveraines ont été identifiées en toute saison avec des densités apparentes par piège (DAP) allant de 3,45 à 5,29 pour l’espèce Glossina palpalis gambiensis et variant entre 0,98 et 2,80 pour Glossina tachinoides. Une corrélation significative (a=0,05) entre la densité apparente de Glossina palpalis gambiensis et le taux d’infection des bovins a été observée en saison pluvieuse. Des échecs de traitement (résistance) à l’acéturate de diminazène ont été suspectés dans plusieurs sites. ABSTRACT IN ENGLISH: Three longitudinal surveys were carried out on cattle between August 2003 and April 2004 around Sikasso in Mali. The goal was to make a seasonal epidemiological assessment of the animal trypanosomoses in a chemoresistance context. From a parasitological viewpoint, heterogeneity exists in the evolution of the disease. High parasitological prevalences were recorded during the rainy season (August) at Diassadiè (34%) and at Wahibéra (28.89%). These two villages were the only to present a significant seasonal variation (p<0.05) of the observed prevalence values. The infections were mostly caused by Trypanosoma congolense (64.81 - 67.12%), followed by Trypanosoma vivax (28.77 - 35.19%) and rarely by Trypanosoma brucei (1.37%). The hematocrit average value was the highest in the rainy season (26.49% + 0.43) with a significant seasonal variation. Entomologically, two species of tsetse flies were identified during all seasons with apparent fly densities per trap (DAP) of 3.45 to 5.29 for Glossina palpalis gambiensis and 0.98 to 2.80 for Glossina tachinoides. A significant correlation (a =0.05) between the density of Glossina palpalis gambiensis and the rate of infection on the cattle was observed during the rainy season. Diminazene aceturate treatment failures (resistance) were suspected in several sites

    Répartition spatiale des trypanosomoses animales en relation avec la chimiorésistance dans la zone cotonnière de l’Afrique de l’Ouest (Mali et Guinée)

    No full text
    Cross sectional surveys (2002-2004) achieved in 89 villages, carried on 5474 cattle and 1908 tse tse flies (G. palpalis: 53%; G. tachinoides: 45% and G. morsitans: 2%) have been captured. Following these investigations, several suspected villages have been chosen for longitudinal surveys in order to put out the failures of treatments to the trypanocides (isometamidium chloride and diminazene aceturate) on cattle. The spatial analysis of the results shows heterogeneity in the distribution. The size of the phenomenon decreases from the East to the West of the zone. In Mali, the average parasitological prevalence is 4.5% for a peak value of 22% against an average prevalence of 2.8% for a peak value of 11.7% in Guinea. The infections in Mali are caused by T. congolense (49%) and T. vivax (51%). Those of Guinea are characterized by the predominance of T. brucei (59%) followed of T. congolense (36%) and T. vivax (5%). On the entomological plan, one notices the absence of G. morsitans in the East part in Mali, but in Guinea it is G. tachinoides who is absent. Different levels of chemoresistance have been identified in the zone
    corecore