158,512 research outputs found

    Décidabilité et Complexité

    Get PDF
    International audienceL'informatique fondamentale est un vaste sujet, comme en témoignent les 2 283 et 3 176 pages des "Handbooks" (228; 1). Couvrir en quelques dizaines de pages, l'ensemble de l'in- formatique nous a semblé une entreprise hors de notre portée. De ce fait, nous nous sommes concentrés sur la notion de calcul, sujet qui reflÚte le goût et la passion des auteurs de ce chapitre. La notion de calcul est omniprésente et aussi ancienne que les mathématiques

    Complexité et anthropologie

    Get PDF
    Aujourd’hui, la mathĂ©matique des systĂšmes complexes offre divers outils Ă  partir desquels on peut Ă©tudier les propriĂ©tĂ©s macroscopiques des interactions qui se manifestent dans une dimension temporelle. En dessinant les schĂšmes d’interaction qui correspondent aux Ă©lĂ©ments d’un systĂšme, on peut souvent dĂ©couvrir des propriĂ©tĂ©s qui Ă©mergent Ă  un niveau supĂ©rieur. RĂ©trospectivement, il apparaĂźt remarquable que quelques idĂ©es simples tirĂ©es des analyses formelles des systĂšmes complexes pourraient avoir Ă©tĂ© si Ă©clairantes dans divers champs de recherche. Bien que le concept de dĂ©veloppement progressif — et de contingence historique — ne soit pas nouveau en anthropologie, pour briser le sceau de la rĂ©ification sur l’ordre social, il est nĂ©cessaire d’aller au-delĂ  des statistiques descriptives ou des modĂšles d’équilibre et d’explorer la contingence historique. Les rĂ©seaux qui se dĂ©veloppent sont inĂ©vitablement inscrits dans une voie; les Ă©tats ultĂ©rieurs sont contraints par le passĂ©. Mais comme le rĂ©vĂšlent de nouvelles Ă©tudes, l’« agence » (agency), dans son sens le plus fort d’habiletĂ© Ă  donner forme Ă  de vĂ©ritables innovations, peut surgir d’une forme ordinaire d’« agence » prĂ©sentĂ©e par des individus qui s’adonnent Ă  leurs activitĂ©s quotidiennes reliĂ©es au commerce, au mariage et Ă  la politique.Today’s mathematics of complex systems offer a variety of tools to investigate the macroscopic properties of interactions that occur along a temporal dimension. By tracing patterns of interaction among the elements of a system, one can often discover emergent properties at a higher level. In retrospect it seems remarkable that a few simple insights from the formal analysis of complex sys-tems should have been so illuminating in diverse fields of inquiry. Even if the concept of progressive development — and historical contingency — is hardly new to anthropology, it is necessary to go beyond descriptive statistics or equilibrium models to explore historical contingency to break the seal of reification on the existing social order. Evolving networks are inevitably path dependent; future states are constrained by the past. But as new studies show, agency in the more powerful sense of the ability to shape genuine innovations can arise from the ordinary form of agency exhibited by people going about their daily business of commerce, marriage and politics

    Complexité et interculturel

    Get PDF
    L'auteure se sert de la « pensée complexe » comme support d'un protocole de discussion de cas dans un contexte d'approche interculturelle. L'objectif est l'élaboration d'une grille d'analyse capable de rendre compte de la multidimensionnalité du « donné social » quand deux porteurs d'identité sont en présence

    Re-proving Channel Polarization Theorems: An Extremality and Robustness Analysis

    Get PDF
    The general subject considered in this thesis is a recently discovered coding technique, polar coding, which is used to construct a class of error correction codes with unique properties. In his ground-breaking work, Ar{\i}kan proved that this class of codes, called polar codes, achieve the symmetric capacity --- the mutual information evaluated at the uniform input distribution ---of any stationary binary discrete memoryless channel with low complexity encoders and decoders requiring in the order of O(Nlog⁥N)O(N\log N) operations in the block-length NN. This discovery settled the long standing open problem left by Shannon of finding low complexity codes achieving the channel capacity. Polar coding settled an open problem in information theory, yet opened plenty of challenging problems that need to be addressed. A significant part of this thesis is dedicated to advancing the knowledge about this technique in two directions. The first one provides a better understanding of polar coding by generalizing some of the existing results and discussing their implications, and the second one studies the robustness of the theory over communication models introducing various forms of uncertainty or variations into the probabilistic model of the channel.Comment: Preview of my PhD Thesis, EPFL, Lausanne, 2014. For the full version, see http://people.epfl.ch/mine.alsan/publication

    Évolution, complexitĂ© et mĂ©tahistoricisme

    Get PDF
    L’histoire cherche Ă  combiner des descriptions particuliĂšres dans des cadres gĂ©nĂ©raux dans le but d’expliquer des sĂ©quences d’évĂ©nements. Dans cet esprit, l’histoire adopte une approche transdisciplinaire qui couvre une variĂ©tĂ© de champs allant de la biologie Ă  la gĂ©ologie, en passant par l’anthropologie et l’histoire humaine. Je cherche Ă  caractĂ©riser ce cadre mĂ©tahistorique gĂ©nĂ©ral comme exemple d’une dynamique complexe, Ă©volutionniste et gĂ©nĂ©alogique. Cela suppose quelques travaux particuliers sur les modes de transmission d’information, les niveaux des fonctions de systĂšme, l’identification multiple, les variables causales et sur les moyens de dĂ©mĂȘler les Ă©vĂ©nements contingents des processus rĂ©guliers qui filtrent ces Ă©vĂ©nements.History seeks to combine particular descriptions within general frameworks in order to explain event sequences. In this respect, history is a transdisciplinary approach that encompasses a range of fields, from biology and geology, through to anthropology and human history. I seek to characterize this general metahistorical framework as an instance of a complex, evolutionary and genealogical dynamic. This involves a specification of the modes of information transmission, the levels of system function, the identification of multiple, causal variables, and a means of disentangling contingent events from regular processes through which these events are filtered

    Un modÚle de caractérisation de la complexité syntaxique

    Get PDF
    International audienceCet article présente un modÚle de la complexité syntaxique. Il réunit un ensemble d'indices de complexité et les représente à l'aide d'un cadre formel homogÚne, offrant ainsi la possibilité d'une quantification automatique : le modÚle proposé permet d'associer à chaque phrase un indice reflétant sa complexité

    Noms généraux et complexité discursive

    Get PDF
    International audienceQu'est-ce qu'on entend par complexitĂ© linguistique ? Pour les phonologues, la rĂ©ponse Ă  cette question serait Ă  chercher dans la complexitĂ© syllabique (cf. Pellegrino et al., 2009). Pour les typologues, la rĂ©ponse dĂ©pendrait de la question de savoir s'il existe des langues plus complexes que d'autres en ce qui concerne un phĂ©nomĂšne spĂ©cifique. L'idĂ©e en cours est qu'il n'y a pas de diffĂ©rences notables de complexitĂ©, lorsqu'on procĂšde Ă  une comparaison globale des langues, c'est-Ă -dire en tant que systĂšmes (cf. Changizi, 2001 ; Miestamo et al., 2008). En psycholinguistique, la complexitĂ© peut se mesurer en termes des difficultĂ©s d'interprĂ©tation de textes. Ainsi, un temps plus considĂ©rable dans la lecture d'un mot ou une lecture qui fait intervenir des retours oculaires constituent des indices de complexitĂ© (Gibson, 1998). Pour le thĂ©oricien de la langue, le grammairien, le mathĂ©maticien ou l'informaticien, l'Ă©valuation de la complexitĂ© pourrait consister dans la quantitĂ© de rĂšgles Ă  mettre en jeu ou dans le nombre d'Ă©lĂ©ments requis pour assurer la bonne formation d'une sĂ©quence permettant la bonne transmission de tel ou tel message, ce qui veut dire en fin de compte que la complexitĂ© est un phĂ©nomĂšne quantifiable ou 'algorithmisable' ou, encore, que la complexitĂ© se mesure en termes de coĂ»t et bĂ©nĂ©fices (nombre d'Ă©lĂ©ments requis pour telle quantitĂ© d'information obtenue ; nombre d'opĂ©rations requises pour rĂ©duire l'incertain selon les thĂ©ories des probabilitĂ©s) (Shannon, 1948 ; Zipf, 1949 ; Kolmogorov, 1963 ; Lempel & Ziv, 1976 ; Ziv & Lempel, 1977). Pour les spĂ©cialistes en morphologie, l'examen de la complexitĂ© pourrait passer, entre autres, par le crible de l'inflexion ou de la dĂ©rivation. Par exemple, une langue avec peu de rĂšgles dĂ©rivationnelles pourrait ĂȘtre dite plus complexe du point de vue de son lexique qu'une langue ayant un systĂšme dĂ©rivationnel dĂ©veloppĂ© : la complexitĂ© ne s'observerait pas alors uniquement dans le processus de formation du en-tĂȘte de page paire lexique, mais aussi, comme produit secondaire, dans la taille du lexique, ou dans la relation du lexique avec la syntaxe puisqu'en l'absence d'un dĂ©rivĂ©, une mĂȘme idĂ©e devrait alors ĂȘtre exprimĂ©e par une chaĂźne syntaxique (Juola, 1998 ; Guarisma, 2000). Si on Ă©voque le domaine de la syntaxe, on pourra par exemple lier la complexitĂ© Ă  l'hypotaxe. Plus prĂ©cisĂ©ment, au nombre mais aussi au fonctionnement des noeuds de subordination ou d'expansion, autrement dit au nombre et au fonctionnement des sĂ©quences structuralement incomplĂštes et dĂ©pendantes d'autres sĂ©quences (Givon & Shibatani, 2009) 1. Enfin, pour les usagers de la langue (les « non-linguistes »), il se peut que la rĂ©ponse Ă  cette question ait Ă  voir avec l'effort impliquĂ© dans la mise en pratique d'une certaine rĂšgle ou dans l'apprentissage d'une langue Ă©trangĂšre mais, Ă  ce moment-lĂ , deux locuteurs peuvent ne pas ĂȘtre d'accord sur le jugement de ce qui mĂ©rite d'ĂȘtre Ă©tiquetĂ© 'complexe' (ou 'difficile'). Inutile de dire que des facteurs sociaux et donc externes Ă  la langue peuvent influer sur l'Ă©valuation de la complexitĂ©, ce qui suggĂšre que la complexitĂ© est une notion relative. La tĂąche de circonscrire la notion de complexitĂ© en linguistique s'avĂšre donc assez 'complexe

    La complexité des phénomÚnes spatiaux

    Get PDF

    Bit-complexité des protocoles de gossip

    Get PDF
    National audienceNous Ă©tudions le problĂšme du \emph{gossip} (i.e., diffusion de rumeurs) dans le modĂšle des appels alĂ©atoires. ConsidĂ©rons nn noeuds communiquant en parallĂšle par Ă©tape. A chaque Ă©tape, un ensemble (potentiellement vide) de \emph{rumeurs} est gĂ©nĂ©rĂ© Ă  chaque noeud, la mĂȘme rumeur pouvant ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©e simultanĂ©ment par plusieurs noeuds. L'objectif est de diffuser ces rumeurs Ă  tous les noeuds. Pour ce faire, Ă  chaque Ă©tape, chaque noeud appelle un autre noeud choisi uniformĂ©ment alĂ©atoirement parmi l'ensemble de tous les noeuds, et un noeud ne peut alors communiquer qu'avec le noeud qu'il a appelĂ©, et les noeuds qui l'ont potentiellement appelĂ©. Dans ce modĂšle, Karp et ses co-auteurs~\cite{Karp2000} ont montrĂ© qu'aucun algorithme de gossip ne peut ĂȘtre Ă  la fois optimal en temps (i.e., s'exĂ©cuter en O(log⁥n)O(\log n) Ă©tapes) et en volume de communication (i.e., s'exĂ©cuter en transmettant au plus O(n)O(n) messages). En particulier, ils ont montrĂ© que tout algorithme de gossip n'utilisant pas les IDs des noeuds et diffusant toute rumeur en O(log⁥n)O(\log n) Ă©tapes doit Ă©changer Ω(nlog⁥log⁥n)\Omega(n\log\log n) messages par rumeur. Karp et ses co-auteurs ont Ă©galement montrĂ© que ce compromis peut ĂȘtre atteint. Dans cet article, nous Ă©tudions le volume de communication estimĂ© en nombre de bits Ă©changĂ©s plutĂŽt qu'en nombre de messages. Nous montrons tout d'abord que tout algorithme de gossip n'utilisant pas les IDs des noeuds et diffusant toute rumeur en O(log⁥n)O(\log n) Ă©tapes doit Ă©changer Ω(n(b+log⁥log⁥n))\Omega(n (b+\log\log n)) bits pour diffuser une rumeur de bb bits. Nous proposons alors un algorithme de gossip n'utilisant pas les IDs des noeuds qui diffuse toute rumeur en O(log⁥n)O(\log n) Ă©tapes, en Ă©changeant O(n(b+log⁥log⁥nlog⁥b))O(n(b+\log\log n\log b)) bits pour une rumeur de bb bits. Ces rĂ©sultats dĂ©montrent que contrairement Ă  ce qu'il peut sembler lorsque l'on mesure le volume de communication en nombre de messages, il est possible d'ĂȘtre Ă  la fois optimal en temps (i.e., s'exĂ©cuter en O(log⁥n)O(\log n) Ă©tapes) et en volume de communication (i.e., s'exĂ©cuter en transmettant au plus O(nb)O(nb) bits), sauf pour des rumeurs extrĂȘmement petites, de taille bâ‰Șlog⁥log⁥nlog⁥log⁥log⁥nb\ll\log\log n \log\log\log n bits
    • 

    corecore