8 research outputs found

    Dolphin and Union Caribou Herd Status and Trend

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    The Dolphin and Union caribou herd (Rangifer tarandus groenlandicus) is of great importance for Inuit subsistence and cultural needs. This herd is somewhat particular in that it relies on the seasonal connectivity of the sea ice between Victoria Island and the mainland to undertake its fall and spring migrations to and from its wintering ground on the mainland. While the herd may have numbered in the order of 100 000 animals in the past, it experienced a dramatic decline in the early 1900s and stopped its migration to the mainland. It resumed its migration only as it started to increase during the 1980s and 1990s, and in October 1997, the caribou gathered on the southern coast (prior to crossing to the mainland) were estimated to number 27 948 ± 3367 SE. In October 2007, using the same method and covering approximately the same area as during the 1997 survey, we estimated 21 753 ± 2343 SE caribou within our study area. The method used in 1997 and 2007 assumes that most of the herd is located within a narrow strip along the southern coast of Victoria Island, but also acknowledges that some caribou are outside that area. Therefore, we undertook a correction of both 1997 and 2007 estimates for the Dolphin and Union caribou herd based on available data from radio-tracking of female caribou. The corrected estimate for the Dolphin and Union caribou herd in 2007 was 27 787 ± 3613 SE. Both the study area estimates and the corrected herd estimates for 1997 and 2007 indicate that the herd trend in the intervening decade was at best stable.Le troupeau de caribous Dolphin et Union (Rangifer tarandus groenlandicus) revĂȘt une grande importance pour la subsistance et la culture des Inuits. Ce troupeau a la particularitĂ© d’utiliser la banquise pour migrer en automne et au printemps entre son aire d’estivage, sur l’üle Victoria, et son aire d’hivernage sur le continent. Bien que ce troupeau ait Ă©tĂ© estimĂ© aux alentours de 100 000 individus par le passĂ©, il a connu un dĂ©clin dramatique au dĂ©but du XXe siĂšcle et interrompu sa migration vers le continent. C’est seulement dans les annĂ©es 1980 et 1990 que le troupeau a commencĂ© Ă  augmenter et Ă  reprendre sa migration. En octobre 1997, les caribous assemblĂ©s le long de la cĂŽte sud, avant leur traversĂ©e vers le continent, Ă©taient estimĂ©s Ă  27 948 ± 3 367 (± erreur type). En octobre 2007, utilisant la mĂȘme mĂ©thode, nous avons estimĂ© 21 753 ± 2 343 (ET) caribous dans Ă  peu prĂšs la mĂȘme aire d’étude qu’en 1997. La mĂ©thodologie employĂ©e en 1997 et en 2007 prĂ©sume que la majoritĂ© du troupeau se regroupe dans une bande Ă©troite le long de la cĂŽte sud de l’üle Victoria, mais reconnaĂźt aussi qu’un certain nombre de caribous se trouve en dehors de cette zone. Par consĂ©quent, nous avons effectuĂ© une correction des estimĂ©s de 1997 et de 2007 pour obtenir un estimĂ© du troupeau tout entier grĂące aux donnĂ©es de tĂ©lĂ©mĂ©trie disponibles pour les caribous femelles. Cette correction nous a permis d’estimer le troupeau Dolphin et Union Ă  27 787 ± 3 613 (ET) caribous en 2007. Entre 1997 et 2007, tant les estimĂ©s dans l’aire d’étude que les estimĂ©s corrigĂ©s tĂ©moignent d’un troupeau au mieux stable pour la dĂ©cennie concernĂ©e

    Tendances spatio-temporelles de répartition chez les oiseaux hivernants durant 26 ans d'étalement urbain à Québec

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    QuĂ©bec, Ă  l’instar d’autres villes nord-amĂ©ricaines, s’est Ă©talĂ©e trĂšs rapidement au cours des trois derniĂšres dĂ©cennies. Nous avons mesurĂ© l’effet de l’étalement urbain sur les tendances dĂ©mographiques des oiseaux hivernants en identifiant parmi 29 espĂšces, celles dont les tendances Ă©taient corrĂ©lĂ©es Ă  l’évolution de l’habitat rĂ©sultant de cet Ă©talement urbain. Pour identifier ces espĂšces, nous avons utilisĂ© les donnĂ©es du Recensement des oiseaux de NoĂ«l de QuĂ©bec ainsi qu’une sĂ©rie de photos aĂ©riennes du territoire correspondant, pour la pĂ©riode de 1978 Ă  2003. Le cercle de Recensement des oiseaux de NoĂ«l de QuĂ©bec (un cercle de 460 km2) est divisĂ© en 75 parcelles d’inventaire. Pour Ă©tudier l’évolution de l’utilisation du sol de ces parcelles, nous avons numĂ©risĂ© et gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ© six sĂ©ries de photographies aĂ©riennes prises entre 1978 et 2003, puis mesurĂ© les zones urbaines vertes (parcs, lotissements rĂ©sidentiels, etc.), les zones urbaines grises (industries, commerces, etc.), les terres agricoles, les friches et les Ăźlots boisĂ©s. Pour rĂ©pondre Ă  nos objectifs et mettre en relation les donnĂ©es ornithologiques avec les variables d’utilisation du sol, nous avons procĂ©dĂ© en 2 Ă©tapes. La premiĂšre consistait Ă  attribuer Ă  chaque parcelle une mesure d’habitat spĂ©cifique Ă  chaque espĂšce, et cela pour chaque annĂ©e (ce calcul prenait en considĂ©ration l’association des espĂšces avec les diffĂ©rentes catĂ©gories d’utilisation du sol). Dans la seconde Ă©tape, nous avons mis en relation la tendance dĂ©mographique des populations et l’évolution locale des superficies correspondantes d’habitat pour 1) l’ensemble des espĂšces et 2) chaque espĂšce prise individuellement. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les 29 espĂšces hivernantes Ă©tudiĂ©es frĂ©quentaient prĂ©fĂ©rentiellement les zones urbaines « vertes » alors qu’elles se retrouvaient rarement en terres agricoles. La majoritĂ© des espĂšces (21 sur 29) semblent avoir gagnĂ© de l’habitat de façon significative. Les espĂšces ayant gagnĂ© le plus en habitat sont celles pour lesquelles les tendances dĂ©mographiques ont montrĂ© les plus fortes hausses. Au moins sept espĂšces montraient une association prononcĂ©e entre leur tendance dĂ©mographique et l’évolution de leur habitat. Cependant, pour de nombreuses espĂšces la part de la variation qui est expliquĂ©e par l’étalement urbain est rendue difficile d’interprĂ©tation car de nombreux facteurs peuvent influencer les tendances dĂ©mographiques de celles-ci.QuĂ©bec City, along with other North American cities, has experienced a very rapid growth in area in the last three decades. We assessed the consequences of urban sprawl on wintering bird trends by determining, among 29 wintering species, those whose trends were correlated to habitat change resulting from urban sprawl. We used data from Christmas Bird Counts (CBC) of QuĂ©bec City and a series of aerial photos taken between 1978-2003. The QuĂ©bec Christmas Bird Count territory (a 460 kmÂČ circle) is divided in 75 census plots. In order to study land use trends of these plots we scanned and georeferenced 6 series of aerial photos taken between 1978 and 2003 and measured “Green” (parks, residential zones, etc.) and “Grey” (industrial, commercial, etc.) urban areas, agricultural lands, fallow lands and forest patches. We proceeded in two steps. First, we calculated a specific habitat area index for each census plot, species, and year of the study (this habitat index took into account species associations to each land use). Then we measured the relationship between population trends and corresponding habitat change for 1) all the species and 2) individual species. Most species were associated to « green » urban areas and avoided agricultural areas. A large number of species showed a significant habitat gain. Species that had the highest habitat gains showed the highest increase in their population trends. Population trends for at least seven species were strongly associated with local habitat change. However, in most species, association explained by urban sprawl per se is not clear, numerous factors could play a major role in population trends

    collabOr : estimation des tendances démographiques des populations d'orignaux de la Seigneurie de Beaupré par une approche de science collaborative

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    En AmĂ©rique du Nord, l’inventaire aĂ©rien est la principale mĂ©thode d’échantillonnage pour rĂ©aliser des estimations d’abondance de populations de grands ongulĂ©s. Toutefois, il s’agit d’une opĂ©ration qui offre des donnĂ©es ponctuelles, peu frĂ©quentes et dont l’utilisation dans un contexte de ressources limitĂ©es est remise en question. La science collaborative est une mĂ©thode alternative moins dispendieuse qui implique le public pour l’acquisition de donnĂ©es. Plusieurs juridictions utilisent maintenant une approche de science collaborative faisant appel Ă  l’enregistrement des observations quotidiennes des chasseurs pour Ă©tablir l’état de leurs populations d’orignaux (Alces americanus). Notre objectif Ă©tait d’évaluer le potentiel d’indices calculĂ©s Ă  partir des donnĂ©es d’observation et de rĂ©colte d’orignaux recueillies par des chasseurs pour suivre temporellement et spatialement la dĂ©mographie des populations d’orignaux. Nous avons comparĂ© l’évolution de ces indices avec le taux de croissance des populations d’orignaux estimĂ© par deux inventaires aĂ©riens conduits sur la Seigneurie de BeauprĂ© en 2004 et 2013. Le suivi du nombre d’animaux vus par unitĂ© d’effort estime une Ă©volution de la population deux fois plus grande que celle enregistrĂ©e par inventaires aĂ©riens alors que le taux d’augmentation du nombre d’orignaux abattus par unitĂ© d’effort la sous-estime de moitiĂ©. L’indice d’abondance calculĂ© Ă  partir des observations par les chasseurs reflĂšte mieux l’évolution de la population que l’indice basĂ© sur la rĂ©colte en raison des contraintes imposĂ©es par le contingentement sĂ©vĂšre de la rĂ©colte d’orignaux sur le territoire d’étude. Cet indice peu coĂ»teux pourrait devenir un outil complĂ©mentaire Ă  des indices permettant de suivre l’impact d’une espĂšce sur son habitat et Ă  des informations sur la condition physique des individus pour amĂ©liorer la gestion des populations animales.In North America, aerial surveys are the main sampling method for abundance estimations of ungulate populations. This method, however, provides occasional and infrequent estimates, and its use is questioned in a context of limited financial resources availability. Citizen science is a cheaper alternative that involves public in the data collection process. Numerous jurisdictions now use citizen science as an approach for collecting hunter observations and harvest data in order to estimate moose population trends. Our objective was to evaluate the performance of indices based on moose (Alces americanus) observation and harvest data collected by hunters to monitor moose population temporal and spatial trends. We compared the evolution of these indices with the population growth rate estimated from two aerial surveys conducted on the Seigneurie de BeauprĂ© in 2004 and 2013. Moose population growth rate, as estimated from seen per unit effort and catch per unit effort models were respectively half and twice the estimate based on the aerial surveys. The number of moose seen per unit effort reflected better the population trends than the number of moose catch per unit effort due to harvest regulation constraints. Hunter observations are a useful tool for sustainable moose population management and could be combined with indicators of change in habitat and body condition in order to get a better understanding of a population condition

    Success of passive and active restoration of lowland hay meadows with regard to current and historical references

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    The restoration of hay meadows is one of the major challenges in temperate Europe, to overcome the drastic loss and degradation of these semi-natural habitats. Evaluation of restoration success requires the definition of a relevant reference ecosystem. Historical phytosociological relevĂ©s dating from the 1960s–1970s, before large scale agriculture intensification, may be used as the reference framework for such purposes. However, this reference framework may no longer be pertinent in our present-day ecological and socio-economic context. In this study, we assessed the success of three restoration techniques for lowland hay meadows, based on plant species richness and composition and functional traits, by comparing the restoration trajectories to historical and current references. The three restoration techniques, passive restoration mowing, active fresh hay transfer and active sowing of threshing material, were implemented depending on the initial level of degradation and the proximity to well-preserved meadows. The species composition of restored meadows clearly differed from historical references but converged toward current references, for both passive and active restoration techniques. Historical references are characterized by short, stress-tolerant dicotyledonous plant species with small specific leaf area, indicators of nutrient-poor environments. The gap observed between plant communities of historical and current meadows suggests that the historical data are an over-ambitious target for restoration purposes and can hardly be considered relevant to our present-day context. Therefore, creation of a new reference framework of lowland hay meadows is needed for the adequate implementation of restoration projects. Successful outcomes of active and passive techniques must encourage practitioners to adapt the choice of the restoration method depending on the local ecological context, i.e., level of degradation and proximity to well-preserved habitats

    Utilisation des prédateurs supérieurs pour déterminer les zones d'importance pour la biodiversité : comparaison de différentes méthodes de mise en évidence de "hotspots"

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    The numerous threats that marine environment face, coupled with the evidence for a global biodiversity loss during last decades have lead to an increasing need for setting up conservation measures. Particularly, delimiting Marine Protected Areas (MPAs) within the French Southern Territories, which are home to an exceptional biodiversity and extensive human activities through industrial fisheries, would be extremely beneficial for species conservation. In order to identify areas of ecological significance for biodiversity, which could be good MPA candidates, the use of distribution data from top marine predators seems to be ideal. Thanks to their high position in trophic network, they are likely to integrate lowers trophic level species distribution. Moreover, they are easy to observe trough at-sea observation campaigns, and easy to equip with telemetric devices thank to their central place foraging that lead them to return regularly to their colony during breeding season. Here, we analyse distribution data and develop habitat models from several top predators species in both subantarctic and tropical regions to highlight biodiversity hotspots within the French Southern Territories. This work could thus be use as a basis to define potential boundaries for a future MPA.Les nombreuses menaces qui pĂšsent sur le milieu marin et les preuves d’une perte de biodiversitĂ© globale au cours des derniĂšres dĂ©cennies ont rendu indispensable la mise en place de mesures de conservation dans les annĂ©es Ă  venir. Au sein des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAFs) en particulier, qui offrent une biodiversitĂ© exceptionnelle et sont le cadre d’activitĂ©s anthropiques intensives Ă  travers les grandes pĂȘcheries industrielles, la dĂ©limitation d’Aires Marines ProtĂ©gĂ©es (AMP) serait extrĂȘmement bĂ©nĂ©fique pour la conservation du milieu. Pour dĂ©finir les zones d’importance pour la biodiversitĂ©, qui reprĂ©senteraient de bonnes candidates pour un statut d’AMP, l’utilisation des donnĂ©es de distribution de prĂ©dateurs supĂ©rieurs apparait idĂ©ale. En effet, leur position dans le rĂ©seau trophique en fait de bons intĂ©grateurs des niveaux infĂ©rieurs, et de plus, ils sont facilement observables lors des campagnes d’observations et offrent des facilitĂ©s pour l’équipement de dispositifs tĂ©lĂ©mĂ©triques puisqu’ils reviennent rĂ©guliĂšrement Ă  terre pendant la pĂ©riode de reproduction. GrĂące Ă  l’analyse spatiale des donnĂ©es de distribution obtenues pour un grand nombre de prĂ©dateurs supĂ©rieurs au sein d’écosystĂšmes subantarctiques aussi bien qu’en milieu tropical et grĂące au dĂ©veloppement de modĂšles d’habitat, nous avons ici dĂ©terminĂ© des ‘hotspots’ de biodiversitĂ© pour les prĂ©dateurs supĂ©rieurs des TAAFs. Ces travaux pourraient ainsi servir de base aux propositions de limites pour de potentielles futures AMPs

    La gestion du cerf de Virginie au Québec : examen du modÚle québécois et propositions de modes de gestion adaptatifs

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    Dans certains secteurs du sud du QuĂ©bec, les populations de cerfs ont atteint ou surpassĂ© la capacitĂ© de support du milieu provoquant une dĂ©gradation des habitats forestiers, augmentant le risque d’accidents routiers et endommageant les cultures et la rĂ©gĂ©nĂ©ration forestiĂšre. MalgrĂ© les efforts de stabilisation ou de rĂ©duction des cheptels, les objectifs de population sont parfois difficilement atteignables. Ce constat remet alors en question la capacitĂ© des gestionnaires de la faune Ă  contrĂŽler efficacement l’abondance des cerfs Ă  l’aide des outils de gestion actuels. L’objectif de cet essai est d’examiner le modĂšle quĂ©bĂ©cois de gestion du cerf de Virginie afin de proposer des pistes d’amĂ©lioration du cadre et des outils de gestion, ainsi que du systĂšme de suivi. Pour ce faire, la revue des modĂšles de gestion d’États du nord-est amĂ©ricain, soit le Maine, le New Hampshire, l’État de New York, la Pennsylvanie et le Vermont, sert de rĂ©fĂ©rence Ă  l’élaboration de modes de gestion adaptatifs qui tiennent compte de la rĂ©alitĂ© du terrain. Quatre Ă©lĂ©ments ressortent clairement de la revue des modĂšles de gestion. PremiĂšrement, la Pennsylvanie est la seule entitĂ© administrative Ă  dĂ©finir des objectifs de population Ă  partir de critĂšres que sont la santĂ© des cerfs, l’état des habitats forestiers et l’importance des conflits humain-cerf. DeuxiĂšmement, les outils de gestion varient peu entre les entitĂ©s administratives Ă©tudiĂ©es. TroisiĂšmement, le QuĂ©bec ne possĂšde pas les outils adĂ©quats pour effectuer une gestion localisĂ©e de l’abondance des cerfs. Finalement, bien que les entitĂ©s administratives Ă©valuent l’abondance relative des cerfs et les processus dĂ©mographiques, l’évaluation des impacts des cerfs sur le milieu est inadĂ©quate. Pour amĂ©liorer son modĂšle de gestion, le QuĂ©bec doit suivre l’exemple de la Pennsylvanie et adopter une gestion orientĂ©e sur les impacts des cerfs sur le milieu. Une approche adaptative favoriserait l’intĂ©gration de savoirs multidisciplinaires, susciterait la participation des parties prenantes au processus dĂ©cisionnel et fournirait un cadre de gestion flexible. L’instauration d’un programme d’aide Ă  la gestion permettrait d’intensifier le prĂ©lĂšvement faunique dans les secteurs de fortes densitĂ©s de cerfs. De plus, les contraintes liĂ©es Ă  la chasse sportive doivent ĂȘtre traitĂ©es par les gestionnaires de la faune afin d’optimiser les outils de gestion. DiffĂ©rents programmes sont proposĂ©s afin d’amĂ©liorer l’accĂšs au territoire ainsi que de garantir la rĂ©tention des chasseurs et le recrutement de la relĂšve. L’instauration d’un niveau supplĂ©mentaire de prĂ©lĂšvement requiert l’identification des zones de concentration des dommages gĂ©nĂ©rĂ©s par les cerfs par analyse spatiale. Le systĂšme de suivi actuel doit ĂȘtre rĂ©visĂ© afin d’y inclure des programmes d’acquisition de donnĂ©es axĂ©s sur l’évaluation de la santĂ© des cerfs, l’état des habitats forestiers et l’importance des conflits inhĂ©rents Ă  la cohabitation des humains avec la faune. En conclusion, la participation soutenue de l’ensemble des parties prenantes est requise pour la saine gestion des populations de cerfs

    Europe/monde : accords ou récession:Perspectives 2019-2021 pour l'économie mondiale et la zone euro

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    AprĂšs un pic de croissance en 2017, l'activitĂ© Ă©conomique mondiale donne des signes d'essoufflement. En 2018, le PIB mondial a progressĂ© de 3,3 % contre 3,5 % un an plus tĂŽt. Les nuages ont continuĂ© Ă  s'accumuler au cours du premier semestre 2019 en lien avec des tensions gĂ©opolitiques accrues. En Europe, les conditions du Brexit restent incertaines et la situation politique en Italie connaĂźt de nouveaux rebondissements. La guerre commerciale sino-amĂ©ricaine se poursuit et un nouveau front entre les États-Unis et l'Europe s'ouvre, Ă©levant le degrĂ© d'incertitude. Les enquĂȘtes de confiance se sont dĂ©gradĂ©es, en particulier dans l'industrie, touchĂ©e Ă©galement par une crise du secteur automobile. Dans un contexte marquĂ© par la poursuite du changement de modĂšle de croissance chinois et la perspective de fin du cycle d'expansion en Allemagne ou aux États-Unis, ces diffĂ©rents signaux laissent entrevoir la poursuite et l'amplification du ralentissement en 2019 et 2020. La croissance a dĂ©jĂ  perdu 1,8 point dans la zone euro entre la fin de l'annĂ©e 2017 et mi-2019 avec une forte chute de la croissance allemande. Aux États-Unis, l'Ă©volution rĂ©cente reflĂšte un atterrissage de la croissance mais Ă  un niveau qui reste supĂ©rieur Ă  celui de la zone euro. La croissance a Ă©tĂ© plus volatile au Royaume-Uni, alors que les conditions du Brexit ne sont toujours pas Ă©claircies. AprĂšs un bon premier trimestre, le PIB a reculĂ© au deuxiĂšme trimestre. Parmi les pays Ă©mergents, l'Inde et la Chine voient leur croissance diminuer. La situation sur le marchĂ© du travail ne reflĂšte pas encore cette dĂ©gradation du climat conjoncturel. Les taux de chĂŽmage ont baissĂ© dans la plupart des pays, atteignant des points historiquement bas comme aux États-Unis ou en Allemagne ou retrouvant le niveau d'avant la Grande rĂ©cession comme dans la zone euro. L'Ă©volution de la croissance mondiale est donc suspendue Ă  des accords politiques et commerciaux qui n'ont pu ĂȘtre finalisĂ©s jusqu'ici. Le risque de nĂ©gociations rompues sur le commerce ou d'un Brexit prĂ©cipitĂ© provoquerait une rĂ©cession au Royaume-Uni et entraĂźnerait la croissance mondiale dans une zone de turbulences bien plus fortes avec un risque de rĂ©cession. Dans ce contexte se pose la question de la capacitĂ© des autoritĂ©s monĂ©taires et budgĂ©taires Ă  amortir le ralentissement et une Ă©ventuelle rĂ©cession. La baisse des taux redonne de fait des marges de manƓuvre aux pays europĂ©ens pour mener des politiques de soutien Ă  la croissance
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