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    No mention kinship. Louis XIV and the Great Habsbourg

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    El objetivo de este artículo es mostrar el puesto que los Austrias mayores ocuparon en la educación y en el discurso de grandeza de Luis XIV, descendiente directo por parte de madre, Ana de Austria, y ligado a la familia habsbúrgica de Viena por su abuela María de Médicis, nieta del emperador Fernando I. En un tiempo de cambio hegemónico, los turiferarios del rey de Francia, la mayoría académicos, tuvieron constatable dificultad en nombrar este parentesco para gloria de su amo. Carlos V y Felipe II habían sido las figuras dominantes del precedente siglo sin que su prestigio redoblara el de su descendiente. Pero si no se presentó a Luis XIV como heredero suyo, al menos se le educó en el conocimiento de aquellos dos ancestros ejemplares, para terminar captando la esencia del imaginario imperial de los Austrias.The aim of this paper is to show the place of Austrias mayores in Louis XIV’s education and discourse of greatness, who was their direct descendant by his mother Ana of Austria, and linked with those of Vienna by his grandmother Marie de Medici, grand-daughter of Emperor Ferdinand Ist. In this time of hegemony’s changeover, the apologists of the King of France, mostly academicians, experienced difficulties in naming this relationship to serve the glory of their master : Charles V and Philip II had been the dominant figures of the last century without their glory reflected upon their descendant. If Louis XIV was not presented as their heir, at least he has been raised in the knowledge of their exemplaries figures to eventually capture their Imperial’s imaginery

    No mention kinship. Louis XIV and the Great Habsbourg

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    The aim of this paper is to show the place of Austrias mayores in Louis XIV’s education and discourse of greatness, who was their direct descendant by his mother Ana of Austria, and linked with those of Vienna by his grandmother Marie de Medici, grand-daughter of Emperor Ferdinand Ist. In this time of hegemony’s changeover, the apologists of the King of France, mostly academicians, experienced difficulties in naming this relationship to serve the glory of their master : Charles V and Philip II had been the dominant figures of the last century without their glory reflected upon their descendant. If Louis XIV was not presented as their heir, at least he has been raised in the knowledge of their exemplaries figures to eventually capture their Imperial’s imaginery

    La monarchie catholique selon Marco Antonio de Camos : Scolastique et anti-absolutisme espagnol à la fin du XVIème siècle

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    Les nombreux ouvrages de réflexion politique et les mémoires manuscrits envoyés à Philippe II sur la question de la nature de son pouvoir s’élevèrent d’une seule voix pour mettre la politique au service de la religion et asservir la raison du pouvoir à celle de l’unité et harmonie de la République. La pensée politique espagnole de la fin du XVIe siècle, encore largement héritée de la scolastique, mit un frein théorique à la pratique autoritaire de la monarchie hispanique. Letrados et ecclésia..

    Le corps d'une reine : Histoire singulière d'Élisabeth de Valois (1546-1568)

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    Le corps de la reine est celui d'Élisabeth de Valois, fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, qui fut princesse de France puis reine d'Espagne de 1559 jusqu'à sa mort en 1568. À partir de sources diverses et originales, Sylvène Édouard propose une biographie du corps de la reine pour démontrer qu'il fut un et politique. En soulignant l'importance du langage des signes corporels dans les cours de France et d'Espagne à la fin de la Renaissance, le sujet se déplace d'une cour à l'autre, où les cultures du corps furent différentes, au point de devenir des frontières symboliques entre ces « nations ». Les signes éloquents du corps majestueux de la reine et son devoir d'enfanter un héritier révèlent aussi, de son baptême à sa mort, une pratique du don, celui de ces corps princiers qui furent éduqués pour se donner pleinement à leur dignité

    Le messianisme de Louis XIV : un modèle espagnol ?

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    Si le concept de monarchie universelle fut ressuscité sous Charles Quint, ce fut surtout l’imaginaire impérial développé par Philippe II qui en imposa une version nouvelle avec un lexique d’images-idées en partie repris sous le règne de Louis XIV. Dans la deuxième moitié du xviie siècle, ce concept s’imposa, d’après Franz Bosbach, avec les guerres de Louis XIV, qui placèrent son ambition hégémonique au centre d’une polémique dénonçant en Europe sa politique interventionniste. Les cinquante an..

    Jacques Le Brun, Le pouvoir d’abdiquer. Essai sur la déchéance volontaire, Paris, Gallimard, 2009, 278 p.

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    Jacques Le Brun illustre et explicite dans cet ouvrage, l’acte de volonté libre dans l’exercice du pouvoir, qui conduit à l’abandon de l’imperium pour le repli sur soi. À partir de quelques figures documentées – Dioclétien, Charles Quint, Richard II, Jacques II et Philippe V – l’auteur explore la nature du pouvoir et son rapport au sacré. L’absence de quelques cas remarquables, telle Christine de Suède ou encore le général de Gaulle, n’enlève rien à la grandeur du propos. Pour aborder ce gest..

    Mystique et providentialisme dans la représentation de Philippe II 

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    Cet article se propose de revenir sur trois grandes articulations du discours impérial de Philippe II à partir de sources encomiastiques diverses, écrites et visuelles. Dans un premier temps, l’analogie établie entre le futur roi et Salomon, dès 1549, est l’occasion d’un portrait moral qui devient, par la suite, l’instrument prophétique du règne providentiel de la « colonne ferme » de l’Église, le restaurateur du Temple de Salomon. Puis le discours devient action avec la guerre des Alpujarras en 1569, réactivant la geste de la Reconquista achevée par les Rois Catholiques. Après ce discours s'ouvre un temps prophétisé dans lequel messianisme et millénarisme se fondent pour que Philippe II, le bras armé de Dieu, accomplisse la Monarchie du Christ. Une image que le roi confirme à Lépante en 1571. Une décennie plus tard, en 1580, il réalise enfin son triomphe impérial en intégrant la couronne du Portugal. Cette dernière action fut aussi le triomphe de son image de roi de justice au sens astréen du terme, en devenant le restaurateur de l’Âge d’or.This paper aims at presentating a synthetic survey of three major items of the imperial discourse of Philip II from various written and visual sources. First, the analogy established between the future king and Solomon, from 1549, is an opportunity of a moral portrait that becomes, thereafter, the prophetic instrument of a providential reign of the "farm column" of Church, the restorer of the Temple of Solomon. Then the discourse became action with the war of the Alpujarras in 1569, reactivating the gesture of the Reconquista finished by the Catholic Monarchs. After, a prophesied time, based on messianism and millenarianism, fulfilled the Monarchy of Christ, under the reign of Philip II, the armed wing of God. An image that King confirmed at Lepanto in 1571. A decade later, in 1580, he finally realized his imperial triumph in integrating the crown of Portugal. This last action was also the triumph of his King image of justice, becoming the restorer of the Golden Age

    Olivier Christin, Les yeux pour le croire. Les Dix Commandements en images. XVe-XVIe siècle, Paris, Seuil, 2003, 162 p.

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    En 1527, Lucas Cranach exécutait pour Mélanchton une série de gravures représentant les Dix Commandements que Luther récupéra finalement pour son Grand Catéchisme de 1529. Au regard de ce corpus iconographique et d’autres comme moyen de lecture de l’histoire de la pensée luthérienne, Olivier Christin repense l’émergence d’une éthique protestante. En historien des représentations, l’auteur envisage tous les champs possibles (et peut-être aussi impossibles) du statut des images : support, moyen..
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