4 research outputs found

    XML content warehousing: Improving sociological studies of mailing lists and web data

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    In this paper, we present the guidelines for an XML-based approach for the sociological study of Web data such as the analysis of mailing lists or databases available online. The use of an XML warehouse is a flexible solution for storing and processing this kind of data. We propose an implemented solution and show possible applications with our case study of profiles of experts involved in W3C standard-setting activity. We illustrate the sociological use of semi-structured databases by presenting our XML Schema for mailing-list warehousing. An XML Schema allows many adjunctions or crossings of data sources, without modifying existing data sets, while allowing possible structural evolution. We also show that the existence of hidden data implies increased complexity for traditional SQL users. XML content warehousing allows altogether exhaustive warehousing and recursive queries through contents, with far less dependence on the initial storage. We finally present the possibility of exporting the data stored in the warehouse to commonly-used advanced software devoted to sociological analysis

    "I Saw You": searching for lost love via practices of reading, writing and responding

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    How do emotions move and how do emotions move us? How are feelings and recognitions distributed socio-materially? Based on a multi-site ethnographic study of a romantic correspondance system, this article explores the themes of love, privacy, identity and public displays. Informed by ethnomethodology and actor-network theory its investigations into these informal affairs are somewhat unusual in that much of the research carried out by those bodies of work concentrates on institutional settings such as laboratories, offices and courtrooms. In common with ethnomethodology it attempts to re-specify some topics of interest in the social sciences and humanities; in this case, documents and practices of writing and reading those documents. A key element of the approach taken is restoring to reading and writing their situated nature as observable, knowable, distributed community practices. Re-specifying topics for the social sciences involves the detailed description of several situated ways in which the romantic correspondence system is used. Detailing the translations, transformations and transportations of documents as 'quasi-objects' through several orderings, the article suggests that documents have no essential meaning and that making them meaningful is part of the work of those settings

    La normalisation en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC)

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    Rapport Scientifique du projet ANR2004 3 192Ce projet s’inscrit dans les priorités de la recherche française soucieuse d’encourager la connaissance scientifique en matière de technologies de l’information et de la communication. Il vise à démontrer que la standardisation est une étape déterminante de la structuration de nouveaux marchés, dans la mesure où ce travail permet à la fois un processus d’apprentissage et de construction collective de nouvelles avancées technologiques, et de conversion de ces avancées en succès industriel, ce que nous appelons un processus d’appropriation collective d’un format d’objet, qui prend le plus souvent, à l’exception des standards ouverts et de l’open source , la forme d’une monopolisation par le collectif. L’essor des TIC, s’il relève bien entendu de facteurs innovants et économiques, n’en est pas moins étroitement associé aux enjeux de standardisation des technologies, comme en témoigne, tout d’abord, l’histoire de ce secteur. Ainsi la typographie a sans doute été l’un des premiers objets techniques normalisés, le processus étant amorcé dès le XVIe siècle à l’échelle européenne. L’essor du télégraphe, des machines à écrire, et des micro-ordinateurs a accéléré ce mouvement de normalisation typographique au XXe siècle, sous l’impulsion d’organisations aussi diverses que l’Union Internationale des Télégraphes, l’International Standard Organization, le consortium Unicode, et même, plus récemment pour des signes comme @, le consortium W3C . De même l’invention du télégraphe en 1832 fut suivie en 1865 de la création de l’Union Internationale des Télégraphes (première organisation international à caractère permanent) devenue Union Internationale des Télécommunications en 1932. Créée en 1959, Conférence européenne des postes et télécommunications fut à l’origine du Groupe Spécial Mobile dont l’acronyme donna son nom au standard européen GSM. Internet lui-même fut l’objet d’efforts de normalisation (Request for Comments ou RFC) qui furent organisées au sein de l’Internet Engineering Task Force en 1986. Inventé en 1989 par Tim Bernees Lee, le Web qui n’intéressait alors que les chercheurs du CERN bénéficia dès 1994 d’une agence de normalisation dédiée le World Wide Web Consortium (W3C). Ainsi les innovations en matière de TIC sont très rapidement suivies d’institutions présidant à leur normalisation, au point que l’on puisse se demander si la standardisation ne constitue pas l’une des conditions de leur existence. La variété des arènes de normalisation dont le nombre n’a cessé de croître ces dernières années, est avant tout révélatrice de l’importance du standard dans ce secteur. En effet, pour que l’information circule et que la communication soit possible, il est nécessaire de recourir à des outils compatibles entre eux. La plus innovante des technologies, si elle n’est adoptée que par son concepteur, n’aura aucun avenir ; au point que l’on puisse se demander si la standardisation dans le domaine des TIC n’est pas la condition même par laquelle ces technologies parviennent à se diffuser. L’échec de la télématique face à Internet ou du CDMA en regard du GSM montre assez le poids que joue la standardisation dans l’avenir d’une technologie de l’information et de la communication. [...
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