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Les Alpes occidentales romaines : DĂ©veloppement urbain et exploitation des ressources âdes rĂ©gions de montagneâ (Gaule Narbonnaise, Italie, provinces alpines)â
Vues Ă travers le filtre des auteurs antiques, les Alpes ont une image associĂ©e au caractĂšre hostile et rĂ©pulsif de la montagne. Cette image qui tient du topos littĂ©raire relĂšve pourtant dâune rĂ©alitĂ© propre aux rĂ©gions de montagne : la difficultĂ© dâaccĂšs et de franchissement, liĂ©e au relief et aux conditions climatiques. La principale caractĂ©ristique de la montagne est en effet de juxtaposer des zones basses (les vallĂ©es) et des reliefs plus ou moins abrupts et Ă©levĂ©s. Pour lâĂ©poque romaine, cette juxtaposition a Ă©tĂ© traduite en termes dâopposition entre des zones basses romanisĂ©es, et des montagnes occupĂ©es par des populations indigĂšnes peu civilisĂ©es. Pour cette raison, les Alpes sont dâabord perçues comme des espaces Ă franchir, oĂč sâarrĂȘter ne prĂ©sente aucun intĂ©rĂȘt, et qui peuvent mĂȘme ĂȘtre dangereux. La prĂ©sente enquĂȘte sâest orientĂ©e dans deux directions distinctes. La premiĂšre concerne lâurbanisation et, de façon plus gĂ©nĂ©rale, les modes dâoccupation des Alpes occidentales durant la pĂ©riode romaine. Le dĂ©veloppement de villes et dâagglomĂ©rations et lâĂ©mergence dâun rĂ©seau parfois dense dâĂ©tablissements ruraux tĂ©moignent dâĂ©volutions majeures dans lâoccupation des rĂ©gions alpines. Le second axe de la recherche concerne les ressources elles-mĂȘmes, au centre des activitĂ©s Ă©conomiques des populations alpines. Devant la raretĂ© des donnĂ©es archĂ©ologiques, l'auteur recourt au palĂ©oenvironnement pour rendre leur place Ă deux activitĂ©s caractĂ©ristiques des Ă©conomies de montagne, le pastoralisme et lâexploitation des mines
Chapitre V. Les donnĂ©es palĂ©oenvironnementales et lâexploitation des ressources
En lâespace de quelques dĂ©cennies, les apports des donnĂ©es palĂ©obotaniques ont considĂ©rablement changĂ© de statut et ont acquis une place notable dans la rĂ©flexion sur les activitĂ©s humaines. Câest particuliĂšrement Ă©vident dans les Ă©tudes portant sur des sĂ©quences issues de milieux humides. Les recherches les plus avancĂ©es nâĂ©voquent plus seulement un impact des communautĂ©s humaines, mais tendent Ă identifier cet impact, Ă le caractĂ©riser en termes dâactivitĂ©s, dâintensitĂ© et de pratiques. Les..
Essai sur les déséquilibres écologiques et agricoles en zone tropicale semi-aride: le cas de la region de Maradi au Niger.
I. Qualification Ă©cologique de l'espace rural; II - Ătude de trois villages Haoussas.Tese (Doutorado em Ecologia Terrestre) - AcadĂšmie de Montpellier da UniversitĂ© des Sciences et Techniques du Languedoc, Montpellier. Orientação: M. Gordon
Les Alpes occidentales romaines
Vues Ă travers le filtre des auteurs antiques, les Alpes ont une image associĂ©e au caractĂšre hostile et rĂ©pulsif de la montagne. Cette image qui tient du topos littĂ©raire relĂšve pourtant dâune rĂ©alitĂ© propre aux rĂ©gions de montagne : la difficultĂ© dâaccĂšs et de franchissement, liĂ©e au relief et aux conditions climatiques. La principale caractĂ©ristique de la montagne est en effet de juxtaposer des zones basses (les vallĂ©es) et des reliefs plus ou moins abrupts et Ă©levĂ©s. Pour lâĂ©poque romaine, cette juxtaposition a Ă©tĂ© traduite en termes dâopposition entre des zones basses romanisĂ©es, et des montagnes occupĂ©es par des populations indigĂšnes peu civilisĂ©es. Pour cette raison, les Alpes sont dâabord perçues comme des espaces Ă franchir, oĂč sâarrĂȘter ne prĂ©sente aucun intĂ©rĂȘt, et qui peuvent mĂȘme ĂȘtre dangereux. La prĂ©sente enquĂȘte sâest orientĂ©e dans deux directions distinctes. La premiĂšre concerne lâurbanisation et, de façon plus gĂ©nĂ©rale, les modes dâoccupation des Alpes occidentales durant la pĂ©riode romaine. Le dĂ©veloppement de villes et dâagglomĂ©rations et lâĂ©mergence dâun rĂ©seau parfois dense dâĂ©tablissements ruraux tĂ©moignent dâĂ©volutions majeures dans lâoccupation des rĂ©gions alpines. Le second axe de la recherche concerne les ressources elles-mĂȘmes, au centre des activitĂ©s Ă©conomiques des populations alpines. Devant la raretĂ© des donnĂ©es archĂ©ologiques, l'auteur recourt au palĂ©oenvironnement pour rendre leur place Ă deux activitĂ©s caractĂ©ristiques des Ă©conomies de montagne, le pastoralisme et lâexploitation des mines
Gestion de la biodiversiteÌ dans les eÌcosysteÌmes agricoles
La biodiversiteÌ dans les eÌcosysteÌmes agricoles nous fournit la nourriture ainsi que les moyens de la produire. Les diffeÌrentes varieÌteÌs de plantes et dâanimaux qui nous servent de nourriture sont des eÌleÌments indeÌniables de la biodiversiteÌ agricole. Moins visibles, mais tout aussi importants, sont les myriades d'organismes du sol, les pollinisateurs, et les ennemis naturels tels que les eÌpideÌmies et les maladies, essentiellement utiles aÌ la reÌgulation qui renforce la production agricole. Ce livre examine ces diffeÌrents aspects de la biodiversiteÌ agricole. Un certain nombre de chapitres examinent les ressourcesgeÌneÌtiques des cultures et les ressources geÌneÌtiques animales. Les autres chapitres portent sur la biodiversiteÌ aquatique, la diversiteÌ des pollinisateurs, et la biodiversiteÌ des sols. Trois chapitres traitent les diffeÌrents aspects de la relation entre la diversiteÌ et la gestion des eÌpideÌmies et des maladies. Les chapitres 12 et 13 concernent les agriculteurs et leur gestion de la diversiteÌ dans un contexte plus large en matieÌre de complexiteÌ spatiale et de changements environnementaux et eÌconomiques. Le chapitre 14 se penche sur la contribution de la diversiteÌ au reÌgime alimentaire, aÌ la nutrition et aÌ la santeÌ humaine. Les chapitres 15 aÌ 17 analysent la valeur des ressources geÌneÌtiques et des services eÌcologiques apporteÌe par la biodi- versiteÌ dans les eÌcosysteÌmes agricoles
Cycle de vie des plantes Ă fleurs - Lebenszyklus der BlĂŒtenpflanzen. Etude comparative des conceptions d'Ă©lĂšves en Alsace et au Baden-WĂŒrttemberg
Ziel dieser Studie ist es, SchĂŒlervorstellungen, im Elsass und in Baden-WĂŒrttemberg, in Grund- und weiterfĂŒhrenden Schulen zum Lebenszyklus der BlĂŒtenpflanzen zu untersuchen, mögliche Einflussfaktoren aufzuzeigen und Hauptlernhindernisse zu ermitteln. Drei Elemente gliedern diese Doktorarbeit: 1) eine Vorstudie mit Hilfe von Interviews (n=49), 2) eine Kontextanalyse der naturwissenschaftlichen und im soziokulturellen Bereich liegenden Referenzen, der âzu lehrenden Curriculaâ anhand von BildungsplĂ€nen und SchulbĂŒchern, und der âunterrichteten Curriculaâ; 3) eine Hauptstudie anhand von Fragebögen (n=1388). Die Erhebungsinstrumente enthielten Fragen zu SchlĂŒsselkonzepten (Samen, BlĂŒte, Frucht) und Prozessen (BestĂ€ubung, Befruchtung, Frucht- und Samenbildung, Verbreitung), die den Lebenszyklus der BlĂŒtenpflanzen charakterisieren. Insbesondere wurden SchĂŒler geben, verschiedene Entwicklungsstadien einiger Pflanzen in eine Reihenfolge zu bringen und diese zu erklĂ€ren. Unterschiedliche Denkmodelle konnten aus den Ergebnissen abgeleitet werden. Die Konzeptualisierung des pflanzlichen Lebenszyklus ist von der sexuellen Fortpflanzung abhĂ€ngig und somit auch von Pflanzentypen (zum Beispiel Blume, im alltagssprachlichen Sinn oder FrĂŒchte tragende BĂ€ume). Kulturelle Unterschiede konnten ebenfalls ermittelt werden.This research aims to investigate studentsâ conceptions about the life cycle of flowering plants in both Alsace and Baden-WĂŒrttemberg, in primary and secondary schools, to detect potential factors influencing studentâs conceptions and to identify main learning obstacles. Three elements structured this PhD-thesis: 1) an exploratory investigation with the help of interviews (n=49) ; 2) a context analysis of references in natural sciences and in the socio-cultural domain, of âcurricula to teachâ through school programmes and manuals, and of âtaught curriculaâ ; 3) a main investigation using questionnaires (n=1388). The instruments included questions to key concepts (seed, flower, fruit) and processes (pollination, fecundation, fructification, formation of seeds, dissemination), which characterize the life cycle of flowering plants. Students were especially asked to order different development stages of plants and to explain their ordering. Different mental models could be derived from the results. Moreover, results were related to those of the context analysis. Conceptualizations of the life cycle of plants depend, amongst others, on those of the sexual reproduction and thus the type of plant (flower, fruit tree). Cultural differences were also identified.Cette recherche a pour objet dâĂ©tudier la conception quâont les Ă©lĂšves du cycle de vie des plantes Ă fleurs, en Alsace et au Baden-WĂŒrttemberg, dans des Ă©tablissements du primaire et du secondaire, de rechercher les facteurs dâinfluence potentiels et de dĂ©gager les principaux obstacles aux apprentissages. Trois Ă©lĂ©ments structurent cette thĂšse : 1) une enquĂȘte exploratoire par entretiens (n=49) ; 2) une analyse contextuelle des rĂ©fĂ©rences en sciences naturelles et dans le champ socio- culturel, des âcurricula Ă enseignerâ, Ă travers les programmes et manuels scolaires, et des âcurricula enseignĂ©sâ ; 3) une enquĂȘte principale par questionnaires (n=1388). Les outils de recueil interrogent les concepts-clĂ©s (graine, fleur, fruit) et les processus-clĂ©s (pollinisation, fĂ©condation, fructification, formation des graines, dissĂ©mination) qui caractĂ©risent le cycle de vie des plantes Ă fleurs. Les Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© priĂ©s dâordonner diffĂ©rents stades de dĂ©veloppement des plantes et dâexpliquer ce placement. DiffĂ©rents modĂšles mentaux ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s Ă partir des rĂ©sultats. Dâautre part, les rĂ©sultats sont mis en lien avec ceux de lâanalyse contextuelle. La conceptualisation du cycle de vie vĂ©gĂ©tal dĂ©pend, entre autres, de celle de la reproduction sexuĂ©e et ainsi du type de plante (fleur, au sens commun, ou dâun arbre fruitier). Des diffĂ©rences culturelles ont Ă©galement pu ĂȘtre relevĂ©es
Entre distance géographique et distance sociale : le risque de paludisme-infection en milieu urbain africain: L'exemple de l'agglomération de Dakar, Sénégal
This thesis applies an Exploratory Spatial Data Analysis (ESDA) approach to study a complex phenomenon in a data scarce environment: malaria infection in Dakar. Each component of the malaria pathogenic system is necessary but not sufficient to result in an infection when acting in isolation. For malaria infection to occur, three components need to interact: the parasite, the vector, and the human host. The identification of areas where these three components can easily interact is therefore essential in the fight against malaria and the improvement of programs for the prevention and control or elimination of the disease. ESDA, still rarely applied in developing countries, is thus defined as a research approach but also as a way to provide answers to global health challenges. It leads to observation, from different angles, on the social and spatial determinants of malaria infection, as well as the examination of existing interactions between its three components.Several streams of quantitative information were collected, both directly and indirectly related to the study of malaria. More specifically, multi-temporal satellite imagery, census data, and results from social and health surveys have been integrated into a Geographic Information System (GIS) to describe the city and its inhabitants. Combining these datasets has enabled to study the spatial variability of the risk of malaria infection. The use of statistical and geostatistical analysis, including both bi- and multivariate statistics, has revealed that the risk of infection in Dakar is highly dependent on the so-called âsocial distanceâ. It describes the physical or economic ability of residents to move away from potential areas at risk, by avoiding the pathogenic areas, i.e., places where potentially infected vectors proliferate. Thus, a strong link between exposure (which results in a bigger parasite reservoir in marginalized areas) and social vulnerability of individuals (which increases substantially the risk of malaria infection) has been outlined.Cette thĂšse dĂ©fend lâintĂ©rĂȘt dâappliquer une dĂ©marche dâanalyse exploratoire de donnĂ©es spatiales pour examiner un phĂ©nomĂšne complexe irrĂ©ductible, dans un contexte limitĂ© en donnĂ©es : le paludisme-infection Ă Dakar. Chaque partie du systĂšme pathogĂšne du paludisme est nĂ©cessaire mais non suffisante au fonctionnement du systĂšme. Il nây a paludisme-infection que lorsque les trois composantes sont en contact : le parasite, le vecteur et lâhĂŽte humain. La recherche des lieux oĂč ces contacts peuvent sâopĂ©rer facilement est donc primordiale dans la lutte contre le paludisme et lâamĂ©lioration des programmes visant Ă la diminution voire lâĂ©limination de la maladie. Lâanalyse exploratoire, encore trĂšs peu appliquĂ©e dans les pays dits du Sud, se dĂ©finit ainsi comme une dĂ©marche de recherche mais aussi comme un moyen dâapporter des rĂ©ponses aux besoins sanitaires. Elle pousse Ă lâobservation, sous diffĂ©rents angles, des dĂ©terminants sociaux et spatiaux qui sont impliquĂ©s dans la rĂ©alisation du phĂ©nomĂšne, tout comme Ă lâexamen des interactions existantes entre eux.Nous avons rĂ©coltĂ© des informations quantitatives variĂ©es, en lien direct et indirect avec lâĂ©tude du paludisme. InterprĂ©tation dâimages satellites, donnĂ©es censitaires, rĂ©sultats dâenquĂȘtes sociales et sanitaires ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es dans un systĂšme dâinformation gĂ©ographique pour dĂ©crire la ville et ses habitants. Le croisement de ces sources a permis dâĂ©tudier les faces spatiales du risque Ă©pidĂ©mique palustre. Le recours Ă des analyses statistiques et gĂ©ostatistiques, bivariĂ©es et multivariĂ©es, a permis de souligner que le risque dâinfection des populations dĂ©pendait fortement dâune distance, que lâon a qualifiĂ© de sociale. Celle-ci dĂ©crit la facultĂ© des habitants Ă s'extraire du risque d'infection en s'Ă©loignant, physiquement ou matĂ©riellement, des espaces pathogĂšnes, lieux de prolifĂ©ration de vecteurs potentiellement infectĂ©s. On a pu ainsi montrer le lien fort existant entre l'exposition (qui favorise un rĂ©servoir parasitaire plus important dans les quartiers dĂ©favorisĂ©s), et la vulnĂ©rabilitĂ© sociale des individus (qui augmente considĂ©rablement le risque dâinfection au paludisme)
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