10 research outputs found

    Stéréotypes, écrits coloniaux et postcoloniaux : le cas de l’Algérie

    Get PDF
    Le but de cet article est de comprendre comment un système entier de représentation a évolué d’un stéréotype de l’Arabe-Sarrasin et a efficacement transmis jusqu’à l’époque présente une image négative de l’Arabe en général et plus précisément de l’Algérien. Cette image a servi de cœur à la construction de tout un discours idéologique qui empêche l’altérité de fonctionner en suivant les lignes du respect et de la tolérance.The purpose of this article is to understand how a complete system of representation evolved from a stereotype of the Sarracen-Arab and effectively perpetuated down to the present time a negative image of the Arab in general, and more specifically of the Algerian. This image has served as a core for the construction of a whole ideological discourse which prevents alterity from functioning along the lines of respect and tolerance

    Châteaux de Transylvanie

    Get PDF
    Châteaux de Transylvanie / par Joseph Biró. - Budapest : Société de la Nouvelle Revue de Hongrie, 1942. - 16 p. : il. ; 25 cm. - Extras din Nouvelle Revue de Hongrie, novembre 1942

    HANNAH ARENDT ET LES DROITS DE L’HOMME

    Get PDF
    Hannah Arendt aborda a questão dos direitos humanos, dois séculos após sua Declaração, como parte de uma análise dos sistemas totalitários do século XX. Nascida em 1906 em Hannover, em uma família judia, Arendt fugiu da Alemanha nazista em 1933 para a França, onde foi trancada no Velódromo de Inverno em 1940, antes de ser internada no campo de Gurs nos Pirineus Orientais. Ela conseguiu escapar cinco semanas depois e foi para os Estados Unidos em 1941. Nos anos pós-guerra, Arendt dedicou grande parte de seu pensamento a tentar entender o regime totalitário em sua singularidade. Então ela tenta, em As origens do totalitarismo (1951), responder a três perguntas: O que aconteceu? Por que isso aconteceu? Como isso foi possível

    Vers un cinéma immatériel : réminiscences du cinématographique dans l’œuvre d'Olafur Eliasson

    Full text link
    Il est désormais commun de reconnaître que le cinéma, aujourd’hui, s’émancipe de son dispositif médiatique traditionnel, adoptant maintes formes liées aux champs culturels qui l’accueillent : jeux vidéo, web, médias portatifs, etc. Toutefois, c’est peut-être le champ des arts visuels et médiatiques contemporains qui lui aura fait adopter, depuis la fin des années soixante, les formes les plus désincarnées, allant parfois jusqu’à le rendre méconnaissable. À cet effet, certaines œuvres sculpturales et installatives contemporaines uniquement composées de lumière et de vapeur semblent, par leurs moyens propres, bel et bien reprendre, tout en les mettant à l’épreuve, quelques caractéristiques du médium cinématographique. Basé sur ce constat, le présent mémoire vise à analyser, sur le plan esthétique, cette filiation potentielle entre le média-cinéma et ces œuvres au caractère immatériel. Pour ce faire, notre propos sera divisé en trois chapitres s’intéressant respectivement : 1) à l’éclatement médiatique du cinéma et à sa requalification vue par les théories intermédiales, 2) au processus d’évidement du cinéma – à la perte de ses images et de ses matériaux – dans les pratiques en arts visuels depuis une cinquantaine d’années, et 3) au corpus de l’artiste danois Olafur Eliasson, et plus spécialement à son œuvre Din Blinde Passager (2010), qui est intimement liée à notre problématique. Notre réflexion sera finalement, au long de ce parcours, principalement guidée par les approches esthétiques et philosophiques de Georges Didi-Huberman et de Jacques Rançière.It is now common to acknowledge that cinema, today, is emancipated from its traditional media figure, adopting various forms related to the cultural fields that welcome it : video games, web, portable medias, etc. However, it is perhaps the visual and media contemporary arts that have morphed it, since the late sixties, into the most disembodied forms, even sometimes beyond recognition. To this end, some contemporary sculptures and installations only composed of light and steam seem, by their own means, to have adopted, and simultaneously put to the test, some characteristics of the cinematographic medium. Based on this observation, this paper aims to analyze, on an aesthetic level, this relationship between media-cinema and the nature of these immaterial artworks. To do so, our analysis will be divided into three chapters focusing respectively on : 1) the expansion of the cinema and its requalification as seen by intermedial theories, 2) the cinema’s loss of its images and materials in some visual art practices since the last fifty years, and 3) the artistic corpus of Danish artist Olafur Eliasson, and more precisely his work entitled Din Blinde Passenger (2010), which is intimately related to our subject matter. Finally, our reflection will mainly be guided by the aesthetic and philosophical approaches of Georges Didi-Huberman and Jacques Rancière

    Un autre regard sur le monde. Poétique et géopolitique de l'espace dans les grands reportages et les romans de Gaston Leroux (1897-1924)

    Get PDF
    "Thèse en cotutelle, doctorat en études littéraires, Université Laval, Québec, Canada, Philosophiæ doctor (Ph. D.) et Université Lumière Lyon 2, Lyon, France"poupéGaston Leroux (1868-1927) a été chroniqueur judiciaire et grand reporter au journal Le Matin avant d’écrire des romans populaires publiés en feuilletons dans la presse. Sa carrière et son oeuvre sont profondément marquées par l’influence de l’univers médiatique, qui a constitué pour Leroux un laboratoire d’écriture, une source d’inspiration (son reporter Rouletabille est devenu un symbole de cette profession en pleine ascension) et un support de publication privilégié. Au travers de cette étude monographique interdisciplinaire (elle mêle histoire, géographie, sociologie littéraire et ponctuellement philosophie et recourt à plusieurs courants critiques tels que la sociocritique et la géocritique), il s’agit de s’intéresser de plus près à une culture médiatique redécouverte à la faveur de l’immense entreprise de numérisation de la presse dans les années 2000. Mais les deux pans de sa production sont également unis par l’importance de la problématique spatiale : reportages comme romans proposent en effet des représentations élaborées de l’Ailleurs. Travaillé par une hybridité générique, l’espace tel qu’il apparaît dans les textes de Leroux présente un ancrage marqué dans l’actualité qui le pare d’une forte référentialité tout en s’ouvrant à des influences imaginaires telles que celles du conte merveilleux ou fantastique, du roman gothique ou policier, ou encore du mélodrame. Au travers d’un corpus regroupant ses grands reportages les plus importants (en Russie, en Italie, au Maroc…) et certains de ses romans d’aventures qui reprennent ces cadres étrangers, (Rouletabille chez le Tsar, Les Ténébreuses, Rouletabille à la Guerre, La Reine du Sabbat…), il s’agit d’étudier les différentes stratégies utilisées pour mettre en scène un espace qui constitue l’un des enjeux centraux du récit. En effet, chez Leroux, l’espace ne joue pas qu’un rôle de décor exotique rapidement oublié au profit de l’action car il assume également des fonctions politiques dans une époque historique qui connaît de grands bouleversements (colonisation, Première Guerre mondiale, révolution russe…). Explicitement, les écrits de Leroux s’inscrivent parfaitement dans le discours social de leur temps : ils opposent des empires de perte de vitesse (qui servent de terrain de jeu à des héros qui les maîtrisent mieux que leurs dirigeants officiels) à un modèle de l’Etat-nation dont la France de la IIIe République est présentée comme le meilleur exemple. Le patriotisme du corpus s’accentue à la faveur de la Première Guerre mondiale : Leroux publie alors des romans qui relèvent de la propagande antiallemande (Rouletabille chez Krupp, Le Capitaine Hyx). Cependant, au sein de cet espace référentiel présenté avec un certain manichéisme, Leroux ménage, grâce à la fiction, des lieux différents où s’exprime une contestation du modèle spatial dominant : îles utopiques et hétérotopies carnavalesques permettent à Leroux d’introduire du jeu dans une conception de l’espace apparemment doxique, d’interroger la mondialisation en cours et de proposer d’autres formes d’organisation spatiale et géopolitiqueAs a reporter, Gaston Leroux (1868-1927) covered many trials as well as the international news for Le Matin. He then went on to write paraliterary novels, published as serials in the press. Both his career and his works are heavily influenced by the media, which served as his main publication outlet, as a writing laboratory and as a source of inspiration (the fictional reporter he created, Rouletabille, has become a symbol of this developing profession). Through this monographic and interdisciplinary study (mixing history, geography, literary sociology, philosophy, as well as geocriticism and sociocriticism), we will focus on the media culture, as it was discovered anew during the massive digitization of the press in the 2000s. However, both sides of his work are connected by the attention he gives attention to space as a problematic: his newspaper articles as well as his novels offer complex representations of far away places. Because of this strong genre hybridity, space in Leroux's novels is deeply connected to the news, which adds an important sense of referentiality, but it is also influenced by fictional genres such as fairy tales, fantastical works, gothic novels, detective novels and even melodrama. Through a body of works encompassing both his main newspaper stories (in Russia, in Italy, in Marocco, etc.) and those of his adventure novels which take place in foreign countries (Rouletabille chez le Tsar, Les Ténébreuses, Rouletabille à la guerre, La Reine du Sabbat...), we shall study the various strategies implemented to represent space as an important concern in the narrative. Indeed, for Leroux, space is not only an exotic background to be quickly forgotten in favor of action. It also has a political role during agitated times (the colonisation, the First World War, the Russian Revolution, etc.). Superficially, Leroux's works fit in with the social representations of his time: they oppose weakening empires, which serve as playgrounds to heroes who have mastered them better than their own rulers, to the model of the nation-state, exemplified by the French Third Republic. The body of works becomes more chauvinistic during and after the First World War. At this time, Leroux's novels are in line with the anti-German propaganda (Rouletabille chez Krupp, Le Capitaine Hyx). And yet, within this referential and quite Manichean space, he creates, through fiction, different places in which a contestation of the dominant model is expressed. For instance, utopian islands and carnivalesque heterotopias allow Leroux to introduce playfulness in an apparently conventional conception of space, to question globalization as it develops and to offer alternative forms of spatial and geopolitical organisation.Résumé en espagno

    L’ecole echevarría en Galice et son rayonnement au Portugal

    Get PDF
    Tese arquivada ao abrigo da Portaria nº 227/2017 de 25 de Julho-Registo de Grau EstrangeiroLa célèbre expansion de facteurs d‟orgues d‟origine vasque-navarraise vers le centre de la Péninsule Ibérique à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle – qui va porter l‟orgue ibérique de racine castillane à son zénith et dont la figure de proue fut le franciscain Joseph de Echevarría – s‟est rayonnée en Galice grâce à l‟activité du facteur d‟orgues Manuel de la Viña. Il construisit deux orgues monumentaux revêtus de buffets jumeaux pour la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle (1704-1712). Ces instruments ont institué le paradigme de symétrie visuelle et sonore inspirant la construction d‟orgues doubles dans les principales cathédrales et temples prestigieux de la Galice. La construction des deux orgues visuellement identiques de la cathédrale de Braga (1737-1739), chef-d‟oeuvre du facteur d‟orgues Simñn de Fontanes, franciscain oblat de Compostelle, institue le principal foyer du rayonnement de l‟activité de facteurs d‟orgues d‟origine galicienne au Portugal. Dans le cadre de la présente thèse, nous étudions l‟activité des organiers liés au parcours ouvert par De la Viña, dans les deux côtés du fleuve Miño, ainsi que l‟impact de leurs principales innovations esthétiques et techniques, notamment l'implémentation du concept de symétrie visuelle et sonore aboutissant à une véritable architecture sonore, et son influence au sujet de la musique.The well-known expansion of organ makers from the Basque country and Navarra to the centre of the Iberian Peninsula in the second half of the 17th century – which would bring the Iberian organ of Castilian roots to its zenith and of which the main figure was the Franciscan friar Joseph de Echevarría – reached Galicia thanks to the activity of organ maker Manuel de la Viña. He built two monumental organs enclosed in identical cases for the Cathedral of Saint James of Compostela (1704-1712). These instruments established the paradigm of visual and sound symmetry which inspired the construction of double organs in the main cathedrals and other important churches in Galicia. The construction of two visually-identical organs for Braga Cathedral (1737-1739), the masterpiece of organ-builder Simón de Fontanes, also Franciscan friar oblate in Compostela, made it the principal point of departure for Galician organ-builders‟ subsequent activity in Portugal. The present thesis studies the activity of organ-builders linked to the path opened by De la Viña on the two sides of the Miño river and the impact of its main aesthetic and technical innovations, especially with regard to the introduction of the concept of visual and sound symmetry leading to a true sound architecture and its influence on the music written for these instruments

    Faïence fine et porcelaine

    No full text
    Au XIXe siècle, progrès techniques et mutation des goûts provoquent le déclin de la faïence stannifère. L’invention de nouvelles pâtes cuisant blanc et l’introduction au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre des procédés de décor par impression ouvrent la voie à la mécanisation de la fabrication, au passage de l’artisanat à l’industrie, qui marqueront durant un siècle l’âge d’or de la faïence fine. Parallèlement, la mode pour les arts d’Extrême-Orient pousse aussi les céramistes à s’intéresser aux matières dures tels les grès et les porcelaines encore au détriment de la faïence stannifère. Toutefois, cette dernière ne disparaît pas pour autant ; aux ouvriers se joignent les peintres de renom qui optent aussi pour ce support et la main des maîtres artisans ou artistes demeure irremplaçable face à la machine qui reproduit à l’infini des motifs jugés sans âme. Négligée par les historiens pour lesquels elle a le défaut de ne pas appartenir aux secteurs leaders de ce qu’il est convenu de nommer « révolution industrielle », qualifiée longtemps « d’art mineur » par les historiens de l’art, la faïence fine – comme une partie de la porcelaine du XIXe siècle – portait en elle le discrédit qui touche le produit industriel. Oubliée par la recherche institutionnelle – comme le reste de la céramologie – délaissée par les érudits locaux et les amateurs d’art qui lui préféraient les céramiques aux couleurs chatoyantes, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et prend sa place dans les collections

    Faïence fine et porcelaine

    No full text
    Au XIXe siècle, progrès techniques et mutation des goûts provoquent le déclin de la faïence stannifère. L’invention de nouvelles pâtes cuisant blanc et l’introduction au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre des procédés de décor par impression ouvrent la voie à la mécanisation de la fabrication, au passage de l’artisanat à l’industrie, qui marqueront durant un siècle l’âge d’or de la faïence fine. Parallèlement, la mode pour les arts d’Extrême-Orient pousse aussi les céramistes à s’intéresser aux matières dures tels les grès et les porcelaines encore au détriment de la faïence stannifère. Toutefois, cette dernière ne disparaît pas pour autant ; aux ouvriers se joignent les peintres de renom qui optent aussi pour ce support et la main des maîtres artisans ou artistes demeure irremplaçable face à la machine qui reproduit à l’infini des motifs jugés sans âme. Négligée par les historiens pour lesquels elle a le défaut de ne pas appartenir aux secteurs leaders de ce qu’il est convenu de nommer « révolution industrielle », qualifiée longtemps « d’art mineur » par les historiens de l’art, la faïence fine – comme une partie de la porcelaine du XIXe siècle – portait en elle le discrédit qui touche le produit industriel. Oubliée par la recherche institutionnelle – comme le reste de la céramologie – délaissée par les érudits locaux et les amateurs d’art qui lui préféraient les céramiques aux couleurs chatoyantes, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et prend sa place dans les collections
    corecore