32 research outputs found

    Le mental, representation du somatique?

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    Attitudes propositionnelles, intentionnalité et évolution

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    La question du statut des attributions d'attitudes propositionnelles ou, sous une autre formulation, celle de la relation entre la psychologie ordinaire et la psychologie scientifique que les sciences cognitives aspirent à édifier, constitue l'un des principaux problèmes actuellement débattus en philosophie de l'esprit et de la psychologie. De la grande variété des réponses émergent deux courants principaux. Le premier courant est réaliste et tend à reconnaître aux concepts de la psychologie ordinaire le statut d'objets théoriques de plein droit. Le second courant est naturaliste et éliminativiste et tient la psychologie ordinaire pour une théorie inadéquate dont les concepts sont des artefacts sans contrepartie objective et qui doit être éliminée et remplacée. Dennett s'est pendant longtemps lui-même qualifié d'éliminativiste matérialiste et d'instrumentaliste et s'est efforcé de montrer que scepticisme ontologique à l'égard des attitudes propositionnelles et croyance en la valeur heuristique des attributions d'attitudes propositionnelles étaient deux positions que l'on était fondé à adopter conjointement. Dans son livre de 1987, The Intentional Stance, Dennett apporte certaines nuances aux positions qu'il avait défendues. Il y rejette l'étiquette d'instrumentaliste au profit de celle de réaliste modéré. Il mobilise de nouveaux arguments pour expliquer le succès prédictif de la psychologie des attitudes propositionnelles et fait en particulier appel à la théorie de la sélection naturelle. Dans ses arguments darwiniens, Dennett attribue à la théorie de la sélection naturelle le rôle de théorie-relais entre une psychologie scientifique qui n'admet pas les croyances et les désirs au sein de son ontologie et une théorie de l'interprétation qui leur conserve une valeur prédictive. Le but de cet article est de proposer une analyse critique des arguments darwiniens de Dennett. Pour mesurer la portée des enjeux liés à ces arguments, il importe de connaître les raisons qui motivent son scepticisme vis-à-vis des thèses réalistes et l'alternative qu'il suggère dans sa théorie des systèmes intentionnels. Dans un premier temps, je présente donc les grandes lignes de l'approche réaliste et les raisons de son rejet par Dennett. J'examine ensuite la théorie des systèmes intentionnels et les objections qu'à son tour elle suscite. Enfin, j'analyse les arguments darwiniens qu'utilise Dennett pour contrer ces objections et expliquerai pourquoi ils me semblent peu convaincants

    Hétérogénéité de la connaissance et pratique scientifique : rôle explicatif et implications épistémologiques de la psychologie évolutionniste et de la neuropsychologie de la vision

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    Ce mémoire est consacré à une question centrale en épistémologie, soit celle du niveau descriptif approprié à l'étude de la connaissance (ou, simplement, de la nature de la connaissance). L'auteur remet en question la forme « traditionnelle » des solutions proposées à ce problème par les deux principaux courants de l'épistémologie naturalisée. En effet, les théories de la connaissance naturalistes optent généralement pour l'une de deux possibilités : soit la connaissance est adéquatement étudiée au niveau phrastique, soit au niveau du substrat physique (souvent, il s'agit du niveau neurologique). L'intention est de fournir une caractérisation de la connaissance sous forme d'« espèce naturelle ». Le présupposé implicite à ces propositions est qu'il n'existe qu'une seule « Connaissance », que celle-ci a une nature unique. Toutefois, les critiques adressées au « paradigme » phrastique suggèrent que celui-ci est insuffisant au plan explicatif parce que, 1) il ne s'applique directement qu'à une infime partie de l'ensemble des organismes pouvant avoir des états épistémiques et 2) parce qu'il repose sur des notions superficielles, issues de la psychologie du sens commun, qui doivent être éliminées (Churchland 1979, 1989, 2007). Ces approches se heurtent également à un problème explicatif lorsqu'il est question des formes de connaissance reposant sur la capacité pour le langage (telles que les définitions). Pour expliquer le phénomène de la connaissance il est nécessaire d'avoir recours à (au moins) ces deux approches. Par conséquent, la forme moniste de la solution au problème de la nature de la connaissance semble être inappropriée. L'objectif du mémoire est de défendre cette thèse. Il s'agit d'un travail métathéorique qui constitue la première étape d'un projet à plus grande échelle visant à développer une conception hétérogène de la connaissance. Le mémoire comporte trois chapitres : 1) Le premier chapitre vise à mettre en place les fondements de l'argument développé. Il détaille deux exemples d'approches hétérogènes tirées de la philosophie de la psychologie et en tire un plan général pour le développement d'un argument en faveur de l'hétérogénéité de la connaissance. 2) Le second chapitre procède à une analyse métathéorique des approches naturalistes à la connaissance. Ceci permet de formuler l'argument de nécessité explicative à l'endroit de la connaissance, central au mémoire. 3) Le troisième chapitre fournit un support empirique à la prémisse centrale de l'argument de nécessité explicative. L'argument est ensuite réitéré, et ses implications son détaillées. Est ensuite proposée une première, et provisoire, ébauche d'une conception hétérogène de la connaissance.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épistémologie naturalisée, psychologie, neuropsychologie, connaissanc

    Recherches logiques et philosophiques sur le concept de métalangage

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    Ce mémoire a pour objectif principal l'analyse du concept de métalangage tel qu'il s'est développé en logique mathématique. L'introduction et la conclusion mises à part, chaque chapitre porte sur un auteur -logicien, mathématicien ou philosophe ayant contribué de manière significative à l'évolution de ce concept. Ces auteurs sont, en ordre de présentation, Gottlob Frege, Bertrand Russell, Ludwig Wittgenstein, David Hilbert, Kurt Godel et Alfed Tarski. Puisque la notion de métalangage s'est développée avec la formalisation progressive de la logique, une attention particulière est accordée à l'émergence des systèmes formels et à leur présentation. Trois périodes se dessinent dans la genèse de cette notion. Une première, que j'appelle \ud « pré-météthéorique », où l'intervention d'une théorie externe au langage formel est rejetée catégoriquement, mais où certaines notions métathéoriques sont implicitement tracées. Une seconde, dite « hilbertienne », qui marque l'entrée en jeu de la métamathématique et qui consacre le métalangage dans l'étude des mathématiques, quoiqu'avec des moyens limités. Et une troisième, dite « tarskienne », où la notion moderne de métalangage est exposée. Par ailleurs, j'effectue une analyse détaillée de la preuve que Godel donne de son second théorème d'incomplétude où je prétends qu'il commet une erreur conceptuelle entre langage et métalangage. Enfin, en conclusion, j'explore une conception fondationnelle de la logique compatible avec l'étude métathéorique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Métalangage, Logique, Philosophie, Métamathématique, Godel, Tarski

    Langage et normes : une approche pragmatique

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    Notre travail s'attache à défendre et à définir le sens, la portée et les conditions ou critères d'adéquation nécessaires au fondement d'une conception sociale non-réductionniste de la normativité de la signification. L'interprétation que donne Kripke de l'argument de « suivre une règle » de Wittgenstein nous permet ainsi d'introduire et d'inscrire ce questionnement sur la normativité de la signification au sein du débat qui oppose le réalisme à l'anti-réalisme sémantique et social. Nous tentons alors de clarifier trois lectures de Wittgenstein – celle de Kripke, de Wright et de McDowell – et soulignons leurs similarités et différences en suivant deux niveaux d'analyse, à savoir : 1) en tant qu'interprétations de Wittgenstein et 2) en tant que contributions indépendantes se rattachant à la question de la normativité de la signification. Il s'agit donc d'évaluer la pertinence de différentes formulations d'une conception sociale des normes de signification afin d'identifier les conditions d'adéquation – c'est-à-dire être non-platoniste, non-naturaliste, non-relativiste et disposer d'une certaine force explicative – que doit satisfaire une approche sociale et non seulement publique de la normativité de la signification. Nous en venons ainsi aux deux conclusions suivantes, à savoir : 1) la portée significative d'un terme ou d'un énoncé exige, au sein d'une approche sociale, plus que la régularité dans l'usage ou la possibilité d'être manifestable aux autres pour établir une distinction entre les applications correctes et incorrectes d'un terme; elle doit émaner d'une activité conjointe avec les autres membres de la communauté; 2) à l'opposé d'une version sociale forte qui identifie, au point de les confondre, les conditions d'une application correcte des normes de signification à un accord communautaire, nous préconisons une version sociale faible, celle-ci soutenant que nos critères normatifs sont certes bien institués au sein de nos contextes sociaux et historiques mais sans réduire les conditions d'une application correcte des termes à un accord socialement et historiquement institué au sein d'une communauté linguistique donnée. Nous ne voulons néanmoins pas exclure la thèse d'une normativité constitutive de la signification mais nous montrons, avec Davidson, qu'il est nécessaire de l'affaiblir afin de concevoir l'idée de normes objectivement correctes ou constitutives au sens de normes susceptibles d'être révisées et corrigées. Nous cherchons ainsi à établir une position au sein de laquelle les normes d'une application correcte puisent leur source à l'intérieur de nos pratiques linguistiques immanentes et leur sens à partir d'une pratique transcendante (objective). Nous proposons donc une approche sociale contextualiste et faillibiliste des normes de signification qui conserverait la trame de la structure sociale de l'objectivité sur le mode du « je-tu », telle que Brandom la décrit, tout en y intégrant la notion d'idée régulatrice au sens de Habermas et de McCarthy c'est-à-dire au sens de corrélats modernes des idées de la raison de Kant impliquant la rationalité des sujets, l'objectivité du monde et de la vérité.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : normativité, signification, anti-réalisme, objectivité, socialité, contextualisme, faillibilisme, naturalisme, relativisme

    Une saison dans l'épistémologie de la linguistique : les implications philosophiques de la grammaire générative chomskyenne

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    Les héritages d'Auguste Comte, du positivisme logique orthodoxe, et de l'opérationalisme de Bridgman ont conduit à penser que la science se construit en classant des faits et en élaborant des généralisations inductives. Cette vision radicalement empiriste a longtemps restreint la psychologie et la linguistique au « déjà connu » et aux problèmes banals, rejetant l'étude des processus mentaux dans le domaine de la non-science. Cette recherche tente de démontrer qu'il est devenu impensable d'adhérer à la thèse du sceau vide (béhaviorisme) ou aux théories de l'apprentissage (constructivisme), car ces positions empêchent de rendre compte adéquatement de l'acquisition de la connaissance. L'approche rationaliste de Chomsky est la seule qui, dans la période de grands bouleversements qu'a connues la psychologie dans les années 1970, fournissait les outils m éthodologiques et théoriques nécessaires à la mise en place d 'u n cadre conceptuel capable d'orienter les futures recherches effectuées en psychologie, en linguistique et en psycholinguistique

    Modélisation numérique du couplage MagnétoHydroDynamique (M.H.D.) fort - Application à la propulsion M.H.D. navale

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    We present a 3D numerical simulation code for MHD phenomena. The electromagnetic problem is treated by the finite element method. Navier-Stokes equations for incompressible fluid in steady state are solved using the Finite Volumes method. The coupling of these two methods is performed by interpolation procedures for calculating the Laplace forces and the velocity field. The code is applied to different MHD problems. These examples validate and highlight coupling MHD situations, processed by our program. Finally the modeling of naval MHD propulsion is discussed. It relates to both systems conduction and induction. Particular attention is paid to the coupling between flow and electromagnetic forces in both cases.Nous présentons un code numérique 3D de simulation des phénomènes magnétohydrodynamiques. Le problème électromagnétique est traité par la méthode des éléments finis. Les équations de Navier-Stokes pour les fluides incompressibles en régime permanent sont résolues à l’aide de la méthode des Volumes Finis. Le couplage de ces deux méthodes est réalisé par des procédures d’interpolation pour le calcul des forces de Laplace et du champ de vitesse. Le code est appliqué à différents problèmes M.H.D. Ces exemples permettent de valider et de mettre en évidence les situations de couplage M.H.D. traitées par notre programme. Enfin la modélisation de la propulsion navale M.H.D. est abordée. Elle concerne à la fois les systèmes à conduction et à induction. Une attention particulière est portée au couplage entre l’écoulement et les forces électromagnétiques dans les deux cas
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